Pourquoi pas une croissance à 3% ?
Comme disait l’humoriste Pierre Dac la difficulté en prospective c’est de prévoir l’avenir. Une difficulté qui n’épargne pas les instituts d’études y compris l’Insee qui a passé son temps en 2017 à réviser en hausse ses prévisions. Officiellement aujourd’hui la plupart des experts s’accorde à penser que La croissance proche des 2% en 2018. ‘L’Insee constate que la croissance est soutenue par l’optimisme des chefs d’entreprise. « La croissance est installée depuis fin 2016 sur un rythme solide, d’environ 0,5% par trimestre », a commenté lors d’une conférence de presse Julien Pouget, chef du département de la conjoncture à l’institut statistique. D’ici la mi-2018, « la France garderait cette cadence », a-t-il ajouté. Selon la note de conjoncture trimestrielle de l’organisme public, le produit intérieur brut (PIB) devrait ainsi augmenter de 0,6% sur les trois derniers mois de l’année, puis progresser de 0,5% au premier trimestre 2018. Il devrait ensuite légèrement ralentir à +0,4% au deuxième trimestre. A ce rythme, l’ »acquis de croissance » – c’est-à-dire le niveau que le PIB atteindrait si l’activité ne progressait pas sur les deux derniers trimestres de 2018 – s’établirait à fin juin à 1,7%, laissant donc augurer un bon chiffre sur l’ensemble de l’année. A l’origine de cette bonne cadence, l’optimisme des chefs d’entreprises: le climat des affaires a atteint en novembre son plus haut niveau depuis début 2008. Outre la production qui devrait être dynamique, aussi bien dans l’industrie que les services, l’investissement des entreprises devrait rester particulièrement solide et progresser de 1,2% au dernier trimestre 2017, puis de 1,1% et 0,9% sur les deux trimestres suivants. Mais puisque l’acquis de croissance devrait être de 1,7 % en milieu d’année il n’est pas impossible de penser en se corrélant avec la confiance tant des patrons que des ménages que cette croissance pourrait être de 2,5 % en 2018 voire proche de 3 %
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