Fillon, le commandant du Titanic contre Macron, le gondolier de la politique !
Englué dans les affaires, sanctionné dans les sondages, François Fillon se résout à utiliser l’insulte comme argumentaire vis-à-vis de ses concurrents. Il a ainsi traité Macron de gondolier de la politique. Une invective qui ne lui ressemble guère et qui témoigne bien de la fébrilité du candidat embarqué dans un vaisseau qui ressemble de plus en plus au Titanic et que quittent progressivement ses lieutenants. Sa défense semble particulièrement pathétique. « Vous avez devant vous un combattant. Que celles et ceux qui ont du cran se lèvent! », a-t-il lancé dès le début de son discours à Nîmes devant environ 3.O00 sympathisants. « Je suis comme ces combattants balafrés qui n’ont pas appris la vie seulement dans des livres », a ajouté le candidat de la droite à la présidentielle, dénonçant une nouvelle fois la « violence sans commune mesure » dont il estime être l’objet. « Fillon il est seul, disent-ils à Paris. Fillon il est avec le peuple à Nîmes ! ». Affirmant vouloir « percuter tous les scénarios que certains voudraient écrire à votre place », l’ancien Premier ministre a dénoncé une « machine à broyer, la machine à scoops, la machine à rumeurs » qui fonctionne, selon lui 7 jours sur 7. « Mais je n’ai pas l’intention de me coucher. Il est hors de question que soit fauché le vote des électeurs de la droite et du centre. Hors de question que soit muselée la voix des millions de Français qui désirent une vraie alternance ». « Je ne suis pas seul. J’ai avec moi tous ces Français qui disent ‘qu’on nous laisse travailler, qu’on arrête de nous emmerder’ », a-t-il lancé. « Il y a dans ma candidature quelque chose qui crispe le politiquement correct ». Il a demandé à être jugé sur son parcours et s’est démarqué de ceux qui sont à ses yeux « dans l’esquive et dans la tambouille ». « Mes adversaires égrènent leurs promesses illusoires. Je parle du destin de la France et je n’entends parler que des petites opérations politiques ». Il a ironisé sur le candidat socialiste Benoît Hamon et « son pas de deux entre Mélenchon et les écologistes », mais aussi sur « l’étreinte entre deux girouettes », Emmanuel Macron et François Bayrou », qu’il qualifie de « gondoliers de la politique ». Des attaques un peu désespéré des attaques un peu désespéré, ridicule et surtout contradictoire quand ils réclament une plus grande sévérité à l’encontre des voyous. Selon un sondage « flash présidentielle » Harris Interactive pour RMC et Atlantico publié jeudi, de moins en moins de Français souhaitent que François Fillon demeure candidat à l’élection présidentielle: seulement 25% des personnes interrogées, contre 35% il y a un mois.
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