Activité des entreprises croissance confirmée

Activité des entreprises croissance confirmée

D’après l’indicateur Markit le redressement de l’activité semble nettement ce confirmé. Du coup, les perspectives d’une croissance du PIB à 1,8 % pour 2017 semblent se confirmer. On pourrait même être proche de 2 %. L’activité du secteur privé a en effet accéléré en octobre en France pour atteindre son plus haut niveau depuis six ans et demi, en raison notamment de bons résultats dans le secteur des services, selon l’indice PMI publié mardi par le cabinet Markit. L’indice flash composite de l’ensemble de l’activité s’est établi à 57,5 points, contre 57,1 points en septembre. Le taux de création de postes s’est en outre redressé à son plus haut niveau depuis 10 ans et demi (mai 2007), souligne Markit.  Tour à tour les différents instituts révisent d’ailleurs une assez nettement à la hausse les perspectives de croissance de la France. C’est d’abord l’INSEE qui avait donné le ton  en prévoyant 1,8 % au lieu de 1,5 % en 2017. L’OFCE, plutôt de gauche-et   l’institut COE-Rexecode, proche du patronat. Confirment  une croissance du PIB plus soutenue en 2017 que ce qui était prévu : pour l’OFCE, elle atteindra 1,8%, contre 1,5% dans ses précédentes prévisions publiées en juillet. Cette prévision rejoint celles de l’Insee et de Bercy. L’Insee, qui tablait jusqu’ici sur  a relevé à 1,8 % sa prévision pour 2017. Avec une progression de 0,5 % les quatre trimestres de l’année… gouvernement tablait depuis son arrivée au pouvoir sur une croissance de 1,7 % cette année… Il bénéficiera donc d’un coup de pouce bienvenu pour boucler le budget 2017 et ainsi respecter son engagement de revenir à 2,9 % de déficit public à la fin de l’année. Plusieurs éléments convergent pour justifier ce regain d’optimisme. D’abord, l’international. La croissance des économies avancées accélère partout. Et la France est bien sûr entraînée dans le sillage de ses partenaires commerciaux. L’Insee table sur une croissance de 2,2 % en zone euro, après 1,7 % en 2016. Aux États-Unis, elle atteindrait 2,1 %, soit 0,6 point de plus en un an. Dans ces conditions, les exportations françaises devraient progresser de 3,3 % en 2017, après 1,9 % en 2016.Par ailleurs et surtout le climat des affaires en France ne cesse de s’améliorer depuis le début de l’année. Cet indicateur obtenu en interrogeant des chefs d’entreprise a atteint en septembre son plus haut niveau depuis 2011. Dans l’industrie, il touche même un plafond depuis… dix ans! L’investissement des entreprises, qui a déjà prouvé sa résilience en résistant à la fin du dispositif de suramortissement en avril, se maintiendrait ainsi à un niveau élevé. Alors qu’elles ont rétabli leurs marges depuis deux ans, les entreprises devraient profiter des taux d’intérêt bas, avant la lente remontée qui s’annonce à partir de 2019. Les ménages apparaissent en revanche pour l’instant comme les parents pauvres de la reprise tricolore. Leurs gains de pouvoir d’achat devraient légèrement ralentir en 2017 par rapport à 2016 et ne progresseront que de 1,6 % après 1,8 %. Les hausses des salaires ne compenseront pas, en effet, le retour de l’inflation qui, en raison de la hausse des prix de l’énergie, a atteint 1 % en septembre 2017, en nette hausse par rapport à 2016. Au deuxième semestre 2017, l’emploi ne progresserait que de 41.000 postes, après 154.000 au premier trimestre, prévoit l’Insee. Ce décrochage s’explique par la réduction des emplois aidés, budgétée par l’ancienne majorité, qui va plomber l’emploi non marchand en fin d’année. Il reculerait de 46.000 postes quand l’emploi marchand bondirait toujours de 86000 postes. Le gouvernement Valls avait en effet prévu de financer 280.000 emplois aidés en 2017. Après la protestation des élus locaux, Édouard Philippe s’est résolu à en financer finalement 320.000, soit 140.000 de moins qu’en 2016. Le choc de la baisse est concentré sur le deuxième semestre car l’exécutif sortant a consommé 70% de l’enveloppe prévue pour les contrats aidés sur les cinq premiers mois de l’année. En dépit des mesures d’économies budgétaires (60 milliards sur 5 ans), l’impact des mesures prévues par l’exécutif sur le PIB devrait être « seulement » de -0,2 point d’après l’OFCE.  Selon l’OFCE et COE Rexecode, les créations d’emplois devraient se poursuivre, quoiqu’à un rythme plus modéré, et le taux de chômage devrait baisser en France métropolitaine de 9,2% à la fin du deuxième trimestre 2017 à 8,9% fin 2018. L’OCDE pronostique même un taux de 8,5% fin 2019.

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