La droite déplore une « trahison » de Dupont-Aignan
Trahison, c’est le mot qui revient le plus souvent pour qualifier le ralliement ont de Dupont Aignan au Front national. En même temps il faut bien convenir qu’il s’agit sans doute d’un début de clarification à droite notamment chez les Républicains dont certains qui refusent de soutenir Macron et ne sont pas loin des thèses du front national. Comme au parti socialiste, le parti Républicain aurait intérêt à se débarrasser de ses brebis galeuses à fin de clarifier sa ligne politique et son réel attachement aux valeurs républicaines. Ce que réclame notamment Alain Juppé qui considère que les positions de son parti ne sont pas suffisamment clair dans la perspective du second tour des élections présidentielles. Des propos qui reposent sur une certaine légitimité puisque sans les contradictions internes notamment celle évoquée Juppé aurait dû emporter la primaire et au-delà les élections présidentielles Dans une note publiée sur son blog, Alain Juppé a également estimé que le président de Debout la France commettait une « trahison », qui s’ajoute aux « finasseries » de certains membres des Républicains face au FN. »Nicolas Dupont-Aignan montre son vrai visage, celui de la trahison », déplore Bernard Accoyer ; le secrétaire général des Républicains. « Récemment encore, il revendiquait sa filiation avec Philippe Séguin, je l’invite à relire les discours de ce grand gaulliste sur le Front national. Ils étaient sans ambiguïté et d’une grande clarté : un gaulliste ne peut se compromettre avec le FN, il en va de son honneur », ajoute-t-il. « Nicolas Dupont-Aignan vient de perdre le sien », conclut le numéro un des Républicains. Dès vendredi, les critiques ont plu sur l’ex-candidat à la présidentielle, arrivé sixième du premier tour dimanche dernier. Le centriste François Bayrou, allié à Emmanuel Macron, a évoqué sur Twitter une « immense honte », l’ex-ministre de droite Dominique Bussereau un « vrai collabo » et Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Île-de-France, « l’honneur perdu » du député. La décision de Nicolas Dupont-Aignan a également provoqué des remous dans son parti, dont le vice-président, l’ancien journaliste Dominique Jamet, a claqué la porte.
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