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Archive mensuelle de novembre 2017

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Risque d’obésité : risques pour 30% de la population mondiale

Risque d’obésité : risques pour 30% de la population mondiale

 

Selon le Global Nutrition Report, plus de 155 millions d‘enfants de moins de cinq ans sont en retard de croissance à cause d‘un manque de nourriture et 52 millions ont un poids insuffisant par rapport à leur taille. Mais A l‘inverse, la suralimentation est en hausse partout dans le monde. Deux milliards de personnes sont en surpoids ou obèses sur les sept milliards d‘habitants que compte la planète. En Amérique du Nord, un tiers des hommes et des femmes sont obèses. Les jeunes sont également touchés : 41 millions d‘enfants de moins de cinq ans sont considérés comme trop gros, indique le rapport. Dans la seule Afrique, quelque 10 millions d‘enfants sont désormais considérés en surpoids. “Historiquement, l‘anémie maternelle et la sous-nutrition de l‘enfant ont été considérés comme des problèmes distincts de l‘obésité et des maladies non transmissibles”, commente Jessica Fanzo, professeur à l‘université Johns Hopkins de Baltimore (Etats-Unis) qui a co-dirigé le rapport. “La réalité est qu‘ils sont intimement liés et dus aux inégalités partout dans le monde. C‘est pourquoi les gouvernements doivent les aborder globalement et non pas comme des problèmes distincts.” Si la sous-alimentation est globalement en recul dans le monde, elle ne diminue pas suffisamment vite pour qu‘elle ait disparu à l‘horizon 2030 conformément à l‘objectif que s‘est fixé la communauté internationale. Pour cela, le rapport appelle à un triplement des financements liés à l‘alimentation. Ceux-ci ont augmenté de 2% en 2015 pour atteindre 867 millions de dollars (746 millions d‘euros) mais le rapport estime qu‘ils devront tripler pour atteindre 70 milliards de dollars sur les dix prochaines années.

Salaire moyen net en France : 1722 ou 2125 euros ?

Salaire moyen net en France : 1722 ou  2125 euros ?

 

L’INSEE a sorti  une étude qui fait apparaître un salaire net moyen de 1722 €. Une autre étude du même organisme indiqué 2125 € comme salaire net moyen mensuel. La différence tient au fait  que le salaire net moyen de 1722 € concerne les vrais salaires et que le chiffre de 2125 les salaires équivalents à plein temps. Or  on sait que les emplois à temps partiel ne cessent de se développer. En France pour un temps plein ;  un salaire qui a augmenté de 42 % de 2009 à 2013. En francs constants il y a donc eu progression. L’augmentation est de   42 %) et  l’inflation a atteint, elle, 34,5 %. En 2013, le revenu perçu par un salarié était de 20.350 euros. On peut évidemment mettre en cause l’évolution réelle de l’inflation car l’inflation ne tient pas compte suffisamment de l’évolution structurelle de la consommation, structure de la consommation qui en outre varie nettement en fonction  des revenus. Il s’agit d’un revenu salarial, tous types de contrats confondus : plein temps, temps partiel ou mi-temps. Si l’on veut des comparaisons plus parlantes, il faut se concentrer sur le salaire net annuel moyen pour un temps plein. Il était en 2013 de 25.500 euros soit 2125 € par mois. En moyenne on note donc une augmentation faible mais réelle du salaire moyen. Salaire moyen à distinguer du salaire médian lequel divise la population en deux et qui au contraire fait apparaître une légère diminution. En cause un accroissement des inégalités, ce qui gagnent plus ont encore gagné davantage, ce qui gagnent moins perdu davantage. Premier point à noter : ce montant montre une augmentation régulière des salaires nets entre 1995 et 2009. Les cadres gagnent en moyenne trois fois plus que les ouvriers : 41.200 euros pour les premiers contre 13.800 euros pour les ouvriers et employés. Si ce montant annuel est inférieur au Smic sur un an, c’est que le poids des CDD est très sensible dans cette catégorie de salariés. Il s’agit comme toujours dans ces comparaisons de moyennes. Elles masquent des disparités parfois importantes entre les activités, les statuts professionnels, les âges et les sexes. L’écart de salaire en être les hommes et les femmes restent toujours aussi fort. On en parle beaucoup. Mais sur le terrain, les choses bougent moins vite que la fermeté des déclarations de nos patrons et de nos responsables le laissent penser. Tous statuts confondus, les femmes gagnent de 19 à 22% de moins que leurs homologues. Ce sont dans les fonctions de cadres que les écarts sont les plus significatifs et dans ceux des employés où les différences de rémunérations moyennes nettes sont les plus faibles (autour de 8%). Sur un indice INSEE toujours discutable, le pouvoir d’achat a augmenté tous les ans de 0,3% entre 2007 et 2014. C’est moins qu’en Allemagne, mais bien mieux qu’en Italie, en Grande-Bretagne ou en Espagne. Chez nous, les salaires n’ont pas chuté et les prestations sociales ont joué un grand rôle d’amortisseurs. En se fondant sur les salaires réels, le revenu salarial augmente avec l’âge des salariés jusqu’à 54 ans : il atteint pour les 50-54 ans un montant 3,4 fois plus élevé que celui des moins de 25 ans. Les femmes perçoivent un revenu salarial inférieur en moyenne de 24 % à celui des hommes (23.398 euros). Les cadres perçoivent, eux, un revenu salarial 2,6 fois supérieur à celui des ouvriers et 2,9 fois supérieur à celui des employés (13.988 euros). Le revenu salarial des diplômés de niveau Bac+3 ou plus est le double de celui des salariés de niveau inférieur au Bac.  Le revenu salarial varie davantage parmi les salariés les moins diplômés que parmi les plus diplômés, en particulier dans la moitié basse de l’échelle salariale. En revanche, comme pour les cadres, la dispersion dans la moitié haute de l’échelle est plus élevée chez les salariés les plus diplômés.

 

Salaire Cadre : 48.000 euros ?

Salaire Cadre : 48.000 euros ?

D’après une  étude de l’APEC, le salaire annuel médian brut des cadres se situe à 48.000 euros en 2016. Pour éviter toute confusion il faut distinguer le salaire médian (celui au milieu de la répartition)  de celui du salaire moyen qui agglomère tous les salaires. Bien entendu il faut aussi distinguer le salaire brut du salaire net. Pour les cadres le salaire médian net se situe autour de 3150 €. (À comparer aux chiffres 1797 pour l’ensemble des salariés). Il grimpe à 52.000 euros dans l’industrie et à 55.000 euros dans la banque/assurances.  Le niveau du salaire médian des cadres n’a pas évolué entre 2015 et 2016, selon l’association pour l’emploi des cadres (Apec). C’est dans l’industrie que le salaire médian des cadres est le plus élevé (52.000). Selon l’enquête annuelle réalisée par l’Association pour l’emploi des cadres (APEC), sur la base de 18.000 réponses à un questionnaire, les rémunérations des cadres en 2016 sont restées quasi identiques à celles de 2015. Ainsi, en 2016, la rémunération annuelle brute moyenne des cadres en poste dans des les entreprises du secteur privé s’établissait à 56.000 euros (salaire fixe + part variable). Le salaire annuel brut médian est également demeuré stable à 48.000 euros. Et pour cause, seulement un peu plus de quatre cadres sur dix n’ayant pas connu de changement professionnel au cours de l’année 2016 ont déclaré avoir bénéficié d’une augmentation de leur rémunération. Globalement, 80 % des cadres déclarent avoir un salaire annuel brut (fixe + part variable) compris entre 34.000 et 85.000 euros. Cette forte dispersion traduit bien entendu la diversité des situations de l’emploi des cadres selon les caractéristiques individuelles (notamment l’âge), l’emploi occupé, la formation initiale, le parcours professionnelle ou encore les caractéristiques de leur entreprise. Ainsi, la taille des entreprises joue beaucoup. Dans les établissements de plus de 1.000 salariés, le salaire médian des cadres est plus élevé (51.000 euros), alors que dans les PME de moins de 20 salariés il se situe à 42.000 euros. À noter que pour faire des comparaisons le salaire des cadres serait à mettre en relation avec le nombre d’heures effectuées. Un nombre d’heures équivalents pour certains au double de celui des autres salariés. Conclusion le salaire des cadres en France est loin d’être excessif.

Indépendants : 2.510 euros par mois ?

Indépendants : 2.510 euros par mois ?

 

 

Le revenu des plus indépendants serait de 2510 € par mois selon une étude de l’Insee publiée ce jeudi 2 novembre. 10 % des effectifs relèveraient de cette catégorie. La France comptait 2,8 millions de personnes exerçant une activité non salariée à titre principal ou en complément d’une activité salariée sur une population active de 28,6 millions de personnes, selon un recensement établi en 2015. Des chiffres qui en réalité n’ont pas beaucoup de signification car ce revenu mensuel moyen cache d’énormes dispersion entre ceux  par exemple qui sont gérants d’entreprise et qui peuvent gagner 10 ou 20 000 € par mois voire davantage et certains autoentrepreneurs qui ne déclarent aucun revenu. Or les autoentrepreneurs sont environ un   million.  A noter aussi que  Seulement chez les autoentrepreneurs  que 23 % sont encore actifs après cinq ans et un chiffre d’affaires d’une moyenne de l’ordre de 10 000 €, des chiffres qui interrogent évidemment sur la pérennité voire l’intérêt de ce régime juridique.  Renommé régime du micro-entrepreneur fin 2014.  Le régime d’auto-entrepreneur aide à la création d’entreprises. En 2010, il représentait 80% des nouvelles entreprises individuelles. Chiffre qui a chuté à 61% en 2016. Sur un panel de 100 autoentrepreneurs immatriculés au premier semestre 2010, 38 n’ont jamais été actifs. En d’autres termes, ils n’ont pas déclaré de chiffres d’affaires positifs à l’Acoss (Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale) dans les huit trimestres qui ont suivi leur immatriculation. Ainsi, 62 ont démarré une activité économique en déclarant un chiffre d’affaires, mais 39 d’entre eux ont cessé dans les cinq ans. Les entreprises des autoentrepreneurs depuis 2010 ont donc une pérennité à cinq ans bien plus faibles que celle des entreprises classiques (60%).  En 2014, le chiffre d’affaires annuel moyen des autoentrepreneurs toujours actifs était de 10.200 euros, en baisse de 400 euros par rapport à 2012. De l’ordre de la moitié des photos entrepreneurs ne déclarent aucun revenu ou des revenus dérisoires. Statistiquement il est d’ailleurs difficile de savoir ceux  qui sont réellement encore en activité. Du coup,  ce revenu moyen des indépendants se trouve  affectés  par le poids des autoentrepreneurs et qu’il convient de le relativiser. L’INSEE affirme cependant que  hors revenus nuls et hors autoentrepreneurs, la moyenne nationale passe à 3.610 euros mais toujours avec de fortes disparités.  Selon les experts de l’Insee, un non salarié gagne en moyenne 2.510 euros par mois grâce à son activité. A titre de comparaison, le salaire net moyen mensuel (en équivalent temps plein) atteignait 2.250 euros en 2015 pour un salarié dans le privé. (En réalité 1750 euros si l’on tient compte des temps partiels) ;  Le salaire médian, lui, se situait à 1.797 euros.  Le contexte économique local peut évidemment avoir joué un rôle important sur l’activité et le revenu des indépendants, rappellent les statisticiens de l’institut public.  »Un marché local plus favorable, avec par exemple un taux de chômage modéré ou un niveau de vie élevé des habitants, est associé à des revenus des non-salariés plus élevés. » Par ailleurs, les zones plus densément peuplées et affichant des revenus plus élevés peuvent favoriser la demande et donc l’activité des non salariés, « dont la clientèle est principalement locale ». « La densité de population, en plus d’une structure sectorielle plutôt favorable, explique ainsi que, dans le tiers sud, le revenu moyen est un peu plus élevé dans les départements ayant une très grande agglomération. » Par ailleurs, un nombre élevé d’autoentrepreneurs peut faire baisser la moyenne des revenus, comme le souligne l’étude. « Une forte proportion d’autoentrepreneurs, dont le revenu d’activité moyen est huit fois moins élevé que celui des non-salariés classiques, ou encore la présence de non-salariés n’ayant dégagé aucun revenu, abaissent la moyenne ».

 

 

Venezuela : dégradation par Standard & Poor’s

Venezuela : dégradation par  Standard & Poor’s

L’agence de notation Standard and Poor’s, après Fitch  a annoncé vendredi 3 novembre avoir abaissé la notation sur la dette du Venezuela à « CC ».    Elle anticipe ainsi un probable défaut suite à l’annonce de la restructuration de la dette du pays par le président Nicolas Maduro.  »Je dis aux investisseurs du monde entier et aux détenteurs de dette vénézuélienne: je vous convoque le 13 novembre à Caracas pour lancer un processus de refinancement et de renégociation de la dette externe », avait déclaré le chef de l’Etat. Fitch, plus tôt vendredi, avait abaissé la note du pays à « C », peu après l’annonce de Nicolas Maduro. Par ailleurs, le Fonds monétaire international a pris acte lors d’une réunion de son comité de direction que le pays, qui traverse une grave crise politique et économique, était « en violation » avec les règles de l’institution en ne donnant pas accès à ses données économiques complètes. Fournir les données relatives aux exportations et aux importations de marchandises ainsi que celles concernant les indicateurs économiques clés sont « une obligation de tous les membres du Fonds », a rappelé le FMI. Les membres du conseil d’administration du FMI, qui se sont réunis vendredi, exhortent en outre le Venezuela « à adopter des mesures de rattrapage spécifiques et se réuniront dans les six mois pour examiner l’évolution du Venezuela ».

 

Sondage Macron : 59% mécontents

Sondage Macron : 59% mécontents

Un sondage qui devrait faire réfléchir le gouvernemenet sur l’équilibre entre mesures économiques et les mesures de portée sociales même si effectivement les deux sont souvent liées. Reste que sur la forme  le gouvernement donne souvent l’impression d’accorder davantage d’intérêt à la problématique économique et financière qu’à la problématique sociale. Sans parler de quelque maladresses relatives  par exemple à la réduction de 5 euros de l’APL ou de la présentation confuse de la suppression de l’ISF transformés en impôts sur la fortune immobilière.  D’après un sondage Harris Interactive pour France 2 publié samedi soir, les Français sont plutôt sévères avec la politique d’Emmanuel Macron, six mois après son arrivée au pouvoir. Seules 35% des personnes interrogées se disent satisfaites (dont 5% « très satisfaites ») de l’action du président de la République, contre 59% de mécontents au total. Parmi ces derniers, 32% se disent « plutôt mécontents » et 27% « très mécontents ». Dans le détail, l’insatisfaction se ressent surtout chez les personnes ayant voté pour Benoît Hamon, Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, comme le souligne Franceinfo. Les électeurs d’Emmanuel Macron le soutiennent en revanche à 80%, et ceux de droite sont très partagés: 51% des votants de François Fillon sont satisfaits, contre 47% d’insatisfaits.  Pour expliquer cette insatisfaction, le sondage montre que de nombreuses réformes portées ou mises en place par l’exécutif n’ont pas plu aux Français: l’augmentation de la CSG et la baisse des charges tout d’abord, qui a déplu à 45%. La baisse de 5 euros des APL ensuite (41%), la suppression de l’ISF également (40%) et la réforme du code du travail (35%). Au contraire, celle qui attire le plus de satisfaits est la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des Français (52%), suivie de la loi antiterroriste (25%), la réforme de l’accession à l’université (24%) et la réforme du code du travail, appréciée par 19% des personnes interrogées. Le résultat de ce sondage témoigne notamment d’un manque de pédagogie et d’un manque de compréhension non seulement de la situation actuelle mais du projet à plus long terme du président  de la république. Un président de la république par ailleurs un peu seul à incarner le changement et qui renvoie les membres du gouvernement, du Parlement ou du parti en marche à des seconds rôles. Emmanuel Macon aurait sans doute intérêt à mieux partager le pouvoir car le mouvement de réforme pourrait être grandement fragilisé en cas de baisse de popularité du chef de l’État. Notons enfin que la plupart des dirigeants d’en marche sont des techniciens certes souvent de grande valeur mais socialement et politiquement un peu trop transparents.

Sondage réalisé sur internet les 2 et 3 novembre 2017 auprès d’un échantillon de 1817 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus.

 

« Green deal »- Eoliennes : une escroquerie

« Green deal »- Eoliennes : une escroquerie

 

 

En attendant le « Green Deal » de Hulot, il est utile de rappeler certaines réalités et certaines illusions à propos des éoliennes. Nombre de maires de petites communes rurales sont assaillies par des sociétés de promotion de parcs éoliens. Avec la promesse de retours financiers invraisemblables pour les propriétaires de terrain et pour les communes. Exemple, la petite ville de Douai la Fontaine  (7000 habitants Maine et Loire) a été sollicitée par pas moins de 24 promoteurs ! Beaucoup tombent dans le panneau faute de compétences techniques et économiques. Exemple à Mouliherne (commune de 900 habitants, Maine et Loire), l’étude de faisabilité économiques, technique, sociale et environnementale a été confiée directement à un promoteur qui évidemment a conclu qu’un parc d’éoliennes se justifiait mais en oubliant de contacter les riverains et exploitants agricoles concernés. Des propriétaires de terrain d’une  valeur de 1500 euros se voient proposer des retours annuels de -6000 à 16000 euros par an pour une éolienne !  (On oublie par ailleurs d’indiquer aux propriétaires que le coût de démantèlement  de chaque éolienne sera à leur charge : de l’ordre de 300 000 euros !  ). Par ailleurs on assure aux communes un retour fiscal de 30 000 à 80 000 euros par an. Des retours financiers invraisemblables qui ne seront évidemment pas tenus. Toute repose sur le principe qu’EDF rachètera cette électricité 2 à 3 fois le prix du marché. Quand on connaît la situation financière d’EDF (et derrière de la France), cela ne pourra durer longtemps (Voir à cet égard la baisse des prix de rachat de l’énergie solaire).  Certes on ne peut qu’être d’accord avec la politique de transition énergétique qui vise d’une part à réduire la part du nucléaire à 50 % d’ici 10 ans,  d’autre part à développer les énergies alternatives. Un objectif ambitieux mais irréalisable.  Pour preuve dans les 20 ans à venir, on  ne fermera aucune centrale nucléaire et l’éventuelle fin de  Fessenheim sera plus que  compensée par la mise en service de la centrale de Flamanville.  La durée de vie du parc actuel sera même prolongée d’une vingtaine d’années avec l’opération grand carénage. Du coup, les objectifs de la loi de transition énergétique paraissent assez hypothétiques puisqu’il est supposé par ailleurs que la demande sera réduite de 20% d’ici 2020-2025 et de 50% d’ici 2050. En fait,  cette loi présente davantage un caractère d’affichage qu’une dimension réellement opérationnelle. Pour parler plus clair,  elle a surtout été décidée pour satisfaire les écolos politisés et-ou- ésotériques et non pour constituer la base d’une politique énergétique. Pour gommer ses contradictions,  au moins en apparence,  la France développe un plan de développement d’éoliennes à la fois incongru, coûteux et dangereux pour la santé et l’environnement. En outre,  les conditions financières de ce plan constituent une aberration puisque la rentabilité des éoliennes est essentiellement fondée sur un tarif de rachat de l’électricité garanti par l’État supérieur de deux fois au prix du marché de l’électricité. (Une aide illégale d’après  la Cour de Justice de l’Union Européenne). On peut se demander, en l’état actuel des finances d’EDF, quel sera l’équilibre économique de ces projets. En effet la situation d’EDF est catastrophique et s’il  agissait d’une entreprise réellement privée, elle serait en faillite depuis longtemps (l’action d’EDF a 90% de sa valeur en quelques années et cela en dépit de la présentation d’un résultat relativement artificiel). L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme.  Il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % à 100% du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel le moment venu. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards sans parler de la remise à niveau financière d’Areva qui va couter autour de 10 milliards. .Enfin avec le développement notamment des énergies alternatives, il faudra envisager la construction d’un nouveau réseau électrique pour collecter et redistribuer le courant. Pour raccorder des milliers de centrales de production d’électricité que seraient tous ces parcs éoliens disséminés sur le territoire, et pour éviter une instabilité des réseaux, ERDF a annoncé 40 milliards d’investissements dont 4000 km de lignes haute tension. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. Globalement  il faudra trouver de l’ordre de 500 milliards d’ici 2050-2060. On se demande comment EDF pourra assurer dans ces conditions le rachat d’électricité d’origine éolienne au double ou au triple  du prix du marché. Il est vraisemblable que le développement d’autres énergies alternatives serait économiquement plus rentable  pour EDF, les clients et plus généralement la collectivité. On pense en particulier au développement d’énergies neutres voire positives des bâtiments industriels et agricoles et des résidences d’habitation via la filière photo voltaïque notamment. Aujourd’hui 75% de l’énergie primaire sont utilisés par le résidentiel, le tertiaire et le transport. Avec les bâtiments à énergie neutre ou positive on pourrait réduire cette part à 25 %. Contrairement à l’idée répandue,  les prix mondiaux de l’électricité ne s’inscriront pas dans une tendance haussière compte tenu de l’excédent de l’offre. Les baisses enregistrées du prix de l’électricité ces derniers temps sur le marché mondial en témoignent.  Du coup l’équilibre économique d’EDF s’en trouvera encore davantage perturbé et le rachat de l’énergie d’origine  éolienne au double ou au triple du prix de ce marché encore plus intenable. D’autant que la concurrence des distributeurs va encore s’accroître (voir notamment les effets du regroupement Engie et l’entreprise allemande RWE). Un contexte énergétique et financier qui passe par dessus la tête de nombre  élus locaux qui en plus proposent  de localiser ces éoliennes dans les zones déjà économiquement et socialement défavorisées  qui bénéficient  pas des équipements de base comme le tout-à-l’égout, dont  couverture par mobile téléphonique est très hypothétique, dont  le raccordement au réseau Internet est très insuffisant voire absent à moins de payer des coûts de raccordement exorbitants (sans parler de l’état catastrophique des routes). On peut aussi imaginer que ces zone ne sera jamais raccordées au câble qui ne desservira sans doute que les centres bourg (le coût théorique serait de leurs 25 milliards, en fait il faudrait compter sur 50 à 75. Du coup Emmanuel Macron vient d’annoncer que le plan câble sera remis en cause pour ces zones qui seront desservies par la technologie 4G et 5G et non par la câble. . L’implantation d’éoliennes dans la zone défavorisées ne fera qu’accentuer  inégalités d’équipement. Des régions déjà relativement isolées sur le plan économiques et qui  doivent en plus assumer les inconvénients d’implantation d’équipements sans aucun intérêt,  ni retour sur le plan économique et social pour la collectivité locale (hormis pour quelques propriétaires dont beaucoup d’ailleurs ne résident  pas dans  ou à proximité des éoliennes). De telles installations engendreront par ailleurs des nuisances incontestables qui concerneront l’environnement, la faune mais surtout l’élevage. (Vaches,  chevaux, poulets notamment).  En outre le foncier (terres et bâtiments)  déjà affecté par la désertification économique se trouvera encore sérieusement dévalorisé. En 15 ans,  la valeur immobilière des habitations a déjà subi une diminution de l’ordre  de 50 %. Avec l’installation des éoliennes,  la dépréciation sera considérable tant pour les terres que pour les résidences (on trouvera avant peu des maisons à vendre à 40 000 euros).  Notons aussi les perturbations nouvelles des ondes de radio, de télévision et de liaison téléphonique alors que déjà les réceptions sont de très mauvaise qualité. On peut s’étonner que le choix d’implantation des éoliennes ne se soit pas porté au sein des nombreuses. Sans doute veut protéger les intérêts de la chasse à cour !  Il serait utile de rappeler à certains élus locaux que la priorité des équipements doit aller au soutien du développement économique et à l’emploi et non vers des installations qui enrichiront que les promoteurs. Des promoteurs à la fiabilité financière très douteuse puisque la plupart n’ont qu’un capital de quelques milliers d’euros pour couvrir les risques de projet d’un coût de plusieurs dizaines de millions. Des risques dont se sont prémunis les promoteurs puisqu’il est prévu explicitement que les sociétés exploitation pourront être revendues sans information préalable des propriétaires et des communes. Ce qui rendra caduques nombre de dispositions contractuelles.

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Altice: victime de mauvais résultats commerciaux ….et de son endettement ?

Altice victime de mauvais résultats commerciaux ….et de son endettement ?

 

La chute boursière d’Altice serait d’abord liée à des résultats commerciaux décevants tant en France qu’aux États-Unis. Mais il se pourrait que les investisseurs soient inquiets par l’ampleur de la dette du groupe. Principale filiale du groupe Altice, SFR voit ses ventes reculer de 1,3%, à 2,76 milliards d’euros et souffre d’une baisse de son nombre d’abonnés au fixe, en perdant 75.000 clients, qui vient s’ajouter à une baisse de son revenu par abonné (ARPU) qu’Altice explique par l’intégration de ses offres de contenus. Le directeur financier d’Altice-SFR, Dennis Okhuijsen, avait récemment tenté de minimiser l’ampleur de cette de l’ordre de 50 milliards. «  Certes, 50 milliards est un chiffre important, en valeur absolue, mais nous avons des actifs très solides, et nous pouvons donc largement supporter ce niveau de dette.  En Europe, on a un endettement d’un peu plus de cinq fois l’Ebitda, mais on est très confortable avec ça.  Nous dégageons des cash flow massifs, faisons de très belles marges d’Ebitda, mieux que Free ou Bouygues Telecom en France. Si nous voulions avoir une dette de deux fois notre Ebitda, cela serait facile et atteignable en quelques années. Mais nous préférons aujourd’hui réinjecter notre cash dans nos activités, notre croissance et nos investissements. ». Reste que le câblo-opérateur a vu son chiffre d’affaires de nouveau baisser sur (-1,8% à 5,75 milliards d’euros) pénalisé par ses deux principaux marchés: la France et les États-Unis. Le groupe s’est également montré prudent sur ses objectifs 2017, avec une croissance de l’Ebitda ajusté attendue désormais dans le bas de la fourchette comprise entre 5 et 10%.

Les Républicains : une droite conservatrice et étriquée (Chatel)

Les Républicains : une  droite conservatrice et étriquée  (Chatel)

 

 

L’ancien président du conseil national des Républicains quitte la vie politique et en profite pour condamner la dérive ultra droitière de son parti.  L’année 2017 aura laissé des traces à droite. Après que l’affaire Fillon a terriblement handicapé les campagnes présidentielle et législative des Républicains, et que l’élection de Macron a contribué à fracturer le parti de Vaugirard, la famille peine à se ressouder. En témoigne l’exclusion des «Constructifs» pro-gouvernement. Mais aussi la décision de Luc Chatel de quitter la vie politique, comme il l’a annoncé dans une interview au magazine Le Point paru cette semaine. «La politique est une passion, mais j’ai commencé ma carrière dans l’entreprise et je suis, avant tout, un homme d’entreprise. Et puis on a changé d’époque, les carrières politiques à vie, c’est fini!», justifie l’ancien ministre de l’Éducation nationale.

Dans une interview au Figaro au mois de mai, l’ancien député de Haute-Marne avait déjà ouvert la porte à cette retraite, en affirmant qu’il avait «pris la décision de ne pas (se) représenter aux élections législatives». Ainsi, le désormais ex-président du conseil national de LR ne se gêne plus pour critiquer vertement sa famille politique. «La droite gagne quand elle est moderne et généreuse, quand elle est ouverte. Elle ne gagne pas quand elle est conservatrice et étriquée. Or, aujourd’hui, la droite est conservatrice et étriquée.

Même s’il assure que son ressenti relève «moins d’un enjeu de personne que d’offre politique», Luc Chatel s’en prend violemment à Laurent Wauquiez, qui est pressenti pour devenir le prochain président des Républicains. «Si la droite a perdu, c’est parce qu’elle s’est asséchée, recroquevillée. Et aujourd’hui, la pensée de la droite m’inquiète. Elle semble avoir perdu sa boussole», s’alarme-t-il. «La droite n’a jamais gagné en épousant le discours de l’extrême gauche. (…) D’un grand mouvement d’opposition, on attend une vision, un projet, et non ce mauvais feuilleton en noir et blanc façon politburo!», peste-t-il, citant notamment le rapport à la mondialisation, au Code du travail, ou encore l’opposition entre les élites et le peuple.

Venezuela : condamné par le FMI et sanctionnée par Fitch

Venezuela : condamné par le FMI et sanctionnée par Fitch

 

Non seulement le Venezuela au bord de la faillite mais il est  condamné par le FMI pour refus de fournir ses données économiques et financières ;  en plus,  il est sanctionné par l’agence de notation Fitch.  L’agence de notation Fitch a abaissé vendredi à « C » la note de solvabilité du Venezuela, après l’annonce par le gouvernement d’une réunion des créanciers du pays qui traverse une grave crise politique et économique. Fitch rappelle que le pays a précédemment manqué des échéances de paiement. Combiné à l’annonce du gouvernement vendredi, l’agence estime qu’ »un défaut de paiement est hautement probable ». Asphyxié par une crise économique, le Venezuela a annoncé jeudi une restructuration de sa dette extérieure, estimée à 155 milliards de dollars, afin d’éviter le défaut de paiement. Vendredi, il a annoncé une réunion avec ses créanciers le 13 novembre à Caracas. Le Venezuela, qui traverse une grave crise financière et politique, est par ailleurs « en violation » avec les règles du Fonds monétaire international (FMI), a déploré l’institution vendredi qui n’a plus accès depuis des mois aux données économiques du pays. Fournir les données relatives aux exportations et aux importations ainsi que celles concernant les indicateurs économiques clés sont « une obligation de tous les membres du Fonds », rappelle le FMI, qui somme par ailleurs le Venezuela de prendre les mesures nécessaires dans les six mois pour se mettre en conformité.

 

Foot -OM : Evra pète les plombs mais des supporters aussi

Foot -OM : Evra pète les plombs mais des supporters aussi

 

 

Indiscutablement Evra a pété les plombs en répondant par un coup de pied aux insultes dont il était l’objet. Première observation les supporters qui ont incendié Evra n’avaient rien à faire sur la pelouse. Seconde observation, l’enthousiasme de certains pour le foot à Marseille prend des allures parfois outrancières qui n’ont rien à voir avec le sport. Notons que certains supporters sont aussi enthousiastes que versatiles. Ainsi le stade le magnifique stade de l’OM est-il parfois à moitié vide sitôt que l’équipe marseillaise vacille un peu. Pas vraiment l’état d’esprit remarquable qui prévaut par exemple à Lens ou à Saint-Etienne, deux places fortes du foot  les supporters sont toujours présents en dépit cependant de résultat parfois insuffisants. Il faut évidemment regretter la réaction de Patrice Evra, un joueur à la carrière exceptionnelle mais un peu brut de décoffrage et qui n’obtiendra jamais le Nobel de littérature. Il s’est même laissé aller à quelques embrouilles notamment lors de la coupe du monde de football. Ceci étant,  les insultes dont il a été l’objet sont intolérables même si effectivement sur le plan sportif Evra a montré qu’il était un peu dépassé par le rythme actuel. Du coup, L’Olympique de Marseille a annoncé  ce vendredi la mise à pied du latéral gauche international de 36 ans. «Jacques-Henri Eyraud, Président de l’Olympique de Marseille, a rencontré Patrice Evra ce jour et lui a signifié sa mise à pied avec effet immédiat et sa convocation à un entretien préalable à une éventuelle sanction disciplinaire», Sanction qui pourrait aller jusqu’au licenciement pour faute grave,  Des investigations qui vont se poursuivre. «En outre, les premiers résultats de l’enquête interne diligentée par le club font apparaître un comportement inacceptable de la part d’une poignée de provocateurs ayant proféré des injures haineuses particulièrement graves à l’encontre du joueur et ce, alors que celui-ci et ses coéquipiers s’échauffaient en vue d’une rencontre importante», poursuit le club dans son communiqué. Pour Evra cela pourraiat cependant présager une retraite anticipée.

Dopage sport : généralisé en Chine …et ailleurs

 

Un témoignage accablant dans Le Monde de l’ancien médecin chargée d’entraîner de préparer les athlètes chinois « Dans les années 1980 et 1990, les athlètes chinois dans les différentes équipes nationales prenaient beaucoup de substances dopantes. Les médailles étaient toutes dues au dopage. Elles devraient toutes être rendues. » Ce témoignage sur la chaine allemande ARD du 21 octobre.  de Xue Yinxian, 79 ans, a entraîné des équipes nationales dans plusieurs sports des années 1970 jusqu’aux Jeux de Séoul en 1988, lorsqu’elle a été écartée,  Le lendemain de la diffusion de ce documentaire, l’AMA a annoncé, dans un communiqué, avoir demandé « à son équipe indépendante de renseignement et d’investigation d’engager une enquête . Une réaction qui intrigue : il y a cinq ans, la même entraîneuse avait livré le même témoignage au Sydney Morning Herald. L’AMA était alors restée silencieuse. Même chose après un nouvel article paru au mois de septembre dernier dans le journal international The Epoch Times, spécialisé sur la Chine. Le président de l’AMA, l’Ecossais Craig Reedie, en poste depuis 2014, a déjà fait l’objet de critiques pour sa tendance à n’agir qu’en cas d’important écho médiatique. Entre 1988 et 1998, pas moins de 52 sportifs chinois de niveau international ont été contrôlés positifs aux stéroïdes anabolisants. En 1994, les nageuses chinoises s’étaient octroyées 12 des 16 titres en lice aux championnats du monde de Rome. Quatre ans après, la douane australienne avait trouvé dans le sac d’une nageuse une quantité d’hormones de croissance suffisante pour toute l’équipe, juste avant les mondiaux de Perth. En 1993, les athlètes chinoises avaient défrayé la chronique lors des championnats du monde de Stuttgart en récoltant, sous les sifflets, un triplé sur le 3 000 mètres, un doublé sur 10 000 mètres et le titre sur 1 500 mètres, puis en battant cinq records du monde en cinq jours lors d’une compétition nationale. L’explication de ces succès – une décoction à base de sang de tortue – est demeurée célèbre mais la supercherie du groupe d’entraînement de Ma Junren sera levée dès 2000, lorsque six de ses sept athlètes seront privées de Jeux olympiques de Sydney après un test de détection de l’EPO. De toute manière c’est enquête est voué à l’échec car beaucoup trop tardive les athlètes et les entraîneurs de l’époque n’exerçant plus sans parler du délai de prescription. Le problème c’est que le dopage n’est pas une particularité chinoise ni réservée à l’athlétisme. »  D’autres pays sont affectés même si c’est dans une moindre ampleur (Russie, Afrique de l’est, pays des Caraïbes mais aussi Etats-Unis).

Attribution des mondiaux de rugby de 2023 : Laporte dénonce les magouilles

Attribution des mondiaux de rugby de 2023 : Laporte dénonce les magouilles

 

 

Le président de la FFR conteste avec virulence le rapport plaçant l’Afrique du Sud devant la France pour l’attribution du Mondial 2023. Bernard Laporte lance, en exclusivité pour Le Figaro, la contre-attaque. Il n’admet pas la recommandation en faveur de l’Afrique du Sud et pointe des «erreurs manifestes» dans le rapport. «Mensonge, incompétence, amateurisme». À dix jours du vote d’attribution pour la Coupe du monde 2023, les mots claquent. Extraits.

LE FIGARO – Que répondez-vous au directeur exécutif de la Fédération sud-africaine, Jurie Roux, qui vous demande de retirer la candidature de la France ?
Bernard LAPORTE : Que lui, au contraire de moi qui suis un élu, est un salarié. Et, à ce que je sache, ce ne sont pas les salariés qui commandent ! Ce sont les élus qui décident, les présidents de fédérations et de confédérations qui voteront le 15 novembre à Londres… Mais qu’il dise ça est un signe de peur. Parce que, à l’issue des recommandations de World Rugby (la Fédération internationale), l’Afrique du Sud et la France sont ric et rac. Et certains présidents m’ont dit qu’ils ne tiendront pas compte de cette recommandation…

 

Dont les justifications vous choquent…
Ce qui me gêne, d’abord, c’est que le processus a été dévoyé, vicié. World Rugby nous avait dit que deux sociétés extérieures et indépendantes seraient mandatées pour mener l’audit. Il n’y en a eu qu’une, dont ils n’ont pratiquement pas tenu compte des conclusions. Au final, 80% du rapport a été fait par des salariés de World Rugby. Déjà, je n’aime pas qu’on me mente ! C’est pour ça que j’ai écrit à Bill Beaumont (le président anglais de World Rugby) pour lui demander pourquoi le processus a été différent de celui annoncé. Déjà, quand on leur demandait des précisions sur les éléments de contexte, on ne nous répondait jamais. On trouvait ça curieux… Mais on va se battre jusqu’au bout. Nous ne sommes pas mauvais joueur. Simplement, comme il y a des incohérences, on demande l’arbitrage-vidéo (sourire). Montrez-nous, c’est tout ! Et je rappelle que les Irlandais en font autant. Ils ont même déclenché la contestation en envoyant un courrier avant le nôtre.

 

Quels sont les points de désaccord ?
On a découvert tellement d’anomalies qu’on se dit «ce n’est pas possible !». Il y a des erreurs manifestes. Comment World Rugby peut en arriver à dire que les hôtels du pays le plus visité au monde sont moins bien que ceux d’Afrique du Sud ? Comment peut-on affirmer qu’il n’y a pas assez d’hôtels à Saint-Étienne qui, pour mémoire, a accueilli il y a 18 mois des matchs de l’Euro de football. Ils se moquent de nous là ! Comment peuvent-ils oser dire que la France n’est pas capable de mieux organiser des événements sportifs internationaux que l’Afrique du Sud ? Ces dix dernières années, on en a organisé vingt-et-un (foot, handball, athlétisme…) et l’Afrique du Sud deux ! On nous note moins bien qu’eux pour la qualité de nos stades. Mais sur nos neuf stades, il y en a cinq qui sont neufs !

 

Attribution des JO à Rio : corruption

Attribution des JO à Rio : corruption 

Une nouvelle affaire qui confirme que l’attribution de l’organisation d’événements sportifs internationaux relève de la subjectivité largement soutenue par la corruption. Ceci vaut pour l’organisation des coupes du monde de foot, de rugby ou des JO. L’organisation des J.O. à Rio il a fallu cracher au bassinet c’est-à-dire  graisser la patte de certains membres du  comité olympiques. De certains membres L‘ancien sprinter namibien Frankie Fredericks a été mis en examen à Paris dans le cadre de l‘enquête sur des soupçons de corruption liés à l‘attribution des Jeux olympiques de Rio en 2016, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier. Actuel membre du Comité international olympique (CIO), il été mis en examen jeudi soir pour corruption passive et blanchiment de corruption à l‘issue de son audition par un juge. Le Parquet national financier a ouvert une enquête sur l‘ mit olympiques.ttribution en 2009 des JO à Rio. Les enquêteurs soupçonnent six membres actuels ou passés du CIO, parmi lesquels le Namibien Frankie Frederiks et le Sénégalais Lamine Diack, ex-président de la Fédération internationale d‘athlétisme (IAAF), d‘avoir touché des pots-de-vin en échange de votes pour l‘attribution d’événements sportifs.  La police fédérale brésilienne a annoncé le 5 septembre avoir perquisitionné le domicile de Carlos Arthur Nuzman, président du comité d‘organisation des Jeux olympiques de Rio. Notons que très récemment  Le président de la FFR a contesté  avec virulence le rapport plaçant l’Afrique du Sud devant la France pour l’attribution du Mondial 2023 de rugby. Bernard Laporte dénonce  la recommandation en faveur de l’Afrique du Sud et pointe des «erreurs manifestes» découlant de mensonge, d’incompétence et d’v  amateurisme».

 

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