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Nouvelle baisse de Macron : une conséquence de l’hyperpersonnalisation du pouvoir

Nouvelle baisse de Macron : une conséquence de l’hyperpersonnalisation  du pouvoir

 

 

 

Finalement en dépit du dynamisme affiché, des réformes souvent fondées déjà réalisées et de celles nombreuses qui vont s’engager Emmanuel Macon se retrouve au même niveau de popularité que François Hollande à la même époque. De quoi s’interroger notamment à propos de cette incarnation excessive sinon exclusive du pouvoir par l’actuel président de la république. La vérité c’est que la majorité ne repose que sur une personnalité : celle du président de la république et que tous les autres responsables ne jouent que des rôles secondaires aux ordres du locataire de l’Élysée.  On voit bien que le gouvernement a des difficultés à exister. Pas sûr que les Français connaissent plus de deux à trois noms de ministres visiblement discrets mais surtout apeurés par le risque d’une bavure verbale. Du coup, ils se taisent le plus souvent pour ne pas se discréditer  auprès de Macon. Même le Premier ministre a vraiment du mal à tenir son rôle. Pire qu’un collaborateur du président de la république (expression de Sarkozy vis-à-vis de Fillon,) c’est une sorte de directeur général de l’administration. Les parlementaires d’En Marche, choisis d’en haut, ne sont redevables que vis-à-vis de Macron et ont le doit posé sur la couture du pantalon. Il ne joue pratiquement aucun rôle et se limite à approuver les lois du gouvernement. Pratiquement aucun député n’émerge. Pas étonnant si la plupart affichent  des compétences indéniables dans leur domaine respectif par contre politiquement ils affichent une grande inexpérience voir une grande fragilité. Il suffit de le vérifier lors des débats télévisés.  Le parti en marche  quant à lui est complètement inexistant. Il ne s’agit pas d’un véritable parti mais d’une sorte de club de supporters qui doit se contenter de recevoir des mails de la direction. Un parti dirigé d’en haut par des responsables autoproclamées qui au surplus désignent le référent local, sorte de commissaire politique. Pour parler clair, le parti en marche n’existe pas, il n’a aucune réalité sur le terrain, aucune reconnaissance, aucune prérogative. Il ne peut donc n’y faire remonter la sensibilité des Français, ni relayer la politique du gouvernement. Pour résumer le pouvoir c’est Macron et le reste relève du centralisme démocratique le plus éculé des communistes des années 50. De fait, le pouvoir présente une fragilité extrême car essentiellement concentrée sur la personnalité d’un seul homme, pas forcément arrogant mais un peu hautain et peu doué pour l’introspection. Macron devra apprendre à partager le pouvoir, a délégué à animer la vie démocratique sinon même ses réformes globalement fondées ce heurteront  à des obstacles politiques et sociétaux qui pourraient faire chuter toute la majorité. De ce point de vue sa dernière prestation télévisée ‘ pas convaincue et le dernier sondage de popularité le confirme encore.

 

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