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Archive mensuelle de novembre 2017

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Brexit : accord sur la facture de 50 milliards

Brexit : accord  sur la facture de 50 milliards

Avec un quasi accord sur le montant de la facture du Brexit,  la négociation a sans doute franchi un pas significatif. Restera cependant le dossier complexe de futures relations commerciales et le problème de la circulation des personnes en particulier avec l’Irlande.  Concernant la facture des Britanniques avançaient  que le montant devait être initialement limité à 20 milliards tandis que  l’union européenne situait  la somme entre 80 et 100 milliards. Il semblerait qu’on se soit désormais mis d’accord sur un chiffre qui tourne autour de 50 milliards. Il conviendra cependant de déterminer le calendrier et les modalités du paiement d’une facture qui ne sera certainement pas réglée en une seule fois par le Royaume-Uni. Enfin des difficultés non sont pas exclues du côté de l’entourage de Teresa May puisque certains comme Boris Johnson par exemple militent  toujours pour une rupture brutale et sans compensation financière, bref un Brexit hard. Selon The Telegraph  Britanniques et européens sont parvenus à un accord sur le règlement financier du Brexit. Le chiffre serait compris entre 45 et 55 milliards d’euros, en fonction du calcul réalisé par chaque camp d’après «une méthodologie préparée en commun». Deux sources ont confirmé au journal que les deux parties étaient tombées d’accord en fin de semaine dernière sur cette question, l’un des principaux points d’achoppement des négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Jusqu’ici, l’offre financière du gouvernement britannique se situait autour de 20 milliards d’euros, une proposition qui avait été rejetée par le président du Parlement européen Antonio Tajani, qui avait estimé que la facture s’élevait plutôt à entre 50 et 60 milliards d’euros. Selon  l’AFP, la Commission européenne et le ministère britannique du Brexit (DExEU) discussions intensives entre le Royaume-Uni et la Commission européenne se poursuivent cette semaine à Bruxelles» où «nous tentons de trouver un accord», dans un bref message envoyé par email. Un tel accord représenterait un progrès très important dans les négociations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne entamées en juin: les 27 autres pays de l’UE ont fait du règlement financier une condition préalable à l’ouverture des discussions sur la future relation entre l’UE et Londres. Bruxelles exige également des «progrès suffisants» sur la question des droits des Européens vivant au Royaume-Uni après le Brexit et sur les conséquences du divorce sur la frontière entre l’Irlande et la province britannique d’Irlande du Nord.

Fusion AG2R et Matmut

Fusion  AG2R et Matmut

 

Une fusion qui à terme pourrait se traduire par uen croissance d’activités et des créations d’emplois mais qui immédiatement pouraiat avoir pour conséquences d’en supprimer à court terme. Le groupe de protection sociale AG2R La Mondiale et l‘assureur mutualiste Matmut ont annoncé mardi être entrés en négociations exclusives en vue d‘une fusion. Les deux établissements expliquent dans un communiqué commun qu‘un rapprochement pourrait être effectif à compter du 1er janvier 2019 s‘ils obtiennent le feu vert de leurs instances de gouvernance. Si le projet aboutit, le rapprochement d‘AG2R La Mondiale et de la Matmut donnera naissance à un ensemble représentant environ 12 milliards d‘euros – dont 10 milliards pour AG2R – et doté de 6,7 milliards d‘euros de fonds propres – dont 10,3 milliards pour AG2R – sur la base des chiffres de 2016. Selon le classement 2017 dressé par L‘Argus de l‘assurance, AG2R La Mondiale est en France la deuxième institution de prévoyance après BTP Prévoyance et le premier groupe de protection sociale par le montant des cotisations. En 2014, le groupe de protection sociale Malakoff Médéric et l‘assureur mutualiste La Mutuelle générale avaient entamé des négociations en vue d‘une fusion avant de renoncer deux ans plus tard. A l’époque, la spécialisation des deux groupes avait eu raison du projet.

Esclavage Libye: des sanctions enfin ?

Esclavage Libye: des sanctions enfin ?

 

Un crime contre l’humanité et uen honte, c’est ainsi que  Macron encore qualifie le trafic d’esclaves vendus 400 euros en Libye. “C‘est un crime contre l‘humanité aujourd‘hui sous nos yeux. Il faut le nommer, non pas pour accuser l‘autre, mais pour agir avec force, avec vigueur”, a-t-il déclaré lors d‘un discours devant des étudiants à l‘université Ki-Zerbo. “Je proposerai demain à Abidjan une initiative euro-africaine pour mettre un terme à cette stratégie par tous ceux qui veulent notre destruction : les terroristes, les trafiquants d‘armes et d’êtres humains. Une stratégie qui doit les frapper de la corne de l‘Afrique de l‘Est jusqu‘aux portes de l‘Europe”, a-t-il dit. “Je proposerai également que l‘Afrique et l‘Europe viennent en aide aux populations en danger en Libye”, a-t-il ajouté. En fait c’est le Retour de l’esclavage dans certains pays arabes. Le 14 novembre, une journaliste de CNN International délivrait un reportage-choc : de nuit, douze hommes sont vendus aux enchères. Prix par personne : 400/450 euros. Comme jadis, lors de la période du commerce esclavagiste, la « valeur » de l’esclave est fixée en fonction de sa forme physique, ses dents, son poids… Un terrible flash-back. Les flux de migrants qui tentent de rejoindre l’Europe passent, majoritairement, par la Libye, terre de tous les possibles, de tous les commerces. Alimentation, médicaments, armes, drogues, femmes, enfants, hommes : tout y est disponible. Il suffit de disposer de devises ou de dinars libyens. Ce qui se dit dans les milieux autorisés depuis plusieurs années est désormais sur la place publique grâce au travail de CNN. À Tunis, à plusieurs reprises, Raoudha Laâbidi, la présidente d’honneur du syndicat des magistrats tunisiens, a alerté sur un phénomène qui prend de l’ampleur au sein de la démocratie tunisienne : « Ces jeunes filles étrangères recrutées en tant que domestiques dans des familles tunisiennes, qui subissent des exactions incroyables ! On leur confisque leurs papiers d’identité, leurs cheveux sont coupés à ras sous prétexte de transmission de maladies. » Une méthode qui est pratiquée dans de plusieurs pays du Golfe. Et Mme Laâbidi de pointer ce qui semble le comble du chic pour certains : « Dans les hypermarchés, on croise souvent des femmes tunisiennes suivies de deux femmes de ménage de couleur. Une attitude considérée comme prestigieuse par ces femmes qui bafouent le droit au respect de la dignité humaine due à chaque personne ! »

Ouagadougou : Macron parle cash

Ouagadougou : Macron parle cash

 

Il est clair que le discours de Macon devant les étudiants burkinabés marque un tournant dans les relations de la France avec l’Afrique. Jusqu’alors les chefs d’État français avaient surtout pour habitude d’utiliser la calinothérapie à l’égard de leurs « chers amis » chefs d’État africains.  Cette fois, Macon a parlé cash notamment pour répondre au catéchisme habituel des anti- impérialistes, anticapitalistes et autres anti coloniaux. Macron a reconnu encore une fois que la colonisation avait constituée un crime mais il a invité la jeunesse africaine à sortir des vieux discours, des vieux clichés qui ne servent qu’à légitimer le maintien de vieux crocodiles au pouvoir. Il n’a même pas hésité à s’interroger sur les raisons qui font que l’essentiel des fonds de coopération ne parvienne jamais sur le terrain. En clair il a évoqué la corruption. Pas étonnant, l’Afrique  reste très endettée environ 40 % du PIB (mais c’est moins que les pays de l’OCDE°)   soit 150 milliards alors les avoirs personnels des responsables africains à l’étranger sont après à peu près équivalent à ce chiffre: Emmanuel Macron a défendu mardi sa vision du partenariat entre Paris et l‘Afrique, ouvert sur l‘Europe et axé sur la jeunesse, loin des “représentations d‘hier” liées à la période coloniale.  “Il y a eu des combats, il y a eu des fautes et des crimes, il y a eu des grandes choses et des histoires heureuses”, a-t-il déclaré. “Mais j‘ai une conviction profonde, notre responsabilité n‘est pas de nous y enferrer, notre responsabilité n‘est pas de rester dans ce passé”. “Il n’y a plus de politique africaine de la France”, a-t-il assuré, déclenchant des applaudissements nourris. “Il y a une politique que nous pouvons conduire, il y a des amis, il y a des gens avec qui on est d‘accord, d‘autres non. Mais il y a surtout un continent que nous devons regarder en face”. Un continent auquel la France continuera d‘apporter son soutien via l‘aide au développement – l‘objectif de la porter à 0,55% du RNB d‘ici 2022 sera tenu – et via des investissements avec l‘objectif de faire de l‘Afrique la “priorité de la diplomatie économique française”. Un fonds d‘un milliard d‘euros pour contribuer au développement des petites et moyennes entreprises africaines, notamment dans les secteurs du numérique et de l‘agriculture, devrait voir le jour. Paris espère multiplier le montant de ce fonds par dix en associant des fonds privés, des partenaires européens et des fonds privés européens. Les entreprises françaises devront quant à elles être porteuses “d‘un partenariat exemplaire, qui refuse la corruption et qui se plie aux appels d’offres”, a dit Emmanuel Macron, prévenant que le soutien de l‘Etat français ne serait pas sans contrepartie. Pour en bénéficier, “elles devront s‘engager dans la durée et privilégier l‘emploi local”, a-t-il dit. “La France n‘investira plus uniquement pour faire des opérations de gouvernement à gouvernement où il n‘y a aucune retombée sur la population locale et n‘investira plus pour que les grandes groupes participent parfois à des organisations de corruption organisées.”

Supprimer Franc CFA: » une proposition irresponsable de Kaboré (Burkina) ?

Supprimer Franc CFA: » une proposition irresponsable de Kaboré (Burkina) ?

 

Ce n’est sans doute pas un hasard macro s’est montré aussi critique vis-à-vis de la suppression du franc CFA proposée  par le président du Burkina. Une proposition d’autant plus irresponsable que Macron se dit prêt à laisser tomber cette monnaie portée à bout de bras par la France et derrière l’union européenne Non sans raison certains africains se posent  la question de leur souveraineté monétaire et certains responsables comme le président du Burkina propose une monnaie unique au moins pour les pays relevant de la CEDEAO. La perspective de 2020 paraît cependant complètement irréaliste  au regard des différences d’appréciation des différents pays sur cette question. Des appréciations qui tiennent compte notamment des grandes différences de développement. La parité du CFA est assurée par la France et derrière par l’euro et garantit un pouvoir d’achat au consommateur. Au regard des résultats économiques, le franc CFA est encore nettement surévalué. La mise en place d’une monnaie africaine unique ferait sans doute baisser  brutalement le pouvoir d’achat. Mais il est clair aussi que le haut niveau du CFA constitue souvent un handicap pour les exportations mais par contre favorise les importations. Se poserait aussi la question de la gouvernance de la banque centrale. Or jusqu’à maintenant les outils  économiques et financiers communs mis en place par différents pays africains n’ont pas constitué des modèles de gestion. Le débat est ouvert mais des progrès seront réalisés sur la vision commune de cette menée africaine commune et surtout sur les conditions de sa gestion Les Africains « peuvent changer les règles du jeu » du franc CFA, a estimé le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, qui soutient la création prochaine d’une monnaie commune aux pays d’Afrique de l’ouest. Monnaie commune utilisée par 15 pays francophones d’Afrique de l’ouest et du centre (155 millions d’habitants), liée à l’euro par un système de parité fixe, le « CFA » fait débat: considéré comme un facteur de stabilité par ses défenseurs, il est jugé par ses détracteurs comme un frein au développement des pays aux économies fragiles. Pour garantir sa parité, les Etats africains doivent déposer 50% de leurs réserves de change auprès du Trésor français, ce qui entame leur souveraineté, selon certains économistes. « Nous pouvons tout à fait changer les règles du jeu, il appartient aux Africains de le décider », avait  estimé M. Kaboré, lors d’une interview à Ouagadougou avec des journalistes de TV5 Monde, RFI et Le Monde. « Au niveau de la CDEAO nous avons engagé un processus pour mettre en place une monnaie » commune, a-t-il rappelé, en jugeant que celle-ci pourrait être créée « très prochainement ». Il y a fort à parier que nombre de pays qui officiellement  soutiennent la proposition ne sont pas prêts à s’engager dans une voie qui pourrait brutalement faire chuter le pouvoir d’achat des africains concernés et les aligner par exemple sur le Burkina le salaire moyen est de 50 € par mois. !

Mélenchon « devrait avoir honte  » (Mailly)

Mélenchon « devrait avoir honte  » (Mailly)  

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Mailly, patron de FO dénonce l’hypocrisie de Mélenchon qui impute à la division syndicale la responsabilité de l’échec de la mobilisation contre la réforme du code de travail. Cela alors que Mélenchon a largement contribué  par sa tentative de mainmise sur le mouvement syndical à tuer toute contestation.   »Jean-Luc Mélenchon devrait avoir honte de son comportement », a répliqué Jean-Claude Mailly au micro de RTL, mardi 28 novembre. « La France insoumise, c’est un OPNI, un objet politique non identifié. On ne sait pas si c’est un mouvement, un parti politique. Il fonctionne un peu comme La République En Marche d’ailleurs, on est adhérent sans (payer de) cotisations. Il peut dire ce qu’il veut, on continue. »  Pour le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Luc Mélenchon « est déçu ». « Il avait annoncé un million de personnes sur les Champs-Élysées, qu’il y allait avoir une déferlante le 23 septembre, il n’y en a pas eu. Qu’il y ait eu des tactiques ou stratégies syndicales différentes, oui, mais ce n’est pas la première fois. » Et le leader syndical d’exprimer tout de même sa satisfaction sur un des sujets de fond : « On a fait bouger les choses », se félicite-t-il. Sans discussion, « la branche (professionnelle) n’existerait plus aujourd’hui. » Globalement les Français condamnent d’ailleurs les outrances et l’irresponsabilité de Mélenchon.   Selon le sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour  Franceinfo Mélenchon plonge.  Avec 36 % de bonnes opinions, le député des Bouches-du-Rhône chute de six points par rapport à septembre. L’ancien candidat à l’élection présidentielle est désormais rejeté par une majorité de jeunes (53 %), d’ouvriers (54 %) et de Français aux revenus les plus modestes (61 %)», détaille le sondeur. Ces catégories sont pourtant celles qui ont le plus voté Mélenchon en avril dernier.  S’il conserve une bonne base de popularité chez les sympathisants de la gauche du PS (82 %), le parlementaire est mal perçu par les socialistes (54 % ont une mauvaise image de lui). La raison de ce creux se trouve évidemment dans son incapacité à fédérer autour de lui un front social contre l’exécutif. 79 % des Français jugent que sa mobilisation contre les réformes du gouvernement a été «un échec ». Un avis partagé par 54 % des sympathisants de la gauche radicale et 77 % des sympathisants socialistes. Confortant une critique déjà exprimée par les syndicats, Jean-Luc Mélenchon est perçu comme «jouant trop perso » par 68 % des Français, soit cinq points de plus qu’en septembre, au moment de sa grande marche «contre le coup d’État social ». Il n’est jugé «compétent » que par 43 % des Français (- 3 points) et «sympathique » par 40 % (- 4). Le lien avec les Français semble altéré : 48 % le trouvent «proche des gens ». C’est… huit points de moins que lors de la précédente enquête. Les différentes controverses autour des personnalités de La France insoumise (Raquel GarridoAlexis CorbièreDanielle Simonnet…) ont, elles aussi, eu un impact négatif : 58 % des Français estiment qu’elles sont particulièrement choquantes

Burkina : la leçon de Macron à Kaboré

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Certains ont sans doute considéré à juste titre qu’Emmanuel Macron avait manifesté une certaine condescendance voir une certaine arrogance vis-à-vis du chef de l’État du Burkina. Une suffisance liée au caractère de Macron  qui parle cash au lieu d’utiliser la langue de bois habituelle mais d’une certaine manière aussi un règlement de comptes vis-à-vis des responsables burkinabés toujours prêts à critiquer la France dans de nombreux domaines mais bien incapable de sortir leur pays de la misère. Le Burkina est un merveilleux pays notamment pour son cadre et  la qualité de son accueil. Malheureusement il est placé en 146 positions pour les affaires. En clair le Burkina est un des pays les plus pauvres L’analphabétisme est majoritaire et  C’est plus fréquent parmi les  femmes44. La majorité des élèves sont des garçons. Le pays dispose cependant de ressources agricoles importantes aussi de quelques ressources minières. Mais sur environ 20 millions d’habitants 30 % de Burkinabé sont contraints de s’expatrier pour faire vivre leur famille. Ce qui constitue l’une des principales ressources du Burkina Faso. Le salaire mensuel tourne en effet autour de 50 € ;  du coup,  des millions de Burkinabés vivent en Côte d’Ivoire, au Ghana dans en France aussi Emmanuel Macon n’a sans doute pas apprécié les critiques implicites du président Kaboré concernant le passé colonial, le Franc CFA, la présence militaire de la France au sahel, l’aide au développement, la corruption  ou encore les critiques  de la famille africaine. Autant de thèmes ont été repris par les étudiants appelés à poser des questions au président de la république française. Emmanuel Macron n’apprécie pas que les leaders de pays aussi peu développé tentent de déstabiliser une région par ailleurs très fragile notamment par rapport aux risques du terrorisme. En invitant de façon il est vrai peu courtoise le président Burkinabé allait réparer la climatisation de la salle de débat, macros a en quelque sorte signifiée au président Kaboré qu’il ferait mieux de s’occuper de sa politique intérieure au lieu d’ambitionner de prendre le leadership politique d’une région fragile économiquement, politiquement et militairement. Il est vraisemblable qu’Emmanuel Macron aura un plus policé lors  de sa visite en Côte d’Ivoire   et au Ghana.

Quelques données économiques :

  • PIB : 10,678 milliards $ en 2015;
  • PIB par habitant : 640 $en 2015;
  • PIB en parité de pouvoir d’achat (PPA) : 1 185 $ (2007, Québec, Institut de la Statistique) ;
  • Taux de croissance réelle : 5,2 % en 2016
  • Taux d’inflation (indice des prix à la consommation) : 6,40 % (2006) ;
  • Exportations : 1,591 milliard de dollars en 2011 ;
  • Importations : 2,25 milliards de dollars en 2011
  • Salaire mensuel 50 euros

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Écriture inclusive ou comment tuer définitivement la langue française (Denise Bombardier)

Écriture inclusive ou comment tuer définitivement la langue française (Denise Bombardier)

Dans une  tribune du JDD, l’écrivaine québécoise  Denise Bombardier  estime que écriture inclusive est la meilleure façon d’achever la langue française.

« Au Québec, quelques irréductibles ultra-idéologisés ont débarqué dans le décor pour féminiser cette langue machiste qu’est le français. Des trolls s’excitent devant cette tâche révolutionnaire sur les réseaux sociaux et deux jeunes juristes viennent de publier une Grammaire non sexiste de la langue française (M Editeur). Ils prônent une féminisation générique en soutenant que cela permettrait aux hommes d’expérimenter la discrimination que les femmes subissent depuis des siècles. Tout en regrettant que cette féminisation n’inclue pas les personnes transgenres, ce qui nécessitera une suite à leur œuvre de salubrité publique. Pendant ce temps, une majorité de Québécois francophones estiment que le vrai combat pour l’égalité des sexes passe par des actions autrement plus concrètes. Le pragmatisme anglo-saxon correspond davantage à notre culture. Le combat pour l’écriture inclusive est la meilleure façon d’achever le français. Notre langue est suffisamment accablée par l’anglomanie galopante, en France en particulier, pour qu’on ne tente pas de résister aux tirs des fondamentalistes féministes, cette excroissance pathologique du féminisme. La langue inclusive souffre de plusieurs maux, dont le premier, et non le moindre, est qu’elle ne peut être parlée sans être ridicule, enlaidie et besogneuse. Comment l’enseigner à des enfants qui peinent à écrire des mots simples ne ressemblant pas aux formules géométriques de la novlangue? Qui veut lire un texte bourré de mots comportant des points milieux tels que les « électeur·rice·s » ou les « intellec­tuel·le·s »? Quelques Québécoises, et je suppose quelques Françaises aussi, souhaitent aller plus loin encore en changeant le genre des mots. Le vagin, réservé aux femmes, on en conviendra, devrait se dire « vagine » et le clitoris « clitorisse ». On n’arrête pas le progrès. On ne peut pas créer un genre neutre en français, mais les Québécois ont réglé depuis longtemps le problème. Peu importe ce qu’en pensait l’Académie française, le mot « écrivaine », par exemple, a été adopté en douceur. « Mais le ‘vaine’ de l’écrivaine ne vous ennuie pas? », m’a demandé un jour un intellectuel germanopratin, foulard de soie au cou. « Pas plus que le ‘vain’ de l’écrivain ne vous agace », ai-je répondu. Ce débat sur l’écriture et l’académisme de la langue est réservé au Québec à de petites chapelles. On dirait, dans notre langue, qu’il n’a rien pour nous exciter le poil des jambes. Le vrai combat demeure la protection du français face à la langue anglaise. Depuis des décennies, l’anglicisation s’est glissée insidieusement dans l’esprit des nouvelles générations. Chez les chanteurs français, en particulier, qui chantent en anglais mais pour un public français puisqu’ils n’arrivent pas à faire carrière aux Etats-Unis. Céline Dion est la seule francophone à s’être imposée sur la planète entière. Chaque génération cherche à s’émanciper de la précédente. Le féminisme, cause noble et juste, est revendiqué par ceux qui souhaitent créer le buzz, comme disent les réseaux sociaux. Déconstruire le français, le désexer pour parler dru, est la dernière nouveauté. Elle correspond à notre monde d’apparences, elle a des relents de vertu et de rectitude politique. Tous ces éléments qui nous donnent bonne conscience révèlent notre impuissance à résoudre les problèmes graves auxquels nous faisons face. En nous déchirant sur les mots plutôt qu’en renversant les inégalités entre hommes et femmes, l’on s’illusionne et se distrait. Une philosopheuse, une rectrice ou une « vagine » sont des hochets pour enfants. Ils maintiennent les femmes dans une fausse autonomie. C’est en occupant les fonctions jadis réservées aux hommes que les femmes se libèrent. Le vocabulaire suivra. »

Sondage Internet : méfiance des Français sur leur vie privée

 

 

 

D’après une  étudeOpinionWay réalisée pour VMWare. , les Français se méfient d’internet quant il s’agit de données concernant leur vie privée.  Si les Français admettent volontiers que certains secteurs, comme l’automobile (37%), la finance (26%) ou la santé (24%), vont gagner en efficacité grâce aux nouvelles technologies, ils ne sont pas enclins à livrer leurs données personnelles pour améliorer les algorithmes des intelligences artificielles. Ils acceptent tout juste dévoiler de leur parcours professionnel (47%) ou leurs habitudes de consommation (49%). Mais ils sont majoritairement défavorables aux partages d’informations plus sensibles comme les données financières (70%), l’historique de leur téléphone (68%), les antécédents familiaux (66%), l’historique des recherches sur Internet (66%) ou les données médicales (63%). Ils sont même très partagés sur les données de géocalisation avec 54% de personnes qui n’y sont pas favorables. Le manque de confiance dans la protection des données personnelles constitue un frein pour l’usage d’internet, selon le baromètre du numérique présenté lundi par l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep), le Conseil général de l’économie (CGE) et l’Agence du numérique.  Cette étude relève qu’un Français sur trois est vigilant sur cette question, les 18-24 ans étant les plus inquiets à ce sujet (40%). Les internautes se montrent plus vigilants dans leurs usages de l’internet. 69% d’entre eux ont par exemple renoncé à installer une application afin de protéger leurs données personnelles et 34% ont pris des dispositions en souscrivant à un service de sécurisation des paiements en ligne.

 

 

 

* Étude OpinionWay réalisée auprès d’un échantillon de 1005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, selon des critères de sexe, d’âge, de résidence, de catégorie socioprofessionnelle, d’agglomération ou de région de résidence.

Syndicats SNCF : moins de permanents ?

Syndicats SNCF : moins de permanents ?

 

 

 

À la SNCF il y a des permanents officiels dont le temps est totalement consacré aux tâches syndicales. Le nombre de permanents accordés à chaque organisation dépend de sa représentativité. Mais il y a surtout les permanents officieux c’est-à-dire ce qui seront élus à un titre ou à un autre dans une instance représentative du personnel et qui en cumulant les temps accordés à chaque élu deviennent pour beaucoup de permanents officieux. Rien qu’en Ile-de-France, l’entreprise ferroviaire compte 6 CE avec 70 élus plus leurs suppléants et un millier de délégués du personnel titulaire et suppléants et 84 CHSCT où siègent 468 élus, rappelle Les Échos. Mais avec la réforme du code du travail la SNCF comme les autres entreprises va être contraintes de fusionner des instances représentatives du personnel. Du coup le nombre de délégués élus va diminuer et les temps globaux de délégation également. Un obstacle cependant,  comme la SNCF est désormais organisée par branche d’activité la réduction du nombre de représentants du personnel sera moins affectée que si la SNCF était restée une entité juridique unique. Une ordonnance réformant le code du Travail va donc  bouleverser la pratique du dialogue social à la SNCF. Validé par l’Assemblée nationale la semaine dernière, ce texte a acté la fusion au sein du comité social et économique (CSE), des anciens comités d’entreprises (CE), délégués du personnel (DP) et comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Cette fusion fera, par effet de rebond, baisser nettement le nombre d’élus du personnel, notamment dans les entreprises de plus de 3.000 salariés qui compte de multiples instances de par leur organisation en région. À ce titre, la SNCF constitue sans doute un cas d’école avec ses 30 comités d’établissement (CE) et ses 600 CHSCT, au niveau national.  Selon le projet de décret d’application de l’ordonnance, transmis fin octobre 2017 aux partenaires sociaux, une entreprise de 3.000 salariés n’aurait plus que 25 élus dans son CSE, contre 28 auparavant dans ses instances séparées (-3 élus). La différence serait de 10 élus pour une entreprise de 5.250 salariés (29 élus contre 39 avant), de 20 élus pour une entreprise de 8.500 salariés (33 élus contre 53 avant), et de 26 élus pour les entreprises de 10.000 salariés (35 élus contre 61 avant).  Le total des heures dévolues à l’exercice d’un mandat syndical et à la participation aux IRP, représentent 2200 emplois équivalents temps plein, soit 1,5% du total des 150.000 salariés employés par l’entreprise ferroviaire, selon le quotidien économique.

OPA sur Euler Hermes par Allianz

OPA sur Euler Hermes par Allianz

 

L’assureur allemand qui détient 63% dans l’assureur-crédit français a annoncé lundi un projet d‘offre sur le leader français de l‘assurance-crédit Euler Hermes. Le géant allemand de l‘assurance prévoit de lancer une offre simplifiée sur 24,20% du capital d‘Euler Hermes au prix de 122 euros par action, ce qui représente une prime de près de 21% sur le cours de clôture du 24 novembre. Allianz a déjà conclu le rachat de 11,34% du capital auprès de certains actionnaires. Le conseil de surveillance, qui s’est réuni hier dimanche 26 novembre, a accueilli favorablement le principe d’une telle offre, selon le communiqué d’Euler Hermes dont 35,5% du capital est dans le public et 1,50% autodétenu par le groupe. Le conseil d’Euler Hermes annonce qu’il s’exprimera à nouveau fin décembre pour émettre un avis motivé sur le projet d’offre. « Augmenter la participation dans Euler Hermes est une étape logique d’Allianz dans sa volonté d’affecter des capitaux dans des activités stratégiques dégageant de solides performances opérationnelles et dans sa volonté de renforcer ses positions dans des marchés domestiques clef et, en particulier, dans l’assurance dommages », souligne le groupe allemand dans un communiqué. La transaction aura un effet relutif d’un point de pourcentage sur le bénéfice par action d’Allianz dès qu’elle sera finalisée, poursuit l’assureur, notant qu’elle n’aurait aucune incidence sur son programme de rachat d’actions de 2 milliards d’euros.

 

Socgen : des dividendes minimum assurés contre la suppression de plus de 3000 postes

Socgen : des dividendes minimum assurés contre la suppression de plus de 3000 postes

 

La Société générale  actuellement dans une certaine tempête financière du fait de ses nombreux contentieux internationaux assure qu’elle versera un dividende minimum de 2,20 euros par action, comme en 2016. La contrepartie sera la suppression de plus de 3000 postes d’ici 2020. La Société Générale est engluée dans un certain nombre de litiges internationaux qui risquent de lui coûter cher. Du coup, compte tenu de ces incertitudes de fortes interrogations portent  sur la capacité de la banque à absorber le coût de ces contentieux et à dégager des marges. De fait, la société générale est la banque qui dégage la plus faible rentabilité en Europe.  Lanterne rouge des principales valeurs bancaires de la zone euro depuis le début de l‘année, la Société générale doit convaincre les investisseurs mardi, lors de la présentation de son nouveau plan stratégique, de sa capacité à améliorer sa rentabilité et à faire face aux risques d‘amendes aux Etats-Unis. Les incertitudes entourant l‘issue de ces contentieux et leurs coûts financiers pèsent sur le cours de la banque française et incitent les investisseurs à rester à l’écart de la valeur. Depuis le début de l‘année, le titre a perdu plus de 6% de sa valeur alors que l‘indice bancaire européen a gagné près de 7% depuis janvier. Ses concurrents français, BNP Paribas et Crédit agricole SA, ont quant à eux progressé de respectivement 5% et 20% cette année. Ailleurs en Europe, l‘allemand Deutsche Bank a gagné près de 5% tandis que l‘italien UniCredit et l‘espagnol Santander affichent des gains de respectivement 25% et près de 15%. “Il y a beaucoup d‘attente autour de cette journée investisseurs”, souligne Xavier de Buhren, gérant chez Mirabaud AM, à propos de la Société générale. “C‘est la plus mauvaise performance des valeurs bancaires de la zone euro.” La banque de La Défense mène actuellement des discussions avec les autorités américaines en vue du règlement de deux litiges. Le premier a trait au volet pénal aux Etats-Unis d‘un différend commercial avec la Libyan Investment Authority (LIA), qui a fait l‘objet en mai d‘un règlement amiable se traduisant par le versement par la banque de 963 millions d‘euros au fonds souverain. Le deuxième contentieux porte sur l‘affaire du Libor où plusieurs banques, dont la Société générale, sont soupçonnées de manipulation des taux interbancaires.  Troisième contentieux, dont l‘issue paraît plus lointaine, concerne des soupçons de violation d‘embargo. “Il y a un vrai problème lié aux litiges. Ces dossiers traînent depuis longtemps. Combien cela va-t-il coûter au final ?”, s‘interroge un analyste financier qui n‘a pas souhaité être nommé. “Les investisseurs restent du coup prudents.”

 

Réforme des retraites : en 2018, 2019, 2022 ou à la St Glinglin

Réforme des retraites : en 2018, 2019, 2022 ou à la St Glinglin

Officiellement le gouvernement reste sur la position de Macron évoquée lors de sa campagne électorale. Emmanuel Macron s‘est engagé pendant sa campagne à unifier les régimes de retraite sans toucher à l’âge légal de départ, fixé à 62 ans, ni aux règles pour ceux qui sont à cinq ans du départ. Ceci étant, le gouvernement est en train de prendre la mesure de la complexité du dossier et de ses enjeux politiques. Du coup, il semble décidé à prolonger la concertation en 2017 bien sûr mais aussi en 2018 voire au-delà. Jean-Paul Delevoye le Haut-commissaire à la réforme des retraites, poursuivait ses rencontres avec les partenaires sociaux sur ce dossier épineux du quinquennat d’Emmanuel Macron, mais sans indiquer les pistes qui pourraient être retenues par le gouvernement. Par ailleurs la ministre de la santé a récemment déclaré qu’il fallait prendre son temps sur cette affaire complexe. Il semble bien que le gouvernement recule un peu par rapport à ses intentions initiales rappelées encore dernièrement par Christophe ‘l’objectif était “de mettre en place un système universel de retraites par répartition et que ce système garantisse l’égalité de tous devant le risque vieillesse”. Cela suppose “évidemment d‘harmoniser les nombreux régimes existants”, indiquait celui qui était encore porte-parole du gouvernement.  Mais La réforme des retraites constitue sans doute la véritable bombe sociale pour Macron, c’est pourquoi la ministre du travail vient d’annoncer un décalage dans le calendrier de cette réforme. Elle devrait être discutée en 2018 voire prolongée en 2019. Son application ne pourra pas entrer en vigueur avant 2020 2021 voir même après 2022. Il est clair que  les réactions de certaines catégories très risquent d’être très vives car cette réforme est particulièrement complexe et délicate. En outre,  le comité d’orientation des retraites est très approximatif quant au  scénario  pour l’équilibre financier. Sous Hollande,  il avait prédit l’équilibre du régime général vers 2020 mais depuis l’élection de Macron, o il a changé deux fois de scénario, une fois pour prédire le nouvel équilibre en 2040 et il y a quelques jours en 2036. La vérité c’est que le comité d’orientation des retraites est sous influence politique et que par ailleurs il est bien incapable d’élaborer des hypothèses sérieuses. En effet l’équilibre financier des régimes de retraite (aussi bien générale que complémentaire)  dépendra avant tout de la situation de la croissance, donc du nombre d’emplois c’est-à-dire du rapport entre actifs et retraités. La réforme que propose Macon fondée sur la pension dite à points ne  donnera de toute façon des effets que dans 10 ou 20 ans. D’où la prudence sans doute du gouvernement pour décaler le calendrier d’une réforme qui risque d’être explosive. L‘Elysée espère lancer dès 2018 cette réforme potentiellement explosive, à propos de laquelle l‘exécutif reste pour l‘instant évasif. “Je ne veux pas me faire enfermer dans des calendriers. C‘est une réforme structurelle, c‘est une réforme en profondeur, qui nécessite la confiance des Français, qui nécessite aussi beaucoup de temps de concertation”, a dit Agnès Buzyn sur LCI. “Si nous commençons à dire c‘est à telle date ou à telle date, nous nous mettons dans l‘obligation de réussir et nous mettons la pression sur les partenaires, sur les Français”, a-t-elle jugé. Interrogée sur la possibilité d‘attendre 2019, la ministre de la Santé a répondu : “Pourquoi pas mais il n‘y a pas aujourd‘hui de calendrier fixé.”

 

Glysophate interdit en France d’ici 3 ans ? Pas sûr

Glysophate interdit en France d’ici 3 ans ? Pas sûr

La plupart des médias ont pris pour argent comptant l’intention de la France d’interdire le glysophate  dans les trois ans alors que  l’union européenne autorise encore l’utilisation de l’herbicide pour encore cinq ans. Pourquoi ce raidissement de la France, simplement parce qu’il fallait donner l’impression que Nicolas Hulot n’avale pas toutes les couleuvres.  La réalité c’est que Macron  ne se mouille pas beaucoup avec la respective de ce délai de trois ans assorti d’une condition à savoir trouver des alternatives d’ici la. Autant dire que faute d’alternative la France rejoindra discrètement les nations qui ont voté pour un délai de cinq ans. La bataille des délais est en fait  faite très politique.  L’Allemagne qui s’était abstenue précédemment sur ce dossier a cette fois  approuvé la proposition de cinq ans de la commission européenne. Deux raisons à cela l’Allemagne tient comme d’habitude ses intérêts économiques et en la circonstance elle soutient bayer  qui a racheté Monsanto le fabricant de l’herbicide en cause (commercialisé sous la marque RoundUp). Au passage Merkel en profite pour mettre les écolos allemands en difficulté dans la perspective notamment d’éventuelles nouvelles élections si les sociaux démocrates ne se décident pas à refaire un gouvernement d’union. Côté français Macron essaye de sauver la mise à Nicolas Hulot qui jusqu’à maintenant a perdu la quasi-totalité des arbitrages mettant en cause la problématique environnementale. D’une certaine manière, c’est un peu comme avec les éoliennes et le nucléaire. Contrairement aux engagements du plan de mix énergétique le nucléaire ne sera pas réduit en France ; sa production d’électricité ne sera pas ramenée de 75 % à 50 % d’ici 2025. De toute façon une proposition complètement irréaliste. Mais pour donner le change Hulot sera autorisé à développer les moulins à vent appelé éolienne pour tenter de donner l’illusion que le gouvernement favorise les énergies alternatives. Or on sait que les éoliennes produisent à peine 4 % de l’électricité et qu’on contraint EDF à racheter cette électricité deux à trois fois son prix. Pour l’interdiction de l’herbicide contesté dans les trois ans,  la décision apparaît en effet aussi très ambigüe si l’on se fie la déclaration officielle de Macron “J’ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l’utilisation du glysophate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans 3 ans”, a écrit le président français sur Twitter. De toute manière il est vraisemblable que Nicolas Hulot aura quitté le gouvernement d’ici là et que l’interdiction pourra être décalée dans le temps de manière discrète

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