Ordonnances sur le droit du travail : gros test pour Macron
Ce sera l’épreuve du feu pour Macron car globalement les syndicats gauchistes et corpos ne sont pas prêts de faire des concessions. On apprête même à lancer un Front social pendant du Front de Mélenchon. Macron veut donc notamment rapidement régler les choses sur trois points: prédominance affirmée de l’accord d’entreprise sur l’accord de branche, plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif, simplification des institutions représentatives du personnel. Des sujets lourds et très sensibles qui risquent de réveiller des tensions sociales exprimées de la loi EL Khomri fument encore ! Les gauchistes n’entendent pas accorder le moindre état de grâce ; Pire, ils ont même commencé à manifester le jour de la commémoration du 8 mai 45 contre la politique supposée de Macron. Une politique supposée car la nature et l’ampleur des mesures que prendra Macron dépendront largement du rapport de force qui se dégagera des législatives. La plupart de ces mesures nécessite une loi et donc l’intervention du Parlement. Un nouveau mouvement syndical qui crie avant d’avoir mal, avant même toute décision et avant même toute concertation. En réalité, il ne s’agit pas vraiment d’un mouvement syndical mais de son instrumentalisation par les gauchistes étatistes de la CGT, des étudiants de l’UNEF et de Mélenchon. Une manière de reconvertir la défaite politique des gauchiste aux présidentielles et de la transposer sur le terrain social. Il s’agit là de la principale difficulté à laquelle devra faire face Macron. Certes les gauchistes sont minoritaires dans le pays ; pour preuve, la montée des syndicats réformistes et notamment la première place désormais par la CFDT dans les entreprises du privé. Bien que minoritaires les gauchistes représentent un énorme pouvoir de nuisance, ils peuvent être capables de détruire la confiance nécessaire au redressement du pays. Il faudra à Macron engager un dialogue social en profondeur pour neutraliser les forces du refus et du déclin. Les centrales syndicales gauchisantes ont mis en garde le président élu contre un « troisième tour social », en particulier s’il légifère par ordonnances sur le droit du travail. »S’il persiste dans l’idée de faire des ordonnances au mois de juillet, ça veut dire qu’il va balayer le dialogue social et la concertation : il y aura problème d’une manière ou d’une autre, donc on attend de voir », a déclaré lundi sur franceinfo le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly. « Je ne vois pas quelle est l’organisation syndicale, quelle qu’elle soit aujourd’hui, sans parler du fond, qui peut accepter que ça passe à la schlague avec des ordonnances », a-t-il ajouté reprenant ainsi le vocabulaire du Front National
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