Réchauffement climatique et politique énergétique

Réchauffement climatique et politique énergétique

 

Rares  sont aujourd’hui les experts qui contestent l’influence des activités humaines sur le réchauffement climatique. Un réchauffement climatique qui entraîne notamment la fonte des glaces, la montée du niveau des mers,  le dérèglement climatique notamment des ouragans de plus en plus violents. Des phénomènes liés  à la question des émissions de gaz à effet de serre et à la politique énergétique. Bien entendu cette problématique est mondiale mais on va se limiter ici à la dimension française, c’est-à-dire celles sur laquelle on peut avoir un pouvoir d’influence plus importante  qu’ailleurs.

 

En 2013, la part des émissions de GES dues à l’utilisation de l’énergie représente 71,5 % des émissions totales, soit 351,1 Mt équivalent CO2

- Part des transports : 38 %, dont 95 % incombe aux transports routiers de voyageurs et de marchandises ;
– Part de l’industrie manufacturière et de la construction : 18 % ;
– Part du résidentiel (chauffage, climatisation…) : 17 % ;
– Part de l’industrie de l’énergie : 16 %, dont 79 % incombe à la production d’électricité et au chauffage urbain et 16 % au raffinage ; la faiblesse du point de la production d’électricité dans les émissions de GES en France s’explique par l’importance de la production électrique d’origine nucléaire ;
– Part du tertiaire (chauffage, climatisation…) : 8 % ;
– Part de l’agriculture : 4 %.

D’une certaine manière,  la part de chaque secteur est assez proportionnelle à sa consommation d’énergie.

Les secteurs consommateurs  d’énergie primaire :

-Résidentiel et tertiaire : 45 %

–transports : 33 %

–industrie e 20 %

–agriculture 3 % PIB japonais révisé à la baisse au deuxième trimestre

L’objectif est donc d’agir en direction des secteurs les plus énergétivores et qui émettent le plus de gaz à effet de serre.

 Il est évident que condamner certaines énergies gadgets comme les éoliennes au rendement énergétique insignifiant et très coûteuses (sans parler des coûts sociaux indirects qu’elles entraînent) ne cautionne pas pour autant  le développement du nucléaire qui présente des dangers non maîtrisables. La première question qui se pose c’est de savoir qu’il ne convient pas d’abord de réduire de manière drastique notre consommation d’énergie primaire. Certes l’énergie est indispensable pour un développement économique et social mais ce développement doit être aussi durable. On peut d’abord s’interroger sérieusement à propos des gaspillages d’énergie dans les différents secteurs. Un seul exemple, l’automobile qui constitue un véritable contresens économique et écologique. Des voitures lourdes, encombrantes, surmotorisées et qui consomme 2 à 3 fois plus que nécessaire alors que chaque voiture en moyenne est occupée par 1.2 personnes soir de l’ordre de 100kgs quand elles sont conçues pour transporter 500 à 1000 kg et  quand elle sont motorisés pour rouler à 160 ou 200 km/h (pour des vitesses limitées à 130 ou 90). Autre exemple l’éclairage public des grandes villes.   La fin des gaspillages et la recherche plus d’une grande efficacité énergétique permettraient sans doute d’économiser de l’ordre de 50 % de l’énergie primaire d’ici 2050 et de 20 % d’ici 15 ans. L’objectif est de s’attaquer aux secteurs les plus énergétivores et les plus polluants. Conclusion :

Engager une  politique énergétique réaliste visant en particulier à :

 

–réduire de manière drastique les gaspillages

–rechercher une meilleure capacité énergétique pour les besoins réels  qui restent

- privilégier les transports collectifs,  le véhicule électrique et revoir la conception de l’automobile

- développer des bâtiments à énergie neutre ou positive grâce notamment aux solaires

- développer d’autres filières rentables notamment Hydro électriques, géothermie (chaleur et électricité), la  méthanisation (cohérente avec les ressources agricoles qui créent de l’emploi).

Une telle politique permet d’abord de diminuer rapidement les gaz à effet de serre liée à l’activité humaine et   d’envisager progressivement la réduction du parc nucléaire.

 

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