Boost/Air France: un accord signé
Un premier accord concernant le PNC a été signé, restera cependant celui concernant les pilotes auquel le SNPL est opposé. Air France indique que l’accord collectif PNC 2017-2022 et l’accord de garanties PNC – relatif au projet Boost – ont été signés entre la direction et les syndicats UNAC et UNSA PNC, représentants les personnels navigants. »L’Accord Collectif signé sera mis en œuvre à compter du 1er septembre 2017 pour une durée de plus de 5 ans, jusqu’au 31 octobre 2022″, détaille la compagnie. « Par ailleurs, l’Accord Collectif prévoit un objectif minimum de 500 embauches PNC en CDI chez Air France sur la période de l’accord, ceci indépendamment des embauches de PNC pour la nouvelle compagnie qui se feront par ailleurs ». « Ce nouvel accord est positif pour Air France comme pour ses Personnels Navigants Commerciaux. Il démontre que la persévérance, l’écoute réciproque et la recherche d’un compromis sont toujours possibles », s’est félicité Franck Terner, directeur général, dans ce même communiqué. . La signature de ces deux syndicats porte aussi sur l’accord de périmètre du projet Boost, qui prévoit l’embauche de personnels, non pas d’Air France mais recrutés sur le marché à des coûts 40% inférieurs à ceux d’Air France. L’accord prévoit que cette filiale d’Air France limite sa flotte à 10 avions long-courrier et à 18 moyen-courriers. Pour aller au-delà, la direction devra renégocier avec les syndicats des PNC. Une première au sein d’Air France où cette possibilité était jusqu’ici réservée aux pilotes. Dans la mesure où l’UNAC et l’UNSA représentent à eux deux plus de la moitié des voix des PNC aux élections professionnelles, ces deux accords seront donc valables. Le SNPNC, le troisième syndicat représentatif doit se prononcer à l’issue de la consultation de ses membres qui s’achèvera le 24 juillet. Pour les hôtesses et stewards d’Air France, cet accord ne comporte que très peu de mesures d’amélioration de la productivité. « Il maintient pendant 5 ans leur rémunération (et non 4 au prévu initialement, NDLR), leur GVT (glissement vieillesse technicité) et la quasi-totalité de leurs règles d’utilisation », explique un syndicaliste. Pour autant, il fut néanmoins extrêmement difficile à trouver. L’UNSA et le SNPC ont toujours demandé des améliorations des conditions de travail et de rémunération. La création d’une nouvelle compagnie avec du personnel recrutés sur le marché passait mal également en raison de la crainte d’un transfert d’activité d’Air France vers cette nouvelle compagnie. Si les membres du SNPL valident eux aussi les propositions de la direction, Air France pourra lancer sa nouvelle compagnie.
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