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Archive mensuelle de novembre 2017

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60% des bacheliers échouent en première année de licence

60% des bacheliers échouent en première  année de licence

Ajuste titre La ministre de l’enseignement supérieur ne manque pas de dénoncer régulièrement ces quelque « 60 % d’échec ». Un chiffre catastrophique qui témoigne de la dévalorisation du bac, de l’incohérence des orientations des étudiants et de la mode de la diplômite en France. Témoins sur ce dernier point,  un nombre de diplômés très importants en France par rapport à celui de l’Europe mais par contre avec un taux de chômage plus important pour les intéressés. Preuve s’il en était qu’on fabrique des diplômés mal  adapté au marché du travail. Si la France compte un pourcentage de diplômés de l’enseignement supérieur plus important que celui de la moyenne européenne (43,6% contre 39,1%), elle est en revanche «à la traîne» en matière d’employabilité. «L’UE vise, en 2020, un taux d’emploi de 82% des diplômés des enseignements supérieur ou secondaire dans les trois ans suivant l’obtention du diplôme», détaille l’INSEE. En 2016, plusieurs pays ont déjà atteint la cible, notamment l’Allemagne et les Pays-Bas où ce taux dépasse déjà 90%. La France n’occupe que la 24ème position dans l’Union européenne avec une employabilité de 71,7%. Concernant la formation tout au long de la vie, la France fait mieux que la moyenne européenne: 18,8% des adultes français âgés de 25 à 64 ans ont suivi un cours ou une formation dans les quatre semaines précédant l’enquête (contre 10,8% au niveau européen). Le  ministère constate par ailleurs  les écarts de réussite importants selon le bac d’origine de l’étudiant. Il constitue le facteur le plus discriminant dans la réussite. Ainsi, si 41,6 % de l’ensemble des étudiants inscrits en L1 passent en L2 à la fin de l’année, c’est le cas que de 50,8 % des bacheliers généraux, 13,6 % des bacheliers technologiques et 4,6 % des bacheliers professionnels. On pourrait aussi s’interroger sur les écarts importants de réussite après trois ans d’études en licence. En effet ces taux varient de 20 % à plus de 60 % !  C’est une fois de plus l’université d’Angers qui arrive en tête avec 64,2 % de réussite, suivi de l’université Lyon-II (60,8 %) et celle de Paris-IV (58,6 %). LI y aurait pour le moins nécessité d’engager des études dévaluation sur les conditions de délivrance de certains diplômes dans certaines disciplines !

 

Sondage Hidalgo : 57 % des Parisiens mécontents

Sondage Hidalgo : 57 % des Parisiens mécontents

Sectaire, autoritaire et peu sympathique, l’appréciation des parisiens concernant Hidalgo. D’après enquête  d’ Opinionway réalisée auprès de 1044 parisiens, entre le 15 et le 19 novembre, 57% des Parisiens sont mécontents d’Anne Hidalgo.  . Celle-ci est jugée «  autoritaire  » par 77% des Parisiens alors que 38% d’entre eux affirment qu’elle est «  proche de leur préoccupations  ». 62% affirment qu’elle a un projet pour la ville de Paris, mais 57% la qualifient de «  sectaire  ». La maire est jugée «  honnête  » (48%), «  efficace  » (46%), et «  bonne gestionnaire  » (43%), tandis que 57% des Parisiens (et des Parisiennes) la trouvent «  peu sympathique  ». De l’avis commun (70%), elle prend seule ses décisions, sans concertation de ses partenaires, alors qu’elle prétend bien entendu le contraire.  Le bilan de son action est jugé plus sévèrement encore puisque à la question de savoir si leur situation s’était améliorée ou aggravée depuis 2014, date de l’élection d’Anne Hidalgo, 27% des Parisiens (terme qui inclut évidemment les Parisiennes) disent qu’elle s’est améliorée, 47% qu’elle s’est détériorée, 26% qu’elle n’a pas changé. (61%) conteste l’interdiction   des marchés de Noël !

Castaner « non rémunéré à la tête de La République En Marche » : une fumisterie démagogique

Castaner  « non  rémunéré  à  la tête  de  La  République  En  Marche » :  une fumisterie  démagogique

 

Dans une interview sur Atlantico, Erik Neveu sociologue, professeur à Sciences Po Rennes analyse  la signification de la responsabilité bénévole de Castaner à la tête de la république en marche.

: Christophe Castaner fraîchement élu délégué général de La République en Marche ne sera pas rémunéré pour ses nouvelles fonctions, n’est-il pas démagogique pour le parti de traiter cette fonction « à la légère?

Erik Neveu : L’hypothèse d’un cumul entre fonction ministérielle, statut de porte parole du gouvernement et leader de parti traduit un bien vieux syndrome de la politique professionnelle : l’illusion de pouvoir tout faire à la fois. Les qualités de M Castaner sont certainement éminentes, mais qui peut croire qu’il puisse assurer à la fois trois fonctions qui demandent un fort investissement et beaucoup de réactivité ? Alors désintérêt pour la formation partisane « En Marche » ? On est porté à prêter au président plus d’intelligence politique que cela. Qu’on la nomme parti ou mouvement, il a besoin d’une structure de coordination dans la perspective d’élections à venir et cela d’autant plus que l’enchantement du moment électoral est retombé comme un soufflé ; les sondages le montrent. A défaut d’avoir l’Explication à majuscule d’une stratégie qui surprend on peut formuler quelques hypothèses. Mettre à la tête de la formation un « délégué général » (pas un président) pas trop connu et éventuellement pris dans une pluralité de tâches c’est éviter qu’une tête ne dépasse trop, qu’un pouvoir peut être distinct s’organise. La réanimation d’ « En Marche » peut aussi être pensée comme le fait d’une équipe exécutive et non d’une seule personne. N’excluons pas non plus une vision managériale qui ferait croire qu’une organisation politique se gère « comme une entreprise »… au risque d’oublier qu’elle repose sur de la croyance, sur le désir des adhérents de contribuer en actes à des changements sociaux.

 

En voyant l’engagement militant comme du « bénévolat », comme l’indique Christophe Castaner, ne peut pas également regretter une approche « censitaire » de l’engagement politique ? N’est-il pas sain et « normal » que les cadres d’un parti soient rémunérés, assurant ainsi que l’engagement politique ne soit pas réservé à ceux qui peuvent l’assumer financièrement ?

Il est tentant de répondre, en le regrettant, que la politique est censitaire par nature. Un classique de la science politique s’appelle « Le Cens Caché » (Daniel Gaxie, Seuil, 1978). Il montre combien dans les faits l’intérêt pour les activités politiques est très inégalement répandu. Il faut une combinaison de temps libre, d’éducation, de sentiment de sa légitimité à opiner sur la marche du monde pour être actif en politique. Et cette combinaison se retrouve plus souvent chez des intellectuels, des cadres, des haut-fonctionnaires que chez l’artisan du village ou la caissière de l’hypermarché. Un des rares mécanismes qui ait contrecarré cela a tenu dans l’action volontariste d’organisations comme hier les partis communistes ou les mouvements de jeunesse chrétienne pour former méthodiquement des personnes socialement moins favorisées. Rendre la politique ouverte à une plus grande variété de profils sociaux, d’expériences c’est en effet aussi faire qu’elle ne demande pas une fortune personnelle. La création à la fin du XIX° de l’indemnité parlementaire est une victoire démocratique, elle libère l’élu de l’obligation d’être riche ou de la dépendance à un parrain. Il y a donc quelque chose de surprenant à  présenter comme un signe de modernité l’oubli de ce tournant démocratique. Qu’un dirigeant ou un permanent de parti soit payé pour un vrai travail n’est pas ce qui suscite l’indignation. Il y a un problème de professionnalisation de la politique : mais il tient bien plus dans le fait d’entamer à vingt ans une carrière de collaborateur d’élu et à ne jamais quitter le microcosme politique, il tient à des privilèges (régime de retraite, revenus non imposables), à des abus (emplois fictifs, rémunérations sans rapport avec le travail fourni). Avancer vers la dé-professionnalisation de la politique ce n’est pas mettre en scène un bénévolat apparent, mais par exemple inventer des dispositifs qui permettent à un élu de revenir sans dégâts dans la vie normale après un ou deux mandats. Que proposer à la profession libérale qui a pu perdre sa clientèle, à l’ingénieur ou au chercheur qui à « décroché » de l’avancée des savoirs et techniques. Si le monde nouveau d’une politique moins professionnelle est à explorer, ce serait dans de telles directions.

Plus largement, que révèle cet épisode de ce que doit être un parti politique au sens d’En marche et d’Emmanuel Macron ? Faut-il parler de fracture avec la tradition politique du pays, tendant à faire d’un parti l’intermédiaire entre le peuple et le gouvernement ?

 

Le mode de choix, assez modérément démocratique puisque le gros des membres ne vote pas, au profit d’un collège électoral restreint, rappelle plutôt un retour à des procédures des formations gaullistes de jadis, sans parler du vote à main levées ! S’il y a une fracture, c’est d’abord celle qui s’est marquée entre le corps social et les partis perçus comme impuissants à changer les conditions de vie, infidèles à leurs engagements, peuplés d’élites éloignées de l’expérience quotidienne du grand nombre. « En Marche » -mais d’une autre manière « La France insoumise »- a voulu réinventer une connexion souple et forte entre la société et le pouvoir politique. L’opération a réussi électoralement. A défaut de démocratiser la politique, elle a recomposé vers le pôle du privé et de l’entreprise le recrutement de ses professionnels. Au stade actuel ce sont les limites de cette forme participative nouvelle qui ressortent : adhérents réduits à un statut de fan-club, difficulté à stabiliser les soutiens apparus pendant la campagne, poids persistant de professionnels de la politique pas toujours tombés de la dernière pluie (C Castaner est maire depuis 2001, ancien député socialiste). Quelle que soit l’équipe dirigeante d’« En marche », elle ne pourra échapper à un choix. Soit le mouvement est pensé comme simple haut-parleur de la parole présidentielle et relais de ses prises de position : sa nécrose est alors assurée. Soit l’exploration d’une forme politique nouvelle y cherche un vrai outil de remontée des suggestions, expériences et propositions d’une base sociale un peu ancrée dans la diversité du monde réel, et des tensions et frictions avec l’exécutif surgiront inévitablement. Courir ce risque serait certainement un choix plus porteur de possibilités que le premier…encore faut-il n’être pas bunkérisé dans la certitude de son omniscience et de celles des ‘technos’ qui vous entourent.

 

Zimbabwe – Robert Mugabe : encore un senior au chômage !

Zimbabwe – Robert Mugabe : encore un senior  au chômage !

Avec la vague de dégagisme qui sévit un peu partout dans le monde Robert Mugabe, 93 ans,    le plus vieux chef d’Etat en activité se retrouve au chômage. Une injustice évidemment car son licenciement lui est signifié après seulement 37 ans d’activité. Du coup sa retraite pourrait être amputée. Cela d’autant plus qu’on lui a interdit de transmettre son business politique à sa jeune épouse. L’intéressé est pourtant encore en forme physique (et peut-être mentale).  On aurait pu sans doute prolonger son mandat dizaine d’années et le légitimer comme d’habitude par des élections truquées. Après vérification, on constate cependant que la mise à l’écart de l’intéressé est volontaire comme en témoigne sa truculente déclaration : « Moi, Robert Gabriel Mugabe,  (…) remets formellement ma démission de président de la République du Zimbabwe avec effet immédiat », a déclaré le président de l’Assemblée nationale Jacob Mudenda, en lisant, sous les applaudissements, la lettre de démission du chef de l’Etat. « J’ai choisi volontairement de démissionner. (…) Cette décision a été motivée par (…) mon désir d’assurer un transfert du pouvoir sans problème, pacifique et non violent », a expliqué Robert Mugabe dans sa lettre. Une démission volontaire donc juste un peu aidé par son propre parti Zanu-PF.  La direction de la Zanu-PF, son propre parti, l’avait pourtant spectaculairement démis de ses fonctions de président dimanche, avait exclu de ses rangs la Première dame et avait menacé de le destituer s’il refusait de se démettre. Faute de signe de sa part, elle a lancé mardi au Parlement une procédure de destitution, du jamais vu dans l’histoire du pays. « Mugabe a autorisé sa femme à abuser des ressources de l’Etat (…), à insulter et humilier le vice-président de ce pays, l’honorable Emmerson Mnangagwa » et à « menacer de tuer le vice-président Mnangagwa », l’a accusé son parti dans sa motion de destitution.  Reste que la chasse aux vieux,  en Afrique comme ailleurs,  devrait être interdite comme la chasse aux éléphants !

Livret A, en baisse depuis la rentrée

Livret A, en baisse depuis la rentrée

La collecte de l’épargne sur le livret a encore diminué. En cause, les traditionnelles dépenses de la rentrée aussi des salaires pratiquement bloqués et l’absence de vrai dynamique de reprise de l’emploi. Les Français sont contraints de taper dans leurs économies pour faire face aux dépenses notamment contraintes. Il faut ajouter à cela que le la rémunération du livret à est devenu assez insignifiant et qu’une partie importante de l’épargne reste sur les comptes courants. Le Livret A a donc enregistré en octobre une décollecte nette dépassant de loin le milliard d’euros, signant le deuxième mois consécutif de recul de la collecte sur ce placement, selon des données publiées mardi par la Caisse des dépôts. En octobre, les retraits ont été très supérieurs aux dépôts, ce qui s’est soldé par une décollecte nette de 1,58 milliard d’euros, comme le montrent les chiffres dévoilés par la Caisse dans un communiqué.    C’est bien davantage qu’en septembre lorsque la décollecte nette avait atteint 120 millions et plus que la décollecte nette de 1,02 milliard du mois d’octobre 2016. Le recul de la collecte en septembre avait mis un terme à une série de neuf mois de progression ininterrompue. La fin de l’année est traditionnellement marquée par des retraits importants sous l’effet des dépenses de rentrée, conjuguées au paiement du dernier tiers provisionnel de l’impôt sur le revenu et de diverses autres taxes. En cumulé sur les dix premiers mois de l’année, la collecte du Livret A n’en reste pas moins largement positive avec 10,47 milliards d’euros et fait nettement mieux que le montant de 1,23 milliard engrangé sur la même période en 2016.  Le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), qui participe aussi, depuis le début de l’année, au financement de l’économie sociale et solidaire, a également connu un mouvement de décollecte en octobre, moins marqué toutefois que celui du livret A, à hauteur de 420 millions d’euros, ramenant la collecte cumulée depuis janvier à 1,52 milliard d’euros pour ce produit d’épargne. Au total, l’encours des placements réalisés sur ces deux produits a atteint 372,9 milliards d’euros fin octobre, après 374,9 milliards en septembre

« Français moyen » : propriétaire, en CDI et revenu de 1650 euros

« Français moyen » : propriétaire, en CDI et revenu de 1650 euros

 

Le Français moyens est un concept relativement vague car tout dépend ce qu’on inclut dans cette moyenne. L’INSEE retient ceux  dont les revenus se situent entre 90 et 110 pour cent autour du revenu médian. Ce qui concerne environ 5 millions de Français (donc très loin de ce qu’on appelle la classe moyenne est encore l’avantage de l’ensemble des Français). L’Insee considère qu’il gagne entre 1500 et 1 800 €.  Le modèle familial le plus répandu reste celui d’un couple avec au moins un enfant mineur (37,7% de la population soit plus que la moyenne nationale). 19,5% de ces ménages ont deux enfants, ce qui est plus que chez l’ensemble des Français (16%) et plus que dans n’importe quelle autre catégorie. Par ailleurs, la faible présence des familles monoparentales (4% à peine) fait que leur structure familiale les rapproche fortement des familles aisées.  L’Insee observe que ces ménages sont ceux où la part des 25-44 ans est la plus forte (35,8%). Si les 45-64 y sont relativement peu nombreux, tout comme les 18-24 ans, les plus de 65 ans sont eux plus présents que dans l’ensemble de la population (25% contre 23,3%).  Seulement 10% de ces Français ont un diplôme supérieur à Bac+2 soit moins que l’ensemble de la population (18%).  81,3% des actifs composant ces « ménages médians » sont en CDI alors que seulement 4% des personnes dans cette catégorie sont au chômage.  62% de ces Français étaient, en 2013, propriétaires, soit plus que la moyenne nationale (57,9%). Par ailleurs, leur logement, en taille, atteint en moyenne 90 m² (l’équivalent d’un F4).

Hulot : «un vert solitaire»

Hulot : «un vert solitaire» 

Pour faire un « bon » jeu de mots etsans doute traduire sa vraie situation politique,  Nicolas Hulot a déclaré qu’il se considérait comme un ministre écologique et solitaire. Dans la même veine d’humour sémantique, on pourrait même parler de vert solitaire. Il est en effet évident que ce ministre de l’environnement ne sert pas à grand-chose. On objectera à juste titre qu’il n’est pas le premier dans ce champ ministériel. Un champ ministériel d’ailleurs très virtuel puisque le ministre ne dispose d’aucune administration et d’aucun vrai moyen. C’est le ministère de la parole. Sorte de ver parasite qui veut se donner l’illusion de servir la cause de l’environnement mais qui ne fait qu’accroître les contradictions entre les problématiques économiques, sociétales et  écologiques. La vérité aussi c’est que Nicolas Hulot n’a aucune culture ni environnementale, ni politique. C’est un pur produit des médias. Sorte de Michel Drucker ou Mimi Matisse qui a utilisé sa notoriété télévisuelle pour se construire une pseudo autorité politique. Certes il a réalisé quelques reportages intéressants sur la dégradation des écosystèmes mais cela ne suffit pas pour lui délivrer un brevet de compétence. Une compétence qu’il a d’ailleurs surtout utilisée pour se constituer une fortune de 200 millions grâce à son business écologique. Le journal  américain People With Money estime que Hulot  a accumulé  près de 215 millions d’euros.   Épinglé par le Canard enchainé à propos du sulfureux financement de sa Fondation, Nicolas Hulot, ministre de l’écologie est mis en cause pour les profits personnels qu’il tire de son action en matière d’environnement. Il aurait retiré des centaines de millions d’euros en salaires et dividendes par an de sa société Éole qui s’appuie sur la promotion des produits Ushuaia. Nicolas Hulot aurait entretenu un long partenariat avec EDF, producteur et fournisseur d’électricité. « Jusqu’en 2012, EDF a versé 460.000 euros par an à la Fondation.  Mêmes liens avec Veolia, géant de l’eau et du traitement des déchets. « De 2012 à 2017, Veolia a casqué 200.000 euros par an à la Fondation, et ce généreux mécène siège même à son conseil d’administration », assure Le Canard enchaîné. Vinci, désigné pour construire l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et qui n’envisage « pas du tout » de ne pas le faire, a financé la Fondation à hauteur de 30.000 euros en 2014 et 2015. Le journal d’investigation cite également TF1, Bouygues Télécom, la SNCF et L’Oréal, pour des versements entre 30.000 et 250.000 euros chacun. Par ailleurs,  jusqu’à son arrivée aux affaires, Nicolas Hulot présidait encore « Eole », une société alimentée par les royalties des ventes des produits estampillés « Ushuaïa » (gels douches, shampoings…). La marque détenue par TF1 a cédé sa licence à des grandes entreprises comme les opticiens Atoll ou L’Oréal. Avec à la clé des contrats juteux pour la chaîne de télévision et son ancien animateur vedette. De 113.000 en 1992, « Eole » a vu ses gains grimper à plusieurs centaines de milliers d’euros dans les années 2000. Une véritable machine à cash pour le principal bénéficiaire de l’entreprise: Nicolas Hulot qui en est le seul salarié et en possède 99.9% des parts. Au total, c’est près de 3 millions d’euros que la société aurait accumulé en fonds propres. Un pactole auquel il faut encore ajouter le salaire que se verse Nicolas Hulot -290.000 euros en 2013- et les dividendes qu’il perçoit (66.000 euros).  Pourtant, les produits « Ushuaïa », qui font la fortune du ministre de la Transition écologique, ne sont pas particulièrement recommandables pour la planète. Au contraire. Comme le rappelle Le Canard Enchaîné, Greenpeace a placé en 2006 les produits de la marque Ushuaïa sur la « liste rouge » des produits chimiques dangereux. Il y a un mois, c’était le magazine « 60 millions de consommateurs » qui épinglait trois produits de la marque, dont un gel douche contenant « un grand nombre de colorants susceptibles de provoquer des allergies » et un déodorant renfermant du benzyl salicylate, une substance soupçonnée d’être… un perturbateur endocrinien. . Pour autant, hors de question pour l’écologiste de quitter le navire. «Il faut qu’on arrête cette petite musique de savoir si je vais arrêter. Je suis là pour faire et je suis là pour durer», a-t-il déclaré…durer un certain temps, comme le fut du canon de Fernand Reynaud !

 

Fin de l’écriture inclusive, ce péril mortel, pour l’administration

 

 

Fin de  l’écritureinclusive, ce péril mortel,  pour l’administration

Fin de bégaiement cérébral qui instrumentalise l’orthographe pour servir la cause féministe. Si le Premier ministre autorise la féminisation des fonctions par contre il renvoie dans le monde du gadget l’écriture inclusive pour les textes de l’administration. Édouard Philippe a donné consigne à ses ministres, dans une circulaire à paraître mercredi dans le Journal officiel, de bannir des textes administratifs, l’écriture dite «inclusive. Après la féminisation forcenée et souventt ridicule des substantifs concernant  des professions et fonctions, c’est cette fois l’écriture inclusive qui est condamnée par le Premier ministre et aussi par  l’académie française. Cette graphie consiste à inclure le féminin, entrecoupé de points, dans les noms, comme dans «mes ami·e·s», pour le rendre «visible». Le «point milieu», ce signe situé à mi-hauteur des lettres, peut être utilisé alternativement en composant un mot comme «lycéen·ne» comme suit: racine du mot + suffixe masculin + le point milieu + suffixe féminin. Prenant acte de la diffusion de cette «écriture inclusive» qui «prétend s’imposer comme norme», l’Académie française a  élevé à l’unanimité une solennelle mise en garde: «La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. L’Académie française considère que devant cette aberration “inclusive”, la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures. Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.». Membre de l’Académie française, Michael Edwards, poète, philosophe et traducteur franco-britannique, avait confié début octobre au Figaro à quel point l’écriture inclusive abîmait, selon lui, la langue française. «C’est la chair même du français qui est ainsi rongée, et son esprit qui se trouve frappé d’une sorte de bégaiement cérébral», indiquait-il.

 

Le président Rohani proclame la fin de l’Etat islamique …..en Iran ?

Le président Rohani proclame la fin de l’Etat islamique …..en Iran ?

C’est pour le moins  peu surréaliste que l’Iran proclame la fin de l’Etat  islamique qui s’était installé en Syrie et en Irak. On comprend évidemment que l’Iran veuille récupérer cette défaite des salafistes et montrer  surtout à l’Arabie Saoudite la victoire des chiites sur les sunnites. Une sorte de récupération politique et idéologique d’une victoire qui doit surtout aux kurdes et à la coalition occidentale. Le président iranien devrait pourtant se montrer prudent car le jour viendra qu’il devra aussi admettre la fin de l’État islamique en Iran. Un régime qui ne tient que par la dictature et l’intoxication permanente. Ceci étant,  la société iranienne évolue et le moment viendra forcément du rejet de ce système politique islamique d’un autre temps qui opprime la démocratie, freine le développement économique et le progrès social. Le président iranien Hassan Rohani a donc proclamé mardi la fin de l‘Etat islamique (EI ou Daech) dans un discours diffusé en direct à la télévision publique. La défaite de l‘organisation fondamentaliste sunnite a également été proclamée par le général Qassem Soleimani, un haut dirigeant du Corps des Gardiens de la révolution islamique (GRI, pasdarans) dans un message envoyé au guide suprême de la Révolution islamique, l‘ayatollah Ali Khamenei, qui a été diffusé par Sepah News, le site internet des Gardiens. Hassan Rohani doit rencontrer mercredi en Russie ses homologues russe Vladimir Poutine et turc Recep Tayyip Erdogan pour discuter du conflit syrien. “Aujourd‘hui, guidés par Dieu et la résistance des peuples dans la région, nous pouvons dire que ce mal a été, soit ôté de la tête des gens, soit a été diminué”, a déclaré Hassan Rohani à propos de l‘EI. “Bien sûr, il restera des vestiges, mais le socle et les racines ont été détruits”, a ajouté le président. Le général Soleimani commande la Force al Qods, la branche des Gardiens responsable des opérations hors des frontières de l‘Iran. Des vidéos et des images de lui sur la ligne de front dans les batailles contre l‘Etat islamique en Irak et en Syrie ont été diffusées à plusieurs reprises par les médias iraniens ces dernières années. Une récupération politique qui pourrait un jour se transformer en boomerang !

 

Rythmes scolaires: retour de la semaine de 4 jours

Rythmes scolaires: retour de la semaine  de 4 jours majoritaire

 

Progressivement on revient à la semaine de 4 jours pour les rythmes scolaires. L’AMF a interrogé les 21.700 communes disposant d’une école publique pour connaître les motivations des élus. « Outre les 43% des collectivités dont les écoles sont à quatre jours à la rentrée 2017, l’enquête montre que 40% des communes et 45% des intercommunalités ont d’ores et déjà envisagé les quatre jours à la rentrée 2018″, écrit l’AMF dans ce document diffusé à l’occasion du 100e congrès des maires. Les principaux motifs avancés pour le retour aux quatre jours dès la rentrée 2017 sont liés « aux demandes des acteurs »: parents (83%), conseils d’école (81%) et enseignants (71%). « La fatigue des enfants » (72%) et le coût des anciennes activités périscolaires (53%) sont également évoqués. Une écrasante majorité des communes qui continuent d’appliquer la réforme de 2013, et la semaine de quatre jours et demi, juge pour sa part que « la concertation lancée sur la semaine de quatre jours a été trop tardive pour se positionner dès la rentrée 2017″. Le retour aux quatre jours « répond à une forte attente des élus, qui considèrent que la réforme de 2013 n’était pas adaptée aux petites communes » au regard des difficultés d’organisation, note l’association. Les communes restées à la semaine de quatre jours et demi à la rentrée 2017 déclarent par ailleurs « un coût annuel moyen brut de 208 euros par enfant ». Il atteint 220 euros pour les communes de plus de 30.000 habitants et 217 pour les intercommunalités. Pour les communes repassées aux quatre jours, ce coût moyen s’élève à 210 euros par an et par enfant. A 252 euros pour celles de plus de 10.000 habitants et 240 pour les intercommunalités. Le coût de mise en place d’un accueil le mercredi matin est enfin estimé en moyenne à 148 euros par an et par enfant, cette somme augmentant progressivement avec la taille de la collectivité. L’enquête de l’AMF a été conduite du 15 septembre au 5 octobre, et plus de 6.500 communes ont répondu aux questions de l’association, « soit un taux de réponse de 30% ».

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Mettre fin à la nomenklatura mutualiste (Denis Samuel-Lajeunesse)

Mettre fin à la nomenklatura mutualiste (Denis Samuel-Lajeunesse)

Denis Samuel-Lajeunesse,  ancien président de la Lyonnaise de Banque et ancien directeur général de l’Agence des participations de l’Etat,  dénonce l’hypocrisie des banques mutualiste concernant leur opposition à la taxe sur les dividendes qui les affectent aussi.  Le crédit agricole et d’autres banques « mutualistes » crient  au loup à propos de la taxe destinée à remplacer la taxe sur les dividendes annulée par le Conseil d’Etat. Et avec des arguments qui prêtent à rire ou plutôt à pleurer : « En réalité c’est un transfert injustifié, au bénéfice des groupes qui préfèrent investir à l’étranger et au détriment des entreprises qui opèrent en France, y investissent, y créent des emplois et y font des bénéfices », critique notamment  Dominique Lefebvre, le président de la Fédération nationale du Crédit Agricole. Or le Crédit agricole est devenu une  banque internationale comme les autres et il y a longtemps que les agriculteurs ont été dessaisis de leur pouvoir sur un organisme qui a été détourné de son objet au profit d’oligarques agricoles.     .

Extrait de la tribune dans les Echos

«  Les bras m’en sont tombés.   Une première fois en lisant qu’ils devraient être exemptés de la surtaxe d’impôt sur les sociétés au prétexte qu’ils ne distribuent pas de dividendes et qu’ils seraient les parangons de l’investissement et de l’impôt en France ; une deuxième fois en observant les commentaires approbateurs de tous les obligés de ces messieurs, maires, députés, sénateurs, journalistes.  Ce serait donc une vertu que de ne pas distribuer de dividendes, cela reste évidemment à démontrer, et d’ailleurs nombre d’économistes pensent que la redistribution du capital facilite le développement de nouvelles entreprises et la modernisation de l’économie.  Surtout, il est affligeant d’entendre ces affirmations de la part de privilégiés qui ne versent pas de dividendes parce qu’ils ont un accès quasi illimité à une forme de capital quasi gratuit – les parts de sociétaires. Ce mécanisme sympathique pour nos vertueux mutualistes a plusieurs défauts : il représente une distorsion de concurrence vis-à-vis de ceux qui doivent réellement rémunérer le capital et il abuse de la bienveillance des sociétaires qui reçoivent un intérêt minimum sur des parts sociales fixes jamais réévaluées à proportion de la croissance de ces banques. Enfin, les intérêts de ces parts sociales sont des charges déductibles et donc amoindrissent l’impôt sur les sociétés de nos bons apôtres : qu’ils doivent s’acquitter de la surtaxe temporaire d’IS est donc un « petit retour des choses ». Le concert d’approbations qui a suivi cette tribune insolente m’a surpris dans un premier temps, jusqu’à ce que je me rappelle la puissance des réseaux mutualistes. Notamment auprès des élus locaux, députés, sénateurs, choyés par les mutualistes qui leur financent souvent des projets à la rentabilité discutable. Ces banques mutualistes seraient vertueuses par nature, n’investissant qu’en France, y soutenant l’investissement et l’emploi, belle thèse également. Le font-elles plus que les banques classiques ? Cela n’est pas démontré. Ont-elles évité les errements des pertes des salles de marché ou les mésaventures à l’international ?  Je n’aurai pas la cruauté de rappeler la liste de leurs déboires ou la façon dont l’Etat a dû organiser le sauvetage des Caisses d’Epargne et Banques Populaires en 2008. Sans l’impudence de cet article, je me serais tu. Le métier de banquier que j’ai exercé est difficile et, globalement, les banques françaises, tant capitalistes que mutualistes, s’en sont beaucoup mieux sorties que leurs consoeurs étrangères de beaucoup de pays.  Il reste la question de la pertinence du modèle mutualiste, que ce soit dans la banque ou l’assurance : beaucoup de vertus mais aussi quelques vices que je viens de rappeler. Surtout, ce qui frappe quand on observe ces groupes, c’est l’absence de contre-pouvoir face aux dirigeants de ces groupes bien au chaud entre eux. J’avais proposé en 1997 que soit ouverte une réflexion sur la démutualisation de ces groupes afin de restituer aux sociétaires et titulaires de parts sociales l’argent qui leur revient et que capture la nomenklatura mutualiste. Ce sont ainsi nos compatriotes souvent les moins bien pourvus qui retrouveraient un peu de capital et de pouvoir d’achat. Que l’on ne s’y trompe pas, outre un changement de gouvernance bienvenu, une telle réforme aurait des effets macroéconomiques favorables pour notre pays. »

Contre l’ absentéisme des fonctionnaires, le jour de carence rétabli

 

Le jour de carence a été rétabli par la gouvernemenet pour les fonctionnaires.  Très décrié par les syndicats de fonctionnaires, il avait été mis en place en janvier 2012 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, et supprimé par François Hollande en janvier 2014. Marylise Lebranchu, la ministre de la Fonction publique de l’époque, avait jugé cette mesure « injuste, inutile et inefficace ». Notons toutefois qu’il faut signaler un absentéisme nettement pour important dans la fonction publique (surtout territoriale) que dans le privé pour cause de maladie. Exemple  21 jours de maladie en moyenne pour la territoriale contre environ 15 jours pour les salariés du privé. En outre d’après une  étude de Sofaxis, courtier en assurance auprès des collectivités territoriales et des établissements de santé, en  2016, les arrêts-maladies des fonctionnaires employés dans les collectivités territoriales ont clairement progressé. Cumulées sur l’année, ces absences représentent 9,5% de l’effectif contre 9,3% un an plus tôt, selon une étude parue mercredi 15 novembre cette étude de Sofaris, courtier en assurance auprès des collectivités territoriales et des établissements de santé. Incroyable Comme en 2015, 44% des agents ont été absents au moins une fois, dont 75% pour une maladie ordinaire. Un peu plus d’un arrêt déposé sur cinq se limite à un ou deux jours et 59% ont été inférieurs à sept jours. Le coût moyen des absences pour raisons de santé s’est élevé à 2.099 euros par agent employé, un coût direct qui a aussi des effets indirects sur l’organisation quotidienne des collectivités, souligne la dernière étude. Parallèlement au vieillissement des agents, la durée du travail a augmenté, suite aux dispositions réglementaires liées aux dernières réformes des retraites.  Les agents territoriaux occupent à 77% des postes de catégorie C (la plus modeste) dans les métiers techniques, physiquement et psychologiquement exigeants (activité de maintenance de locaux, nettoyage, entretien des espaces verts, surveillance scolaire et périscolaires…). Alors que l’âge de départ à la retraite est de 62 ans, il est de 55 à 57 ans pour ces catégories dites « actives », mais le cadre règlementaire contribuant à l’allongement du temps de travail, une part croissante des agents de 60 ans et plus vont continuer d’être employés, avec « un risque d’usure professionnelle » souligne l’étude !!!

 

Retraites : le retour à l’équilibre plus précoce ? Le COR change souvent de positions !

Retraites : le retour à l’équilibre plus précoce ? Le COR  change souvent de positions !

 

. On peut légitimement s’étonner des changements de scénarios financiers élaborés par le comité d’orientation des retraites (CO.) Il y a seulement quelques mois sous le gouvernement de François Hollande, le comité d’orientation des retraites avait prévu cet équilibre pour 2020. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, l’échéance a été reportée à 2040. Hier on a appris que la nouvelle échéance était plus optimiste puisque ce comité d’experts envisageait un retour à l’équilibre en 2037. La vérité c’est que ces scénarios sont tout à fait aléatoires.  En effet,  les futurs équilibres dépendront évidemment du rapport actif retraité, donc surtout du niveau de l’activité économique et de l’emploi. Il est clair que les équilibres seront différents selon que la croissance sera par exemple de 1 % ou de 3 %, selon que le chômage comptera 6 millions de personnes 3 millions. D’une certaine manière en multipliant les scénarios le comité d’orientation des retraites justifie son existence. Quant à ses prévisions pour 2070, elle relève du marc de café. D’après le dernier scénario du comité d’orientation des retraites,  Le système de retraite reviendrait à l’équilibre en 2037 d’ap(COR).  le scénario le plus optimiste du Conseil d’orientation des retraites, qui tablait avant sur 2040, d’après un document auquel Reuters a eu accès. La révision à la hausse du PIB à court terme explique ce changement. Trois années gagnées. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) est légèrement plus optimiste sur le financement des retraites et envisage désormais un retour à l’équilibre en 2037 et non plus en 2040 dans le meilleur des scénarios, selon un rapport à paraître mercredi et auquel Reuters a eu accès. Le conseil a actualisé les résultats de son rapport de juin dernier sur les projections à l’horizon 2070 du solde financier du système des retraites pour tenir compte des données économiques les plus récentes, peut-on lire dans le document Le COR se base sur quatre scénarios de croissance des revenus d’activité : 1%, 1,3%, 1,5% et 1,8%. « Le système de retraite reviendrait à l’équilibre en 2037 dans le scénario 1,8% puis dégagerait des excédents jusqu’à la fin de la période de projection », précise le conseil. Autrement dit si les recettes sont plus importantes permettraient de mieux équilibrer les dépenses. Pas besoin d’être un grand économiste pour aboutir à de telles évidences !

Les Constructifs vont lancer le mouvement «Agir»

Les Constructifs vont lancer le mouvement «Agir»

Les constructifs (Républicains contestataires) vont lancer le mouvement  «Agir» avant le 10 décembre, jour du premier tour de l’élection du président des Républicains, pour couper l’herbe sous le pied du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. «La droite est décapitée. Il est parfaitement impossible de se retrouver dans Laurent Wauquiez», insiste un Constructif. «“Agir” est un parti de droite, mais une droite qui ne se retrouve plus dans LR», décrypte un participant des réunions. Ce mouvement est porté par une vingtaine d’élus qui ont décidé collectivement du nom. Les statuts d’«Agir» prévoient une double appartenance pour permettre aux élus LR pas encore prêts à quitter le parti d’adhérer au nouveau parti tout en conservant leur carte des Républicains. «Tout le monde n’aura pas le même rythme d’adhésion», précise un membre du futur mouvement. «Les Constructifs ont lancé les grandes manœuvres pour débaucher des élus LR et piéger Laurent Wauquiez», explique un autre élu du premier plan. «Le rassemblement peut se faire autour d’Emmanuel Macron… ou de quelqu’un d’autre comme Édouard Philippe, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse», avait d’ailleurs confié Alain Juppé au Point, la semaine dernière. Le premier ministre a d’ailleurs suivi les réflexions autour de la création d’un nouveau parti. Si Édouard Philippe a hésité un moment à rejoindre LREM ou à choisir la voie d’un nouveau parti, il est maintenant prêt à franchir le pas et à opter pour la seconde option, rassuré par le fait que l’Élysée n’y opposera pas de feu rouge.

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