Le « Green deal «de Hulot : l’anglais pour cacher les contradictions
Moderne dans la forme, « très IN », mais très pauvre sur le fond, ce futur plan vert énergétique de Nicolas Hulot prévu début 2018. Pourquoi l’annonce de ce plan énergétique « dans la première moitié de 2018 » ? sans doute pour répondre aux critiques de plus en plus nombreuses concernant l’utilité de Nicolas Hulot au gouvernement. Lui-même s’interroge de plus en plus. Régulièrement battu lors des arbitrages du gouvernement, il se demande s’il n’est pas simplement qu’un alibi écologique pour Macron. Le ministre de l’écologie a d’abord menacé de quitter le gouvernement si la décision de construire le nouvel aéroport de Notre-Dame des Landes était prise. Finalement, il s’accorde à nouveau un délai d’un an pour faire son propre bilan et décider ou non de partir. Le problème en matière énergétique c’est que objectif de réduire de 75% à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité d‘ici à 2025 est complètement ingérable. On voit mal comment la France pourrait en quelques années substituer à la fermeture de centrales nucléaires des énergies alternatives suffisantes alors qu’au mieux elles n’atteindront que de l’ordre de 20 % de la production d’électricité d’ici une quinzaine d’années et que les éoliennes par exemple feront au mieux quatre ou 5 %. Fermer environ 17 à 20 réacteurs nucléaires en quelques années est tout simplement irréaliste. De toute manière, ce n’est certainement pas Hulot qui décidera sur un aspect aussi stratégique. De la même manière qu’il ne gérera pas des nouvelles filières industrielles. Pourtant c’est ce qu’il affirme : “Je prépare un ‘Green Deal’ sur la transition énergétique, l‘efficacité énergétique, le développement des renouvelables, les nouvelles filières industrielles, que je présenterai dans la première partie de 2018”, déclare Nicolas Hulot au quotidien. “Pour réduire à 50% la part du nucléaire, il va falloir fermer un certain nombre de réacteurs, et je préciserai le nombre et les étapes au moment de la programmation pluriannuelle de l’énergie fin 2018”, ajoute-t-il. Bien entendu les énergies renouvelables sont utiles voir nécessaires mais jamais elles ne pourront compenser la fermeture du nombre de réacteurs nécessaires pour permettre de ramener la part du nucléaire à 50 % d’ici 2025. En faite Hulot tente de se refaire une popularité atteinte par les nombreuses couleuvres qu’il a dues avaler. Ce pourrait aussi qu’ils se servent de son plan irréalisable pour justifier un départ très médiatisé. En tout cas ces déclarations relèvent de la naïveté et ou de l’incompétence notamment quand il affirme “Si nous voulons réduire la part du nucléaire, il faut que les Français acceptent la présence des énergies renouvelables sur leur territoire”, dit Nicolas Hulot. Pour ce faire, ajoute le ministre, les Français devront accepter l‘idée de projets éoliens offshore ou terrestres !
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