La république en marche : un mouvement ou un parti ?
Hier sur BFM, Astrid Panosyan de la direction de la république en marche a éprouvé les pires difficultés pour expliquer le fonctionnement de son parti. Pas vraiment un parti a-t-elle même concédé mais plutôt un mouvement. Un concept assez vague qui témoigne que la république en marche est davantage un club de supporters de Macon qu’un parti organisé et démocratique. Elle a largement pataugé dans la semoule quand il s’est agi de justifier le choix du futur responsable de ce parti à savoir Castaner. « Un chois effectué de manière collective » a-t-elle affirmé. . Le problème c’est que la dimension collective ce limite à quelques responsables nationaux autoproclamés qui n’ont aucun compte à rendre à la base. Une base qui par ailleurs ne dispose d’aucune responsabilité, et sous la tutelle d’un commissaire politique appelé référent désigné par le niveau national. La vérité c’est que Macron qui voulait bouleverser la vie démocratique recourt aux vieilles méthodes du PS qui consistent à s’entourer de fidèles oligarques. Pas étonnant, Astrid Panosyan est une ancienne socialiste. Pour l’instant la république en marche constitue une sorte de club de fans dirigés par des responsables nationaux auto proclamés. Les adhérents ne seront présentes à hauteur de 25 % dans l’organe de direction est encore tirés au sort, comme loto. Il faudra pourtant bien que le parti en marche existe réellement sur le terrain s’il veut avoir quelque chance de succès aux sélections locales. Encore faudra-t-il autoriser la démocratie dans ce rassemblement de supporters Candidat pour diriger LREM et fortement pressenti pour l’obtenir, Christophe Castaner a passé plus de trente ans au PS, un pur parti d’élus locaux. Le profil pour professionnaliser LREM donc. «C’est un élu de terrain, c’est un homme expérimenté», a vanté Benjamin Griveaux dont le nom était aussi évoqué pour prendre la direction du mouvement. Son profil trop parisien l’aura perdu. «L’enjeu, c’est de faire de ce parti quelque chose, inventer un truc, faire un mouvement et pas un parti traditionnel», expliquait récemment Christophe Castaner selon des propos rapportés par Libération. Il évoquait la nécessité de «réinvestir aussi certains quartiers», et déroulait l’idée de recréer une «démocratie horizontale», où «le militant de base aurait son influence». Bref, traduire sur le terrain ce que pourrait être cet «Epinay à l’envers» décrit par Emmanuel Macron.
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