Assemblée : Fin de la révolution des cravates pour les insoumis
, Les parlementaires n’ont désormais plus le droit d’utiliser leurs habits comme «prétexte à la manifestation de l’expression ou d’une opinion ». Cette décision vise surtout les députés insoumis aux tenues parfois fantaisistes et qui avait fait de la révolution des cravates leur axe stratégique. Des députés de La France insoumise (LFI) qui font beaucoup de bruit pour apparaître comme les principaux opposants à Macron. Du bruit dans l’hémicycle mais aussi dehors ; cependant force est de constater que ce bruit trouve peu d’écho dans l’opinion public, -témoin la faillite totale de la mobilisation de Mélenchon contre la réforme du code de travail le 12 juillet. Un millier seulement de manifestants ont été réunis en France. À défaut de prise sur l’opinion, les insoumis ont décidé une action spectaculaire, celle qui consiste à ne pas porter de cravate lors des réunions de l’assemblée. Pas vraiment une action très révolutionnaire, plutôt dérisoire. Mais on a les révolutions qu’on peut d’autant qu’on peut douter de la légitimité de ces députés à contester en particulier la réforme du droit du travail puisque la plupart sont d’anciens fonctionnaires ou assimilés et qu’ils ne sont pas concernés les propos des insoumis sont à cet égard complètement outranciers et décalés des réalités du marché du travail dont en fait ils ne connaissent pas grand-chose , la plupart des députés du groupe insoumis ont des fonctionnaires donc non concernés par la réforme du code du travail qui affectera surtout le privé. Qui sont en effet les députés révolutionnaires de La France insoumise ? Surtout des fonctionnaires ou assimilés ! Dans un article du Monde, on peut prendre connaissance de la profession des députés révolutionnaires de la France insoumise. Une information intéressante car on découvre que pour l’essentiel ce sont des fonctionnaires ou assimilés. (Une fonction professionnelle parfois habilement dissimulée). Une bizarrerie sociologique dans la mesure où ces députés sont les plus acharnés pour démolir la réforme du droit du travail, une réforme qui ne les concerne pas personnellement et qui leur permet d’avoir une vision assez approximative du marché du travail du privé. On objectera que c’est une contradiction qu’on pouvait aussi relever chez les socialistes les plus radicaux. Les mélenchonistes, qui se sont à juste titre sentis visés par le nouveau règlement, ont d’une réplique révolutionnaire à la hauteur de l’enjeu en refusant de manger les petits fours d’une réception de l’assemblée. On a les moyens révolutionnaires qu’on peut !
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