Audiovisuel public : la honte de la république ( Macron)

Audiovisuel public : la honte de la république ( Macron)

Emmanuel macro aurait  déclaré que l’audiovisuel public constituait  la honte de la république. Il faut donc s’attendre à un sérieux coup de balai des structures médiatiques de l’État. La problématique est simple, les coûts de fonctionnement absorbent l’essentiel des recettes et nuisent à la qualité des programmes. Quand on a payé le coût  des structures, du personnel notamment,  il ne reste plus de marge financière pour l’innovation ,  création et m^me la diffusion. Il faut donc s’attendre à une sérieuse remise en cause de l’organisation actuelle. On pourrait notamment regrouper France Télévisions et Radio France en nettoyant nombre de canaux qui font double emploi et n’apportent  pas réellement de plus-value informative et où culturelle. Par ailleurs les sources de l’informationse sont  considérablement développée à la télévision mais surtout sur Internet et on ne voit pas très bien ce qu’apporte de plus les médias nationalisés. De ce point de vue France info a peut-être anticipé la future réforme en regroupant les forces de sa radio avec sa version télévisée. Restera aussi à faire le ménage dans les relations entre le service public et les sociétés de production. Des sociétés de production dont nombre sont détenues  d’ailleurs par des animateur,s ce qui leur permet de multiplier par 10 20 ou 50 leurs revenus Selon l’Express, le chef de l’État se serait livré lundi soir, devant les députés de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, à un violent réquisitoire contre les entreprises de ce secteur. Mauvaise gestion, gaspillage, programmes et contenus médiocres, relations incestueuses entre l’audiovisuel et ses partenaires tels que les animateurs ou les producteurs… rien, ou presque n’a visiblement été épargné. Le président de la République aurait même affirmé que l’audiovisuel public était «la honte de la République», rapporte l’hebdomadaire. Des paroles d’une rare violence, prononcées devant les seuls députés de la majorité LREM/MoDem puisque les élus de l’opposition ne sont jamais conviés à ces rendez-vous officieux à l’Élysée. «Il a tenu un discours privé dans le cadre d’une réunion privée. Les propos du président de la République ont été déformés. Il s’agit d’une interprétation et d’une déformation plus qu’autre chose», a tenté de déminer un membre LREM de la direction de la commission des affaires culturelles et de l’éducation. A l’Élysée, on «dément complètement la phrase prêtée au Président de la République». «J’étais juste en face d’Emmanuel Macron, au premier rang, à 60 cm de lui… Et je n’ai pas entendu ces mots», renchérit Claire O’Petit, députée LREM de l’Eure. Mais l’élue confirme néanmoins que le Président «a dressé un constat négatif de la situation sur pas mal de choses. Il a dit qu’il n’était pas favorable à la situation actuelle. Il y a de sa part une volonté certaine d’améliorer ce service public qui en a bien besoin. Alors oui, il a été virulent, et il a eu raison de l’être». Quand bien même Emmanuel Macron n’aurait pas qualifié stricto sensu l’audiovisuel public de «honte de la République», le ton est néanmoins donné. Oui, le Président compte bien s’atteler à l’épineux dossier de l’audiovisuel public. Et non, il ne faut pas s’attendre à ce que cette réflexion débouche sur de simples «mesurettes».

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