« Coup d’Etat social » Mélenchon, le Guevara français
Avec son sens de la nuance habituelle, Mélenchon se veut de plus en plus le Guevara français pour s’opposer à la dictature macronnienne. Celui qui avait plutôt réussi la première partie de sa campagne électorale n’en finit pas de retomber dans l’excès, la fureur et le bruit ; après le costume de présidentiable, il reprend sa tenue de révolutionnaire façon Guevara. Le tribun, qui n’est pas sans culture pourtant, renoue avec le populisme et la caricature. Bref, il transforme de plus en plus les » insoumis » en front national de gauche. Et Jean-Luc Mélenchon d’appeler vendredi les Français à contrer le risque d’un « coup d’Etat social » qui pourrait se produire selon lui si Emmanuel Macron obtient après les législatives une majorité qui lui donnerait les « pleins pouvoirs». Mélenchon porté par ses talents d’orateur, par le succès de ses one man show se voyait déjà au second tour des présidentielles face à Le Pen. Malheureusement le leader de La France insoumise est arrivé en quatrième position au premier tour de la présidentielle, avec près de 20% des voix, pire son mouvement pourrait avoir du mal à constituer un groupe parlementaire de 15 députés minimum, selon les sondages. Du coup il se reconvertit au gauchisme et à se lubies. Comme il avait faiat en septembre 2013 en déclarant Chavez c’est l’idéal inépuisable de l’espérance humaniste de la révolution ! Depuis Chavez et se successeurs ont tué l’économie de leur pays notamment en se répartissant les richesses du pays, leur légitimité démocratique est même contestée dans la rue, une rue condamnée à la misère. L’enflure du discours reprend et cache mal la rancœur de Mélenchon après se défaite électorale. « L’enjeu de l’élection législative a changé de nature ces dernières heures », écrit-t-il dans une lettre où il cherche à mobiliser ses « insoumis » et estime que « tout le droit social et tout le système des libertés individuelles de notre pays sont désormais en cause ». Le député européen vise deux projets de loi mis à l’agenda par le gouvernement : la réforme du Code du travail et la transposition dans le droit commun certaines dispositions de l’état d’urgence. « Peut-être n’est-ce pas tout. Raison de plus pour refuser fermement de donner les pleins pouvoirs à Monsieur Macron comme il le réclame », avertit Jean-Luc Mélenchon. Au sujet du volet social, que le chef de l’Etat souhaite réformer dès cet été par ordonnances, Jean-Luc Mélenchon estime qu’il « s’agit d’un coup d’Etat social puisque les parlementaires ne pourraient discuter ni amender une seule des décisions prévues par les ordonnances ». Pour ce qui est de la loi sur la sécurité, « toutes les protections qui garantissent les libertés individuelles vont être remises en cause », ajoute le candidat dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône. Bref il faut un Guevara pour lutter contre la dictature macronienne et ce Che, c’est Mélenchon. Il serait temps que les « insoumis » s’appliquent la philosophie du dégagisme et conseillent à Mélenchon de prendre sa retraite !
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