Archive mensuelle de mai 2017

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Législatives : Manuel Valls démissionne du PS pour Macron

Législatives : Manuel Valls démissionne du PS pour Macron

 

Invité de RTL ce mardi matin, l’ex-premier ministre, Manuel Valls, a confirmé qu’il renonçait à se présenter sous l’étiquette PS aux législatives de juin prochain dans la première circonscription de l’Essonne, et annoncé qu’il serait « candidat de la majorité présidentielle », souhaitant s’ »inscrire » dans le mouvement du président élu Emmanuel Macron.

Manuel Valls a aussi invité «tous les députés sortants, les progressistes, ceux qui ont appelé à voter Emmanuel Macron avant le premier tour, ceux qui souhaitaient sa victoire», à faire de même.

 

Redynamiser les zones rurales: une urgence

Redynamiser  les zones rurales: une urgence

 

Il est clair que les résultats aux  dernières élections présidentielles ont mis en évidence l’urgence d’uen revitalisation de zones rurales qui se sentent de plus en plus abandonnées. Dans nombre de communes de zones rurales défavorisées les résultats des élections présidentielles  traduisent le sentiment d’abandon de la population dont une  partie est réduite au chômage (qui peut atteindre 25%) ou contrainte de se déplacer à 20, 30, 40 kms  de leur domicile pour trouver un emploi. A cela s’ajoute le manque  d’équipements et de service qui participe à la désertification économique. A moins d’accepter cette désertification, il semble indispensable de mettre en œuvre des plans de soutien à ces zone rurales à l’image de ce qui a été fait pour les banlieues cela en prenant mieux en compte les interactions équipements, services publics et développement économique. En clair en favorisant une meilleure prise en charge de l’emploi tant par les collectivités locales que par l’Etat.   Au-delà des tendances lourdes relatives au changement de  rapport de forces entre les grandes formations  politiques, les élections départementales ont exprimé  aussi la colère des territoires abandonnés. C’est la révolte des zones rurales où vivent 25% de la population qui constate chaque jour la désertification et le dépérissement des services notamment publics. La mode aujourd’hui est à la métropolisation, c’est à dire à la sururbanisation (qui constitue pourtant uen aberration environnementale) tandis que certaines  petites villes, des villages s’appauvrissent. L’élément le plus significatif de cette désertification c’est la raréfaction de l’emploi. Du coup,  les populations sont contraintes de rechercher des embauches de plus en plus loin de leur domicile (20, 30, 50 kms). Jusqu’au  jour où elles décident de quitter leur zone d’habitat pour  rejoindre des zones plus riches en emplois. Pour preuve de cette désertification la baisse dramatique de la valeur du patrimoine immobilier. Par manque de populations,  les services rétrécissent comme peau de chagrin. Le cœur de la problématique de la désertification, c’est la disparition de l’emploi qui génère mécaniquement la fermeture des commerces et des services. La réactivation de zones rurales défavorisées passe d’abord par une  analyse fine des réalités et de leur évolution sur longue période (emploi, PIB,  population, services etc.) ; aussi  par une prise en compte des  typologies différenciées des zones dont l’approche globale masque les disparités. Au-delà,  il convient d’agir sur les  leviers susceptibles d’abord de fixer la population active existante et d’encourager la création d’emplois. Bien entendu une  commune ne peut, à elle seule, inverser ces tendances lourdes même si elle peut intervenir utilement dans le champ actuel  de sa  responsabilité. Beaucoup de communes se préoccupent de leur développement pour autant l’environnement défavorable limite leur action (fiscalité, réglementation, transport, équipements et services). En fonction de certains scénarios économiques, sociaux et démographiques, en 2040 certains villages se transformeront en zones pour retraités voire même disparaîtront (d’autant qu’à cette date un  Français sur trois aura plus de 60 ans). L’activité économique interagit sur la qualité et le niveau des services et réciproquement. Si on se préoccupe légitimement des équipements et des services publics, par contre le soutien à l’emploi et à l’économie locale en particulier est plus déficient. Or en fonction du rythme de destruction  des emplois locaux, ce devrait être aussi une priorité. Encore une  fois compte tenu de la mode de la « métropolisation » ‘ pas spécifique à la France, il y a fort à parier qu’on pourra attendre encore longtemps des mesures significatives pour le développement rural des zones défavorisées. On ne saurait se limiter  à quelques dispositions certes utiles mais très insuffisantes (couverture internet, bureau de poste, quelques services …peut-être.

Le choc de confiance préalable à tout

Le choc de confiance préalable à tout

 

Dans une  récente interview à la Tribune, Anne-Marie Idrac qui pourrait jouer un rôle important dans le prochain gouvernement, considérait  que la France avait besoin d’un choc de confiance.  Une confiance qui pourrait dynamiser la croissance et rendre les plus faciles à opérer « Il y a un énorme déficit d’explication. Pour la sécurité, l’environnement, le numérique, la défense de nos intérêts, il faut une Europe plus forte. Ce dont nous avons besoin, c’est d’un choc de confiance. Les Français y sont prêts. Et c’est ce qu’Emmanuel Macron va leur apporter. » déclarait l’ancienne ministre des transports. Cette confiance bénéficie d’un bon alignement des planètes d’abord parce que la conjoncture est meilleure depuis avril après un premier trimestre assez décevant un peu partout dans le monde. Ensuite parce que l’élection de Macron a bénéficié d’un accueil très favorable de la part des principaux chefs d’État notamment de ceux  qui se trouve ainsi rassurés quant à l’avenir de l’union européenne. Cette confiance pourrait être de nature a boosté la croissance qui ainsi peut-être atteindre 2 % en 2017 au lieu des 1,3 % prévus. Or faire progresser le PIB de 1 % c’est  rendre réellement possible l’inversion du chômage par la création nette d’emplois dans le secteur privé. 1 % de croissance en plus c’est aussi le moyen de limiter les déséquilibres des comptes publics. Si la plupart des chefs d’entreprise sont convaincus de la logique économique il conviendra cependant de persuader ceux qui doutent et  ils sont nombreux. L’objectif est de  permettre l’appropriation  de la problématique des mutations en cours, de nos forces et de nos faiblesses des réformes à faire pour moderniser le pays. D’une certaine façon, la véritable urgence est peut-être dans la capacité à expliquer la complexité d’un monde en pleine transformation. Les élections législatives offrent peut- être l’opportunité de contribuer à ce travail d’explication car malheureusement les présidentielles ont été trop étouffées par les affaires et les outrances voire la vulgarité.

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Marine Le Pen ne peut pas devenir présidente de la république, pourquoi ?

Marine Le Pen ne peut pas devenir présidente de la république, pourquoi ?

 

Il est vraisemblable que Marine Le Pen ne deviendra jamais présidente de la publique. Avec 33 % des suffrages, elle  a sans doute atteint son plafond de verre et en même temps son seuil de compétences (sans parler des affaires qui la rendront inéligibles). En cause évidemment, les orientations contradictoires  et dangereuses du Front National qui entretient avec l’économie des relations approximatives et aussi évidemment des orientations sociétales aussi radicales que condamnables. Finalement,  Marine Le Pen marche dans les pas de son père Jean-Marie. Jean-Marie Le Pen qui avait réussi à se qualifier  au second tour d’une présidentielle. Sa fille, elle, double  le nombre de voix pour comptabiliser environ 10 millions de voix.  Un score qui est loin d’être négligeable. Un score de partisans mais surtout qui  rend compte  des craintes, des peurs et des difficultés à s’adapter aux mutations économiques et sociales en cours. Au-delà des orientations, le principal obstacle à la progression du front national,  c’est Marine peine elle-même dont la culture, les connaissances et surtout le tempérament sont incompatibles avec la fonction présidentielle. Marine Le Pen présente davantage le profil d’une marchande de poisson que d’une prétendante à la magistrature suprême. 

Macron président par défaut ?

Macron président par défaut ?

 

Certains observateurs politiques considèrent que Macron est en quelque président par défaut. Mais comme souvent en France. Mitterrand n’a été élu que grâce aux rejets de Giscard, Chirac grâce aux projets de Jean-Marie Le Pen, Hollande grâce au rejet de Sarkozy. C’est d’ailleurs l’un des grands pièges de ces élections par défaut dans la mesure où  l’heureux  élu pense jouir d’une très forte adhésion à ses orientations alors qu’en réalité le résultat est certes le produit de soutiens conscients et actifs mais tout autant de votes pour empêcher un autre de l’emporter. Ainsi Mitterrand par exemple ou plus près de nous Hollande avaient surestimé le niveau d’adhésion à leurs thèses. Ils ont commencé par mettre en œuvre des orientations socialistes  avant de se raviser rapidement créant d’ailleurs une grande confusion dans leur propre camp.  Macron peut évidemment être fier de sa victoire, mais uen victoire due aussi  torpillage de Juppé puis de Fillon. Pour une part non négligeable macro doit sa conquête pouvoir à sa propre dynamique mais les circonstances l’ont bien aidé. Il conviendra sans doute qu’ils ne s’enivrent pas du parfum du pouvoir et reste lucide sur l’état des rapports de force politique dans le pays.

Macron : 66% des suffrages, grâce au naufrage de Le Pen

Macron : 66% des suffrages, grâce au naufrage  de Le Pen

 

 

Pour une part macro doit sa victoire au véritable naufrage de Marine Le Pen. Au début de la campagne électorale Marine Le Pen s’est réfugié dans le silence et cela a été très profitable à sa popularité. Les sondages de l’époque montraient  qu’elle pouvait être ne candidate dangereux voire même être élue. Mais dès lors qu’elle s’est mise à parler son score n’a cessé de diminuer. En cause évidemment les contradictions de la politique du Front national et leur caractère hasardeux voire dangereux tant sur le plan économique que sociétal. Le débat télévisé a été fatal à Le Pen ; elle s’est  poignardée elle-même en affichant son incompétence totale mais aussi à travers sa brutalité et sa vulgarité dévoilant ainsi sa vraie nature. Ce débat lui a fait perdre de leur une dizaine de points. ,  du coup Macron se retrouve avec un score assez inattendu, au-delà de ses espérances. Il le doit en partie à  Marine Le Pen. Emmanuel Macron remporte en effet  l’élection présidentielle avec plus de 66% des suffrages exprimés, selon les derniers résultats publiés par le ministère de l’Intérieur sur la base de la quasi-totalité des résultats reçus. Le candidat d’En Marche !, qui avait d’abord été donné vainqueur avec un score de plus de 65%, a remporté 66,06% des suffrages exprimés, soit plus de 20,7 millions de voix, selon un décompte fourni par le ministère de l’Intérieur sur la base de 99,99% des suffrages reçus. Sa rivale Marine Le Pen aurait remporterait 33,94% des suffrages, soit plus de 10,6 millions de voix, toujours selon ce même décompte non encore définitif.

Macron fait encore monter l’euro


Macron fait encore monter l’euro

 

Le premier tour des élections présidentielles avait déjà provoqué un effet bénéfique sur le cours de l’euro. Cet effet se confirme encore après l’élection de macro. Du coup mécaniquement les Français auront gagné 2,50 % de pouvoir d’achat en une quinzaine de jours, c’est-à-dire sans doute beaucoup plus que ce qui sera accordé en moyenne par exemple aux salariés et  retraités en 2017. L’euro a franchi en effet dimanche le seuil de 1,10 dollar pour la première fois depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis et a inscrit un plus haut d’un an contre le yen en réaction à la large victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle française. Emmanuel Macron a été élu dimanche président de la République en s’imposant avec plus de 65% des voix face à la candidate d’extrême droite Marine Le Pen.  Dans les premières transactions en Asie, l’euro a progressé de 0,2% touchant un point haut à 1,1023 dollar, au plus haut depuis le 9 novembre. La devise européenne a gagné jusqu’à 0,5% contre le yen, qui jouit d’un statut de valeur refuge, pour inscrire un plus haut d’un an à 124,58 yens. Le dollar a aussi progressé contre la devise japonaise, atteignant un plus haut de sept semaines à 113,14 yens. La devise européenne avait déjà fortement progressé après le premier tour de l’élection présidentielle française qui avait vu le candidat pro-européen d’En Marche! arriver en tête devant Marine Le Pen, le 23 avril dernier. L’euro s’est apprécié de 2,50% contre le dollar entre le 21 avril et le 5 mai. Sur la même période les actifs financiers français ont aussi bénéficié de la disparition du risque d’une sortie de la France de l’Union européenne et de l’euro lié à l’éventualité d’une victoire de Marine Le Pen. Au fur et à mesure des sondages d’intentions de vote pour le second tour confirmant la large avance d’Emmanuel Macron, la Bourse de Paris a accru ses gains pour progresser de près de 7,4% entre les deux tours contre une progression de 6,35% de l’indice Eurostoxx 50 des valeurs de la zone euro. L’écart entre le taux de rendement des obligations françaises et allemandes à 10 ans, mesure de la prime de risque exigée par les investisseurs pour détenir la dette publique française, a été divisé par deux, passant d’un plus haut de près de 80 points à moins de 40 points de base vendredi.

FN : un score historique mais un échec

FN : un score historique mais un échec

 

 

Indéniablement en recueillant environ 10 millions de suffrages le Front National a enregistré un score historique. Pourtant ce relatif succès laisse un goût d’échec au point d’ailleurs que se pose la question de l’avenir même du front national. L’ancien parti de Jean-Marie Le Pen pourrait même envisager de changer de nom mais peut-être aussi de stratégie en tentant une alliance avec les autres droites. Du coup, l’idéologie et les orientations  pourraient évoluer dans le même temps. Une évolution qui pourrait contrarier  les plus radicaux Se pose aussi la question du leader car Marine Le Pen a montré qu’elle avait atteint son seuil de compétences. Mais Compte tenu du fonctionnement démocratique du front national, elle ne sera pas facile à déboulonner. Donc un résultat paradoxal qui place le Front national à un moment critique de son histoire et peut-être, si la volonté de la candidate aboutit, à la veille d’une mue destinée à faire oublier ses faiblesses traditionnelles. « C’est un score historique mais, d’un autre côté, Marine Le Pen a fait monter les attentes d’une partie de ses électeurs depuis son accession à la tête du FN (en 2011-NDLR) », juge Joël Gombin, doctorant à l’université de Picardie et spécialiste du FN. « Elle se trouve dans un paradoxe, celui d’un véritable succès vécu comme un échec par ses partisans et les cadres de son parti », ajoute-t-il.   »On a vu réapparaître certaines faiblesses du FN : son caractère radical, populiste, son incapacité à présenter un programme social et économique cohérent, ses divisions internes et son image de parti d’extrême droite », selon Gilles Ivaldi, chercheur au CNRS et à l’université de Nice. « Il y a beaucoup de déception en interne même si personne ne conteste le leadership », relève par ailleurs Sylvain Crépon, chercheur à l’université de Tours. Pour réussir sa métamorphose, l’eurodéputée espère à plus ou moins brève échéance attirer à elle de nouveaux alliés, après le député Nicolas Dupont-Aignan bombardé « premier ministrable » de Marine Le Pen dans l’entre-deux-tours. La formation rêve de se constituer un groupe d’au moins 15 députés, un minimum qui lui garantirait une plus large exposition médiatique, davantage de financements et des facilités logistiques. « Ça pourrait amener progressivement le FN dans ce qui est la trajectoire de tous les partis populistes de droite. En France, la droite populiste a été maintenue longtemps a l’écart des cercles du pouvoir », relève Gilles Ivaldi. « Mais, en Autriche, aux Pays-Bas, au Danemark, en Norvège, en Italie, les droites populistes sont, à un moment donné, entrées dans des coalitions », ajoute-t-il. « Dans la plupart des cas, ça ne s’est pas très bien passé pour elles. »

Sondage : En Marche ! 250 à 300 députés aux législatives

Sondage : En Marche ! 250 à 300 députés aux législatives 

En marche pourrait obtenir la majorité absolue aux législatives. En tout cas les sondages prévoient pour l’instant entre 250 et 300 députés pour le parti de Macron. La majorité absolue à l’Assemblée est de 289 députés. Et, selon une enquête Opinionway-SLPV Analytics pour Les Echos publiée hier soir mercredi 3 mai, le mouvement d’Emmanuel Macron, En Marche!, obtiendrait de 249 à 286 députés aux élections législatives de juin en France métropolitaine. Le Front National, le parti d’extrême-droite dirigé par Marine Le Pen, n’aurait que 15 à 25 députés. C’est-à-dire encore moins que le Parti socialiste, pourtant laminé, avec 28 à 43 sièges. Le grand challenger d’En Marche! à la future Assemblée nationale, serait le parti Les Républicains et ses alliés centristes de l’UDI, qui sont crédités de 200 à 210 députés. Quant au Front de gauche, qui réunit le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France Insoumise arrivé 4e au premier tour de la présidentielle, et le Parti communiste, il n’obtiendrait que 6 à 8 sièges. En l’état actuel des choses, sachant que les « insoumis » de Mélenchon, qui n’ont reçu encore aucune consigne de vote pour le second tour, se sont prononcés à 65% pour un vote blanc ou nul, ou pour l’abstention, selon un sondage en ligne dont les résultats ont été publiés mardi 2 mai. Commentant les résultats de cette enquête publiés hier soir, le directeur général adjoint d’OpinionWay, Bruno Jeanbart, a estimé que le candidat d’En Marche! aurait de quoi constituer une vraie majorité, voire que la majorité absolue était à portée de main.

Conjoncture économique: favorable à Macron et réciproquement

Conjoncture : favorable à Macron et réciproquement

 

Dans un environnement économique caractérisé par la faiblesse de la croissance, la confiance joue un rôle déterminant. Elle peut contribuer à augmenter l’évolution du PIB de l’ordre de  1 %. Ce qui précisément est de nature à recréer des emplois. Pour l’instant les prévisionnistes envisageaient au mieux 1,3% % de croissance mais avec l’arrivée de Macron l’évolution pourrait être amplifiée.  Le nombre de défaillances d’entreprises est en forte baisse. Il a reculé de 8 % l’an passé et, au premier trimestre, les ouvertures de procédures judiciaires ont baissé de 3,9 %, selon la société Altares. Et le nombre d’emplois menacés est, lui, tombé sous 44.500, loin des 73.700 emplois comptabilisés au premier trimestre 2009, au plus fort de la crise. Sur le front de l’emploi, l’amélioration est plus contrastée. Le nombre de chômeurs inscrits à Pole emploi est remonté depuis le début de l’année. Mais d’autres signaux sont plus positifs. Le secteur salarié marchand non agricole a créé 192.000 emplois en 2016. Il s’agit d’une embellie par rapport à 2015 puisque, cette année-là, l’économie française n’avait créé que 99.000 emplois. Ainsi, le rythme de créations nettes d’emplois atteint en 2016 est en fait le plus élevé depuis 2007. Le taux de chômage a ainsi reculé de 0,2 point l’an dernier pour atteindre 9,7 % en France métropolitaine. Les économistes de l’OFCE tablent sur un chômage qui toucherait 9,4 % de la population active à la fin de l’année 2017. Un chiffre toujours élevé mais en baisse. Car les prochains mois s’annoncent plutôt bien. Même si la production industrielle a tendance à patiner depuis quelques mois, les économistes s’attendent à une croissance du PIB comprise entre 1,3 et 1,5 % cette année. Pour faire cette prévision, ils s’appuient notamment sur l’indice du climat des affaires. Celui-ci est au plus haut dans l’industrie depuis juin 2011. Quant au moral des patrons tous secteurs d’activité confondus, il est quatre points au-dessus de sa moyenne de long terme. Les patrons français sont donc optimistes. Parallèlement, les marges des entreprises sont aussi mieux orientées depuis trois ans. Grâce à la baisse du prix du pétrole entre l’été 2014 et l’été 2016, mais surtout à cause de la mise en place du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) ainsi que du pacte de responsabilité, les marges des industriels ont retrouvé leur niveau d’avant-crise. « La situation financière des entreprises est désormais favorable », selon Mathieu Plane. « Les efforts faits pendant le quinquennat précédent, que ce soit en termes de compétitivité des entreprises ou d’assainissement des finances publiques, pourraient porter leurs fruits au cours des cinq prochaines années », juge-t-il.

Bruno Le Maire : prêt à rejoindre Macron

Bruno Le Maire : prêt à  rejoindre Macron

A droite ce pourrait bien être hémorragie des jeunes talents. NKM, Lemaire, Bertrand, d’autres pourraient rapidement rejoindre Macron. En cause,  les contradictions internes des Républicains avec d’un coté les souverainistes radicaux et réacs, de l’autre les progressistes humanistes. Bruno Lemaire a d’ores et déjà fait savoir qu’il était prêt à jouer le jeu avec Macron.  et « Je ne serai jamais un planqué. Je préfère prendre tous les risques, sauter dans le vide. » C’est pourquoi le député Les Républicains Bruno Le Maire est prêt à aller aider le président Macron, s’il est élu dimanche, au terme du second tour de l’élection présidentielle . Quitte à s’exposer à un procès en trahison de son camp, voire à une sanction électorale aux législatives. Parce que « nous avons tous à nous hisser au niveau de l’Histoire ». . « Je ferai des choix politiques dans les jours à venir, et le test de ces choix, ce sera le vote de ma circonscription » en juin, confie-t-il au JDD. Candidat à un troisième mandat, le député de l’Eure sait que sa campagne sera difficile sur cette terre où le FN est passé de 19% à 31% des voix en cinq ans. Il lancera la bataille vendredi à La Couture-Boussey. « Est-ce que ce sera sous l’étiquette LR-Majorité présidentielle ou LR tout court? Nous verrons. » A l’entendre, cela ne dépend plus que d’Emmanuel Macron, du nom de son Premier ministre et des signaux qu’il enverra à la droite et au centre dans les prochains jours.  Le Maire ne veut pas connaître le sort des ministres d’ouverture de Nicolas Sarkozy, dont l’aventure politique avait été un voyage sans retour ni avenir. Il ne sautera le pas que si Matignon revient à une personnalité de droite ou du centre. « La recomposition, oui. L’ouverture, niet, prévient-il. Mon objectif n’est pas de reprendre un poste de ministre, mais que la situation s’améliore rapidement en France. Je n’entrerai pas dans une logique de trophée. »

Les premiers chantiers de Macron

Les premiers chantiers de Macron

 

 

Dès son entrée en fonction devra engager plusieurs chantiers.  Le premier chantier concernera la moralisation de la vie politique. Sur ce terrain, il  rencontrera quelques oppositions  notamment de la part des oligarques qui vivent  de la politique mais qui pourra se lier sur l’opinion politique. Il reprendra notamment les propositions de François Bayrou relative à la démocratie rénovée avec que mesure phare comme «L’interdiction de toute embauche, par un élu ou un ministre, d’un membre de sa famille». Des mesures aussi concernant  les conflits d’intérêts, la prohibition «pour les parlementaires d’exercer parallèlement des activités de conseils». D’autres mesures comme, la réduction d’un tiers du nombre de parlementaires ou la suppression de leur régime de retraite spécifique. Enfin, l’obligation de présenter un casier judiciaire vierge.  La seconde priorité concernera l’éducation avec la possibilité pour les communes de décider avec les établissements des rythmes scolaires. La possibilité sera donnée aux communes   d’appliquer ou non la fameuse réforme des rythmes scolaires, généralisée depuis la rentrée 2014. Un décret pourrait être publié dans le courant de l’été, pour une application théorique dès septembre. Les communes auraient alors le choix de conserver le rythme de quatre jours et demi de classe, en continuant de proposer (ou pas) les activités périscolaires. Ou bien revenir à la semaine de quatre jours. Autres mesures significatives Dans les écoles des quartiers les plus défavorisés (les REP +), les classes de CP seront dédoublées dès la rentrée – les effectifs ne dépasseront donc pas douze élèves. Cette mesure, phare dans son programme, sera ensuite étendue aux CP et CE1 de toutes les écoles classées REP et REP +. Macron veut aussi donner plus de souplesse aux établissements dans l’application de la réforme du collège. Dans le domaine social macro qui veut réformer le droit du travail passant de rencontrer de nombreuses difficultés. La loi El Khomri a permis aux entreprises de déroger aux accords de branche en matière de temps de travail. Le candidat d’En marche veut étendre cette possibilité à de nombreux domaines, comme les salaires ou les conditions de travail. Enfin macro va s’attaquer au volet fiscal avec d’une part une réduction de la fiscalité qui pèse sur les entreprises et la baisse la suppression de taxe habitation pour 80 des ménages.  L’impôt sur les sociétés serait progressivement ramené de 33% aujourd’hui à 25% – la moyenne européenne. À l’automne envisage La suppression des cotisations salariales maladie et chômage (compensée par une hausse de la CSG, qui pèsera aussi sur les retraités) et le rétablissement de l’exonération sociale des heures supplémentaires. Au niveau du smic, toutes les charges sociales devraient disparaître. C’est sans doute sur le terrain social que Macron rencontrera le plus d’opposition d’autant plus que les gauchistes verront là l’occasion de se faire une santé.

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Présidentielle: grosse manif A Yerres, contre Dupont-Aignan

Présidentielle: grosse manif A Yerres, contre Dupont-Aignan

 

Si Dupont régnant a été élu député, il le dit notamment à l’appui  de la droite républicaine. Du coup son ralliement surprise à Marine Le Pen a choqué ses  anciens soutiens et au-delà une grande partie de la population.  Chaque jour depuis son ralliement au Front national  se déroulent  des manifestations devant la mairie de Hyères dont il est le maire. Vendredi encore 500 personnes ont défilé pour protester contre le revirement de Dupont Aignan.  Munis de pancartes « Stop au F. Haine », « Quelle honte ! » ou « Yerrois trahis, Yerrois insultés », les manifestants ont crié « Dupont démission » sous les fenêtres de la mairie. « Se vendre pour un poste de Premier ministre, c’est lamentable », peste Marie-Rose Mingotaud, 75 ans. « S’il l’avait dit au premier tour, il n’aurait pas été suivi ». Yerroise depuis 52 ans, cette retraitée fait partie des anciens électeurs de M. Dupont-Aignan. L’édile a toujours été plébiscité dans cette ville de 29.000 habitants où il a été élu dès le premier tour lors des trois dernières municipales.  Face à la fronde dans sa ville, M. Dupont-Aignan, candidat à sa propre succession comme député de l’Essonne et qui quittera son fauteuil de maire s’il est réélu, a estimé mardi que les manifestants sont les « idiots utiles du système ».

Jusqu’à présent, le petit groupe de manifestants  avait toujours voté pour M. Dupont-Aignan. Mais « pour les prochaines législatives, il s’est grillé. On va s’occuper de lui. Sa carrière locale est terminée », lance ses anciens soutiens. Nicolas Dupont-Aignan a qualifié les manifestants de « gauchistes qui viennent en bus » et a signalé au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) des interviews télévisuelles de manifestants extérieurs à la ville, qu’il qualifie de « manipulation ».

 

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