Edouard Philippe : gendre et Premier ministre idéal
D’une certaine façon, Édouard Philippe a le profil idéal de gendre mais aussi de Premier ministre. C’est une pièce rapportée, comme un gendre, mais a su se faire accepter par sa discrétion et sa loyauté surtout vis-à-vis du président de la république. Certes Édouard Philippe n’est pas d’un charisme exceptionnel, il a plutôt la personnalité d’un grand commis de l’État mais sympa. Il ne semble pas animer d’une ambition débordante notamment dans la perspective de la prochaine présidentielle. Il s’agit là d’une qualité essentielle pour un président de la république contesté à un momentou un autre par son collaborateur le plus proche. Les exemples dans la Ve République sont multiples on pourrait citer Giscard et Chirac, Balladur et Chirac ou encore Hollande et vvalls. Normalement le premier ministre doit éventuellement jouer le rôle de fusible. Pour l’instant la situation n’a fait jouer ce rôle au premier ministre que pendant quelques mois lors de la baisse de popularité de Macron. Depuis Macron a remonté la pente et Édouard Philippe a eu le bon goût d’être également populaire mais pas au point de dépasser son maître et patron. Dernier élément qui milite en faveur du premier ministre : sa loyauté. Jusque-là on peut dire que le premier ministre s’est exclusivement consacré à la mise en musique des orientations décidées par Macron. On ne se souvient même pas s’il a eu une seule fois une idée personnelle. Il est effacé mais loyal et efficace, ce qui convient parfaitement au président de la république-Il faut cependant admettre que la popularité tant de Macon que de Philippe est servie par un contexte politique particulièrement favorable et caractérisé par la quasi absence d’opposition crédible. Un contexte qui favorise la bonne entente entre le premier ministre et le président.
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