Décorations de Noël : et le climat ?
Si l’on se fie aux dépenses somptuaires de certaines villes enluminées à l’occasion de Noël, c’est au moins 100 millions qui auront été dépensé. Certes la fête de Noel mérite sans doute quelque décorations mais sans nécessairement une telle folie d’illumination dont le coût ne paraît guère raisonnable et par ailleurs bien peu exemplaire pour illustré une politique d’énergie plus ’économe. Nice par exemple a prévu un budget de près de 900.000 euros pour ses illuminations de fin d’années. Une somme supérieure à celle de Paris, avec 700.000 euros. Des fusées lumineuses, un sapin fusée de 20 mètres de haut et les palmiers de la Promenade des Anglais sont notamment en habit de lumière. Un choix justifié par la mairie, qui explique que ces ornements sont devenus «une marque de fabrique à Nice». Puteaux (Hauts-de-Seine) n‘a pas restreint non plus ses frais pour les fêtes de fin d’année. D’après Ouest-France, la maire LR Joëlle Ceccaldi-Raynaud a dépensé au moins 23.000 euros pour le sapin de Noël, 400.000 euros pour une patinoire éphémère (voire 784.000 euros d’après l’opposition) et 500.000 euros pour les illuminations. Une véritable «folie des grandeurs», selon l’opposition.
Un sapin de Noël de 18 mètres de haut et décoré de 200 boules de Noël a suscité une vive polémique à Belgrade (Serbie). Installé dans la principale rue commerçante, l’arbre artificiel a coûté pas moins de 83.000 euros. Révélé par le site d’investigation Pistaljka.rs («Sifflet»), son prix a créé la colère de la population. L’opposition a ironisé en invitant les Belgradois à laisser au pied du sapin en plastique leurs vœux de cadeaux pour une valeur de 83.000 euros.
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