Second tour: Les Républicains évitent le ni-ni
C’est de justesse que les républicains ont évitée de choisir le ni ni qui aurait acté un peu plus la faille entre les libéraux humanistes et les souverainistes sectaires très marqués à droite. Du coup on a choisi d’appeler à battre Marine Le Pen mais sans soutien à macron. Une sorte de vote ambigu qui laisse en l’état le rapport de force entre des courants très opposés à peu près sur tout. Dans cette journée de discussions, parfois âpres, aux accents de règlements de comptes envers la ligne radicale de François Fillon, les Républicains ont affiché leurs divisions sur la conduite à tenir face à l’extrême droite malgré la consigne du candidat de voter, « pas de gaieté de coeur », pour le candidat d’En Marche! Le président du Sénat Gérard Larcher, qui a réuni le comité politique de LR lundi matin pour arrêter « une position claire et de rassemblement », a tenté sans succès de désamorcer les escarmouches qui ont finalement éclaté en bureau politique. Entre les partisans du « front républicain », qui invitent comme François Fillon et Alain Juppé à voter Emmanuel Macron, ceux qui, comme Laurent Wauquiez, appellent à « ne pas voter pour Marine Le Pen », ceux qui comme « Sens commun » ou Eric Ciotti refusent de se prononcer, et ceux qui défendent encore le « ni ni », ni FN ni front républicain, en d’autres mots l’abstention. Pour préserver l’unité du parti, le bureau politique a décidé d’adopter par consensus, mais sans vote, une déclaration appelant à « voter contre Marine Le Pen pour la faire battre au second tour de l’élection présidentielle Les Républicains ont donc appelé lundi soir à voter le 7 mai « pour faire battre Marine Le Pen » au second tour de l’élection présidentielle, s’abstenant d’un soutien explicite à Emmanuel Macron dans un débat interne à vif sur la ligne à adopter après l’élimination de François Fillon. Dans cette journée de discussions, parfois âpres, aux accents de règlements de comptes envers la ligne radicale de François Fillon, les Républicains ont affiché leurs divisions sur la conduite à tenir face à l’extrême droite malgré la consigne du candidat de voter, « pas de gaieté de coeur », pour le candidat d’En Marche! Alain Juppé, qui n’a pas participé aux réunions, a invité lundi sur son blog Emmanuel Macron à « réussir le large rassemblement des Français(es) ». Le maire de Bordeaux a estimé lundi matin devant des journalistes que l’échec de la droite tenait à « la personnalité » de François Fillon mais aussi à sa ligne politique. « La question est de savoir si demain il y aura à droite une composante humaniste, libérale et européenne qui pourra peser pleinement de son poids », a-t-il dit. Le « sarkozyste » Gérald Darmanin a mis en cause un « rétrécissement » de la ligne sur les « seules bases bourgeoises et conservatrices ». Christian Estrosi a dénoncé une « campagne totalement dénaturée par ceux qui parmi les proches de François Fillon ont essayé de radicaliser ». La campagne des législatives ne peut se faire sur « des valeurs étriquées », a estimé pour sa part sur RMC Thierry Solère, soutien de Bruno Le Maire pour la primaire.
C’est de justesse que les républicains ont évitée de choisir le ni ni qui aurait acté un peu plus la faille entre les libéraux humanistes et les souverainistes sectaires très marqués à droite. Du coup on a choisi d’appeler à battre Marine Le Pen mais sans soutien à macron. Une sorte de vote ambigu qui laisse en l’état le rapport de force entre des courants très opposés à peu près sur tout. Dans cette journée de discussions, parfois âpres, aux accents de règlements de comptes envers la ligne radicale de François Fillon, les Républicains ont affiché leurs divisions sur la conduite à tenir face à l’extrême droite malgré la consigne du candidat de voter, « pas de gaieté de coeur », pour le candidat d’En Marche! Le président du Sénat Gérard Larcher, qui a réuni le comité politique de LR lundi matin pour arrêter « une position claire et de rassemblement », a tenté sans succès de désamorcer les escarmouches qui ont finalement éclaté en bureau politique. Entre les partisans du « front républicain », qui invitent comme François Fillon et Alain Juppé à voter Emmanuel Macron, ceux qui, comme Laurent Wauquiez, appellent à « ne pas voter pour Marine Le Pen », ceux qui comme « Sens commun » ou Eric Ciotti refusent de se prononcer, et ceux qui défendent encore le « ni ni », ni FN ni front républicain, en d’autres mots l’abstention. Pour préserver l’unité du parti, le bureau politique a décidé d’adopter par consensus, mais sans vote, une déclaration appelant à « voter contre Marine Le Pen pour la faire battre au second tour de l’élection présidentielle Les Républicains ont donc appelé lundi soir à voter le 7 mai « pour faire battre Marine Le Pen » au second tour de l’élection présidentielle, s’abstenant d’un soutien explicite à Emmanuel Macron dans un débat interne à vif sur la ligne à adopter après l’élimination de François Fillon. Dans cette journée de discussions, parfois âpres, aux accents de règlements de comptes envers la ligne radicale de François Fillon, les Républicains ont affiché leurs divisions sur la conduite à tenir face à l’extrême droite malgré la consigne du candidat de voter, « pas de gaieté de coeur », pour le candidat d’En Marche! Alain Juppé, qui n’a pas participé aux réunions, a invité lundi sur son blog Emmanuel Macron à « réussir le large rassemblement des Français(es) ». Le maire de Bordeaux a estimé lundi matin devant des journalistes que l’échec de la droite tenait à « la personnalité » de François Fillon mais aussi à sa ligne politique. « La question est de savoir si demain il y aura à droite une composante humaniste, libérale et européenne qui pourra peser pleinement de son poids », a-t-il dit. Le « sarkozyste » Gérald Darmanin a mis en cause un « rétrécissement » de la ligne sur les « seules bases bourgeoises et conservatrices ». Christian Estrosi a dénoncé une « campagne totalement dénaturée par ceux qui parmi les proches de François Fillon ont essayé de radicaliser ». La campagne des législatives ne peut se faire sur « des valeurs étriquées », a estimé pour sa part sur RMC Thierry Solère, soutien de Bruno Le Maire pour la primaire.
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