Archive mensuelle de mai 2017

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Réformes sociales : bataille de calendrier entre le gouvernement et les syndicats

Réformes sociales : bataille de calendrier entre le gouvernement et les syndicats

 

La bataille du calendrier fait rage entre le gouvernement et les syndicats. Un gouvernement qui veut aller vite et décider au cours de l’été pour éviter l’enlisement dans la contestation gauchiste. De leur côté,  les syndicats jounen t la montre. , François Asselin ( président des petits patrons), a dit s’être fait préciser le calendrier par Edouard Philippe et la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, lors de leur rencontre. « Loi d’habilitation dans le courant de l’été pour, au mois de septembre, aboutir sur la ratification des ordonnances », a-t-il dit aux journalistes à l’issue de leur entretien. Craignent de perdre une partie de leurs prérogatives notamment avec la possibilité de référendum Avant lui, les dirigeants de la CFDT et de la CGT avaient demandé au Premier ministre et à la ministre de poursuivre la discussion au moins jusqu’à fin septembre, ce qui semble incompatible avec une ratification des ordonnances à ce moment. « La CFDT a une nouvelle fois dit qu’il lui fallait du temps de concertation et que ce n’était pas pour gagner du temps, que ce n’était pas dilatoire. Mais il nous semble qu’il faut laisser jusqu’à fin septembre pour discuter », a dit le secrétaire général du syndicat, Laurent Berger. Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a quant à lui déclaré, à propos des discussions entre le gouvernement et les partenaires sociaux : « Il faut largement que ça aille au-delà de l’été, c’est-à-dire le 21 septembre, largement ». L’exécutif souhaite, par des ordonnances, donner plus de portée aux accords de branches et d’entreprises, plafonner les indemnités prud’homales et réformer – voire fusionner- les instances représentatives des salariés. Les réformes de l’assurance chômage et de la formation professionnelle seraient discutées à l’automne. Au sein des entreprises et la version des normes. Par ailluers il y aurait un  moratoire sur les obligations des entreprises liées au compte pénibilité.

Législatives : deux heures pour le PS, 12 minutes pour « en Marche » à la télé !

Législatives : deux heures pour le PS, 12 minutes pour en Marche à la télé !

Le parti d’Emmanuel Macron conteste la répartition du temps d’antenne entre les formations politiques en lice pour les élections législatives. LREM conteste plus particulièrement l’article 167-1 du code électoral, qui régit cette répartition et limite à 12 minutes au total le temps d’antenne des formations non représentées par des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale. C’est le cas de LREM, héritier d’En Marche !, mouvement créé par Emmanuel Macron en avril 2016 mais qui compte aujourd’hui plus d’adhérents que tout autre parti français et est crédité d’une nette avance par les sondages. La QPC, qui conteste la conformité de l’article 167-1 à la Constitution, sera examinée mardi après-midi en audience par le Conseil constitutionnel, qui rendra publique sa décision mercredi matin, a précisé à Reuters cette institution. Selon le même article, les formations politiques représentées par des groupes parlementaires bénéficient pour leur part de temps d’antenne proportionnels à leur importance dans l’Assemblée sortante. Le Parti socialiste bénéficie ainsi de deux heures de temps d’antenne, alors qu’il a été laminé par la présidentielle. Le parti Les Républicains (LR), autre perdant de cette élection, a pour sa part été crédité par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) de 104 minutes, l’Union des démocrates et indépendants (UDI), alliée de LR, de 22 minutes et le Parti radical de gauche, allié du PS, de 15 minutes.

Poutine et Macron : échanges musclés

Poutine et Macron : échanges musclés

 

 

 

Comme prévu  l’échange a été franc et direct. Il a surtout porté sur les divergences avec toutefois la volonté de poursuivre la discussion pour tenter de les surmonter. En apparence donc une rencontre qui ne semble pas avoir changé les points de vue. Pourtant cette rencontre a permis de remettre Poutine dans le jeu international alors qu’il se trouve actuellement relativement isolé. Il peut peut-être aussi espérer sur la levée des sanctions européennes  afin de relancer une économie poussive. Pour macron, après le G7, après sa rencontre avec Merkel,  c’est de la confirmation d’une posture internationale qui replace la France au centre du jeu tant en Europe que vis-à-vis de la Syrie, de l’Ukraine  ou encore de la question du climat. Pour les deux parties concertées c’est donc un succès de stature évaluer rencontre au Yvelines (Reuters) intrenationale . . « Ça a été un échange extrêmement franc, direct (…) nous nous sommes, je crois, tout dit », a déclaré Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse commune. « On partage des désaccords mais au moins on les a partagés. » Vladimir Poutine a quant à lui parlé de « points de friction » qui sont, selon lui, dépassés par les intérêts communs, comme le niveau des investissements français en Russie.   »Ce qui est important, c’est ce dialogue entre la France et la Russie qui n’a jamais cessé », a déclaré le chef de l’Etat, appelant à se rappeler que cette « Histoire nous dépasse. » « Aucun enjeu essentiel ne peut être traité aujourd’hui sans dialoguer avec la Russie », a-t-il souligné, évoquant le cas de l’Ukraine et de la Syrie, où la France et la Russie ont des positions divergentes. Paris a promu avec insistance l’adoption de sanctions contre Moscou après l’annexion par la Russie de la Crimée en mars 2014 et soutient l’opposition syrienne à Bachar al Assad, appuyé militairement par l’aviation russe. « Toute utilisation d’armes chimiques fera l’objet de représailles et d’une riposte immédiate, en tout cas de la part des Français », a prévenu Emmanuel Macron. « En la matière, je souhaite que nous puissions échanger (avec Moscou-NDLR) des informations utiles et travailler ensemble pour partager la lecture de la situation sur le terrain ». Le chef de l’Etat a fait de l’accès humanitaire sa deuxième « ligne » rouge en Syrie. Les deux dirigeants ont convenu de deux mesures concrètes : une réunion dans les prochaines semaines en « format Normandie » sur la situation en Ukraine et la mise en place d’un groupe de travail commun sur la guerre en Syrie.

Réformes sociales: Le troisième tour social des gauchistes

Réformes sociales: Le troisième tour social des gauchistes

 

D’après les sondages, les courants d’extrême-gauche seront mal représentés à l’assemblée nationale en raison de la logique électorale. Mélenchon, Hamon, les trotskistes ou encore les communistes ne peuvent espérer ensemble que quelques dizaines de députés. Du coup,  la tentation est grande de faire glisser la problématique d’opposition du terrain politique au terrain social. Pour preuve la création du front social qui réunit les plus radicaux des courants évoqués ci-dessus. On y trouve ceux  qui se sont opposés à la loi travail notamment la CGT, FO et solidaires (Sud). Bref les gauchistes corpos habituels dont la stratégie est de bloquer toute évolution et de préserver les avantages acquis. Les ordonnances qui seront prises par Macron concernant le droit social leur fourniront le prétexte pour discréditer le gouvernement. Ces gauchistes ne sont pas majoritaires dans le champ social mais leur pouvoir de nuisance est particulièrement destructeur quand on ajoute des motivations corpos  pour mieux mobiliser. La CGT prépare déjà le terrainLa direction de la CGT a  en effet lancé mercredi une mise en garde à Emmanuel Macron contre la mise en oeuvre de « reculs sociaux » par le biais de son projet de réforme du marché du travail. La commission exécutive confédérale de la CGT rappelle dans une déclaration au successeur de François Hollande qu’il a été en partie élu par des Français qui s’étaient mobilisés contre sa loi sur la croissance et l’activité et contre la loi El Khomri sur le travail sous ce quinquennat finissant. « La CGT appelle solennellement Emmanuel Macron à renoncer à imposer de nouveaux reculs sociaux par ordonnance ou 49-3. » Emmanuel Macron veut présenter dès cet été à l’Assemblée nationale qui sortira des élections législatives de juin un projet de loi d’habilitation pour amplifier par ordonnances la réforme du droit du travail engagée par la loi El Khomri. « S’il persiste dans l’idée de faire des ordonnances au mois de juillet, ça veut dire qu’il va balayer le dialogue social et la concertation. Il y aura problème d’une manière ou d’une autre », a ainsi déclaré lundi sur franceinfo le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly. Le seul moyen pour désamorcer l’agitation gauchiste consistera pour Macron à solliciter  un dialogue social approfondi avec les syndicats réformistes car de toute façon les membres du front social déjà opposé à la loi travail feront tout pour discréditer le nouveau gouvernement.la grande peur de tous les syndicats déjà très affaiblis c’est aussi  d’être contournés par les referendums d’entreprises.

 

Japon : des chiffres contradictoires

Japon : des chiffres contradictoires

 

 

 

  • Après les relatifs bons chiffres de la croissance au premier trimestre, la consommation,  elle, a encore baissé en avril, de 1,4% sur un an. Il s’agit du 14e recul mensuel d’affilée pour les dépenses des foyers de deux personnes ou plus, selon des statistiques annoncées mardi par le gouvernement. . Des chiffres qui pourraient remettre en cause l’optimisme  qui était apparu après la publication des statistiques du premier trimestre :    Une hausse de 0,5% e la croissance  au cours des trois premiers mois de l’année par rapport aux précédents. En rythme annualisé (c’est-à-dire si une telle croissance se poursuivait sur l’ensemble de l’année), la progression ressort à 2,2%. Ces données annoncées sont en phase avec les prévisions des économistes  mais une croissance qui reste fragile car  La production industrielle au Japon a reculé de 1,9% en mars sur un mois, un peu moins qu’annoncé en première approche (-2,1%), a indiqué mercredi le ministère de l’Industrie. Elle a subi un contrecoup après une hausse de 3,2% en février, mais les économistes espéraient qu’elle ne baisserait pas autant.  Le gouvernement de droite, mené par le Premier ministre Shinzo Abe, tend à voir dans cette reprise du premier trimestre qui dure depuis début 2016 les effets de la stratégie de relance « abenomics » initiée à son retour au pouvoir fin 2012. Les investissements non résidentiels des entreprises ont évolué positivement (contrairement à ce pensaient des économistes) de même que la demande publique, grâce aux dépenses du gouvernement central. Mais les analystes notent, à la lumière des indicateurs publiés chaque mois, que les facteurs extérieurs sur lesquels il n’a pas prise (conjoncture mondiale, changes) jouent dans cette embellie, tandis que la consommation des ménages, qui représente plus de la moitié du PIB, même si elle a affiché un petit rebond sur un trimestre, peine à décoller durablement et à être la locomotive.  »La lenteur de la hausse des salaires » est un facteur qui rend les foyers précautionneux, surtout à un moment où l’inflation est censée s’élever, souligne dans une note Marcel Thieliant de Capital Economics.

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Russie « un système totalitaire » (Pougatchev)

Russie «  un système totalitaire » (Pougatchev)

Le régime russe est   »totalitaire » d’après un ’ex-oligarque russe Sergueï Pougatchev, ancien conseiller de Boris Eltsine puis de Vladimir Poutine  (interview JDD).

 

. Pour l’ex-oligarque, le régime de Moscou oeuvre pour la chute de l’Union européenne et transforme également ses citoyens en esclaves d’un système verrouillé à plusieurs tours.

Emmanuel Macron a-t-il raison de rencontrer Vladimir Poutine lundi?
C’est une erreur de le rencontrer maintenant et dans un format bilatéral plutôt qu’avec la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président ukrainien, Petro Porochenko, dans le format Normandie [quatuor diplomatique composé de l’Allemagne, de la France, de l’Ukraine et de la Russie] mis en place sous la présidence de François Hollande pour le règlement de la crise en Ukraine. La tentation d’échanger avec des dictateurs a toujours existé : il suffit de se souvenir du colonel Kadhafi. Mais ce genre de procédé ne produit pas les résultats espérés, surtout si on envisage une négociation avec Vladimir Poutine, qui ne tient jamais ses engagements. Regardez les accords de Minsk sur l’Ukraine, qu’il sabote et utilise comme objet de chantage à l’encontre de l’Union européenne…

 

Comment qualifieriez-vous la Russie de Vladimir Poutine aujourd’hui?
Ce système de gouvernance est autoritaire, voire totalitaire. Avec la concentration dans ses mains d’un pouvoir sans limite, il a depuis longtemps transformé les citoyens russes en esclaves sans droit de vote. Actuellement, l’atmosphère en Russie est irrespirable, y compris dans la sphère culturelle, puisque Macron et Poutine parleront demain de culture.

 

La France doit-elle coopérer avec Moscou contre le terrorisme?
Les positions de Poutine ne sont pas dirigées contre le terrorisme : c’est lui-même qui a lancé la guerre avec l’Ukraine, où les troupes russes sont impliquées, alors que plus de 10.000 personnes sont déjà décédées dans ce conflit. C’est lui qui a annexé la Crimée de force. En Syrie, il se bat pour que le président Bachar el-Assad conserve le pouvoir à n’importe quel prix, alors même que sont ciblés des civils, des organisations humanitaires, des hôpitaux. L’arrivée de Poutine en 2000 et son maintien au pouvoir ont eu lieu sous les auspices d’un accroissement du terrorisme. C’est au cours de son premier mandat présidentiel que les actes terroristes majeurs ont eu lieu (explosions d’immeubles, la prise d’otages lors de la comédie musicale Nord-Ost, la prise d’otages et le massacre dans l’école de Beslan…) Encore aujourd’hui, les véritables motifs et les conditions de ces événements n’ont pas été rendus publics, alors qu’il y a des témoins de ces événements et des auteurs de ces attentats, qui n’ont pas été inquiétés.

 

La Maison-Blanche a exclu vendredi d’alléger les sanctions visant la Russie. Les Européens devraient les reconduire le 22 juin. Est-ce une bonne décision?
C’est une très bonne chose, car Poutine est clairement contre l’Union européenne. Pourquoi croyez-vous qu’il s’est immiscé dans l’élection présidentielle française et que le Kremlin a financé directement le Front national de Marine Le Pen – un fait sans précédent pour la France? Pour que l’UE s’effondre.

 

Dans quel état est l’économie russe aujourd’hui?
Il n’y a qu’un seul homme d’affaires aujourd’hui en Russie : c’est Poutine. En raison de sa politique agressive, l’économie russe se trouve dans un état terrible, au plus bas depuis la chute de l’URSS. En dix-sept ans à la tête du pays, il ne s’est pas contenté d’usurper le pouvoir : il a également placé sous sa coupe toute l’économie. Les entreprises dans les secteurs qui fonctionnent encore, essentiellement l’énergie, le pétrole et l’extraction gazière, Poutine les a partagées avec ses amis, principalement des anciens du KGB, tout en restant le bénéficiaire final. Les opposants comme Alexeï Navalny essaient bien de pousser la population à manifester pour ses droits. Mais les Russes ne sont pas près de s’opposer à Poutine.

 

Comment se portent les relations économiques et commerciales entre la France et la Russie?
Les échanges commerciaux s’élèvent à environ 11 milliards d’euros, ce qui est ridiculement peu pour un PIB français de plus de 2 200 milliards d’euros. J’aimerais néanmoins que le Président Macron prenne la peine de se pencher sur la sécurité des actifs des rares investisseurs français présents en Russie qui, si l’on suit mon propre exemple, encourent des risques énormes, comme les groupes Auchan, Danone, Renault, Total.

 

Imaginez-vous jouer un rôle dans le futur de la Russie?
Non, car je ne suis plus citoyen russe. Je suis maintenant citoyen français.

 

Plainte de Cazeneuve contre Mélenchon pour diffamation

 Plainte de Cazeneuve  contre Mélenchon pour diffamation

Jean-Luc Mélenchon a de nouveau accusé Bernard Cazeneuve d’être responsable de la mort de Rémi Fraisse selon des propos diffusés ce dimanche dans un reportage de l’émission « C politique » sur France 5. Le jeune militant écologiste avait été tué par l’explosion d’une grenade offensive lancée par un gendarme dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014.  « Cazeneuve, le gars qui s’est occupé de l’assassinat de Rémi Fraisse. Le gars qui a fait gazer, matraquer toutes les manifestations et qui prend maintenant sa tête de petit sainte-nitouche pour dire que c’est moi qui ne sais pas choisir entre le Front national et je sais pas qui », a lancé le leader de LFI. M. Cazeneuve avait dénoncé auparavant « une faute politique et morale » de M. Mélenchon pour « ne pas avoir appelé clairement à voter » pour Emmanuel Macron face à Marine Le Pen. « Coutumier de l’outrance et de l’abaissement du débat public, Jean-Luc Mélenchon a franchi la frontière de la diffamation. Par ses propos à mon sujet, il démontre que l’insulte est devenue son mode de pensée et d’expression », a réagi Bernard Cazeneuve dans un communiqué. « Parce que je crois que le débat d’idée implique du respect et doit prévaloir sur l’invective, la manipulation et le mensonge, j’ai décidé de porter plainte contre Jean-Luc Mélenchon pour diffamation », a ajouté l’ancien Premier ministre, désormais chef de file du PS pour les législatives des 11 et 18 juin.

Trump -Merkel : la guerre économique

Trump -Merkel : la guerre économique

. La rencontre  a tourné à l’affrontement entre Trump et Merkel. Trump n’a cessé de critiquer l’Allemagne et a même mis en cause la qualité de ses produits dans l’automobile. Au-delà de la guerre des mots c’est la guerre économique qui commence entre les deux pays Le président américain Donald Trump a lancé une salve contre l’Allemagne et ses ventes de voitures aux Etats-Unis lors d’une rencontre jeudi avec les dirigeants de l’Union européenne, assure le site de l’hebdomadaire Der Spiegel.  »Les Allemands sont mauvais, très mauvais », a-t-il dit, lors de son entretien avec le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, celui du Conseil, Donald Tusk et d’autres hauts responsables de l’UE à Bruxelles. « Regardez les millions de voitures qu’ils vendent aux Etats-Unis. Horrible. Nous allons arrêter ça », a-t-il ajouté, selon des « participants à la rencontre » explique le Spiegel. Jean-Claude Juncker est alors intervenu, toujours selon la même source, pour fermement défendre l’Allemagne en assurant que le libre-échange profite à tous.  Le président américain, avant même son élection, s’en était pris à l’Allemagne et à Angela Merkel. Fidèle à son discours anti-libre-échange, il avait notamment adopté un ton très dur vis-à-vis des excédents commerciaux allemands, menaçant d’instaurer des taxes douanières en représailles. Trump accuse aussi l’Allemagne, de devoir « d’énormes sommes d’argent » à l’Otan et aux Etats-Unis.

Divorce entre l’Allemagne et les États-Unis

Divorce entre l’Allemagne et les États-Unis

Le G7, qui s’est déroulé ces derniers jours à Taormina, en Sicile, a visiblement laissé des traces… La chancelière allemande Angela Merkel en tire un constat amer : « L’époque où nous pouvions entièrement compter les uns sur les autres est quasiment révolue. C’est mon expérience de ces derniers jours », a dit Mme Merkel lors d’un meeting à Munich, dans le Sud de l’Allemagne. « Nous, Européens, devons prendre notre destin en main« , a-t-elle ajouté. « Nous devons nous battre pour notre propre destin« , a poursuivi la cheffe du gouvernement allemand, selon qui les relations avec le président français Emmanuel Macron doivent être d’autant plus étroites. Angela Merkel s’exprimait dans la capitale bavaroise au lendemain d’un sommet du G7 (Allemagne, France, Italie, Japon, Canada, Etats-Unis, Royaume-Uni) où l’unité des sept pays parmi les plus riches du monde s’est brisée face à un Donald Trump refusant de s’engager en faveur de l’accord de Paris contre le réchauffement climatique. La chancelière allemande avait d’ailleurs jugé les discussions de vendredi et samedi sur le climat « pas du tout satisfaisantes ».  Au cours du premier voyage à l’étranger de sa présidence, M. Trump s’est également rendu à Bruxelles où il a infligé une sérieuse déconvenue à ses alliés de l’Otan en refusant de s’engager explicitement en faveur de leur défense collective. Il y a aussi qualifié les pratiques commerciales des Allemands de « mauvaises, très mauvaises », selon l’hebdomadaire allemand Der Spiegel.

Moscovici : « J’aimerais que le débat politique italien cesse de viser la Commission »

Moscovici : « J’aimerais que le débat politique italien cesse de viser la Commission »

. Les personnalités politiques parlent toujours d’une Europe de technocrates ou d’eurocrates, surtout en Italie. Cela vous irrite-t-il ?(Interview)

S’il y a bien un pays qui ne peut pas penser que cette Commission est une Commission technocrate, c’est l’Italie. C’est le seul pays qui a bénéficié de toute la flexibilité offerte par le pacte. Pour 2016, cette flexibilité représente bien plus de 10 milliards d’euros. Personne d’autre n’a eu cette chance. L’an dernier, nous avons même accordé à l’Italie la clause sur les investissements, alors qu’en réalité, les investissements avaient chuté, mais nous avons pris en compte le délai d’arrivée des fonds structurels. Nous avons considéré que les mesures budgétaires en place pour 2017 étaient suffisantes, dans l’ensemble, pour que les conditions du pacte soient respectées. Donc, franchement, quiconque reproche à la Commission d’être une gardienne sévère des règles ne peut être sérieux. J’aimerais que le débat politique italien cesse de viser la Commission, alors qu’elle a été une alliée vigilante, sérieuse et exigeante du pays. Soyons sérieux, si la Commission est l’ennemi de l’Italie, je ne vois pas qui seraient ses amis. Je me considère personnellement un grand ami de l’Italie. Tout ce que nous voulons, c’est que cela soit reconnu.

L’Italie bénéficie donc d’un traitement de faveur ?

Personne n’est traité plus favorablement que les autres. Nous avons simplement pris en compte la situation. Il n’y a donc pas de favoritisme, pas de distinction entre grands et petits pays. Nous essayons d’être justes. Il est pourtant vrai que nous sommes montrés du doigt pour tous les maux du monde par la presse italienne, malgré le fait que nous ayons fait tout ce qui est en notre pouvoir pour trouver des solutions pour le pays. Je voudrais simplement que cela soit reconnu. Ce serait, selon moi, la justice politique la plus fondamentale.

Pour mettre en place des réformes, il faut de la stabilité. L’élection de Pedro Sanchez à la tête du parti socialiste espagnol pose-t-elle, selon vous, un risque pour la stabilité politique du pays ? Les réformes en seront-elles affectées ?

Nous ne nous occupons jamais des évolutions politiques internes dans les États membres, tant que les populistes ne sont pas vainqueurs. Tout comme nous ne commentons pas la vie interne des partis européens. Ce qui se passe au sein du PSOE regarde l’Espagne, et la question de la stabilité politique du pays concerne le gouvernement espagnol et les partis espagnols.

Pensez-vous que l’élection du nouveau président français ouvre une nouvelle dynamique politique en Europe ?

Je suis personnellement très content parce que depuis des années je propose de nommer un ministre des Finances de la zone euro, un budget et un parlement de la zone euro. Donc oui, il me semble qu’une fenêtre d’opportunité s’est ouverte. Cela ne veut pas dire que tout sera fait en un an ou que nos visions s’harmoniseront du premier coup. Nous savons que ce ne sera pas le cas, mais nous savons aussi qu’il existe une volonté d’aller vers une zone euro plus intégrée, plus forte, qui crée plus d’emplois et de croissance. La Commission, et moi-même, tout particulièrement, dédieront toute notre énergie politique à cet objectif. Le 22 mai, la Commission européenne a annoncé que le Portugal ne serait plus soumis à une procédure de déficit excessif. Après avoir reçu un renflouement de 78 milliards d’euros en 2011, le pays s’est redressé et l’exécutif européen a estimé qu’il atteindrait cette année un déficit de 2 % du PIB, soit bien en-dessous du plafond européen fixé à 3 %.L’Italie a aussi reçu de bonnes nouvelles, puisque la Commission a indiqué que Rome ne devrait pas introduire de nouvelles mesures de réduction de la dette, pourtant écrasante, à 133 % du PIB. L’institution a donné un avis positif sur les mesures adoptées cette année. La Commission a par ailleurs décidé d’appliquer une marge de flexibilité à la Lituanie et à la Finlande. Un avertissement a cependant été envoyé à la Roumanie, qui « dévie sérieusement » du plan budgétaire censé équilibrer ses comptes publics. La Commission a proposé que le pays adopte de nouvelles mesures de correction. Après des années de déficit excessif, d’avertissement, de mesures d’austérité et, plus récemment, de flexibilité de la part de la Commission, tous les États membres respectent aujourd’hui les règles budgétaires de l’Union, à l’exception de la France, de l’Espagne, de la Grèce et du Royaume-Uni. La France est le seul pays du groupe qui compte toujours des déséquilibres macroéconomiques excessifs.

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Par Jorge Valero, Euractiv.com (traduit par Manon Flausch)

Code du travail: attendre début octobre (CFDT)

Code du travail: attendre début octobre (CFDT)

 

 

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a demandé dimanche au gouvernement d’attendre « fin septembre-début octobre » pour réformer le code du travail par ordonnances, « le temps de la concertation nécessaire ». Souhaitant aller vite, l’Elysée a précisé cette semaine vouloir une ratification des ordonnances « d’ici la fin de l’été », soit avant le 21 septembre. « Il ne faut pas passer des ordonnances en août (…) on peut être rapide sans être précipité », a déclaré Laurent Berger, invité du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro. « Il faut aller vers fin septembre-début octobre pour qu’on ait le temps de discuter du fond des sujets » et notamment « ce qui doit être traité » dans le code du travail, la branche ou l’entreprise, a-t-il ajouté. Sur cette question, la CFDT estime que « le code du travail doit garantir un socle important de droits », auxquels aucun accord de branche ou d’entreprise ne peut déroger, parmi lesquels « le salaire minimum » et « la sécurité au travail ». Ensuite, les branches professionnelles doivent déterminer les « classifications, les déroulements de carrière », a-t-il ajouté en estimant que « l’organisation du travail, la responsabilité sociale, les conditions de travail » devaient se négocier au niveau de l’entreprise. Mais « cette négociation doit être menée avec des représentants des organisations syndicales ». « Un référendum sans être passé par un accord, non », a-t-il prévenu alors qu’Emmanuel Macron a promis, pendant sa campagne, le référendum d’entreprise à l’initiative de l’employeur. Le numéro un de la CFDT, qui sera reçu lundi par le Premier ministre, entend à cette occasion « lui apporter un gros dossier avec un tas de propositions » sur « tous les sujets y compris la question européenne, la protection sociale, l’outre-mer ». Il a cité la création d’une « assurance chômage européenne ». La CFDT viendra aussi avec des « contrepropositions » sur les projets auxquels le syndicat est hostile, comme la barémisation des indemnités prud’homales pour licenciements abusifs. L’objectif est que « si des projets devaient se mettre en place, ce soit le moins difficile possible pour les travailleurs sur ces sujets là », a expliqué M. Berger.

Sondage prud’hommes : Les Français contre le plafonnement

Sondage prud’hommes : Les Français contre le plafonnement

Les Français veulent une réforme du code du travail mais ils sont opposés à 56% à un plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif, au programme du président Macron, indique dimanche soir un sondage Elabe. Selon ce sondage, réalisé pour Les Echos, Radio Classique et l’Institut Montaigne, 44% des Français sont favorables à une réforme « en profondeur » du code du travail, mais 50% ne veulent « l’aménager sur quelques aspects seulement ». Ils ne sont que 6% à désirer le statu quo. Une grande majorité (72%) est en revanche favorable à une fusion des instances représentatives du personnel ou à l’organisation par l’employeur de référendum en cas d’accord minoritaire (71%).

Trump veut se retirer l’Accord de Paris ?

Trump veut se retirer l’Accord de Paris ?

Le président américain, Donald Trump, a confié à certains membres de son entourage qu’il entendait soustraire les Etats-Unis de l’Accord de Paris, rapporte samedi le site d’information Axios qui cite trois sources proches du dossier. Parmi les personnes que le président a informées, figure Scott Pruitt, patron de l’EPA (Agence de protection de l’environnement), écrit Axios. Personne à la Maison blanche n’a immédiatement répondu aux demandes de commentaires formulées par Reuters. Donald Trump annoncé samedi sur Twitter qu’il prendrait sa décision la semaine prochaine.  Si les Etats-Unis ont paru faire quelques concessions sur la question des relations commerciales lors du sommet des dirigeants du G7, ils sont restés isolés sur celle du climat, exigeant de leurs partenaires plus de temps pour décider s’ils vont honorer les engagements pris lors de la COP21 en 2015 à Paris. L’Accord de Paris sur le climat est entré en vigueur le 4 novembre dernier, après sa ratification par au moins 55 pays comptant plus de 55% des émissions de gaz à effet de serre de la planète. Les Etats-Unis et la Chine l’ont ratifié ensemble au tout début septembre 2016.

NKM dans la majorité (Sarnez)

NKM  dans la majorité (Sarnez)

Priée de dire si l’ancienne ministre de l’Ecologie, candidate du parti Les Républicains à Paris pour les législatives de juin, avait sa place « dans la majorité et au sein du gouvernement », Marielle de Sarnez a répondu sur Radio J : « C’est à elle de nous le dire, bien sûr qu’elle pourrait le soutenir, je n’en doute pas. » « Nous avons cinq ans et dans ces cinq années nous avons une obligation absolue de réussite », a poursuivi la vice-présidente du MoDem, elle aussi candidate dans une circonscription parisienne. « Pour réussir, il faut être unis, il faut être rassemblés. Une majorité d’abord parlementaire, et ensuite, oui, si on pouvait sortir de la guerre de tranchées, ce serait bien », a-t-elle ajouté. Nathalie Kosciusko-Morizet, ex-candidate à la primaire de droite avait signé avec plus de 170 élus Les Républicains un appel à « répondre à la main tendue » d’Emmanuel Macron.

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