Archive mensuelle de avril 2017

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Dupont Aignan et Mélenchon dans le même sac (Macron)

Dupont Aignan  et Mélenchon dans le même sac (Macron)

 

D’une certaine manière, Macron  lors  de son meeting de vendredi à Châtellerault met  dans le même sac Dupont Aignant et Mélenchon qui ont refusé le principe du vote républicain. Un amalgame peut-être excessif mais qui peut s’expliquer. En effet Dupont Aignan comme Mélenchon ont clairement choisi leur préférence personnelle, leur intérêt au détriment de l’intérêt national et de la démocratie. Dupont Aignan, lui, en déroute financière tente de sauver son micro parti pour continuer de faire de la politique (comme énarque il n’a pratiquement jamais travaillé et fait à peu près toute sa carrière depuis 30 ans dans la politique et les cabinets ministériels). Il espère obtenir avec le soutien du Front National quelques députés qui pourront boucher le trou financier de sa campagne électorale. En effet n’ayant pas atteint les 5% de voix au premier tour il ne sera pas remboursé par l’État. Mélenchon, lui, ne soutient pas Marine Le Pen mais refuse de choisir. Tout indique qu’il votera blanc ou nul autant dire qu’il favorisera ainsi le Front national. Mélenchon choisit une posture confortable qui lui permettra demain de donner une pseudo crédibilité à sa critique de Macron. Une posture gauchiste qui fait douter de sa réelle adhésion aux valeurs républicaines et démocratiques. Emmanuel Macron a renvoyé dos-à-dos vendredi soir le candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui a refusé d’appeler à voter pour lui au second tour de l’élection présidentielle, et le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, qui a fait alliance avec son adversaire du Front national, Marine Le Pen.  Emmanuel Macron a reproché à Jean-Luc Mélenchon d’oublier qu’ils partageaient, au-delà de leurs divergences sur nombre de sujets, un attachement à débattre de ces désaccords dans un cadre républicain. « C’est notre vraie différence avec le FN et il l’a oublié et c’est une faute grave, lourde », a-t-il dit. La deuxième faute de Jean-Luc Mélenchon est « de trahir les siens », notamment ses électeurs proches du Parti communiste, ouvriers et paysans, la jeunesse étudiante ou les cadres de sensibilité écologiste. « Tous ceux-là, ils ont quelque chose à voir avec le ni-ni qu’il leur sert ? » a lancé Emmanuel Macron. « La plupart se sont battus, ont payé pour lutter contre les extrémismes, pour se rappeler cette vertu morale qu’il est en train d’oublier. »

Le système de détournement des fonds européens par le Front National

Le système de détournement des fonds européens par le Front National

Dans un courrier paru dans le monde les deux juges en charge de l’enquête sur le détournement des fonds européens démontent le système de financement du Front National Selon ce courrier, cité par Le Monde, les investigations menées à ce stade sur une partie des collaborateurs des 24 députés européens du FN « permettent de constater l’absence totale de tout travail d’assistant parlementaire et au contraire un travail effectif au profit du Front national en France ». Les deux magistrats évoquent également dans leur lettre des documents découverts dans le bureau du trésorier du FN, Wallerand de Saint Just. Ces documents révèlent « la volonté du FN de réaliser de substantielles économies au détriment du Parlement européen par la prise en charge par celui-ci de salariés du parti au titre d’assistants parlementaires », écrivent-ils, selon Le Monde. Selon Claire Thépaut et Renaud Van Ruymbeke, « des notes manuscrites saisies, attribuées à Wallerand de Saint Just (font) le lien entre le nombre de députés européens FN et un certain nombre de recettes pour le parti ». Les deux juges réitèrent leur volonté d’entendre Marine Le Pen, candidate du FN à l’élection présidentielle, qui affrontera le 7 mai au second tour l’ex-ministre de l’Economie Emmanuel Macron. Le Monde avait déjà publié en mars un document aux mains de la justice, dans lequel Wallerand de Saint Just s’inquiète d’une hausse des dépenses du FN auprès de Marine Le Pen. Document dont le Front national a contesté l’interprétation qu’en a faite Le Monde. Le Parlement européen estime désormais à près de cinq millions d’euros le préjudice potentiel qu’il a subi dans cette affaire du 1er avril 2012 au 1er avril 2017.

Dupont-Aignan se vend à Marine Le Pen pour éviter la faillite financière de son parti

Dupont-Aignan se vend à   Marine Le Pen pour éviter la faillite financière de son parti

 

Pour sauver son micro- parti  « debout la France », Dupont Aignan n’a pas hésité à s’allier avec le diable. En cause,  le fait qu’il n’a pas réussi à atteindre 5%, ce qui lui aurait permis d’être remboursé par l’État pour ses dépenses de campagne. Pour sauver son petit parti de quelques milliers d’adhérents, Dupont Aignan se vend donc à Marine Le Pen. L’objectif est d’obtenir en retour quelques députés qui viendront remplir  les caisses de son micro parti et continuer à faire de la politique. Pourtant Dupont Aignan affirmait  encore le 19 avril que son parti était de nature humaniste et non xénophobe, ce qui l’empêchait de rejoindre le Front national. Cependant la logique financière a pris le pas sur la morale politique « Nous avons signé un accord de gouvernement avec une évolution de son programme », a déclaré le président de Debout la France sur France 2, quelques heures après avoir rencontré Marine Le Pen dans un appartement du XVIIe arrondissement de Paris. « L’enjeu c’est de sauver la France. » Le comité national de Debout la France, réuni vendredi, s’était divisé sur son positionnement en vue du second tour de l’élection présidentielle, avait indiqué son vice-président Dominique Jamet lequel a démissionné aussitôt de son parti. « Il y a eu des discussions où tous les avis se sont opposés et à la fin on s’est séparés. Il n’y a pas de décision prise, il n’y a pas de décision commune », a-t-il déclaré à l’issue de quatre heures trente de réunion. Nicolas Dupont-Aignan, issu de la droite gaulliste, n’a pas réussi à franchir la barre fatidique des 5%, qui permet d’être remboursé de ses frais de campagne.

Les vrais sondeurs ont gagné sur les instituts manipulés

Les vrais sondeurs ont gagné sur les instituts manipulés

En France, les vrais sondeurs ont gagné contre les instituts plus au moins manipulés qui s’appuyer sur les élucubrations d’internet (la comptabilisation  des citations de candidats). Un internet essentiel pour l’info moderne mais aussi l’auberge espagnole avec manipulation et détournement des faits. Vivement critiqués au Royaume-Uni et aux Etats-Unis pour ne pas avoir prévu le « Brexit » ou la victoire de Donald Trump, les instituts de sondage ont vu juste en France en prédisant de longue date un duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. L’écart, qui s’était réduit ces dernières semaines, entre François Fillon et Jean-Luc Mélenchon a également été correctement évalué puisque le candidat Les Républicains (19,91%) devance d’une courte tête celui de La France insoumise (19,64%). Jean-Luc Mélenchon avait bondi de cinq points dans les sondages depuis début mars, et était parvenu à distancer très nettement le socialiste Benoît Hamon, une tendance confirmée au moment de l’annonce des résultats. Les instituts de sondages français, qui se basent sur des enquêtes d’opinion souvent mis en regard d’autres méthodes, n’ont pas manqué de moquer la concurrence dimanche soir. L’agence canadienne Filteris avait placé François Fillon deuxième, le 12 avril, juste derrière Marine Le Pen, sur la base d’études effectuées à partir d’Internet – l’application française Gov, elle, donnait le candidat LR vainqueur, à travers des sondages participatifs réalisés en ligne. « Pensée spéciale ce soir à Filteris, Gov, Envoyé spécial, Pr Nimbus de tout poil et autres obscurantistes #lesondagecdusolide », a ironisé dimanche soir Céline Bracq d’Odoxa, sur Twitter. L’Ifop a manifesté sa revanche sur Twitter à travers un court extrait du film The big Lebowski – aujourd’hui supprimé – avec comme commentaire « Deal with it » (« Faites avec »), à destination de Filteris. « Au fond de nous, on ne doutait pas vraiment des interrogations sur le vote caché, le big data qui serait vachement mieux que les sondages en tant que tels », affirme pour sa part Jean-Daniel Lévy, d’Harris Interactive.

Morale politique : un concept devenu obsolète

Morale politique : un concept devenu obsolète

 

 

Si l’on en juge par les atermoiements (voire les trahisons) de certains responsables vis-à-vis du vote républicain, on peut légitimement se demander si la morale politique n’est pas en voie d’obsolescence. Certes, on peut être en désaccord avec des orientations de Macron  mais refuser de soutenir sa candidature signifie en fait qu’on place sur le même pied d’égalité le parti d’extrême droite (raciste et fascisant)  et celui d’en marche. De ce point de vue,  la France connaît une double dérive une dérive droitière mais aussi une dérive gauchiste : ce  qui idéologiquement peut parfois se comprendre car sur certains aspects les extrême parviennent parfois à se rejoindre (exemple sur le souverainisme parfois teintée de nationalisme ou sur l’attitude vis-à-vis de Poutine et d’Assad). À droite il y a déjà longtemps que certains sont tentés par le rapprochement avec le Front national. Dupont Aignan  pour sauver son micro parti et surtout sa carrière vient de franchir le pas. C’est le cas aussi de Christine Boutin qui politiquement ne représente strictement rien mais espère en votant pour Marine Le Pen un rôle comme secrétaire d’État aux anciens combattants.  D’autres chez les Républicains refusent aussi de se prononcer clairement pour Macron, certains par conviction, d’autres par calcul politique. Chez les gauchistes aussi la morale politique fout le camp  notamment chez Mélenchon quand  les convictions anticapitalistes, anti impérialistes l’emportent  sur les préoccupations démocratiques. Même chez les intellectuels et les artistes par exemple on n’est pas parvenu à lancer une vraie dynamique pour le vote républicain. Bref la France se résout à la démocratie molle (comme la croissance !).

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Sondage : France insoumise mieux représentative de la gauche

Sondage : France insoumise mieux représentative de la gauche  

Selon un sondage Odoxa pour franceinfo, 35% des personnes interrogées placent La France insoumise devant le Parti socialiste (14%) et le mouvement En Marche d’Emmanuel Macron (11%). Quant à Europe-Écologie-Les-Verts, le parti arrive loin derrière (2%) tout comme les formations d’extrême-gauche (1% pour Lutte ouvrière et le Nouveau Parti anticapitaliste). « Logiquement, Jean-Luc Mélenchon domine aussi le palmarès des personnalités qui incarnent le mieux la gauche », note le président d’Odoxa, Gaël Sliman. 45% des Français le préfèrent à Benoît Hamon (14%), Emmanuel Macron (13%), Manuel Valls (12%) ou encore… François Hollande, qui ne récolte que 8%. Cependant Jean-Luc Mélenchon est « déjà en train d’abîmer le socle sur lequel il pourrait ériger sa statue », avertit Gaël Sliman. Entre jeudi 20 avril et lundi 24 avril, c’est-à-dire avant et après le premier tour, il a perdu trois points auprès des Français, six auprès des sympathisants de gauche, et 17 auprès des sympathisants du PS. Jean-Luc Mélenchon paie lourdement son attitude du soir du premier tour où il a sans doute donné aux Français et aux sympathisants de gauche l’image d’un mauvais perdant. Surtout, il a choqué le peuple de gauche en refusant d’appeler clairement à voter contre Marine Le Pen.

*Enquête réalisée en ligne, les 26 et 27 avril 2017, auprès d’un échantillon de 1 003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Détails par proximité partisane : 231 sympathisants de gauche, 73 sympathisants En Marche !, 166 sympathisants de droite hors FN et 192 du FN.

 

Présidentielle: Pécresse pour l’exclusion de Boutin

Présidentielle: Pécresse pour l’exclusion de Boutin

 

Après Christian Estrosi, mardi, qui, dans une « lettre ouverte à Laurent Wauquiez, François Baroin et Christian Jacob » réclamait l’exclusion de tous ceux qui appelleraient à voter pour Marine Le Pen, c’est au tour de la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, de condamner publiquement la prise de position de Christine Boutin en faveur de Marine Le Pen  dans un entretien donné au Figaro vendredi. « Les Républicains doivent exclure tous ceux qui comme Christine Boutin appellent à voter pour le FN. C’est le pacte fondateur du parti. C’est une ligne rouge que l’on ne peut pas franchir », explique-t-elle. Valérie Pécresse réaffirme également son intention de voter Macron au second tour. « Au second tour, on ne choisit pas, on élimine ! » a-t-elle conclu. C’est sur Twitter que l’ex-présidente du Parti Chrétien-démocrate (PCD), formation associée aux Républicains, avait commencé à prôner un « vote révolutionnaire » lundi soir. Puis, Christine Boutin avait réitéré ses propos dans le Figaro en affirmant vouloir « faire comprendre aux Français de droite que voter Le Pen, ce n’est pas adhérer au Front national », parti qu’elle assure avoir « combattu toute (s) a vie », « c’est simplement un vote contre Emmanuel Macron », a-t-elle argumenté.  Des arguments, loin de convaincre les ténors du parti LR.

Présidentielle : la crainte des épargnants

Présidentielle : la crainte des  épargnants

Selon une étude de LinXea  les Français,  57% des personnes interrogées estiment que le résultat du second tour pourrait avoir « des conséquences négatives sur le rendement de [leur] épargne ». Ils n’étaient que 47 % à exprimer cette crainte avant le premier tour.  Plus globalement, le résultat du premier tour a « eu tendance à inquiéter » 59% des épargnants (et 62% de l’ensemble des Français) quant aux conséquences de l’élection pour leurs économies. « Logiquement, l’inquiétude est plus forte encore auprès des sympathisants des vaincus : 63 % auprès des sympathisants de gauche et 69 % auprès de ceux de droite », souligne Gaël Sliman, président de l’institut Odoxa. Les personnes interrogées estiment à 62 % qu’une victoire d’Emmanuel Macron aurait un impact neutre ou positif sur leur épargne.  Le programme de Marine Le Pen est associé à une mesure emblématique : le retour au franc . Une telle perspective aurait une « conséquence négative sur l’épargne », selon 71 % des épargnants. Seuls les sympathisants FN interrogés sont convaincus de l’inverse à 79 %.

Le FN invente une « taxe antidélocalisation américaine qui n’existe pas

Le FN invente une   »taxe antidélocalisation américaine qui n’existe pas

Avec le FN plus c’est gros plus ça passe et le vice président  Philippot n’a pas hésité à proposer comme solution pour sauver Whirlpool de mettre en place une taxe comme celle des américains de 35 % sur tout produit réimporté d’une usine délocalisée. Un détail sente sans doute cette taxe n’existe pas aux États-Unis. Elle a certes été évoquée par Trump dans sa campagne électorale mais ne figure plus dans son programme fiscal. Invité de la matinale de France Inter ce jeudi 27 avril, Florian Philippot a déclaré  « Il n’est pas acceptable de voir des entreprises qui délocalisent comme le fait Whirlpool vers la Pologne après avoir bénéficié de beaucoup d’argent public pour ensuite revendre en France [...] Eh bien il faut mettre en place une taxe de 35% pour tout produit réimporté vers la France à partir d’une usine délocalisée. Une taxe dissuasive qui les fera réfléchir à deux fois avant de prendre ce type de décision [...] Quand il y a une concurrence déloyale, nous avons tout intérêt à nous protéger. La plupart des grands pays le font. Cette taxe de 35%, elle est mise en place aux Etats-Unis en ce qui concerne les délocalisations, elle a été efficace. Il faut que nous soyons volontaristes.«  Au micro de Radio Classique, le secrétaire général du Front national Nicolas Bay a également évoqué ce jeudi « cette taxe de 35% de droits de douane. Ce qu’a fait par exemple Donald Trump aux Etats-Unis avec les constructeurs automobiles. » Enfin dans un communiqué publié sur le site du FN, le parti explique que : « Marine Le Pen est la seule candidate à proposer une véritable protection pour notre tissu industriel. Elle seule mettra en place une taxe de 35 % sur les produits provenant d’usines délocalisées, afin de créer une véritable incitation à relocaliser et à produire en France ».

La frondeuse Aubry refuse d’appeler pour Macron

La frondeuse Aubry refuse d’appeler pour Macron

 

 

La frondeuse Aubry, première supportrice  de Benoît Hamon et qui d’une certaine façon à coulé le parti socialiste en tout cas  y a largement contribué refuse d’appeler clairement pour Macron. Pas étonnant de la part de celle qui avec les 35 heures a porté un coup mortel à l’économie et à l’emploi et qui s’enfonce de plus en plus dans la marginalité gauchiste. Une position d’autant plus curieuse qu’elle avait en 2002 appelé avec force à voter Chirac au second tour ;  conclusion, elle préfère sans doute Chirac à Macron.  En 2002, quand Jean-Marie Le Pen s’était qualifié au second tour de l’élection présidentielle, Martine Aubry avait pourtant clairement dit qu’elle voterait pour Jacques Chirac, sans équivoque. En retrait depuis dimanche soir, la socialiste n’entend pas clarifier ses propos et prononcé le nom d’Emmanuel Macron avant le 7 mai. Certains de ses proches, cités par Europe 1, rapportent que «appeler à voter Macron est au-dessus de ses forces». Depuis le passage du protégé de François Hollande à Bercy, Martine Aubry a multiplié les déclarations au vitriol contre «le nouveau produit au sourire étincelant». «Macron, comment vous dire? Ras-le-bol», avait-elle lancé en septembre 2015, quand l’ancien banquier avait déclaré vouloir réformer le statut des fonctionnaires. S’exprimant à Lille le 30 mars à l’occasion d’un meeting de Benoît Hamon, l’ancienne première secrétaire du PS avait enfoncé le clou, le qualifiant de «candidat qui aime l’argent et pas les gens», et mettant en garde contre «la régression économique et sociale» qu’une accession d’Emmanuel Macron à l’Élysée provoquerait, selon elle. Avec pour seule réponse à ce résultat du premier tour un tweet laconique, Aubry s’est attiré les foudres de plusieurs cadres socialistes. «Elle n’est pas à la hauteur des enjeux», a ainsi brocardé Patrick Kanner, le ministre de la Ville et son ennemi juré de la fédération du Nord, toujours selon la radio. Du côté d’en Marche!, l’attitude de la responsable politique passe mal. «On sait très bien ce que pense Martine Aubry d’Emmanuel Macron. (…) On est dans une période trouble pour chacun des partis. Les positionnements sont moins clairs qu’ils pouvaient l’être aux régionales. C’est dommage. Chacun prend ses responsabilités. Là on est face à une banalisation du Front national qui est dangereuse pour notre démocratie», a réagi au micro de RTL Christophe Itier, référent du mouvement d’Emmanuel Macron dans le Nord. Au Figaro, l’équipe de Martine Aubry tente d’éloigner les doutes. «C’est une évidence, elle va voter pour Emmanuel Macron», assure son entourage.  Dimanche soir, Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête avec près de 30% des voix à Lille. À Paris, c’est Emmanuel Macron qui est arrivé en tête. La maire Anne Hidalgo a elle appelé à voter sans ambiguïté pour le fondateur d’en Marche!

 

Le Front républicain ne mobilise plus parce que les Français ont oublié la guerre

Le Front républicain ne mobilise plus parce que les Français ont oublié la guerre

 

 

Il est clair que le front républicain ne rencontre plus l’adhésion massive aussi bien dans les organisations politiques démocratiques que chez les responsables et les citoyens. Un des facteurs explicatifs tient dans le fait que la plupart des Français ont oublié la guerre et le fascisme. Les derniers témoins directs de la montée des nationalismes qui a amené à la guerre la plus sanglante de l’histoire ont aujourd’hui autour de 100 ans. Du coup beaucoup se sont endormis dans le confort de la démocratie considérant celle-ci comme acquise définitivement alors qu’elle n’est que le produit d’un combat permanent. Or  cette démocratie est menacée par le parti fascisant de Marine Le Pen qui par exemple veut faire une croix sur la responsabilité du gouvernement de l’époque concernant la rafle du Vel’ d’Hiv’ mais cette démocratie est également menacée par les gauchistes qui rêvent d’un régime politique de type bolivarien où la dictature du peuple aurait davantage de légitimité que le choix des urnes. Bref le retour du communisme.  Pour preuve la dérive des lycéens qui ont participé à des manifestations violentes pour refuser le choix entre Le Pen et macro. « Ni Marine, Ni Macron. Ni patrie, Ni patron », tel était le mot d’heures de ses lycéens violents qui auraient pu ajouter « ni démocratie ». D’une certaine manière cette démocratie est minée en France par les extrêmes qui ont par ailleurs de nombreux points communs saut sur certaines thématiques sociétales et encore car le souverainisme se trouve souvent teinté de nationalisme. Si la France et l’Europe ont pu enregistrer autant de progrès économique en 50 ans davantage que pendant  des siècles et des millénaires,  c’est essentiellement grâce à une longue période de paix et de démocratie. Une paix qui pourrait bien être menacée par la montée des nationalismes dans plusieurs pays européens.  Tous les nationalismes ont toujours conduit soient à la guerre, soit à la dictature, soit aux deux. De ce point de vue responsables politiques et mêmes citoyens manquent de culture et de mémoire. Les années 30 ont été en grande partie oubliées. C’est sur une crise économique, sur la détérioration sociale qu’ont pu se développer les populismes transformés rapidement en nationalismes et qui ont finalement abouti à la guerre et aux dictatures. La défiance légitime vis-à-vis des du système politique de certains de leurs représentants ne saurait cependant justifier l’oubli de l’histoire.

 

 

Le « peuple » contre l’ « oligarchie » ou l’escroquerie intellectuelle de Le Pen


Le « peuple » contre l’ « oligarchie » ou l’escroquerie intellectuelle de Le Pen

 

En se revendiquant candidate du peuple Marine Le Pen commet une double escroquerie. D’abord parce que cette riche héritière qui n’a pratiquement jamais travaillé, ne peut sociologiquement s’identifier aux couches sociales moyennes et encore moins défavorisées. Ensuite parce qu’elle instrumentalise la misère et l’ignorance pour donner une légitimité à un programme démagogique et illusoire qui conduirait le pays à la ruine. Pour résumer le programme de Marine Le Pen c’est : « il faut empêcher la fermeture d’usine. Il faut empêcher les importations. Il faut protéger les pêcheurs.  évidemment tous ceux qui ont un travail difficile et qui aujourd’hui ne touche pas les fruits auquel il aurait droit ». Bref le summum de la démagogie. Un cocktail de corporatisme, d’illusions de nationalisme aussi de rejet de tout ce qui n’est pas français. Marine Le Pen a effectué jeudi un nouveau déplacement, cette fois auprès de pêcheurs du Gard, conçu pour mettre en scène l’opposition entre le « peuple », dont elle se veut l’avocate, et une « oligarchie » acquise à Emmanuel Macron selon la rhétorique de la candidate du Front national. « Il faut protéger (les pêcheurs-NDLR) de la concurrence déloyale, il faut arrêter de démultiplier les normes qui sont juste inapplicables », a ajouté Marine Le Pen, qui s’est présentée comme petite-fille de marin pêcheur. « Cette stratégie consiste à « aller vers la France qui travaille et la France qui souffre », déclare le dirigeant frontiste « très peuple aussi  » Wallerand de Saint Just à Reuters.

Coalition ou une cohabitation pour les Républicains (Estrosi)

Coalition ou une cohabitation pour les Républicains (Estrosi)

 

 

Englué dans ses contradictions et encore assommé par la défaite de Fillon, le parti des républicains semble paralysé face aux questions urgentes qui se posent à lui. Faut-il ou non appeler à voter clairement pour Macron ? Faut-il ensuite envisager une coalition parlementaire et gouvernementale avec lui ? Faudra-t-il se limiter à une cohabitation ? Autant de questions que pose clairement Christian Estrosi.   »Les Français nous ont donné des leçons, il faut tirer les conséquences », a-t-il déclaré à Reuters en référence à la défaite du candidat de la droite et du centre, François Fillon. « Cela mérite un débat de fond: cohabiter ou assumer une part de responsabilité dans une coalition. » Le président de la région PACA, qui a clairement appelé à voter pour Emmanuel Macron et faire barrage au Front national, estime que « Marine Le Pen peut gagner ». « La question c’est : ‘est-ce qu’on veut Emmanuel Macron ou Marine Le Pen’. Ce n’est pas le vote blanc qui sera président de la République le 7 mai. Il faut prendre la mesure du risque à la présidentielle » dit-il. L’élu niçois dénonce également l’ambiguïté de membres des Républicains coupables selon lui « de négliger le risque et de ne pas prendre plus au sérieux ce second tour » en refusant de voter pour Emmanuel Macron. « On n’est pas aux législatives. »

 

Macron–Le Pen le choix entre la contrainte de la complexité ou la facilité du simplisme

Macron–Le Pen le choix entre la contrainte de la complexité ou la facilité du simplisme

 

 

Il est clair qu’en France où la formation économique est indigente (la France figure en dernière position dans un classement européen sur cette thématique)  la problématique de la complexité ne constitue pas un argument très vendeur sur le plan électoral. Du coup, les formules simplistes de Marine Le Pen parviennent à persuader les électeurs les plus perdus intellectuellement et économiquement. On passe d’ailleurs facilement du simplisme au caricatural en proposant une sorte de mur fiscal pour imposer tout ce qui vient de l’étranger en s’inspirant au passage d’une taxe à 35 % qui existerait aux États-Unis, ce qui est totalement faux et pas même inscrit dans le projet fiscal de Trump. Comme s’il n’y avait pas de mesures de rétorsion à attendre pour les produits exportés. C’est évidemment ne rien comprendre à l’évolution des processus de production et d’échange. Si la France présente un déficit de croissance et d’emploi elle doit surtout à son manque de compétitivité et de productivité. Bien entendu promettre de travailler moins, de gagner plus sans se préoccuper des équilibres financiers publics et privés est plus facile que d’expliquer la complexité des mutations en cours et la nécessité d’engager des réformes structurelles pour redresser le pays. Le programme de Marine Le Pen se réduit essentiellement à des slogans : « Il faut, il faut, il faut….. » Sans autre explication que des arguments invraisemblables comme le retour au franc, la sortie de l’Europe, la fermeture des frontières ou l’interdiction des importations. Marine Le  Pen  instrumentalise la misère sociale et l’ignorance. Une recette politique qui a toujours réussi aux apprentis sorciers mais pas au progrès et à la paix.

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