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Archive mensuelle de septembre 2017

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Manif 12 septembre : un test pour Macron et la CGT

Manif 12 septembre : un test pour Macron et la CGT

 

Cette manif du 12 risque de constituer un test de vérification de la légitimité respective des positions d’une part de Macron,  d’autre part de la CGT. Si la manifestation est mobilisatrice, en clair si elle rassemble au moins de 500 000 manifestants en France ce sera considéré comme un échec pour la CGT et les autres syndicats protestataires et cet échec hypothèquera  les manifestations ultérieures y compris celle de Mélenchon qui pourrait alors être renvoyé à son rôle de contestataire marginal. À l’inverse la crédibilité de Macon risque d’être entamée si cette manifestation est relativement bien suivie. Le mécontentement ainsi exprimé s’ajouterait à la baisse de popularité du chef de l’État qui, quoi qu’il en dise, devrait en tenir compte dans la rédaction finale des ordonnances. Il n’est pas certain cependant que la CGT réussisse à mobiliser car les syndicats paraissent relativement divisés. Nombre de syndicats ne veulent pas suivre la CGT dans sa posture traditionnelle d’opposants à toute réforme.  S’il veut désamorcer la mobilisation, le chef de l’État devra sans doute un peu rééquilibrer le contenu de sa réforme orientée vers davantage de flexibilité pour les entreprises. Une flexibilité qu’on peut comprendre pour permettre un meilleur ajustement du marché du travail aux mutations économiques en cours mais qui devrait être davantage équilibrée par des mesures en faveur des salariés et de leurs représentants. De ce point de vue, la grande lacune du projet concerne sans doute l’impasse faite sur les modes d’association des salariés et de leurs représentants à la gestion des entreprises. Une association qui aurait permis d’abord de relever le niveau du débat social en France aussi de désamorcer un climat par trop conflictuel dans le pays faute de compréhension des enjeux. De ce point de vue,  Macron a manqué le virage de la cogestion à l’allemande qui se caractérise par un souci permanent du compromis gagnant-gagnant. Un échec du mouvement de la CGT et autres syndicats contestataire aura forcément aussi des conséquences sur la manif de Mélenchon du 23 septembre. La prétention de Mélenchon à combattre ce qu’il appelle un coup d’État ressemblera à une promesse d’opérette et le renverra à une posture de gauchiste marginale. De ce point de vue Mélenchon joue encore plus gros que la CGT, il a placé la barre plus haut avec en clair la perspective de renverser le régime dont il conteste même la légitimité démocratique. Il est probable que Mélenchon aura bien du mal à réunir 100 000 manifestants en France soit cinq fois moins de ce que  peut attendre de la CGT.  Pour Emmanuel Macron, la séquence n’est pas anodine, après « un été difficile en matière de sondages » sur sa popularité, relève le politologue Jean-Daniel Levy (Harris Interactive). « Le sentiment que la réforme n’est pas juste commence à s’installer, ce qui n’est pas un bon signe » pour Emmanuel Macron, relève de son côté Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. L’enjeu, selon lui, est « de ne pas céder en début de quinquennat, pour ne pas donner un mauvais signe à son électorat ». Mais il doit aussi être « vigilant » pour que la fronde ne se transforme pas en une « contestation globale de l’action de l’Etat ».

 

 

 » Fainéant » : le mot de trop (Berger, CFDT)

 » Fainéant » : le mot de trop (Berger, CFDT)

 

Fainéant le mot de trop aussi pour Laurent Berger, leader pourtant modéré de la CFDT. Laurent berger n’apprécie surtout pas qu’on stigmatise  publiquement certaines catégories et qu’on gère des problématiques de réforme de manière caricaturale en priorité dans les médias. Laurent berger fait en particulier référence à la volonté du chef de l’État de remettre en cause certain régimes spéciaux notamment de retraite de a SNCF (et d’autres secteurs). Il reconnaît volontiers que la situation de la SNCF mérite une réforme mais regrette qu’on installe cette problématique par des voies médiatiques de manière simpliste voire provocante. « Qu’il y ait nécessité de discuter de la situation de la SNCF oui (…), mais pas à coup de communication », a estimé Laurent Berger. « J’en ai un peu assez (….) que les questions fondamentales pour les salariés, fondamentales pour les citoyens se passent à coup de slogans ou à coup d’arguments un peu réducteurs », a-t-il conclu. Dans un entretien avec des agents SNCF, publié dans la revue interne du groupe, Emmanuel Macron défend un projet de transformation profonde de la SNCF passant par une suppression rapide des régimes spéciaux de retraite. En échange, il propose que l’Etat reprenne la dette de la SNCF et accentue les investissements publics vers l’entretien des lignes. La SNCF ploie sous une dette de 44,9 milliards d’euros pour SNCF Réseau et 7,9 milliards pour SNCF Mobilités. Laurent berger répondant à Emmanuel Macon qui avait déclaré   »Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes », a lancé le chef de l’Etat ». Un chef de l’État qui hypothéqué déjà sur l’échec probable de la mobilisation tant de la CGT le 12 que de Mélenchon le 23. Mais pour désamorcer un peu cette sortie un peu provocatrice de macro, l’entourage du chef de l’Etat a expliqué qu’il visait « tous les conservatismes qui ont empêché la France de se réformer ». Laurent Berger a pour sa part répondu que la CFDT, tout en refusant de se joindre à la journée de mobilisation organisée mardi prochain par la CGT, garderait pour sa « liberté de ton » et « sa liberté d’action ». « Nous ne nous ferons instrumentaliser ni par ceux qui voudraient faire de nous des alliés faciles ni par ceux qui voudraient instrumentaliser le monde du travail à des fins politiques », a ajouté le dirigeant de la CFDT, une double critique d’une part en direction de Mélenchon qui veut détourner le mécontentement social à des fins politiques, d’autre part en direction du gouvernement en recherche d’alliés syndicaux dociles pour équilibrer la contestation de la CGT.  

Ouragan Irma : un coût de plus d’120 milliard d’euros

 Ouragan Irma : un coût de plus d’120 milliard d’euros  

 

 

120 milliards de dollars pourraient être le prix de la facture des conséquences de l’ouragan Irma.  D’après la Caisse centrale de réassurance (CCR), sur les seules iles es îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy,  le coût des dommages provoqués par l’ouragan Irma sur les îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy s’élève à 1,2 milliard d’euros. Un coup assez considérable pour la France compte tenu des populations concernées à savoir 35 000 habitants à Saint-Martin et 10 000 à Saint-Barthélemy. Le plus inquiétant concerne la dérive probable des catastrophes naturelles provoquées par l’homme. En cause l’augmentation du nombre de catastrophes mais surtout leur intensité. Aussi la croissance de la valeur des biens assurés. Au total, la facture pourrait bien doubler d’ici 2050. Conséquence, il faut s’attendre à des réajustements forcément en hausse des tarifs d’assurance sans doute dès l’année prochaine mais aussi les années suivantes. Sur les vingt-cinq dernières années, le coût total des aléas climatiques a atteint près de 50 milliards d’euros en France, selon la FFA. Et les professionnels estiment que l’impact financier de ces évènements va gonfler à l’avenir. La CCR voit ainsi doubler le coût annuel des catastrophes naturelles – hors tempêtes en France métropolitaine qui font l’objet d’une garantie spécifique – d’ici 2050.

 

Opel : oui à l’électrique, si c’est rentable

Opel : oui à  l’électrique, si c’est rentable

 

Ce qu’a déclaré Carlos Tavares, président du directoire du constructeur automobile français, cité dimanche par Bild am Sonntag. “Nous, PSA, allons mettre cette technologie à la disposition d‘Opel pour aller plus loin dans l’électrification. Si Opel veut un jour devenir une marque entièrement électrique, cela nous convient, à condition que ce soit rentable”, a dit Carlos Tavares. Un impératif qui s’impose de la même manière ou presque à tous les constructeurs la question est en effet de savoir quand la voiture électrique aura  une place significative dans le marché et à quelle  condition. Pour l’instant il est clair que les utilisateurs que les automobilistes ne sont pas prêts à dépenser 10 ou 20 000 € supplémentaires pour posséder  leur propre véhicule. En outre, il faudra que l’autonomie des voitures puisse permettre d’effectuer au moins 400 km. Cela pourrait remettre en cause le concept actuel d’automobile et son mode de production. Bref une véritable révolution pour le secteur industriel concerné. Pas sûr non plus que ces véhicules électriques soient possédés en propre par les utilisateurs surtout si le prix demeure encore difficilement accessible pour certains. Il se pourrait que la location prenne le pas sur l’acquisition dans la mesure une automobile en moyenne est utilisée à peine une heure sur 24 heures et qu’il est donc difficile d’amortir un prix d’achat important. Il faut que les véhicules électriques parviennent à trouver leur place sur le marché sans la moindre subvention, a donc  ajouté le patron de PSA. . De nombreux constructeurs automobiles perçoivent la voiture électrique comme l‘avenir du secteur, pour des raisons environnementales, et cette évolution, encouragée par les pouvoirs publics dans de nombreux pays, a été accélérée avec les affaires  des émissions polluantes des véhicules diesel de Volkswagen ou encore de PSA en France.

Sondage : Le Pen incompétente, pour 65%

Sondage : Le Pen incompétente, pour 65%  

 

 

La question de la légitimité de Marine le Pen comme leader du FN va se poser de manière de plus en plus forte dans les mois et les années à venir. Elle se pose aux yeux des Français dont seulement 35% la jugent compétente. Ce qui ne constitue pas en soi un score négligeable  mais qui paraît bien insuffisant pour prétendre un jour être élu présidente de la république. 27 % des Français seulement jugent d’ailleurs qu’elle en a la compétence. À l’intérieur même du Front National des interrogations du même type émerge de manière lancinante. En clair, Marine Le Pen n’a-t-elle pas atteint son seuil de compétence ? Évidemment chacun a encore en mémoire le débat avec Macron o elle a montré  une incurie manifeste. Le questionnement va se poser au FN mais la réponse n’est pas évidente dans la mesure où ce parti et surtout d’abord une entreprise familiale ; seule sans doute Marion Maréchal Le Pen aurait la légitimité familiale succéder à sa tante. Cependant le moment de la succession n’est vraisemblablement pas venu et le Front National risque de s’empêtrer dans cette question des limites de sa principale responsable. Une grande majorité de Français n‘imagine pas en effet que la présidente du Front national, Marine Le Pen, qui a effectué sa rentrée politique samedi, puisse un jour être élue à la présidence de la République, selon un sondage de l‘Ifop publié par le Journal du Dimanche. Sur 981 personnes interrogées les 7 et 8 septembre, seulement 29% souhaitent qu‘elle soit élue un jour présidente de la République, score inférieur au pourcentage de voix qu‘elle a recueillies au second tour de la présidentielle en mai. Les sondés ne sont que 41% à souhaiter qu‘elle soit candidate à la prochaine présidentielle, en 2022. Les sondés sont 66% à la juger sectaire, 44% estiment qu‘elle est attachée aux valeurs démocratiques, 41% qu‘elle comprend leurs problèmes, 35% qu‘elle est compétente, 32% qu‘elle a des solutions pour sortir la France de la crise et 27% qu‘elle a l’étoffe d‘un chef de l‘Etat. Des scores lui donnent peu de chances de devenir un jour présidente de la république mais des résultats assez significatifs pour lui permettre de durer encore des années en politique même si c’est confinée dans l’opposition.

 

Plainte pour faux contre Hollande

Plainte pour faux  contre Hollande

 

 

Une démarche inédite mais qui pourrait faire jurisprudence. C’est en effet une des premières fois qu’un responsable politique national fait l’objet d’un dépôt de plainte auprès de la justice pour incompétence voire faux en écriture.  Jusque-là le plus souvent on considérait que la non réélection d’un responsable était suffisante  pour sanctionner cette incompétence. D’une certaine façon, l’élection effaçait le passif. Renaud Muselier, président Les Républicains de la région PACA, a annoncé dimanche qu’il allait porter plainte pour “faux et usage de faux” et “faux en écriture publique” contre le dernier budget du quinquennat de François Hollande. Cette fois on passe terrain démocratique au terrain judiciaire. Certes il existe des institutions chargées de l’évaluation des politiques mais ces institutions n’ont pas de pouvoir de décision. Leur avis est seulement imitatif y compris celui de la Cour des Comptes. Si cette plainte devait donner lieu à des poursuites, elle ferait nécessairement jurisprudence et introduirait une nouvelle forme de contrainte de bonne gestion sur la tête des responsables élus. Ceci vaudrait sans doute aussi pour les élus locaux dans les dépenses somptuaires et les dérives budgétaires ne sont éventuellement sanctionnées que lors des élections. Cette plainte est donc une bonne nouvelle en ce qu’elle imposera peut-être enfin une contrainte de gestion rigoureuse des budgets publics. Renaud Muselier a annoncé dans un communiqué qu’il devrait déposer sa plainte lundi auprès du procureur de la République de Marseille, confirmant des informations du Journal du Dimanche. Cette plainte se base sur l’audit de la Cour des comptes de juin dernier qui évoquait “des dépenses publiques manifestement sous-évaluées” et “des recettes publiques un peu surestimées”. Evoquant un “budget frauduleux”, Renaud Muselier a déclaré à Reuters qu’il visait dans sa plainte François Hollande, l’ex-premier ministre Manuel Valls, mais aussi l’ancien ministre de l’économie Michel Sapin et l’ex-secrétaire d’Etat au budget Christian Eckert. “C’est la première fois depuis 40 ans que la Cour des comptes nous dit clairement qu’un budget est insincère à hauteur de huit milliards d’euros”, a dit Renaud Muselier. “La Cour des Comptes a identifié une situation où les pouvoirs publics compétents ont volontairement établi un budget insincère, en omettant d’y inscrire des dépenses qu’ils connaissaient et en y inscrivant des recettes surévaluées”, ont aussi indiqué ses avocats dans un communiqué.

SNCF : statut contre dette, la mauvaise démarche

 SNCF : statut contre dette, la mauvaise démarche

 

 

Si économiquement la proposition de Macon d’échanger le statut de cheminot contre la prise en charge de la dette accumulée peut paraître pertinente par contre politiquement et socialement le marché paraît assez maladroit. Il s’agit notamment pour Macron de remettre en cause les avantages spécifiques en matière de retraite. Première observation, ce type d’enjeux ne se traite pas de manière un peu provocatrice dans les médias, elle se gère dans un cadre de négociations. Deuxième observation la question des retraites doit être gérée dans une approche globale concernant les bénéficiaires du public comme du privé. Et c’est au terme de cette négociation que des discussions spécifiques devront être engagées avec les entreprises (ou secteurs)  dans une perspective d’harmonisation des régimes. Cela d’autant plus qu’on a sans doute sous-estimé les difficultés financières du régime général des retraites en raison bien sûr du rapport actif retraité mais aussi de l’évolution démographique qui conduit au vieillissement de la population ;  par exemple d’ici 2040, un Français sur trois aura plus de 60 ans.  Dans un article récent nous indiquions que cette idée d’échanger  le statut des cheminots contre une prise en charge de la dette de la SNCF par l’État n’est pas nouvelle. Elle présente cependant  un certain nombre de difficultés notamment à l’opposition prévisible de la part des syndicats. Il n’est pas certain qu’il s’agisse de la meilleure méthode de la part de Macron. Parler d’abord des retraites de certains régimes spéciaux risque de donner le sentiment de stigmatiser les salariés concernés. Mieux vaudrait sans doute traiter de la réforme générale des retraites, du privé comme du public, en l’intégrant dans une problématique économique et démographique. Ensuite viendrait le temps de la modernisation et  de l’harmonisation ;  sans doute alors  la remise en cause de certains avantages spécifiques qui aujourd’hui ne peuvent  plus se justifier. Le risque c’est évidemment de recréer les conditions d’un conflit type 1995. Un conflit qui pourrait agréger les protestations des syndicats de la SNCF, d’EDF d’autres entreprises du public et des fonctionnaires. Pourrait s’y ajouter des mécontentements concernant aussi le privé sur des sujets disparates mais mobilisateurs. Enfin le gouvernement devra aussi tenir compte de certaines inégalités concernant les retraites chapeaux des grands patrons et même les retraites du personnel politique. Bref il conviendra d’être attentif à la méthode pour  aboutir à une analyse partagée de la réforme des régimes de retraite. Par ailleurs pour ce qui concerne spécifiquement la SNCF cette modification du statut devrait être intégrée dans une problématique plus large concernant la mobilité flux de marchandises et de personnes) et les moyens les plus rationnels de l’assurer (politique des transports). . Emmanuel Macron a en effet  confirmé vouloir mettre fin à son régime spécial de retraite, dans un entretien au magazine interne de l‘entreprise. Les propos du chef de l‘Etat, publiés en juillet dernier mais relevés mercredi par le quotidien Le Monde, ont provoqué la colère de responsables syndicaux. “Si vous voulez défendre votre entreprise, il faut la réinventer”, dit le chef de l‘Etat dans cet entretien. “Je pense que le modèle sur lequel on a vécu, le mythe de la SNCF, n‘est pas celui sur lequel on construira la SNCF du XXIe siècle.” Moderniser l‘entreprise “impose quelques discours de vérité : côté public, sur les investissements, sur la reprise de la dette et, côté SNCF, sur la modernisation de l’entreprise”, poursuit Emmanuel Macron, en évoquant “un grand deal”. “Nous demandons à SNCF d‘aller plus loin sur les réformes, le statut, la mobilité, le régime de retraite. La SNCF, elle, a besoin que nous allégions sa structure financière, que nous accompagnions la rénovation du réseau existant. La dette de la SNCF dépasse 44 milliards d‘euros. Il serait selon lui “injuste” de maintenir en l’état le régime des cheminots, qui peuvent percevoir leur pension à partir de 57 ans, voire 52 ans pour les agents de conduite, pension calculée sur les 6 deniers mois de leur carrière (pour 25 ans dans le privé). Les arguments de Macon ne manquent pas de pertinence mais il n’est pas certain qu’il adopte la bonne pédagogie, le bon champ de discussion  et le bon moment pour en débattre.

Voitures à essence interdites en Chine ?

Voitures à essence interdites en Chine ?

La Chine, premier marché automobile mondial, envisage d’abord interdire le diesel comme en France, au Royaume uni, ailleurs, elle prévoit même de supprimer tout moteur à combustion notamment à essence. L’objectif set de développer l’électrique. Un calendrier sera prochainement défini par le gouvernement. De quoi évidemment bousculer la plupart des constructeurs automobiles « Les entreprises devront, conformément aux exigences, améliorer le niveau d’économies d’énergie des voitures traditionnelles et développer vigoureusement les véhicules à énergies propres », a martelé Xin Guobin vice-ministre de l’Industrie. Ce discours a contribué à faire bondir le titre de BYD, constructeur chinois spécialiste de l’auto électrique, lundi à la Bourse de Hong Kong: il grimpait d’environ 6% vers 04h00 GMT. Quel que soit le calendrier envisagé par les autorités chinoises, le défi à relever s’annonce herculéen: 28 millions de véhicules (dont 24,38 millions de voitures individuelles) ont été vendus l’an dernier en Chine, en hausse de 14%. Sur ce total, les voitures propres représentent encore une goutte d’eau (1,7%), mais le créneau est attractif: les ventes de véhicules « à énergie nouvelle » ont ainsi bondi de 53% en Chine en 2016, à 507.000 unités, grâce à des primes gouvernementales et à des facilités d’immatriculation. Le régime communiste a entrepris de sabrer les incitations pour les consommateurs, et veut désormais forcer la main aux constructeurs: il a introduit en juin un projet de règlement pour leur imposer un quota de « voitures propres » qui débuterait dès 2018. Il s’agirait d’un système complexe où chaque véhicule vendu représenterait un certain nombre de crédits, plus généreux pour les voitures électriques. Avec pour obligation pour un constructeur d’accumuler dès l’an prochain 8% de crédits « véhicules verts » sur le total de ses ventes. De quoi affoler certains groupes automobiles, comme l’allemand Volkswagen (4 millions de véhicules vendus en Chine l’an dernier), et inciter l’ensemble des constructeurs à gonfler au plus vite leur offre de voitures propres dans l’Empire du milieu. La politique entrera en application « dans le futur proche », a confirmé M. Xin ce week-end, selon l’agence officielle Chine nouvelle.

Croissance Chine : ventes automobiles en hausse

Croissance Chine : ventes automobiles en hausse

 

Signe peut- être d’une bonne tenue de la demande intérieure, les ventes de voitures ont progressé de 5,3% en Chine en août par rapport au même mois de 2016, à 2,19 millions d’unités, a annoncé lundi l’Association chinoise des constructeurs automobiles (CAAM). Le premier marché automobile mondial confirme ainsi son rebond après un coup de mou en avril et mai. En volume, les ventes avaient augmenté de 6,2% en juillet, après déjà une hausse de 4,5% en juin, alors qu’elles avaient baissé de 2,2% en avril et de 0,1% en mai. Sur les huit premiers mois de l’année, les ventes ressortent en hausse de 4,3% à 17,5 millions de véhicules, a précisé la CAAM lors d’une conférence de presse à Pékin.

 

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poèmes-chansons-théâtre de l’auteur sur http://chansontroisiemeage.unblog.fr/

Illettrisme : 1.5 millions d’actifs

Illettrisme : 1.5 millions d’actifs

 

 

Un phénomène qui n’est pas marginal puisqu’il touche au moins 7% des actifs. Une évaluation d’ailleurs assez approximative car selon  une enquête CSA publiée vendredi 8 septembre, seul un quart des employeurs sont capables de mesurer son ampleur, alors que l’illettrisme touche une organisation sur deux (51%).  Cette enquête est publiée à l’occasion de la 4ème édition des Journées nationales d’action contre l’illettrisme, qui se tiendront jusqu’au 15 septembre. Plus de 2,5 millions de personnes, soit 7% de la population âgée de 18 à 65 ans, sont en situation d’illettrisme après avoir été scolarisées en France, selon l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme. Parmi elles figurent 1,5 million de travailleurs, souvent ignorés. Seulement 26% des employeurs disposent des moyens nécessaires pour repérer et venir en aide aux employés en situation d’illettrisme, selon cette enquête CSA. Les secteurs de l’entretien et du nettoyage (67%) et des services à la personne (60%) étant particulièrement touchés, ils sont (un peu) mieux préparer à affronter cette situation. Si, tous domaines confondus, moins d’une organisation sur cinq (19%) propose une formation spécifique concernant l’apprentissage et la maîtrise des fondamentaux de la langue française, elles sont 38% dans le secteur de l’entretien et du nettoyage.  Or, 91% des entreprises et administrations interrogées estiment que la lutte contre l’illettrisme est un  »enjeu important ». Pour autant, peu nombreuses sont celles qui ont mis en place des actions de repérage (14%). Ainsi, la compréhension de consignes écrites est ainsi « souvent » un problème pour 27% des entreprises et administrations interrogées et « de temps en temps » pour 25% d’entre elles. Des difficultés à lire et à écrire qui sont  »clairement identifiées comme des facteurs de risques professionnels », pour la santé physique par 57% des répondants (68% dans le secteur du BTP) et pour la santé psychologique par 69%.

 

 

Réforme zone euro : Macron veut un budget, un ministre et un fonds monétaire européen

Réforme zone euro : Macron veut un budget, un ministre et un fonds monétaire européen

 

 

Une nouvelle fois Emmanuel Macron s’est prononce pour une réforme d’ampleur de l’union européenne. En fait, il privilégie l’évolution de la zone euro en réclamant notamment un budget, un ministre et la création d’un fonds monétaire européen. Le président de la république française milite aussi pour un parlement spécifique à la zone euro. Sur la question d’un fonds monétaire spécifique à l’Europe, Macon il a le soutien de l’Allemagne,  notamment du  ministre des finances Schaüble. Pour le reste Merkel n’est pas en désaccord mais restera à définir l’ampleur et la nature budget européen ainsi que les prérogatives du ministre des finances. On voit mal d’un coup un budget européen se substituait  totalement aux budgets des Etats. Si l’idée est retenue, il faudra notamment l’appui des Allemands. Ce ministère européen  aura nécessairement un champ de compétence et des moyens réduits par rapport à ceux  des Etats. Il ne faudrait pas pour contenter Macon que  la zone euros se satisfasse d’un ministère  gadget. Mieux vaudrait sans doute encourager les coopérations volontaires sur le financement de projets économiques stratégiques. Des coopérations à géométrie variable. L’exemple d’Airbus est là pour montrer  qu’il est possible d’avancer dans certains domaines avec quelques pays seulement.  Emmanuel Macron a donc  jeudi à Athènes pour une réforme ambitieuse de la zone euro qui établirait davantage de solidarité entre ses membres et mettrait fin à une forme de “guerre civile”. Le président français a répété qu‘il souhaitait la création d’“un vrai budget de la zone euro”, avec un ministre des Finances permanent et un contrôle démocratique. Sur ce dernier aspect l’idée paraît intéressante mais ce Parlement va s’ajouter à celui de l’union européenne qui vraisemblablement va continuer d’exister. En clair mieux vaut quelques coopérations sur des projets précis et stratégiques que de rajouter supplémentaire au millefeuille politique Emmanuel Macron précisera ses propositions après les législatives allemandes du 24 septembre, pour lesquelles la chancelière Angela Merkel est favorite. Il prévoit de le faire suffisamment tôt pour qu‘elles soient prises en compte dans les négociations d‘une future coalition gouvernementale à Berlin. Il a souhaité que ce futur budget représente plusieurs centaines de milliards d‘euros et s‘accompagne d‘une capacité de lever de la dette en commun sur les marchés, dans un entretien publié la semaine dernière. Pas sûr que sur ce dernier point ils tiennent un vrai soutien des Allemands qui ont toujours refusé tout concept de mutualisation des dettes quelques soit sa forme.  Emmanuel Macron a évoqué la  proposition du ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, à laquelle Angela Merkel a apporté son soutien, pour élargir le rôle du Mécanisme européen de stabilité (MES), le fonds de sauvetage de la zone

La nationalisation de l’assurance chômage : pas forcément une bonne idée

La nationalisation de l’assurance chômage : pas forcément une  bonne idée

 

 

Après le code du travail,  le prochain gros chantier du gouvernement sera la réforme de l’assurance chômage. L’idée du gouvernement est de retirer la gestion de cette assurance-chômage aux partenaires sociaux et de nationaliser l’Unedic, l’organisme qui gère. Pas sûr cependant que cela soit une bonne idée. Certes il est impératif d’engager une réforme puisque ce régime se caractérise par un déficit annuel de la de 3 milliards avec une dette d’environ 35 milliards. Le gouvernement envisage de faire bénéficier de l’assurance chômage tous les travailleurs y compris les indépendants, ils souhaitent aussi que les salariés qui quittent volontairement une entreprise puissent aussi en bénéficier. Autant de réformes dont le coût supplémentaire se situerait entre deux et demis et 5 milliards par an. En fait,  cette nationalisation de fait de l’Unedic n’est pas forcément la meilleure idée sociale du siècle. En général tout ce qui est géré directement par l’État se traduit par des gestions approximatives, bureaucratiques et coûteuses. En outre puisque l’État sera désormais le patron de l’Unedic il portera forcément la responsabilité d’un réajustement des prestations vers le bas. Une tendance incontournable en l’état actuel des finances du régime d’assurance chômage. Pour l’instant, ce sont les patrons et les syndicats qui décident et sont responsables de ces réajustements. Le nouveau gouvernement compte par ailleurs réaliser dix milliards d’économies sur l’assurance chômage à l’horizon de cinq ans, via notamment un meilleur contrôle de la réalité de la recherche d’emploi par les chômeurs indemnisés, un durcissement des règles d’indemnisation pour les seniors… et surtout, en tablant sur un abaissement du taux de chômage à 7% en 2022 contre 9,5% actuellement. La critique la plus importante qu’on pourrait faire aux intentions de réformes du gouvernement concerne le mode de financement de l’Unedic qui jusqu’à maintenant fonctionne sur le mode d’une assurance et dans les dépenses doivent normalement être ajusté en fonction des cotisations. L’idée du gouvernement l’intention du gouvernement et de faire glisser ce financement vers l’impôt notamment la CSG qui affecterait donc tous les revenus. Les partenaires sociaux contestent la future nationalisation de l’Unedic et déclare : « L’assurance chômage est aujourd’hui, de fait, un régime assurantiel versant au demandeur d’emploi une indemnisation, calculée en fonction des cotisations versées, au regard de la survenance d’un risque – en l’occurrence la perte involontaire de son emploi. Le financement du régime est en conséquence aujourd’hui basé sur des contributions sociales. Si les débats à venir doivent permettre de discuter de l’ensemble des sujets relatifs à une évolution du régime, il convient pour cela de n’en préempter aucune conclusion, en particulier sur les modalités de financement de l’assurance chômage. »

Au moins la moitié des syndicats FO dans la manif du 12

Au moins  la moitié des syndicats FO dans la manif du 12

 

JC Mailly a du mal à se faire entendre de ses structures dont au moins la moitié participera à la manif du 12. Du temps et de l’argent perdu estime toutefois la confédération qui éprouve des difficultés à convaincre de son virage réformiste. Un virage sans doute nécessaire car la posture protestataire de FO par principe a surtout bénéficie à la CFDT devenue première organisation dans le privé. Plus d‘une dizaine de fédérations et une cinquantaine d‘unions départementales ont invité leurs membres à participer aux mobilisations organisées par la CGT, Solidaires et la FSU mardi prochain, a confirmé un cadre de Force Ouvrière. Certaines, comme la Fédération nationale de l’enseignement (FNEC-FP), la Fédération des services publics et des services de santé (avec le syndicat FO AP-HP) et la Fédération nationale transports et logistique (FO-UNCP) ont appelé à des grèves. D‘autres, comme FO Commerce ou la FAGE (Fédération de l‘administration générale de l‘Etat) disent seulement soutenir les actions. “Les appels aux manifestations n‘arrêtent pas de tomber. Ça va continuer”, a dit à Reuters Christophe Le Comte, le secrétaire de la section fédérale du Commerce, qui dit vouloir que le mouvement de mobilisation s‘inscrive dans la durée. Le secrétaire général, Jean-Claude Mailly, avait pourtant dit ne pas vouloir participer au mouvement de contestation afin, selon lui, de conserver ses “forces” pour les concertations sur l‘assurance chômage. Ce deuxième chantier de réformes doit commencer le 2 octobre, selon le syndicat. Haussant le ton, Jean-Claude Mailly s‘est justifié jeudi devant ses sympathisants. “Nous, pendant trois mois, on s‘est battu. On ne s‘est pas battu publiquement dans la rue mais il faut se battre au moment où on peut discuter”, a-t-il dit lors d‘un meeting à Marseille, dans une vidéo diffusée par le journal La Marseillaise. “On estime que le gouvernement ne bougera pas. Les salariés vont perdre une journée de salaire à faire la grève. Ça ne nous semble pas raisonnable”, dit-on à FO. “Mais notre système est très décentralisé. Les unions départementales peuvent passer outre.”

« Ne rien céder aux fainéants » : Macron déraille

« Ne rien céder aux fainéants » : Macron déraille

 

On peut peut-être attribuer cette formule de Macon à une certaine fébrilité notamment liée à sa baisse de popularité. Reste qu’il s’agit davantage d’une faute politique que d’une maladresse occasionnelle. Certains pourront légitimement objecter que la productivité en général est insuffisante dans le public mais aussi d’un privé, que le modèle social est un peu trop généreux et surtout que la France n’a plus les moyens de financer. Du coup, le pays cumule trois handicaps : un record de prélèvements obligatoires un record de dépenses publiques et un très haut niveau de chômage. Pour autant cette formule de Macron « ne rien céder aux fainéants » n’est pas seulement une erreur de communication mais une faute de posture présidentielle. Macron voudrait renforcer la mobilisation pour les manifestations du 12 et du 23 octobre il ne s’y prendrait pas autrement. Des manifestations qui pourtant ne semblaient pas très mobilisatrices au départ. Évidemment les contestataires vont se servir de ce qui constitue une stigmatisation et même une provocation. Il y aurait sans doute intérêt à ce que Macon n’occupe pas en permanence la scène médiatique pour parler de tout à la place du gouvernement, du Parlement et même de son parti en marche. Il serait temps que le président de la république, s’il ne veut pas plonger rapidement dans les sondages, reprenne une certaine distance et se consacre essentiellement à l’analyse des enjeux et à la vision laissant au gouvernement le soin de gérer le contenu et la mise en œuvre des réformes concrètes. En exposant en permanence, en se substituant au gouvernement Macron en le risque de focaliser tous les mécontentements surtout ils sont alimentés  par des provocations inutiles qui ne sont pas à la hauteur d’un président de la république.  Après le début de polémique sur le terme “fainéants”, l‘entourage d‘Emmanuel Macron a déclaré qu‘il avait conclu son discours “en rappelant sa détermination à agir face à tous les conservatismes qui ont empêché la France de se réformer”. Emmanuel Macron a souligné à Athènes que l‘aptitude de la France à convaincre les Européens de réformer la zone euro dépendrait de la capacité du pays à se transformer. Une formule plus pertinente que celle des «  fainéants ».

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