Brexit : Londres veut le beurre et l’argent du beurre de l’Irlande
Le Royaume- uni pense avoir trouvé la martingale sortir de l’imbroglio des négociations concernant le Brexit. . Pourtant, la ficelle semble toutefois un peu grosse puisque Londres propose de quitter l’union économique mais de supprimer la frontière avec l’Irlande. Ce qui lui permettrait indirectement de continuer à bénéficier des conditions actuelles de commerce avec l’union européenne via l’Irlande. Une proposition qui ne peut évidemment être acceptée par Bruxelles l qui considère qu’il n’y a que deux positions sheaspeariennes : être ou ne pas être dans l’union économique. Bruxelles n’a eu de cesse de répéter que le pays ne devait pas s’attendre à bénéficier après le Brexit des mêmes avantages que ceux procurés par une appartenance à l’UE. En clair, quitter l’Union européenne, c’est quitter à la fois le marché unique et l’union douanière. Et d’autre part, laisser un pays de l’UE sans frontière avec le Royaume-Uni après le Brexit serait une exception a priori invraisemblable. Ainsi, en liant cette question à celle des futures relations commerciales, le gouvernement britannique tente de forcer la main au club des 27. Mais, pour les responsables européens, ce n’est pas la bonne façon de procéder. Bruxelles n’a cessé de le marteler : il faut d’abord régler ces trois sujets prioritaires, à savoir le sort des citoyens européens après la séparation, le montant de la facture de sortie, et la question de la frontière irlandaise, et cela, avant toute négociation commerciale. « Nous avons des principes très clairs. Notre priorité est de s’entendre sur l’absence d’infrastructures frontalières qui seraient un retour aux postes-frontières du passé, ce qui est totalement inacceptable pour le Royaume-Uni », a écrit le ministère de David Davis en charge des négociations du Brexit dans un communiqué.
0 Réponses à “Brexit : Londres veut le beurre et l’argent du beurre de l’Irlande”