Hausse des micro-entreprises
Une augmentation importantes mais à relativiser compte tenu à terme du taux de défaillances. L’augmentation des immatriculations de micro-entrepreneurs est de +15,1% tandis que les créations d’entreprises classiques reculent. Le mois dernier, 40,7% des créations enregistrées étaient des demandes d’immatriculation de micro-entrepreneurs contre 25,6% pour les entreprises individuelles et 33% pour les sociétés. Si la micro-entreprise fait preuve d’un dynamisme apparent, ce type de créations présente des limites. Les économistes de l’Insee rappelaient au mois de septembre dernier, que cinq ans après leur mise en route, seules 23% des micro-entreprises sont encore actives. Pour les entreprises classiques, la pérennité à cinq ans est beaucoup plus élevée (60,4%), y compris pour les entreprises individuelles. Sur les trois derniers mois, le nombre cumulé de créations a augmenté nettement (+14,1%) par rapport à la même période un an plus tôt. Du côté des micro-entreprises, les immatriculations sont en forte hausse (+19,4%), de même que les créations d’entreprises individuelles classiques (+15,2 %). L a Banque de France a signalé que le nombre de défaillances d’entreprises enregistrées par ses services continuent de baisser régulièrement. A la fin du mois de septembre dernier, le nombre de défaillances sur les douze derniers mois cumulés baisse de 7,3%. Il s’élevait à 59.402. Par taille d’entreprises, « les défaillances cumulées reculent pour l’ensemble des PME (-7,4 %), et augmentent sur le segment des ETI-grandes entreprises ». D’après l’institution bancaire, le repli des défaillances concerne la majorité des secteurs économiques. Les secteurs de la construction et des activités immobilières connaissent les plus forts reculs du nombre de défaillances sur 12 mois (-14%). « Le cumul des défaillances diminue également dans d’autres secteurs, notamment celui de l’hébergement et restauration (-8,6 %) et des conseils et services aux entreprises (-7,5 %). » En revanche, les destructions d’entreprises dans l’agriculture, la sylviculture et la pêche se poursuivent mettant en exergue la crise qui perdure dans le secteur agricole.
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