L’Alliance bolivarienne : la référence internationale de Mélenchon
Retour aux années 50 avec les références communistes (ou ce qui en reste) : de Mélenchon : l’alliance bolivarienne qui ne regroupe plus que quelques pays en ruine économique et sociale est en situation de quasi dictature. Des modèles qui ont totalement échoué tant sur le plan économique que social ou démocratique. Ce qui n’empêche pas Mélenchon d’en faire des références avec à l’appui des citations de Robespierre, Lénine ou Trotsky. Normal chez cet ancien triskiste, toujours communiste, et qui propose un modèle étatiste et finalement dictatorial. Jean-Luc Mélenchon n’a jamais caché son admiration pour « El Comandante », ni son tropisme sud-américain, hérité de ses premières années d’élu à Massy à la fin des années 1970, une commune qui recevait alors de nombreux réfugiés chiliens. De ses passions bolivariennes, Jean-Luc Mélenchon, hispanophone, avait d’ailleurs tiré son concept de « révolution citoyenne », le leitmotiv de sa campagne de 2012, piqué au président équatorien Rafael Correa. S’il est élu président, le candidat de gauche veut rejoindre cette union créée par le Venezuela en 2004. Liée à l’Iran, la Syrie et la Russie, elle ne représente plus grand-chose aujourd’hui. L’Alliance bolivarienne ne vous évoque pas grand-chose ? Cela semble aussi être le cas de Clémentine Autain. Porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, elle a été prise en flagrant délit d’ignorance du programme de son leader sur le plateau de France Info où elle était invitée jeudi matin. En particulier de ses points 15 et 62. Le candidat de la France insoumise, poussé par des sondages favorables, y annonce vouloir rejoindre l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (Alba), alors qu’il entend voir la France quitter l’Otan s’il accède à l’Elysée. Cette union interétatique qui avait déjà valu un accrochage entre un autre porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, Alexis Corbière, et le journaliste Patrick Cohen lundi dans «C à vous», est assez peu connue, mais n’est pas très jeune. Fondée en 2004 par le Venezuela, dirigé alors par Hugo Chavez, et le Cuba de Fidel Castro, elle tire son nom de Simon Bolivar, homme à l’origine de l’émancipation de l’Amérique du Sud de l’influence espagnole, régulièrement évoqué par le candidat de gauche. Toujours sur le plan du symbole, son acronyme signifie «aube» en espagnol. Dans les faits, on trouve aujourd’hui une organisation moribonde, constituée de onze Etats membres. «Elle est fondamentalement liée au Venezuela et a connu son zénith de 2008 à 2010, lorsque le prix du pétrole était au plus haut, explique Jean-Jacques Kourliandsky, spécialiste de l’Amérique latine à l’Iris. Aujourd’hui, ça n’est plus le cas, le pays a des difficultés économiques et l’Alba ne fonctionne plus vraiment, hormis par les communiqués. Elle sert de tribune à ses états membres.» Outre le Venezuela et Cuba, on trouve parmi les onze états membres l’Equateur, la Bolivie et plusieurs îles des Caraïbes. Mais si on regarde dans la liste des pays observateurs, on trouve l’Iran, la Syrie, alors que la Russie avait été invitée à son congrès de 2009. «
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