Attentat au Burkina Faso : la France toujours seule !
La France est toujours désespérément seule pour lutter contre les djihadistes dans le Sahel même après l’attaque de Ouagadougou qui a fait 20 morts, dont un ressortissant français. Emmanuel Macron et son homologue burkinabé Roch Marc Christian Kaboré sont convenus de l’urgence « d’accélérer la mise en place de la force du G5 Sahel » contre les groupes djihadistes, écrit l’Elysée.
Une force G5 Sahel très actuelle qui repose essentiellement sur la France tandis que les autres pays de l’union européenne se désintéressent totalement de cette région immense aussi grande que l’Europe. Il faudrait trouver environ 1 milliard pour la financer et l’union européenne, une nouvelle fois temporise. Non seulement les autres pays européens ne sont pas engagés militairement mais ils rechignent à apporter leur contribution à une zone qui alimente à la fois le terrorisme et l’immigration clandestine. Tout manque pour constituer cette force G5 : les effectifs, la formation, les moyens militaires et financiers. Emmanuel Macron a pourtant salué dans un communiqué « la mobilisation efficace des autorités burkinabé » et s’est entretenu avec son homologue burkinabé Roch Marc Christian Kaboré. Certes il n’aurait peut-être pas été possible d’empêcher cet attentat mais il est cependant vital de lutter contre l’expansion jadis qui affecte le Sahel et qui demain pourraient contaminer l’Afrique de l’Ouest. Du coup l’appel du président français et du président qui n’avait apparaît un peu vain. Les deux présidents »sont convenus de l’urgence de mettre en œuvre les décisions prises lors du sommet de Bamako du 2 juillet et d’accélérer la mise en place de la force du G5 Sahel. Ils auront tous les deux des contacts dans les prochains jours avec les autres chefs d’Etat de la région pour poursuivre cette mobilisation », peut-on lire dans un second communiqué. Les chefs d’Etat du G5 Sahel (Mali, Tchad, Mauritanie, Niger, Burkina Faso) ont lancé le mois dernier une force conjointe contre les groupes djihadistes qui continuent leurs activités meurtrières dans la région malgré la présence du contingent français de la force « Barkhane » et des casques bleus de la mission de l’Onu (Minusma). La force n’est cependant pas encore opérationnelle et connaît des difficultés budgétaires. La réalité est que la France supporte à peu près seule le poids de sa présence militaire pour lutter contre le terrorisme dans cette immense région.
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