Proportionnelle : c’est pas pour demain

Proportionnelle : c’est pas pour demain

Finalement la proportionnelle qui avait été annoncée pourrait avoir du plomb dans l’aile.  Officiellement,  il s’agirait d’une question de calendrier. Effectivement le plan de travail du Parlement risque d’être très chargé par les innombrables réformes nécessaires à la modernisation du pays. La question de la proportionnelle n’est donc pas forcément prioritaire. Cela d’autant plus que le mode de scrutin actuel présente pour Macron un avantage majeur à savoir la marginalisation des principaux partis d’opposition. Si par hypothèse le quinquennat de Macron  devait être réussi, la mise en œuvre du mode de scrutin actuel pourrait bien tuer définitivement la plupart des partis république en marche exceptée. Cette réforme, qui avait été annoncée par le chef de l’Etat pour la fin de l’année, pourrait prendre du retard, selon une source gouvernementale citée par franceinfo, notamment en raison d’un calendrier parlementaire chargé. « Il y a un problème d’urgence », a souligné de son côté le président de la Commission nationale d’investiture de La République en marche, Jean-Paul Delevoye, sur Europe 1. « Le président de la République a très clairement fixé l’urgence pour les six prochains mois pour être au rendez-vous des législatives allemandes et retrouver un crédit que la France a perdu en Europe », a-t-il ajouté. »Le président de la République a fixé ses priorités, formation professionnelle, assurance chômage, liberté d’entreprise », a-t-il ajouté. « Et je crois qu’après il y aura un temps et j’espère pour la mi-quinquennat ou le post-quinquennat où effectivement nous pourrons réfléchir à la (…) modification institutionnelle qui permettra effectivement je l’espère une dose de proportionnelle ». Contacté par Reuters, l’entourage du chef de l’Etat a indiqué que rien n’avait encore été décidé pour l’heure. L’élection des députés se déroule actuellement au scrutin uninominal majoritaire à deux tours, qui devrait permettre au mouvement d’Emmanuel Macron d’obtenir une écrasante majorité absolue avec moins d’un tiers des voix. L’introduction de la proportionnelle, l’un des termes de l’alliance conclue entre Emmanuel Macron et le président du Modem, François Bayrou, est réclamée de longue date par le Front national.

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