GM&S : toujours en attente
Report au 19 juillet pour l’examen par le tribunal l’offre déposée par l’emboutisseur GMD, seul repreneur déclaré à ce jour, qui propose de reprendre 120 emplois sur 277.
Faute de trésorerie et de perspectives pour le site, en redressement judiciaire depuis le 2 décembre 2016 pour la troisième fois en huit ans, «la liquidation judiciaire était devenue inéluctable. Elle va permettre la mise en oeuvre des mécanismes de garantie des salaires et ainsi préserver les droits des personnels», a expliqué dans un communiqué le Procureur de la République de Poitiers, Michel Garrandaux. L‘offre de reprise formulée jeudi soir par le groupe stéphanois GMD, numéro un de l’emboutissage en France, est «perfectible dans son volet social et présente des réserves qui devront être levées. Mais elle émane d’un acteur économique crédible qui opère dans le secteur d’activité de GM&S» estime-t-il.
Salariés et syndicats affichent leur détermination à sauver le plus grand nombre d’emplois et à négocier au mieux les indemnités de départ de ceux qui seraient licenciés, 157 si l’offre de GMD n’évolue pas. Ils réclament notamment une prime «supra-légale» s’ajoutant aux indemnités normales de licenciement, qui pourrait, selon eux, être payée par les constructeurs automobiles PSA et Renault, principaux clients de GM&S, accusés par certains salariés d’avoir organisé le déclin du site au fil des ans.
0 Réponses à “GM&S : toujours en attente”