SFR, Orange, Bouygues: des augmentations discrètes
Alors qu’on sait que l’inflation est contenue environ à 1 %, on constate que les opérateurs télécoms ont procédé cet été cetà des augmentations de 10 à 15% de certains abonnements. Des abonnements qui constituent souvent des prix d’appel mais qui réserve parfois certaines surprises avec des facturations improbables ce que dénonce l’UFC-Que-Choisir. De tous, SFR a été le plus avide. L’opérateur a appliqué à la plupart de ses forfaits fixes et mobiles une augmentation située entre 2 et 5 euros par mois. Y compris sur l’offre low cost Red by SFR, qui coûte 1 à 2 euros de plus par mois. De son côté, Bouygues a eu recours à un stratagème pour justifier l’augmentation. L’opérateur a décidé de facturer en supplément les frais de location de sa BBox Miami, qui étaient jusqu’à présent inclus dans le forfait. Cela équivaut à une augmentation de 3 euros par mois. Enfin, Orange a fait passer le prix de son offre fixe Découverte Internet de 21 à 24,99 euros (+3,99 euros par mois) et celui de son forfait mobile Mini de 14,99 euros à 16,99 euros (+2 euros par mois), dénonce l’UFC-Que-Choisir. « Ce n’est pas la première fois que les opérateurs profitent de l’été pour procéder à des hausses de tarifs, mais l’ampleur et la forme sont inédites cette année, notamment parce que contrairement aux années précédentes, celles-ci s’appliquent à tous, y compris aux abonnés actuels », écrit l’organisme. Les abonnés disposent de 4 mois, à partir du changement de tarif, pour résilier leur abonnement sans frais. « Au-delà de cette période, la modification sera considérée comme acceptée par le client« , précise le code de la consommation. Ceux qui ne souhaitent pas sanctionner cette pratique par une résiliation de leur abonnement peuvent toutefois consulter les modalités d’application. Certains clients peuvent en effet conserver l’ancien tarif à condition d’en faire la demande, explique l’UFC-Que-Choisir. C’est le cas, par exemple, des abonnés fixes de SFR.
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