Archive mensuelle de mars 2017

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Hamon : trahison, trahison !

Hamon : trahison, trahison !

 

Le poids des mots et le choc des métaphores pour Hamon qui parle de trahison et même de mise en à mort après l’hémorragie des responsables du parti socialiste vers Emmanuel Macron. Une réaction de naïf voir d’hypocrite, lui qui n’a cessé de mettre des bâtons dans les roues au gouvernement et qui a même tenté avec les frondeurs de le battre,  de le faire tomber. Certes on conviendra volontiers que les différents candidats, en tout cas les plus importants de la primaire de la gauche, ont largement hypothéqué leur profession de foi en faveur du vainqueur de la consultation socialiste. Malheureusement force est de constater qu’il n’existe pas d’espace politique pour le gauchiste Hamon. En effet Mélenchon occupe avec talent ce terrain ce qui n’est pas le cas de Hamon dont l’image est plutôt celle d’un poète de la politique notamment avec son sulfureux revenu universel. D’une certaine façon Hamon n’a guère de chance non seulement il va payer électoralement les échecs  de François Hollande mais avec ses propositions utopistes et illusoires il s’enfonce encore un peu plus. Du coup, les prévisions électorales catastrophiques du parti socialiste vont se réaliser. Hamon ne recueillera guère plus de 10 % des intentions de vote et il sera rendu doublement coupable : de l’incurie de François Hollande tout autant que de ses orientations ubuesques. Hamon n’est pas victime de trahison seulement, mais surtout, de son incohérence.  Benoît Hamon poursuit pourtant  son offensive contre les piliers du parti socialiste qui ont annoncé leur ralliement à Emmanuel Macron. Dans une intervention très vive au journal de 20 heures, dimanche soir sur France 2, le candidat socialiste a dénoncé des ralliements qui sont autant de «coups de couteau dans le dos» plantés par des «caciques qui veulent rester au pouvoir». Vendredi, c’était au tour du ministre de la Défense et président de la région Bretagne, Jean-Yves Le Drian, de rallier le candidat d’En Marche!. Son nom vient allonger la liste des personnalités de l’aile droite du PS qui ont lâché Benoît Hamon. «De toute façon, je n’aurais pas gouverné avec eux, que ce soit clair car je ne suis pas favorable à ce qu’on remette en cause l’ISF pour augmenter la TVA, à ce qu’on facilite les licenciements», a-t-il lancé. Quelques jours plus tôt, c’était Manuel Valls qui s’abstenait de lui apporter son parrainage, en contradiction avec les règles de la primaire de la gauche. Une nouvelle fois, l’ex-premier ministre n’a pas été épargné par Benoît Hamon: «On m’annoncerait même la semaine prochaine une mise à mort avec le ralliement de Manuel Valls à la candidature d’Emmanuel Macron», a-t-il lâché. «C’est oublier une chose, ce ne sont pas eux qui m’ont donné vie, c’est un vote populaire», a-t-il ajouté. Benoît Hamon a lancé un appel aux électeurs de gauche qui seraient tentés par le «vote utile», alors que les sondages le relèguent désormais derrière Jean-Luc Mélenchon. «Votez pour plutôt que votez par défaut, votez par élimination», a-t-il lancé aux électeurs. «Le seul vote utile, c’est le vote utile pour vous». «J’irai jusqu’au bout car je serai au second tour de la présidentielle», a-t-il estimé. «Dans tous les sondages, je bats Marine Le Pen au second tour.» Quant à la candidature d’Emmanuel Macron, elle propose selon Hamon de «poursuivre ce qui a échoué». «C’est une folie de faire ce choix-là», a-t-il insisté.

Le Pen, madame soleil, prévoit la fin de l’Union européenne !

Le Pen, madame soleil, prévoit  la fin  de l’Union européenne !

 

Les candidats se transforment de plus en plus en oiseaux  de mauvais augure en rejoignant le clan des déclinistes. Pour Hamon, c’est la fin du travail, pour Marine Le Pen c’est la fin de l’union européenne. Des prévisions sur le mode de Madame Soleil. La candidate annonce la fin de l’ordre mondial et du système qu’il le soutient. Normal pour  la candidate anti système, la candidate du peuple ! Pourtant,  il n’y a sans doute pas meilleur produit du système qu’elle. Héritière d’un nom, héritière de la fortune paternelle et même héritière du parti Bref les privilèges de l’ancien régime. Et pourtant,  elle met en cause cette oligarchie qui œuvre contre les Français évitant évidemment de parler de cette autre oligarchie qui gouverne l’entreprise familiale du Front National. Peu importe d’ailleurs car les rhétoriques les plus simplistes caractérisent les propos de la candidate du Front national. Plus c’est gros plus ça passe d’autant plus que ses sélecteurs attachent  peu d’importance à la cohérence de son argumentation, qu’ils se situent surtout dans une posture de protestation, de haine et de racisme.  Marine Le Pen est évidemment peu crédible aux yeux de l’ensemble des Français quand elle parle des excès de la finance ;  elle,  qui avec son père à dissimulé une partie de son patrimoine y compris avec des comptes à l’étranger (dissimulation qui fait d’ailleurs l’objet d’une enquête judiciaire sans parler de la consanguinité des comptes du parti et des comptes personnels). Pour la morale financière,  il y a sans doute mieux car Marine Le Pen appartient à cette caste financière qu’elle dénonce. Donc Le Pen a prédit dimanche la mort de l’Union européenne et la défaite des « mondialistes », en présentant ses concurrents Emmanuel Macron et François Fillon en suppôts d’une « oligarchie » œuvrant contre les Français. Lors d’un meeting à Lille, la candidate du Front national a promis de renverser le pouvoir européen pour rendre à la France sa souveraineté législative, territoriale et monétaire. « L’heure de la défaite des mondialistes est venue », a-t-elle déclaré, en attaquant « ces oligarques de l’ordre mondial qui, de leur immeuble de verre à Bruxelles, nous administrent comme si nous étions leurs colonies ». Emmanuel Macron et François Fillon, « mes deux principaux adversaires sont une incarnation parfaite de cette oligarchie qui décide, de ce système qui oppresse et brutalise », a-t-elle ajouté. Les candidats d’En Marche ! et des Républicains, que les sondages voient battre Marine Le Pen au second tour de la présidentielle sont, selon elle, « les représentants d’intérêts privés (…) des courroies de transmission de la finance ». « Les politiciens du système, a-t-elle ajouté, leur vraie patrie, c’est le marché planétaire de masse. » « Leur trahison, c’est le prix de leur admission dans la caste mondiale », a-t-elle poursuivi, en faisant allusion aux parcours professionnels d’Emmanuel Macron et de François Fillon, présentés comme des candidats qui devront « donner un jour un coup de pouce dans ses affaires » à tel ou tel grand patron. « L’Union européenne va mourir, a annoncé Marine Le Pen, déclenchant un tonnerre d’applaudissement, parce que les peuples n’en veulent plus. » Elle a ensuite évoqué sa rencontre cette semaine avec le président russe Vladimir Poutine, « vrai homme d’Etat », les victoires du Brexit en Grande-Bretagne et de Donald Trump aux Etats-Unis, et jugé que « partout dans le monde les patriotes parlent la même langue ». Si elle remporte l’élection présidentielle le 7 mai, Marine Le Pen compte négocier pendant six mois avec les partenaires européens pour restaurer la souveraineté monétaire, législative, territoriale et économique de la France. Elle promet que cette négociation, quelle qu’en soit l’issue, sera suivie d’un référendum ; une manière de relativiser sa détermination à quitter l’euro puisqu’on s’est que plus de 70 % des Français ne souhaitent pas abandonner la monnaie européenne.

« Fillon est écouté » (Ciotti)… mais de moins en moins !

« Fillon est écouté »  (Ciotti)… mais de moins en moins !

 

L’inénarrable Ciotti qui ne manque pas une occasion de parler- surtout les dimanches et jours de fêtes quand les leaders sont en week-end a solennellement déclaré que Fillon était écouté. Enfin probablement, reprenant ainsi les propos de la voix de son maître ajoutant avec l’enflure de la rhétorique qui le caractérise : « mais dans quelle démocratie est-on ? ». Bref la théorie du complot, pas du complot forcément de l’Élysée mais du complot des électeurs. Effectivement Fillon est de moins en moins écouté par  les électeurs puisqu’il plafonne depuis des semaines à 17 ou 18 % dans les intentions de vote. Fillon a donc tout lieu d’être inquiet car lorsqu’on a des amis comme Ciotti,  il n’est nul besoin de chercher à avoir des ennemis supplémentaires. Notons par ailleurs qu’aucun des grands responsables des républicains n’adhère à cette fameuse théorie du complot, il faut des seconds couteaux comme Ciotti  pour défendre l’indéfendable notamment à propos des costards offerts par un généraux donateur.

« Je crois qu’aujourd’hui, il y a depuis deux mois, une transformation permanente d’un système médiatique en une forme de procureur, qui s’est substitué à la justice et ça, je crois que ça traduit une dérive à l’encontre de François Fillon » avait déclaré Ciotti.

La probabilité que François Fillon soit sur écoute est « extrêmement forte », a donc indiqué  dimanche Eric Ciotti, soutien du candidat Les Républicains à l’élection présidentielle. L’ancien Premier ministre a dit samedi à des journalistes qu’il était probable qu’il ait été placé sur écoute dans le cadre de l’enquête judiciaire le concernant et qu’il était donc possible que François Hollande soit informé de ses communications, selon un compte rendu publié par Le Figaro. « On est dans une situation où il est probable que compte tenu des procédures judiciaires je sois sur écoute quand j’apprends que le président se fait remonter les résultats des écoutes judiciaires à l’Elysée », a dit François Fillon selon Le Figaro. « Cela veut dire que le président de la République peut potentiellement écouter un candidat à l’élection présidentielle. Mais attendez, on est dans quelle démocratie, là ? », aurait-il ajouté. Ces propos font suite à l’accusation portée par François Fillon contre François Hollande d’avoir manœuvré contre lui au moyen d’un « cabinet noir ». Interrogé sur d’éventuelles écoutes lors de l’émission Le Grand Rendez-vous Europe 1-CNEWS-Les Echos, Eric Ciotti a déclaré dimanche: « C’est une probabilité extrêmement forte, d’ailleurs qui peut être autorisée dans le cadre des procédures judiciaires qui sont en cours. Il n’y aurait pas d’illégalité juridique mais il y aurait, une fois de plus, un scandale démocratique. » « Je n’ai pas d’élément mais, compte tenu de tout ce qui s’est passé depuis deux mois, et des procédures (…), c’est assez probable », a-t-il ajouté. Dans l’enquête sur les emplois présumés fictifs de sa famille, François Fillon a été mis en examen pour détournement de fonds publics, complicité et recel de détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de bien sociaux, et manquements aux obligations de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. L’enquête a ensuite été élargie aux chefs d’escroquerie aggravée et de faux et usage de faux.

Macron pour la fin des magouilles à la LMDE –(MNEF)-PS

Macron pour la fin  des magouilles à la LMDE –(MNEF)-PS

 

Macron  a annoncé qu’il supprimerait la LMDE (ancienne mutuelle nationale des étudiants) qui servait) de caisse noire au syndicat UNEF-ID  et au parti socialiste. Nombre de responsables actuels du parti socialiste ; par exemple,  son secrétaire général actuel : Cambadélis ou encore Bruno Le Roux l’indélicat ex ministre de l’intérieur ont d’ailleurs été rémunérés par cette mutuelle dont  la Cour des Comptes a dénoncé la gestion et les abus y compris pour enrichissement personnel. La mutuelle des étudiants sera simplement rattachée à la caisse nationale d’assurance maladie L’ancien ministre de l’Economie Emmanuel Macron, candidat à l’élection présidentielle, a promis samedi de mettre fin au régime actuel d’assurance-maladie des étudiants pour l’intégrer au régime général. Depuis 1948, le régime de sécurité sociale des étudiants est confiée à la Mutuelle nationale des étudiants de France (MNEF), devenue La Mutuelle des étudiants (LMDE), une délégation élargie depuis 1972 à une dizaine de mutuelles régionales. Les dysfonctionnements et dérives de ce système sont depuis plusieurs décennies la cible de multiples critiques. ) Plusieurs dirigeants socialistes de premier plan ont été mis en cause dans les années 1980-1990 pour ces dérapages, ainsi que pour les relations incestueuses entre la MNEF et le syndicat étudiant UNEF-ID, vivier de militants et cadres du PS. « Je prends donc l’engagement de confier à la CNAM-TS (Caisse nationale d’assurance-maladie des travailleurs salariés)  la gestion du régime d’assurance-maladie obligatoire de tous les étudiants, lorsqu’ils ne sont pas rattachés au régime de sécurité sociale de leurs parents », écrit Emmanuel Macron dans un communiqué. Un premier pas a déjà été franchi en 2015 avec l’adossement de la LMDE au régime général de l’assurance-maladie. « En contrepartie des économies générées par cette réforme (…) les personnels des mutuelles régionales pourront être repris (par la CNAM-TS) à la hauteur des besoins générés par ce transfert », ajoute l’ancien ministre de l’Economie. La Fédération des associations générales étudiantes (Fage), qui revendique désormais la place de première organisation représentative des étudiants devant l’UNEF, a salué cette annonce du candidat d’En Marche ! Aujourd’hui favori des sondages pour le second tour de la présidentielle. Dans un communiqué, elle appelle l’ensemble des candidats « à prendre des engagements similaires pour la santé des étudiants ». En 2016, 835.000 étudiants étaient inscrits au régime obligatoire d’assurance-maladie via la LMDE et 120.000 adhérents étaient inscrits à une complémentaire santé, selon les chiffres de cet organe

Bourses : la baisse après l’échec contre l’Obamacare

Bourses : la baisse après l’échec contre l’Obamacare

 

Les bourses pourraient bien être orientées à la baisse après l’échec retentissant de Trump concernant la suppression de l’Obamacare.  Les bourses sont versatiles, c’est bien connu et c’est même sur ce caractère que les spéculateurs font leur business. L’euphorie d’après élection aux États-Unis semble maintenant doucement disparaître. Du coup, même  la bourse américaine s’interroge.  On avait sans doute trop misé sur l’effet immédiat des annonces intempestives de Trump dans tous les domaines et en particulier concernant la croissance. On prend maintenant conscience que Trump n’était pas du tout préparé à assurer les difficiles fonctions de président. En effet les premières mesures qu’il a souhaité prendre dans différents domaines se sont heurtés aux réalités voire ont été contestées  par la justice. Pas sûr qu’il puisse même mettre en œuvre le quart de ce qu’il avait annoncé. De plus Trump est  davantage dans une posture de candidat à l’élection que dans le positionnement de président en charge des responsabilités. Son amateurisme discrédite de plus en plus les retombées économiques des annonces de l’ancien candidat Les difficultés rencontrées par Donald Trump sur la réforme du système de santé Obamacare font peser un doute sur la capacité du président américain à faire passer à l’avenir ses autres réformes, notamment celle sur la fiscalité et les investissements la presse faiat un constat sans concession de incompétence de Trump.  Pour le New York Times, cette reculade du 45e président marque «le triomphe de l’incompétence». Et de souligner: «La politique récompense parfois les vantards et Trump est un fanfaron de première, mais quand il s’agit de tenir ses promesses, il est nul. La vérité? C’est un politicien complètement inapte à gouverner. Cela pose beaucoup de questions sur la direction que va emprunter notre pays. Si l’administration échoue sur la réforme du système de santé, quelle chance a-t-elle de mener jusqu’au bout un projet encore plus délicat comme la refonte de la fiscalité? Trump fait campagne en vantardise et gouverne en grandiloquence». De son côté le Washington Post titre «Trump apprend que l’art de la négociation n’est pas la même chose que l’art de mener». «Le président a appris une dure leçon: diriger ne se résume pas à trouver un accord», pointe le journal désavouant la stratégie du milliardaire qui a délivré un ultimatum «dramatique» en promettant de passer à autre chose si la chambre n’approuvait pas sa réforme de l’Obamacare. «En deux mois, l’Amérique a désormais une vision claire du style de gouvernance de Trump et ce dernier a désormais un bon aperçu de ce que c’est de gouverner : c’est dur, dur, dur. Et cela va devenir encore plus difficile si le président persiste dans ses tactiques de persuasion», prédit le journal. Sur la côte Ouest, les éditorialistes du Los Angeles Times s’amusent: «le président a récemment découvert que le système de santé était un sujet complexe, il sait désormais que légiférer l’est tout autant». Leur analyste politique remarque quant à lui que cet échec «n’est pas seulement une promesse de campagne non tenue mais un abandon d’un des dogmes du parti républicain. Le président comprend-il le poste pour lequel il a été élu? Une grande partie de ses responsabilités consiste pourtant à faire avancer son agenda au Congrès. Prompt à régler ses comptes sur Twitter, Donald Trump a répliqué, samedi midi, au camouflet qui fait la une de tous les journaux. Le chef d’Etat a promis «de faire exploser l’Obamacare et d’œuvrer à négocier un système de santé formidable pour le peuple».

 

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Fillon : après le cadeau des costards à 50 000 €, celui des montres à 15 000 !

Fillon : après le cadeau des costards à 50 000 €, celui des montres à 15 000 !

 

Le citoyen ordinaire peut légitimement se demander si certains dans la classe politique ne sont pas devenus complètement fous et hors-sol.  Naïvement les bénéficiaires de cadeaux d’un tel prix n’ont rien à opposer aux interrogations qu’elle pose quant à l’intégrité des candidats ;  c’est encore le cas avec les montres offerts par de généreux homme d’affaires à Fillon des montres  d’un prix de 12 000.  Comme pour les costumes Fillon se défendra par cette exclamation « et alors ? » On objectera sans doute que Fillon n’est pas le seul dans ce cas à avoir les pieds largement décollés du sol. Le ministre de l’intérieur Bruno Le Roux avait trouvé normal de salarier  ses enfants mineurs comme assistant parlementaire, Moscovici l’ancien ministre de l’économie, aujourd’hui commissaire européen, a,  lui, aussi reçu des costumes de luxe en cadeau. En outre, il y a les cadeaux officiels mais aussi les cadeaux occultes reçus par nombreux d’élus. . Encore une fois il ne s’agit là que de la partie visible de l’iceberg. Le plus grave c’est sans doute l’hypocrisie dont témoignent les bénéficiaires de ces dessous-de-table puisque si les cadeaux supérieurs à 150 € doivent être déclarés par contre comme considérés comme privés, ces cadeaux non plus à l’être. Au-delà des faits eux-mêmes cela révèle que la France vit dans une monarchie républicaine où certains élus se comportent comme sous l’ancien régime en considérant les privilèges de la fonction comme tout à fait normaux.  De ce point de vue, François Fillon est vraiment l’archétype du responsable dévoyé actuel ; un  hobereau de l’ancien régime vivant dans une demeure châtelaine d’une surface de plus de 1000 m² (plus 3000 m² actuellement non habitables)  qui vit évidemment notoirement au-dessus de ses  moyens. L’un des deux généreux donateurs des montres est Pablo Victor Dana. Cet homme d’affaires italo-suisse, qui gère actuellement un fonds financier à Dubai, est le fondateur de la marque Instruments et Mesures du Temps, qui a été liquidée en 2014. Une aventure de dix ans, marquée par un cadeau au Premier ministre de Nicolas Sarkozy, en 2008. « J’ai effectivement offert une de mes montres à Monsieur Fillon, indique-t-il à franceinfo. Je lui ai remis la montre personnellement à Matignon lors d’un voyage accompagné de ma femme et de mes enfants à Paris. » L’éphémère horloger assure avoir agi de manière « absolument désintéressée », d’autant que « la politique française ne [l]‘a jamais intéressé ». Il dit d’ailleurs « ne pas comprendre » les attaques adressées à François Fillon dans l’affaire des costumes offerts par Robert Bourgi. Il expose ainsi ses motivations : « Nous partageons la passion commune des courses de voitures anciennes, les mêmes valeurs familiales et je l’admire comme politique et comme père de famille (j’ai cinq enfants aussi). »  François Fillon a reçu ce cadeau sans s’appliquer la règle, édictée par lui-même dans une circulaire du 18 mai 2007, imposant aux membres du gouvernement de remettre au service du mobilier national les cadeaux reçus dans le cadre de leurs fonctions.

L’Obamacare : le triomphe de l’incompétence Trump, selon la presse

L’Obamacare : le triomphe de l’incompétence Trump, selon la presse

Les bourses sont versatiles, c’est bien connu et c’est même sur ce caractère que les spéculateurs font leur business. L’euphorie d’après élection aux États-Unis semble maintenant doucement disparaître. Du coup, même  la bourse américaine s’interroge.  On avait sans doute trop misé sur l’effet immédiat des annonces intempestives de Trump dans tous les domaines et en particulier concernant la croissance. On prend maintenant conscience que Trump n’était pas du tout préparé à assurer les difficiles fonctions de président. En effet les premières mesures qu’il a souhaité prendre dans différents domaines se sont heurtés aux réalités voire ont été contestées  par la justice. Pas sûr qu’il puisse même mettre en œuvre le quart de ce qu’il avait annoncé. De plus Trump est  davantage dans une posture de candidat à l’élection que dans le positionnement de président en charge des responsabilités. Son amateurisme discrédite de plus en plus les retombées économiques des annonces de l’ancien candidat Les difficultés rencontrées par Donald Trump sur la réforme du système de santé Obamacare font peser un doute sur la capacité du président américain à faire passer à l’avenir ses autres réformes, notamment celle sur la fiscalité et les investissements la presse faiat un constat sans concession de incompétence de Trump.  Pour le New York Times, cette reculade du 45e président marque «le triomphe de l’incompétence». Et de souligner: «La politique récompense parfois les vantards et Trump est un fanfaron de première, mais quand il s’agit de tenir ses promesses, il est nul. La vérité? C’est un politicien complètement inapte à gouverner. Cela pose beaucoup de questions sur la direction que va emprunter notre pays. Si l’administration échoue sur la réforme du système de santé, quelle chance a-t-elle de mener jusqu’au bout un projet encore plus délicat comme la refonte de la fiscalité? Trump fait campagne en vantardise et gouverne en grandiloquence». De son côté le Washington Post titre «Trump apprend que l’art de la négociation n’est pas la même chose que l’art de mener». «Le président a appris une dure leçon: diriger ne se résume pas à trouver un accord», pointe le journal désavouant la stratégie du milliardaire qui a délivré un ultimatum «dramatique» en promettant de passer à autre chose si la chambre n’approuvait pas sa réforme de l’Obamacare. «En deux mois, l’Amérique a désormais une vision claire du style de gouvernance de Trump et ce dernier a désormais un bon aperçu de ce que c’est de gouverner : c’est dur, dur, dur. Et cela va devenir encore plus difficile si le président persiste dans ses tactiques de persuasion», prédit le journal. Sur la côte Ouest, les éditorialistes du Los Angeles Times s’amusent: «le président a récemment découvert que le système de santé était un sujet complexe, il sait désormais que légiférer l’est tout autant». Leur analyste politique remarque quant à lui que cet échec «n’est pas seulement une promesse de campagne non tenue mais un abandon d’un des dogmes du parti républicain. Le président comprend-il le poste pour lequel il a été élu? Une grande partie de ses responsabilités consiste pourtant à faire avancer son agenda au Congrès. Prompt à régler ses comptes sur Twitter, Donald Trump a répliqué, samedi midi, au camouflet qui fait la une de tous les journaux. Le chef d’Etat a promis «de faire exploser l’Obamacare et d’œuvrer à négocier un système de santé formidable pour le peuple».

« Transformation numérique de la France : allons-nous perdre cinq ans de plus? »

« Transformation numérique de la France : allons-nous perdre cinq ans de plus? »

À juste titre l’association de l’économie numérique (ACSEL) s’inquiète de la faible prise en charge de l’enjeu du numérique dans la campagne électorale.- L’association de l’économie numérique qui regroupe 1.200 professionnels et près de 150 grands groupes, observe que souvent la problématique du numérique n’est souvenet  abordée que de manière défensive voir négative. Pour elle, la prise en charge de cet enjeu central et notoirement insuffisante. De fait, l’Europe n’a pas pris les moyens de rééquilibrer l’hégémonie des américains voire des Chinois tant dans le domaine du hardware (matériel) que le software  (programme). Les grandes plateformes, les moteurs de recherche, le système son tous américains ou chinois. L’ACSEL est l’interface de référence de l’écosystème numérique français qui anime l’ensemble des entreprises, organismes et pouvoirs publics engagés dans la transformation digitale. Cyril Zimmermann, président de cette association de l’économie numérique, appelle à relancer le débat sur la transformation numérique dans uen tribune au JDD. .

 

« L’analyse des projets numériques des principaux candidats à l’élection présidentielle apporte quelques surprises et déceptions. Le caractère souvent superficiel des propositions incite l’ACSEL à relancer le débat : sur la base des prémisses de la transformation de notre économie due à la révolution numérique, quelle vision avons-nous ou voulons-nous avoir de notre pays dans 20 ans?

Nous constatons en général un manque flagrant de formulation de vision à long terme de ce que sera notre société une fois transformée par la vague numérique. Ceci sans doute pour éviter d’avoir à débattre d’évolutions potentiellement radicales ou pour ne pas favoriser l‘expression de peurs et de crispations, qui occupent déjà beaucoup le terrain médiatique.  Nous pensons au contraire que c’est le moment de poser le débat et de confronter la vision pessimiste du changement à une vraie vision d’avenir positive. Mais encore faut-il que cette dernière existe ou soit exprimée chez les candidats. Le paradoxe est en effet que le seul embryon de vision économique et sociétale qui ressort des discours sur le numérique est une vision négative portée par les candidats les plus à gauche qui voient le numérique comme une menace. Pour eux, le numérique transforme la société en détruisant le modèle de protection sociale et d’organisation du travail. En réponse ils proposent un projet basé sur des mesures de régulation fiscales, juridiques et réglementaires. Benoit Hamon porte des intuitions sur les mutations en cours mais n’y répond que sous la forme de protections à mettre en place sans apporter de solutions de fond. Les champs qu’il aborde comme la transformation du travail, la robotisation de la production, l’utilisation des données, l’éducation, la formation, la création culturelle semblent devoir essentiellement être l’objet de plus de taxes et de plus de réglementations. Il ne donne pas une vision d’opportunités et de transformation globale de notre pays. Jean-Luc Mélenchon se démarque en allant le plus loin dans la description d’une vision sociétale et volontariste mais celle-ci est très dirigiste, comme l’illustre l’instauration d’une administration publique chargée d’accompagner la transition numérique de l’économie. Emmanuel Macron et François Fillon portent un projet commun mais qui se limite à saisir les opportunités purement économiques. Ils se rejoignent sur l’accompagnement numérique des PME et PMI, sur l’éducation et la formation au numérique. Ils veulent détricoter le principe de précaution, ils portent un projet européen, ils identifient les secteurs d’avenir et veulent mettre en place une fiscalité en faveur de la prise de risque et de l’investissement. Malgré toutes ces mesures, ils n’en déduisent pas publiquement une vision transformatrice du pays et leur catalogue de mesures peut parfois s’apparenter à un accompagnement du mouvement plutôt qu’à une impulsion nouvelle et inspiratrice. En revanche, de façon surprenante, François Fillon est le plus porteur d’une vision européenne des efforts à fournir. Il est celui qui insiste le plus sur un axe franco-allemand du numérique, qui identifie quelques secteurs d’avenir pour la coopération européenne. Il souhaite également que l’Europe maîtrise son espace numérique et les secteurs sensibles, souverains qui sont concernés par le numérique (tant le hardware que le software). Marine le Pen semble quant à elle totalement myope devant la révolution numérique : elle ne propose rien sur les investissements, rien sur les nouvelles formes de travail, rien sur la transformation numérique de l’action publique, rien sur les territoires et leur avenir numérique, rien sur l’éducation et, évidemment, rien sur l’Europe. L’innovation est abordée de façon générale. Seul l’impact du numérique sur la santé est abordé. La candidate entrevoit une société qui ne serait pas impactée par la transformation du travail et des liens sociaux, de la production et de la consommation. Au total, l’ACSEL regrette que les peurs et les ‘refus d’obstacles’ s’expriment mais que les visions positives et transformatrices de notre société soient tues ou inexistantes. Pourtant il semble que pour faire évoluer un pays (nécessitée partagée par tous), il faut un discours d’anticipation et de vérité sur les efforts et les sacrifices qu’il sera sans doute inévitable de réaliser. Et que c’est sur la base de ce discours de vérité que l’Etat peut décider des politiques d’accompagnement et d’aide de ceux qui sont fragilisés. Réveillons-nous! Réveillez-vous! Nous ne pouvons pas à nouveau faire l’impasse sur une vision de long terme. Le numérique fournit un prétexte à débat et une opportunité unique pour notre pays. Ne la gâchons pas. »

Pourquoi nous soutenons Macron (sénateurs centristes)

Pourquoi nous soutenons Macron (sénateurs centristes)  

Dix sénatrices et sénateurs des groupes UDI-UC ou écologiste, autour de l’ancien ministre Michel Mercier, expliquent pourquoi ils ont décidé de soutenir le candidat d’En Marche dans le JDD :

« Pourquoi nous soutenons Emmanuel Macron« , c’est le nom de la tribune signée par dix sénateurs centristes publiée par le JDD ce dimanche. En voici les dix signataires : Leila Aïchi, sénatrice (groupe écologiste) de Paris, Michel Canevet, sénateur (UDI-UC) du Finistère ; Bernard Delcros, sénateur (UDI-UC) du Cantal ; Jean-Marc Gabouty, sénateur (UDI-UC) de Haute-Vienne ; Jacqueline Gourault, sénatrice (UDI-UC) de Loir-et-Cher ; Jean-Jacques Lasserre, sénateur (UDI-UC) des Pyrénées-Atlantiques ; Michel Mercier, sénateur (UDI-UC) du Rhône et ancien ministre ; Christian Namy, sénateur (UDI-UC) de la Meuse ; Gérard Roche, sénateur (UDI-UC) de la Haute-Loire ; Jean-Marie Vanlerenberghe, sénateur (UDI-UC) du Pas-de-Calais. Dans leur texte, ils indiquent que « notre pays a besoin d’une majorité renouvelée et de rassemblement plutôt que d’opposition ». En voici un extrait : « Redonner de la liberté à nos entreprises, les rendre plus compétitives, les ouvrir plus encore sur le numérique, leur offrir la possibilité d’être les créatrices d’un monde nouveau où chaque Français, en s’appuyant sur notre modèle social réformé, gardera la maîtrise de son destin. Il faut aussi encourager les solidarités, réduire les inégalités sociales et territoriales. Sans cet équilibre, sans protection, il n’y a pas de liberté réelle. Le projet d’Emmanuel Macron répond à ces objectifs, il remet en cause les faiblesses et les habitudes mais il est réalisable parce qu’il est juste et qu’il répartit équitablement les efforts entre tous. Le projet d’Emmanuel Macron répond à ces objectifs, il remet en cause les faiblesses et les habitudes mais il est réalisable parce qu’il est juste et qu’il répartit équitablement les efforts entre tous. »

Ils font également référence aux affaires : « La campagne électorale que nous vivons est certainement l’une des plus calamiteuses que notre pays ait connue. Notre soutien à Emmanuel Macron repose d’abord sur la moralisation de la vie publique. » Et défendent la méthode Macron : « La méthode choisie par Emmanuel Macron est la bonne : ne pas diviser, ne pas chercher à monter les Français les uns contre les autres. »

 » Recul de la France en Europe » (VGE)

 » Recul de la France en Europe » (VGE)

 

Valéry Giscard d’Estaing constate que la France n’occupe plus de place stratégique dans la direction de l’Europe et que cela correspond à l’affaiblissement de l’adhésion au concept de l’union partout y compris en France ; d’une  certaine manière une critique forte des mandats de Chirac, Sarkozy et Hollande. Interview JDD.

 

 

Alors que les Britanniques s’apprêtent à déclencher l’Article 50 qui permet d’ouvrir les négociations sur le Brexit, neuf mois de réflexion n’ont pas permis d’aboutir à un véritable plan de relance de l’UE. Est-ce trop tard? Quel est votre bilan européen de ces cinq dernières années?
Puisque l’on commémore le Traité de Rome, il faut se souvenir qu’il n’y a que six Etats qui l’on signé : la France, l’Allemagne, l’Italie et les trois pays du Benelux. Ce sont les pays fondateurs sans lesquels l’Europe n’existerait pas ! Et lorsque l’on parle aujourd’hui d’Europe, on parle de deux réalités différentes : l’Europe à 28 et la Zone Euro. L’Europe à 28 résulte du grand élargissement qui a suivi la dislocation de l’Empire soviétique. Il a été mal préparé et les adaptations nécessaires n’ont pas été faites, ce qui a abouti à une Union incapable de décider comme on l’a vu dans la crise de l’immigration. Si l’Europe à 28 ne se réforme pas, elle n’aura pas d’avenir et on le vérifiera lors des prochaines élections européennes. L’autre Europe, c’est celle de la Zone Euro. Moins nombreuse, avec 19 membres, elle gère une monnaie devenue mondiale, l’euro, dont aucun de ses membres n’acceptera de se séparer. C’est elle qui porte désormais la flamme du projet européen. A l’exception de l’euro, le bilan de ces 5 dernières années est piteux. On a assisté à un recul de la France en Europe : elle n’y exerce plus aucune présidence. Il est loin le temps où notre pays présidait le Parlement avec Simone Veil, la Commission européenne avec l’excellent Jacques Delors, et la Banque centrale avec Jean-Claude Trichet. Maintenant, plus rien, sauf du bavardage !

 

L’Eurobaromètre de la Commission indique la permanence d’une contradiction : les citoyens européens ont confiance en l’Europe, veulent garder l’Euro, souhaitent que l’Europe en fasse plus sur les questions d’immigration, de sécurité et de chômage mais ils votent peu aux élections européennes. Que faire pour les séduire à nouveau?
Vous me dites que les citoyens européens ont confiance en l’Europe et qu’ils veulent garder l’euro. Cela montre bien qu’ils ont toujours foi en elle mais qu’ils en attendent davantage. S’ils ne se déplacent plus aux élections, c’est qu’ils voient bien que l’Europe à 28 fonctionne mal, et qu’ils ont le sentiment de ne pas être entendus. En introduisant plus de démocratie, de proximité et de transparence dans la gestion de la Zone Euro, on changera les choses. On peut séduire les peuples par la mise en œuvre d’un ou deux projets concrets dont ils ressentiront directement l’impact : après l’Euro, l’égalité fiscale. La même monnaie et les mêmes impôts à Berlin, Madrid et Rome… Une fois cette zone d’égalité fiscale mise en place, comme pour l’euro, personne ne voudra revenir en arrière.

2017 : Pour 63% la campagne des affaires

2017 : Pour 63% la campagne des affaires

Certains observateurs protestent  contre le fait que les affaires  dominent la campagne électorale. Ce n’est pas l’avis  des Français si l’on en juge par les résultats d un sondage IFOP du JDD, 63% d’entre eux estiment qu’ »il est justifié que les affaires occupent une place très importante dans la campagne présidentielle », et ce, « car la question de l’honnêteté des dirigeants politiques constitue un critère majeur ». A l’inverse, ils sont 35% à estimer que ces sujets prennent trop de place dans le débat. . A l’inverse, les sondés proches des Républicains sont 68%… à estimer que « les affaires empêchent les débats sur les sujets de préoccupation des Français », ce qui peut se comprendre puisque leur champion est complètement englué dans les dérives politiques ou financières. Finalement les politologues mettent surtout l’accent sur l’intérêt des programmes. Pas sûr cependant que l’opinion attache autant d’importance que cela à  ces fameux programmes dont on sait bien qu’ils sont surtout élaborés pour plaire et non pour gérer forcément de manière efficace. Du coup,  il se pourrait bien que cette campagne soit caractérisée par des choix qui se fondent surtout sur la personnalité des candidats, leur honnêteté davantage que sur leur catalogue de promesses. Notons d’ailleurs que Macron aujourd’hui en tête et c’est pourtant celui qui a subi les plus fortes critiques pour insuffisance de programmes. . La critique la plus dure venait  du « rigoureux » Fillon : » macro, cas d’école de l’illusionnisme, cette nouvelle forme de populisme mondain qui a inventé la campagne présidentielle sans programme présidentiel ». La rigueur de Fillon est évidemment toute relative aussi bien concernant le détournement de fonds publics qu’en ce qui concerne sa gestion de premier ministre. Rappelons-nous, en 207Fillons avait déclaré qu’il était à la tête d’un État en faillite et qu’il entendait redresser la situation. Bilan de l’intéressé en 2012 : 600 000 chômeurs en plus (comme Hollande) et 600 milliards d’endettements supplémentaires. Ne parlons pas des promesses faites pour 2017 notamment de sa sulfureuse proposition de ne faire rembourser par la sécurité sociale que les maladies graves. Une proposition sans doute inspiré par le financement qu’il a reçu de l’assureur Axa. Autre proposition tout aussi hypothétique : la suppression de 500 000 fonctionnaires sans indiquer où et comment. Autre fumisterie celle de Benoît Hamon avec son fumeux revenu universel de 300 à 700 milliards par an dont on ne sait pas comment il serait financé. Dernier exemple les promesses de Marine Le Pen consistant à sortir de l’euro ou à engager 40 milliards de dépenses supplémentaires. Des dépenses supplémentaires financées par 60 milliards d’économies. Où,  comment ? On ne le saura jamais. Sans doute le programme le plus surréaliste qui s’il était appliqué conduirait le pays vers la catastrophe financière et l’appauvrissement généralisé. La seule sortie de l’euro coûterait immédiatement 20 % de pouvoir d’achat aux Français du fait du différentiel de taux de change. On se souvient de ce qu’il est advenu des promesses dans le passé de Sarkozy ou de François Hollande. Pour le bien de la démocratie il serait urgent d’interdire aux candidats d’élaborer des listes de promesses illusoires. Le premier objectif pour eux devrait être de définir les enjeux de la période actuelle, ensuite de donner une vision cohérente pour l’avenir du pays  et non de se répandre dans cinq programmes qui accumulent de façon précise les promesses d’augmentation du pouvoir d’achat de chacune des catégories socio professionnelles. La campagne électorale ce jour à vraisemblablement davantage sur cette vision est surtout sur la personnalité de l’homme qui sera chargé de présider le pays. Pour preuve le programme du front national est sans doute le plus beau puisqu’il promet tout à tout le monde pour autant il ne permettra pas à sa représentante de triompher. En cause le fait que Marine Le Pen ce caractérise par une personnalité au profil d’opposition davantage que par une personnalité de gouvernement. Sans parler aussi des les affaires qui la plombent.

Les Français pour l’euro

Les Français pour l’euro

 

Tous les sondages montrent l’attachement des Français à  l’euro. Selon le dernier en date une enquête effectuée par l’IFOP pour la Fondation Robert Schuman et Le Figaro auprès de 1.600 personnes du 22 au 24 mars, 72% des Français sont opposés à un abandon par la France de la monnaie unique et à un retour au franc, soit 10 points de mieux qu’en mai 2010. Des enquêtes qui condamnent les propositions du FN en matière monétaire. Un FN dont la représentante est maintenant dépassée par Macron. Pas étonnant, les propositions de Marine Le Pen sont démagogiques,  surréalistes et  même ubuesques. Son propre  chiffrage de son programme est  totalement approximatif et relève d’un calcul de coin de table fait  dans un bistrot. Pour schématiser la candidate du Front National propose le retour de la retraite à 60 ans, la diminution des impôts, une augmentation des salaires de 200 €, l’augmentation des retraites, des effectifs publics supplémentaires, l’abandon de l’euro et nombre d’autres promesses généralement non quantifiées. Le tout aboutissant on ne sait par quel miracle à une dépense supplémentaire de 40 milliards quand il faudrait en compter au moins 100 mais compensées par des économies dont on ne sait pas comment elle serait réalisées d’un montant encore plus hypothétique de 60 milliards. Et comme Benoît Hamon pour son revenu universel,  on sollicitera l’avis du peuple avec des référendums. Une manière de couvrir d’un voile pudique supposé démocratique l’incohérence économique totale. De toute évidence le Front national est fâché depuis longtemps avec l’économie et avec les chiffres. La vérité c’est que ce pseudo programme conduirait à la catastrophe financière d’abord tout simplement par ce qu’une monnaie nationale entraînerait immédiatement un différentiel de change avec les principales monnaies notamment l’euro. Soit une perte de l’ordre 20 % qui ce répercuterait sur le pouvoir d’achat, sans parler de l’augmentation considérable de l’endettement car la France devrait alors emprunter à des taux exorbitants à la fois pour rembourser sa dette et pour financer fonctionnement et investissement ((185 MMF en 2016 !)). Un programme plus près de celui du syndicat gauchiste « sud » (solidaires) que de celui d’un parti de gouvernement avec en plus l’enflure sémantique pour combler le vide sidéral des moyens nécessaires pour atteindre les objectifs. La présidente du FN s’en tient à des slogans une France « libre », « sûre », « prospère », « juste », « fière », « puissante » et « durable ». Face à la question centrale des mutations structurelles en cours le FN propose  une structure : « un secrétariat d’État dédié aux mutations économiques ». De quoi sourire si la question n’était pas aussi dramatique.

L’UDI exclut Arthuis et l’alliance centriste. Pour l’instant !

L’UDI exclut Arthuis et l’alliance centriste. Pour l’instant !

 

L’alliance centriste exclue de l’union des démocrates et indépendants (UDI) en raison de son ralliement@macro.Une n’exclusion toutefois peut-être provisoire puisque dans le même temps les adhérents seront consultés pour savoir s’ils veulent demeurer au sein de l’UDI en clair s’ils pourront demeurer à l’intérieur de l’UDI alors qu’ils ont soutenu Macon. De toute manière comme l’UDI elle-même se ralliera à Macron le moment venu la question des déserteurs sera donc réglée en même temps. Les dissidents sont donc exclus pour l’instant ! Selon l’ancien président de l’Alliance centriste, Jean Arthuis, qui a rejoint le mouvement En Marche ! d’Emmanuel Macron fin 2016, la décision d’exclure l’AC a été prise par le bureau exécutif de l’UDI juste avant le conseil national. La décision de l’UDI est « pathétique », a renchéri Jean Arthuis dans une déclaration à Reuters. Pour l’ancien ministre centriste, elle est « d’autant plus grotesque que l’UDI optera pour Emmanuel Macron au soir du premier tour ».  L’Union des démocrates et indépendants (UDI) a donc e donc samedi une de ses composantes, l’Alliance centriste (AC), qui a décidé il y a une semaine de soutenir l’ex-ministre de l’Economie Emmanuel Macron, candidat à l’élection présidentielle. Le Conseil national de l’UDI a adopté samedi matin l’accord électoral conclu avec Les Républicains (LR), parti du candidat de la droite, François Fillon, à la traîne dans les sondages derrière Marine Le Pen (Front national) et Emmanuel Macron. Selon un responsable du parti centriste, il n’y a eu que neuf abstentions et 10 votes contre cet accord, qui octroie à l’UDI plusieurs dizaines de circonscriptions pour les élections législatives de juin prochain. Le Conseil national de l’UDI a aussi approuvé à la quasi unanimité (six abstentions et une voix contre) son « socle programmatique », précise-t-on de même source. Jean Arthuis, ancien ministre centriste, estime que cette décision est   »d’autant plus grotesque que l’UDI optera pour Emmanuel Macron au soir du premier tour ». Il estime que la « grande majorité » du millier de militants et d’élus d’AC a rejoint En Marche ! et que les seuls qui resteront à l’UDI sont ceux qui craignent pour leur investiture pour les législatives. Il estime également qu’une bonne partie de la base de l’UDI « est déjà En Marche ! ».

Macron encore en tête au premier tour

Macron encore  en tête au premier tour

Pour la première fois dans le sondage BVA-Salesforce-Orange-Presse régionale, Emmanuel Macron est en tête avec  26% des suffrages Marine Le Pen à 25%, Filon est loin à 17%.  Un sondage confirmé par d’autres.  Emmanuel Macron devance aussi Marine Le Pen dans les intentions de vote pour le premier tour de l’élection présidentielle, reléguant François Fillon à la troisième place selon le sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNEWS et Sud Radio publié jeudi. Comme jeudi, le candidat d’En Marche ! est crédité de 26%, soit un point d’avance sur la candidate du Front national (25%). François Fillon, candidat de la droite et du centre, reste stable à 18%. Viennent ensuite, notamment, le candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui gagne un demi-point (13%) et se détache du candidat socialiste Benoît Hamon qui perd un demi-point (10,5%). Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan baisse d’un demi-point (5%). Au second tour, Emmanuel Macron battrait Marine Le Pen par 61,5% contre 38,5%, score inchangé. L’enquête a été menée en ligne du 21 au 24 mars auprès d’un échantillon de 2.225 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d’un échantillon de 2.400 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Le sondage BVA confirme ces tendances avec 26% pour Macron,  La candidate du Front national est créditée de 25% des intentions de vote (-1 point), tandis que François Fillon obtiendrait 17%, une baisse de 2,5 points en une semaine, selon cette enquête diffusée samedi. Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France Insoumise, connaît une dynamique indéniable, souligne BVA, avec 14% des intentions de vote, un score en hausse de 2 points en une semaine. Il devance désormais le socialiste Benoît Hamon, crédité de 11,5% des suffrages (-1 point). Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan gagne pour sa part un point avec 4% des intentions de vote. Ce sondage BVA a été réalisé du 22 au 24 mars auprès d’un échantillon de 1.431 personnes inscrites sur les listes électorales, issues d’un échantillon représentatif de 1.504 Français âgés de 18 ans et plus.

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