Climat : quatre ministres pour l’économie « renouvelable » : une pétition de principe !
Curieux cette pétition de principe de seulement 4 ministres, elle aurait pu être signée par d’autres ministres tout autant intéressés. Une pétition qui n’apporte pas grand chose de nouveau sinon qu’elle insiste surtout sur les 100 milliards plus ou moins promis aux pays en développement. En fait Hulot veut renforcer sa posture par rapport à son objectif de « neutralité carbone à l’horizon 2050 », soit un objectif plus ambitieux que celui fixé par la loi de transition énergétique, adoptée en 2015. Cette loi a pour but de permettre à la France de remplir ses engagements contre le changement climatique : diminuer les gaz à effet de serre de 40 % entre 1990 et 2030 et les diviser par 4 en 2050. Mais un objectif qui repose essentiellement sur le maintien d’uen part très importante d e la production d’électricité par le nucléaire. . La « neutralité carbone » ne signifie pas que la France cesserait d’émettre du CO2 mais que ses émissions seraient compensées par différents moyens de lutte anti-carbone comme des nouvelles technologies, des plantations d’arbres…. Mais surtout par le maintien du nucléaire. Dont la part ne sera pas réduite à 50%en 2025 mais vers 2040 ou 2050. « La neutralité carbone à l’horizon 2050 », soit un objectif plus ambitieux que celui fixé par la loi de transition énergétique, adoptée en 2015. Cette loi a pour but de permettre à la France de remplir ses engagements contre le changement climatique : diminuer les gaz à effet de serre de 40 % entre 1990 et 2030 et les diviser par 4 en 2050. A quelques jours de l’ouverture d’un sommet sur le climat, à Paris, l’exécutif veut montrer qu’il fait toujours de cette question une priorité. Dans les colonnes du JDD, quatre ministres publient un texte commun « pour une économie renouvelable ». Nicolas Hulot (Transition écologique et solidaire), Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères), Bruno Le Maire (Economie) et Frédérique Vidal (Enseignement supérieur et Recherche) jugent que l’accord de Paris, adopté il y a deux ans sous François Hollande, est « la clé de voûte d’une transformation profonde du monde ». »C’est bien de la paix dont il s’agit mais aussi de la stabilité de l’économie, qui ne saura pas prospérer dans un monde qui connaîtrait un changement climatique de l’ordre de 3 °C ou 4 °C », disent-ils. « Deux ans exactement après l’adoption de l’accord de Paris, nous sommes donc résolus à accélérer encore notre action pour viser la neutralité carbone à l’horizon du milieu du siècle et pour apporter un appui concret à toutes celles et ceux qui sont d’ores et déjà sur la ligne de front du changement climatique », avancent les quatre membres du gouvernement Philippe. Et d’assurer qu’ils vont « amplifier le dynamisme » le 12 décembre, date du sommet à Paris. Ils prennent pour exemple les « 100 milliards de dollars par an » promis aux pays en développement : « La France a depuis mis en place une taxe sur les transactions financières qui contribue à soutenir son action pour le climat. Nous nous mobiliserons pour que cette taxe devienne européenne et ferons en sorte que chacun participe à cette solidarité. » « Nous n’avons pas le choix : pour être au rendez-vous de la lutte contre le changement climatique, nous devons opérer un changement profond sur nous-mêmes », écrivent-ils encore.
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