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Archive mensuelle de février 2017

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Immigration : Donald Trump recule

Immigration : Donald Trump recule

Déjà englué dans des affaires de relations sulfureuses, c’est-à-dire financières, avec la Russie (qui ont contraint un de ses conseillers à démissionner), le nouveau président américain recule encore sur l’immigration. Comme il fallait s’y attendre, l’amateurisme de Trump se confirme. Il vient en effet de renoncer à son décret interdisant l’entrée des musulmans de sept pays. Il renonce aussi de solliciter la cour suprême craignant sans doute de perdre. Pour donner le change, il promet un nouveau décret qui n’aurait pas grand-chose à voir avec le précédent mais dont l’objet est surtout de sauver la face « Plutôt que de poursuivre ce litige en justice, le président a l’intention d’abroger son décret et de le remplacer par un nouveau décret, grandement révisé », ont écrit les avocats du gouvernement dans un mémorandum transmis à la cour. Le nouveau décret « éliminera ce que la cour a estimé, de façon erronée et  soulève des questions constitutionnelles », ont-ils ajouté. « En agissant ainsi, le président permettra une protection immédiate du pays, plutôt de poursuivre une action en justice potentiellement de longue en durée ». Ce mémorandum n’est qu’un souhait exprimé par le gouvernement et n’éteint pas automatiquement le litige juridique en cours. Le gouvernement demande d’ailleurs au minimum que la procédure soit mise entre parenthèses, en attendant le nouveau décret. Donald Trump a essuyé coup sur coup deux revers judiciaires sur son décret de fermeture partielle des frontières aux réfugiés et aux ressortissants de sept pays musulmans: le 3 février, un juge de Seattle en a bloqué l’application. Le 9 février, la cour d’appel de San Francisco a maintenu cette suspension. Malgré ces deux camouflets, le président américain s’était déclaré certain de remporter la manche décisive en donnant « rendez-vous au tribunal ». Sa mesure emblématique, qui a pris du plomb dans l’aile, fait toujours l’objet d’une double procédure.  Elle est attaquée par deux Etats devant ce même tribunal de Seattle, où doit s’organiser un débat sur le fond, tandis que la cour d’appel de San Francisco, cette fois en formation plénière, pourrait examiner à nouveau le dossier.

Sondage 2017: Macron nettement devant Fillon

Sondage : Macron nettement devant Fillon

Fillon s’écroule et perd 6 points, il est à 18.5% loin derrière Le Pen à 26% et Macron à 23%.  Derrière, Benoît Hamon est à 14,5%, Suivent Jean-Luc Mélenchon à 12% puis Nicolas Dupont-Aignan à 3% et Yannick Jadot à 2%. Les trois autres candidats testés – Nathalie Arthaud, Philippe Poutou et Jacques Cheminade – ne dépassent pas les 1% d’intentions de vote. L’enquête s’appuie sur un échantillon de 11.020 personnes « certaines d’aller voter », ce qui réduit sa marge d’erreur à moins d’un point. L’écart entre Macron et Fillon est par ailleurs relativement conséquent par rapport à d’autres instituts. Les baromètres quotidiens de l’IFOP et d’Opinionway placent par exemple dans leur dernière vague les deux candidats à un point l’un de l’autre, avec un avantage pour l’ancien ministre de l’Economie. Mais l’IFOP teste également François Bayrou, au contraire d’Opinionway. Pour ce qui est d’Ipsos, une hypothèse avec François Bayrou est également publiée. Pas encore décidé sur une quatrième candidature à la présidentielle, le président du Modem recueillerait 6% d’intentions de vote et prendrait trois points à Emmanuel Macron (à 20%) contre un seul pour François Fillon (17,5%) et Marine Le Pen (25%). L’enquête précise d’ailleurs que 42% des électeurs potentiels du centriste se reporteraient vers le candidat du mouvement qui ne se dit « ni de droite, ni de gauche ». A noter que dans l’une ou l’autre des hypothèses, l’électorat de Marine Le Pen est celui qui exprime le moins de doute sur son choix : trois sur quatre se disent certains de voter pour la présidente du FN. La sûreté du choix de l’électorat de Fillon est également élevée (61%), tandis que celui d’Emmanuel Macron est presque deux fois moindre en proportion (33%). Autrement dit, les deux tiers des sondés tentés par ce candidat peuvent encore changer d’avis.

 

Banlieues : la chienlit encouragée par un débat manichéen

Banlieues : la chienlit encouragée par un débat manichéen
Le résultat de la plupart des débats contradictoires et partisans sur la banlieue non seulement va renforcer les clivages mais enfoncer encore un peu plus ces territoires perdus. Pour les uns, il faut à tout prix donner raison à la police ; pour les autres au contraire, dénoncer les répressions policières quotidiennes. Des partis pris très manichéens qui ne feront qu’enfoncer un peu plus les banlieues dans la déshérence économique, sociale et sociétale. Pour caricaturer, d’un côté les bobos gauchistes qui remettent en cause le principe d’ordre, de l’autre les xénophobes qui tapent sur les immigrés. Avec en toile de fond une instrumentalisation politique d’événements dont les facteurs explicatifs sont nombreux et très anciens. Bien entendu, on ne saurait tolérer les bavures policières qui mettent en cause les libertés individuelles et prennent parfois la forme de violences inexcusables. Ces bavures méritent d’être sévèrement sanctionnées. Pour autant, il faut souvent un grand courage au service de l’ordre pour pénétrer dans certaines zones de non-droit transformées en comptoirs de la drogue et trafics en tout genre. Des zones socialement sinistrées dont le taux de chômage atteint parfois 70 % chez les jeunes. Des générations perdues faute de qualification professionnelle et faute même de formation initiale. Les responsabilités sont multiples, les gouvernements successifs avec leur fumeux plans banlieue, les collectivités locales complices tacites du développement de zones de non-droit, les parents bien sûr, aussi le laxisme et l’inefficacité du système éducatif. Les événements d’Aulnay-sous-Bois, comme d’autres précédemment ont donné un coup de projecteur sur une problématique des banlieues dont la page sera vite tournée. La plupart de ceux qui s’expriment sur cette question : politiques, sociologues, élus locaux et autres vedettes du showbiz ne mettent pas les pieds dans ces territoires, dans ces cités, dans ces HLM où des bandes de désœuvrés imposent leurs lois. Ils n’y résident pas, n’envoient pas leurs enfants dans les écoles proches et ne fréquentent pas quotidiennement ces populations. Les principales victimes sont les habitants eux-mêmes de ces zones, c’est-à-dire 80 à 90 % de résidents qui courbent l’échine en traversant le hall de leur HLM pour ne pas attirer l’attention des petits caïds qui régulent la vie sociétale de ces quartiers. Encore une fois, les responsabilités sont multiples et on ne réglera pas cette question d’un coup de baguette magique ou avec des choix simplistes se limitant soit à imposer l’ordre par la force, soit accepter (voire encourager) le désordre. Le symbole des voitures brûlées pour caractériser ce désordre est assez significatif de la méconnaissance de la vie réelle dans ces zones. Des voitures qui sont brûlées à l’occasion des manifestations qui se déroulent actuellement dans certaines banlieues. Mais on oublie qu’en temps « normal », chaque nuit ou presque, des voitures sont brûlées sans parler évidemment des autres exactions souvent autrement plus importantes. Certains élus locaux ont même pris le parti d’acheter la complicité des journalistes locaux pour éviter d’en parler. Le manichéisme de certains analystes nourrit surtout une grande méconnaissance de la réalité des banlieues et loin d’éclaircir la question, on obscurcit encore davantage une problématique aux multiples dimensions : économique, sociale, sociétale et culturelle. Bref la caricature et la chienlit.

 

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

poèmes-chansons-théâtre de l’auteur sur http://chansontroisiemeage.unblog.fr/

 

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« MA FAMILLE POLITIQUE EST EN TRAIN DE SE SUICIDER » GEORGES FENECH (LR)

« MA FAMILLE POLITIQUE EST EN TRAIN DE SE SUICIDER » GEORGES FENECH (LR)

Sur LCI hier , le député des républicains à réitéré  ses critiques vis-à-vis de François Fillon. Il estime que François Fillon est complètement discrédité et qu’il est même impossible à nombre de militants de l’organisation de faire campagne en sa faveur. Pour lui,  cette candidature constitue un suicide politique pour les Républicains mais aussi un grand dangers pour la démocratie. En effet il pense que l’élection de Marine LePen n’ést plus à exclure en cas de maintien de Fillon. Un tiers des électeurs de droite pourrait s’abstenir, un tiers voter en faveur de Macron et un dernier tiers pour Marine Le Pen. Contrairement à ce qui est affirmé Georges, Fenech estime n’être pas isolé car sa prise de position correspond à ce que pense la plupart des responsables des Républicains « y compris les chapeaux à plumes ».  d’après lui un plan B est encore possible et il ne manque pas de personnalité Fillon il a notamment cité Xavier Bertrand, Baroin, Wauquiez ou encore Pécresse. Enfin ce fondant sur son expérience d’ancien magistrat,  il a indiqué qu’une mise en examen de François Fillon pourrait intervenir très rapidement mais que François Fillon pourrait ne pas en tenir compte et maintenir sa candidature pour 2017. « Ma famille politique est en train de se suicider », a déclaré le député Georges Fenech. Depuis quinze jours, l’élu des Républicains prédit la défaite de son camp si François Fillon ne se désiste pas. Ce mercredi, il a répété dans l’émission d’Yves Calvi que l’affaire Fillon était un désastre français mais aussi européen.  Au lendemain du dîner des frondeurs, le parlementaire assure qu’il n’est pas le seul a penser que François Fillon doit se retirer de la campagne présidentielle. « Je suis là pour tirer les sonnettes d’alarme parce que personne n’ose le dire. Quand va-t-on se décider à reconnaître que notre candidat a perdu un crédit énorme ? »

 

Fillon : la majorité pénale à 16 ans et pour lui….. l’exonération pénale !

Fillon : la majorité pénale à 16 ans et pour lui…..  l’exonération  pénale !

Gonflé Fillon d’intervenir en ce moment sur la question de la responsabilité pénale qu’il veut abaisser à 16 ans. Fillon tente de réinvestir le champ programmatique pour faire oublier l’affaire Pénélope et les autres (celle d’Axa par exemple). Pas forcément un bon choix car en matière de responsabilité pénale Fillon n’a guère de leçons à donner compte tenu du détournement de fonds publics à son profit, d’abus de biens sociaux et de trafic d’influence. En outre, il conteste même le droit de la justice d’instruire ses affaires sulfureuses Fillon veut la majorité pénale à partir de 16 ans mais sans doute l’exemption pénale pour lui-même « Il est temps d’en finir avec un système qui ne fonctionne pas. C’est pourquoi je propose de fixer désormais la majorité pénale à 16 ans », a déclaré mercredi François Fillon, en allusion « aux récents évènements survenus en Seine-Saint-Denis ». Il a formulé oralement cette proposition en arrivant mercredi après-midi à Compiègne: « Quand on a 16 ou 17 ans, qu’on attaque un policier, on doit savoir qu’on finira en prison », a-t-il déclaré à la presse, aux côtés du député sarkozyste Eric Ciotti. Un abaissement de la majorité pénale à 16 ans était une des propositions de Nicolas Sarkozy, mais cela ne figurait pas dans le pour lui-même .La délinquance des mineurs, bien que modifiée maintes fois, ne permet pas d’apporter une réponse proportionnée aux actes de délinquance commis par des individus de 16 ou 17 ans », a déclaré l’ancien Premier ministre dans un communiqué publié sur son site. « Ces jeunes délinquants, lorsqu’ils seront condamnés à des peines de prison, seront incarcérés dans des établissements spécialisés pour mineurs pour les protéger des contacts avec des prisonniers adultes. Cela sera rendu possible par la création de 16.000 nouvelles places de prison déjà prévue dans mon programme », a-t-il par ailleurs ajouté. Selon L’Express, François Fillon était pourtant opposé à cette mesure il y a encore un mois. Il aurait refusé d’effectuer une visite à Juvisy-sur-Orge (Essonne) le 16 janvier, deux jours après des violences dans lesquelles des mineurs étaient impliqués, précisément pour cette raison, alors que d’autres, dans son propre camp, défendent cette idée depuis longtemps. L’hebdomadaire assure que l’ancien Premier ministre, qui a rencontré Nicolas Sarkozy mercredi midi, a décidé de faire cette annonce pour rompre avec la spirale négative du Penelopegate et recentrer l’attention sur son projet.

 

Pollution de l’air : la France accusée par l’Europe

Pollution de l’air : la France accusée par l’Europe

Avertissement à la France de la part de l’Union européenne du fait de l’insuffisance des mesures relatives à la pollution de l’air ; un  avertissement également adressé à d’autres pays comme l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et au Royaume-Uni. «Ces pays n’ont pas remédié aux infractions répétées aux limites en matière de pollution atmosphérique fixées pour le dioxyde d’azote (NO 2). La pollution par le NO 2 constitue une grave menace pour la santé. La plupart des émissions proviennent de la circulation routière» précise le communiqué de la Commission européenne. Si la France n’est pas tout à fait la pire avec 19 zones concernées dont Paris, Marseille et Lyon, elle arrive juste en deuxième position derrière l’Allemagne (28 zones concernées) et devant le Royaume-Uni (16 zones), l’Italie (12) et l’Espagne (3). L’Europe cite plusieurs types de mesures à mettre en place pour réduire les émissions polluantes. Parmi elles, la réduction du volume global du trafic routier, le passage aux voitures électriques et/ou l’adaptation du comportement des conducteurs. Elle insiste également sur la nécessité de réduire les émissions des véhicules à moteur diesel. Des mesures qui doivent être assez drastiques. Des villes comme Londres ou Milan sont ainsi dans le collimateur de l’Europe alors même que des péages destinés à agir sur la pollution de l’air ont déjà été installés il y a plusieurs années à leurs portes. «Si les États membres n’agissent pas dans un délai de deux mois», l’Europe prévient qu’elle «pourrait décider de saisir la Cour de justice de l’UE» (CJUE), dernier stade des procédures d’infraction ouvertes contre ces cinq pays. Quand la Cour estime qu’un pays est en infraction, ce dernier doit se conformer à la législation visée. S’il ne le fait pas, un deuxième renvoi devant la Cour est possible, avec de possibles sanctions financières à la clé.

 

TGV Alstom Belfort : tour de passe-passe, la SNCF paiera

TGV Alstom Belfort : tour de passe-passe, la SNCF paiera

Un tour de passe-passe  de la part du gouvernement qui avait décidé  une commande de 15 TGV pour circuler sur les lignes classiques. En fait,  il vient d’être convenu que ce matériel ne circulerait pas sur les lignes ordinaires mais bien sur les lignes à grande vitesse à savoir : la ligne TGV Atlantique. Si comme prévu, les TGV avaient  circulé sur les lignes inter cités la facture aurait été réglée par l’État. Du coup en transférant ces TGV sur la ligne Atlantique c’est la SNCF qui en paiera la plus grande partie. Une sorte de tour de passe-passe qui permet de ne pas nous alourdir le déficit de l’État mais par contre  qui viendra plomber encore davantage celui de la SNCF. De toute façon au final, le moment venu, c’est le contribuable qui paiera« . On est revenus sur l’idée que ça seraient des rames TGV qui rouleraient sur des lignes normales, ce qui paraissait peu cohérent. » Contacté par l’AFP, un dirigeant de la SNCF a indiqué mercredi que l’entreprise publique était revenue sur sa décision : les 15 TGV commandés pour sauver l’usine Alstom de Belfort circuleront finalement sur l’axe TGV Atlantique, et non sur des lignes classiques comme initialement prévu. Un nouveau scénario, élaboré par la SNCF, le secrétariat d’Etat aux Transports et le ministère de l’Industrie, sous l’autorité de Matignon, prévoit que l’opérateur ferroviaire débourse entre 470 et 480 millions d’euros, pour acquérir les rames. La SNCF explique que cette commande lui permettra d’économiser les 150 millions d’euros prévus pour rénover 24 vieilles rames TGV, dont « certaines ont quasiment 35 ans ». Le groupe ferroviaire prévoit également « plusieurs centaines de milliers d’euros économisés en termes de maintenance », car le parc TGV sera plus homogène.  « C’est finalement une opération qui est profitable, et une solution en tout cas qui est bien meilleure que la solution antérieure qui avait été envisagée, qui était peu cohérente et coûteuse, particulièrement pour la SNCF », souligne encore ce dirigeant de la SNCF, sous couvert d’anonymat. Des arguments cependant bien peu convaincants !

 

Fillon payé 200 000 euros par Axa, société qui milite pour le démantèlement de la sécurité sociale

Fillon  payé 200 000 euros par Axa, société qui milite pour le démantèlement de la sécurité sociale

Fillon a reconnu qu’il a bien été payé par la société AXA dont l’ancien PDG Henri de Castries est l’éminence grise pour la réforme de la sécurité sociale. Du coup,  on comprend mieux la proposition de François Fillon de démanteler la sécurité sociale en ne remboursant que les maladies graves tandis que les autres pathologies devraient faire l’objet d’une assurance. Le 8  décembre nous avons diffusé l’article ci-dessous :

 

« Henri de Castries,  l’ex PDG d’AXA, le puissant groupe d’assurances, fait partie des personnalités qui conseillent Fillon. Il pourrait même devenir ministre. Du coup on ne peut s’empêcher de faire le lien avec les propositions de Fillon qui propose de transférer sur les mutuelles et autres assurances la gestion des risques maladie qui ne font pas partie des pathologies graves. Un concept d’ailleurs très flou  mais qui traduit la volonté de faire jouer au privé et aux mutuelles le rôle de Sécu bis avec à la clé des hausse très significatives des cotisations des complémentaires. Notons que l’idée n’est pas nouvelle, il y a longtemps que les assurances militent pour ce transfert  qui seraiat susceptible de faire doubler leur activité.  L’ex -PDG d’Axa est un proche de  François Fillon. Une sorte d’une éminence grise, au travail sur le projet du candidat depuis 2013. L’amitié entre les deux hommes s’est progressivement forgée depuis 1995, consolidée par leur voisinage sarthois. Alors ministre Henri de Castries? «La question ne se pose pas aujourd’hui», déclare-t-il au Figaro, «je ne demande rien». François Fillon et lui ont encore le temps d’y réfléchir. De peser le pour et le contre.  À 62 ans, l’ancien patron est connu et reconnu pour son intelligence pourrait toutefois susciter des critiques pour ses liens avec le monde patronal en particulier dans l’assurance » ;

 

Récemment on a appris que Fillon avait été financé à hauteur de 200 000 euros par AXA.

 

Enjeu du Ceta

Enjeu  du Ceta

 

 

Le secteur est un accord de libre-échange entre l’union européenne et le Canada Le Ceta a été ratifié par le Parlement européen. Ce traité de libre échange  supprime 99 % des droits de douane. Ce  CETA de libre-échange est  destiné à dynamiser le commerce et l’emploi. Un traité qui est signé par le Canada mais par le parlement européens et les Etats. . En attendant le traité sera en grande partie applicable sauf sur certains points comme les tribunaux arbitraux. Comme dans tout traité il y aura  des bénéficiaires aussi des victimes. On pourra surtout exporter davantage d’automobiles allemandes aussi de fromages français alors qu’à l’inverse le Canada pourra exporter davantage ses productions agricoles.  Le CETA va faire disparaître les tarifs douaniers sur près de 99% des marchandises. Les bénéficiaires en seront, par exemple, les constructeurs automobiles et l’industrie textile de l’UE, sur les produits desquels les droits de douane canadiens peuvent se monter à 18% jusqu’à présent. Le Canada, de son côté, bénéficiera à l’exportation de quotas plus importants pour ce qui est du porc, du bœuf et du blé vers les marchés de l’UE. L’UE pourra exporter vers le Canada plus du double du volume actuel autorisé de fromages de « haute qualité ». Les sociétés de services pourront aussi tirer parti du CETA et les entreprises de l’UE seront autorisées à répondre à des appels d’offres pour des contrats publics au niveau des provinces et des municipalités du Canada, ce qui sera une première. Le CETA fait figure de tremplin vers un accord plus large entre l’UE et les Etats-Unis, appelé TTIP (traité de libre-échange transatlantique). . Les partisans du CETA font valoir que cet accord va faire bondir de 20% le commerce entre le Canada et l’UE et doper l’économie européenne de l’ordre de 12 milliards d’euros par an, et l’économie canadienne de 12 milliards de dollars canadiens (8,15 milliards d’euros). Une disposition est particulièrement controversée : celle qui concerne le tribunal permanent d’arbitrage.  Les litiges commerciaux qui ne relèveront plus de la responsabilité des systèmes juridiques nationaux. Le tribunal permanent créé par le CETA sera composé de 15 juges professionnels nommés par l’UE et le Canada. Toutes les auditions seront publiques et il sera possible de faire appel. Plusieurs ONG, elles, craignent que ces « pseudo-juges » soient des avocats d’affaires liés à des cabinets privés. Le fameux tribunal d’arbitrage sera cependant en suspens jusqu’à l’adoption définitive du texte, qui pourrait ne survenir que dans plusieurs années. Enfin cela risque de bousculer les normes environnementales définies par l’union européenne mais que nombre d’Etats peinent  à mettre en œuvre comme par exemple la pollution de l’air. « Le CETA fera croître les émissions de gaz à effet de serre transatlantiques, de l’aveu même de l’étude d’impact de la Commission européenne (publiée en juin 2011), contrairement aux objectifs de l’Accord de Paris [conclu lors de la COP21, en décembre 2015] », indique ainsi Maxime Combes, responsable d’Attac.

 

La France en faillite ?

La France en  faillite ?

Ce n’est pas une question vraiment à l’ordre du jour dans les fameux programmes de la plupart des candidats pour l’élection présidentielle. La plupart parlent  de manière allusive de  la dérive de l’endettement en évoquant notamment une éventuelle perspective de rétablissement du déficit à 3 % mais pas en 2017 ni en 2018. ….. Plus tard. Depuis 35 ans, c’est la grande glissade ;  on objectera que François Fillon en sa qualité de Premier ministre avait déclaré en 2007 être à la tête d’un État en faillite ; malheureusement quand il a quitté Matignon il a ajouté 600 milliards de plus à cet endettement. Le paradoxe c’est que la France détient le record du monde de prélèvement fiscal avec un taux de 46 % mais bien insuffisants pour couvrir cependant les dépenses qui représentent-elles 57 % du PIB. À ce rythme de détérioration du rapport entre recettes et dépenses d’ici 20 ou 30 ans, sur la tendance, la totalité de la richesse nationale pourrait être affectée aux seules dépenses publiques, bref un taux d’imposition globale de 100 % ! De toute manière cette problématique n’est pas tellement vendeur auprès des électeurs en tout cas auprès de la plus grande partie. En cause, l’incurie totale de la plupart des Français en matière de connaissances économiques et financières. Une récente étude effectuée en Europe sur ce sujet montre  que les Français occupent la dernière position en Europe. Il est clair qu’un endettement qui dépasse les 2000 milliards ne dit pas grand-chose à la plupart des citoyens (à peu près 100 % du PIB,  c’est-à-dire de la richesse nationale produite chaque année). Cela représente environ 33 000 € d’endettement par Français qu’il faudra bien rembourser un jour ou l’autre, d’une manière ou d’une autre, à moins comme Mélenchon de décréter que la France ne remboursera pas la dette. Ce qui n’empêche pas Mélenchon de suggérer d’emprunter 100 milliards à la BCE pour financer son programme ! Quelques chiffres pour résumer : déficit de 70 milliards d’euros en 2016. Dépenses nettes 374 milliards d’euros et recettes nettes à 302 milliards. Les recettes de l’État ne couvrent donc que 80 % de ses dépenses. Le budget de l’État est déficitaire depuis 1974. Le régime général de la Sécurité Sociale est installé dans le rouge, ce qui nous distingue de tous nos grands voisins. «Les déficits publics moyens dans la zone euro et l’Union européenne sont structurellement plus faibles que celui de la France», note le rapport. 35% : C’était la part des dépenses publiques françaises dans le PIB au début des années 1960. Elle était de la moitié de la richesse nationale annuelle au début des années 1990. Elle dépasse ce seuil depuis 1991. En 2015, elle a atteint 57% du PIB, ce qui a placé notre pays au deuxième rang de l’OCDE derrière la Finlande. En moyenne, dans la zone euro, les dépenses publiques atteignaient 48,5% du PIB. La France est donc encore 8,5 points au-dessus, ce qui équivaut à de 185 milliards d’euros. «Entre 2010 et 2014, la France est le seul grand pays européen à avoir augmenté ses dépenses publiques (hors inflation), alors qu’elles ont baissé de 2 à 12 % ailleurs», insiste le rapport. Entre 2007 et 2015, la dépense publique a ainsi augmenté de plus de 250 milliards (passant de 991 milliards à 1 243 milliards). 3,3 points de PIB: c’est l’écart entre la France et la moyenne de la zone euro pour l’ensemble des dépenses de fonctionnement et les subventions, en 2014. Pour les dépenses sociales d’intervention (prestations sociales et transferts en nature), il est de 3,2 points de PIB. L’écart est plus faible s’agissant des dépenses d’investissement (1 point de PIB). Par rapport à notre principal partenaire, l’Allemagne, l’écart est particulièrement marqué pour les dépenses de fonctionnement (7 points de PIB) et dans une moindre mesure pour les prestations sociales et transferts en nature (2,5 points). 63%. C’était le taux de dépenses publiques en Suède entre 1986 à 1995. Le rapport se sert notamment de cet exemple pour montrer qu’une baisse «très significative est possible». Car elles sont revenues à 53,5% en 2000 pour s’établir à 50,5% du PIB en 2015. Au Canada, les dépenses publiques étaient en moyenne de 49% du PIB entre 1986 et 1995 ; elles sont revenues à 40 % en moyenne dans les années 2001 à 2010. 2150 milliards d’euros (33 000 euros par habitant): c’est le niveau actuel de la dette française. Conséquence d’un déficit permanent, la dette publique française n’a cessé d’augmenter. Elle s’élevait à 12% du PIB en 1974, 20% en 1981, 50% en 1994 et atteint désormais 97% en 2016. Cette croissance semble inexorable. En 2003, la dette a dépassé les 1000 milliards. En 2014, elle a franchi les 2000 milliards. Fin 2016, elle est d’environ 2 150 milliards. Mécaniquement, elle augmentera tant que les déficits persisteront. Conclusion: «une réduction de l’ordre de 7 à 8 points de la part des dépenses publiques (autour de 50 % du PIB) permettrait à la France, tout en résorbant son déficit structurel actuel (autour de 2% du PIB potentiel), de baisser son niveau de prélèvements obligatoires de l’ordre de 5 à 6 points», peut-on lire. Dit autrement dépenser moins permettrait de réduire le déficit, tout en diminuant les impôts. À moyen terme, une baisse de 10 à 11 points des dépenses publiques (autour de 46% du PIB, soit un niveau beaucoup plus proche de l’Allemagne) serait même d’ampleur à «combler le déficit entre la France et l’Allemagne en termes de prélèvements obligatoires (8,6 points) tout en maintenant l’équilibre structurel de ses finances publiques».

 

Endettement : « 60 milliards d’économies sur cinq ans » (Macron)

Endettement : «  60 milliards d’économies sur cinq ans » (Macron)

Emmanuel Macron ambitionne de faire baisser sur le prochain quinquennat de trois points de pourcentage le ratio des dépenses publiques par rapport au PIB, actuellement proche de 56,5%, selon Les Echos.fr. Ces trois points signifient environ 60 milliards d’euros d’économies, précise mercredi le quotidien.  L’ancien ministre de l’Economie ambitionne de faire baisser sur le prochain quinquennat de trois points de pourcentage le ratio des dépenses publiques par rapport au PIB, actuellement proche de 56,5 %. Trois points qui signifient environ 60 milliards d’euros d’économies. A un horizon plus lointain, l’objectif d’Emmanuel Macron est de faire descendre ce taux à 50 %. « La France est le mauvais élève en Europe dans ce domaine, elle doit retrouver sa crédibilité », assure un proche du candidat. « Tout en le faisant à un rythme acceptable et en préservant notre modèle social », ajoute un autre. En tablant sur soixante milliards d’économies sur cinq ans, Emmanuel Macron s’inscrit peu ou prou dans les pas de son ancien mentor, François Hollande. Celui-ci avait annoncé 50 milliards d’économie sur trois ans (2015-2017). Il devrait au final n’en réaliser que 40 milliards au mieux. L’ancien ministre de l’Economie veut donc s’attaquer lui aussi au problème, alors même que des nouvelles difficultés s’annoncent pour le futur locataire de l’Elysée. La remontée du loyer de l’argent est attendue à moyen terme, alors que « 40 % de la réduction du déficit intervenue depuis 2011 était due à la baisse des taux d’intérêt », selon Didier Migaud, le premier président de la Cour des comptes. Ce dernier a aussi mis en garde contre l’emballement de la dynamique salariale des administrations publiques, du fait de mesures de revalorisation des carrières et du dégel du point d’indice. « L’augmentation de la masse salariale de l’Etat devrait être équivalente pour 2017 au total de l’évolution intervenue entre 2011 et 2016 », a averti Didier Migaud. Signe de l’importance de ce dossier, Emmanuel Macron a identifié cette masse salariale des agents de l’Etat – proche des 85 milliards d’euros – comme l’un de ses deux grands postes d’économies. Le deuxième doit passer par une nouvelle réduction des dotations aux collectivités locales, un classique des gouvernements depuis quelques années. Pour l’instant, il n’est pas question de toucher au système de retraite, pourtant le premier levier invoqué à droite pour faire des économies. D’ici à mercredi et la présentation de ce cadrage, des derniers arbitrages peuvent toutefois encore avoir lieu au sein de l’équipe « programme » du candidat, emmenée par Jean Pisani-Ferry, qui a quitté en janvier France Stratégie pour rejoindre le candidat d’En marche. Emmanuel Macron s’est aussi imposé des règles limitant ses marges de manoeuvre : pas d’augmentation de la pression fiscale, et donc pas de hausse de la TVA, et maintien du déficit public sous la barre des 3 % du PIB, objectif prévu cette année. Cela donne au final un effort d’assainissement budgétaire qui le place à mi-chemin des Républicains et du PS : François Fillon a promis 100 milliards d’économies, quand, à l’inverse, Benoît Hamon ne s’est pas aventuré du tout sur ce terrain, lui qui ne prévoit pas de respecter de toute façon la règle européenne des 3 % de déficit. (Source : Les Echos)

UNEDIC : 6 semaines pour un accord introuvable.

UNEDIC : 6 semaines pour un accord introuvable.

 

Il faut évidemment se réjouir que les partenaires sociaux aient  décidé de reprendre les négociations pour tenter de sauver l’Unedic. Pour la huitième année consécutive, l’Unedic affichera un déficit de l’ordre de 4 milliards avec  une dette cumulée qui va atteindre d’environ 30 milliards.  Peut-être les partenaires sociaux se réunissent-ils  pour éviter l’étatisation que propose Macron. On voit mal comment ils pourraient parvenir à un compromis puisqu’ils sont en désaccord total à la fois sur l’augmentation des cotisations et sur la réduction des prestations Ils sont convenus de partir du texte auquel ils étaient parvenus au printemps 2016 avant que le Medef, opposé à toute idée de surtaxation des contrats de travail de courte durée, n’arrête les discussions sur un constat d’échec le 16 juin. Ils prévoient quatre séances de travail plénières en mars, les 7, 14, 23 et 28. Mais les échanges commenceront avant sur un mode bilatéral, sur la base d’un projet de texte que le Medef a promis d’envoyer aux deux autres organisations patronales et aux cinq centrales syndicales d’ici fin février. « On reprendra les discussions là où on les avait laissées en abordant tous les thèmes et ils seront tous abordés à chaque séance », a expliqué à la presse Véronique Descacq, de la CFDT. « Ça va être la négociation la plus expresse sur l’assurance-chômage qu’on ait jamais connu », a renchéri le négociateur de la CGT, Denis Gravouil. Les huit organisations gestionnaires de l’assurance-chômage via l’Unedic veulent marquer leur territoire alors que deux des principaux candidats à l’Elysée, François Fillon et Emmanuel Macron, proposent un traitement radical de ce dispositif. Le candidat de la droite veut que l’Unedic, en déficit de quelque quatre milliards d’euros, fasse une dizaine de milliards d’économies sur cinq ans. Il menace de retirer sa gestion aux partenaires sociaux s’ils ne s’accordent pas d’ici fin 2017. « On pense, dans ce contexte préélectoral particulier, qu’il faut que les partenaires sociaux se montrent capables d’assumer leurs responsabilité sur l’assurance-chômage », explique la négociatrice de la CFDT, Véronique Descacq.

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Aulnay-Banlieues : le manichéisme irresponsable ou la chienlit

Aulnay-Banlieues : le manichéisme  irresponsable ou la chienlit

Le résultat de la plupart des débats contradictoires et partisans sur la banlieue non seulement va renforcer les clivages mais enfoncer encore un peu plus ces territoires perdus. Pour les uns,  il faut à tout prix donner raison à la police, pour les autres au contraire dénoncer les répressions policières quotidiennes. Des partis pris très manichéens qui ne feront qu’enfoncer un peu plus les banlieues dans la déshérence économique, sociale et sociétale. Pour caricaturer, d’un côté les sociologues de gauche qui remettent en cause le principe d’ordre, de l’autre les xénophobes qui tapent sur les immigrés. Avec en toile de fond une instrumentalisation politique d’événements dont les facteurs explicatifs sont nombreux et très anciens. Bien entendu on ne saurait tolérer les bavures policières qui mettent en cause les libertés individuelles et prennent parfois la forme de violences inexcusables. Pour autant il faut souvent un grand courage au service de l’ordre pour pénétrer dans certaines zones de non-droit transformé en comptoirs de la drogue et trafics en tout genre. Des zones socialement sinistrées dont le taux de chômage atteint parfois 70 % chez les jeunes. Des générations perdues faute de qualification professionnelle et faute même de formation initiale. Les responsabilités sont multiples, les gouvernements successifs avec leur fumeux plans banlieue, les collectivités locales complices tacites du développement de zones de non-droit, les parents bien sûr, aussi le laxisme et l’inefficacité du système éducatif. Les événements d’Aulnay-sous-Bois, comme d’autres précédemment ont donné un coup de projecteur sur une problématique des banlieues dont la page sera vite tournée. La plupart de ceux qui s’expriment sur cette question : politique, sociologues, élus locaux et autres « experts » non jamais mis les pieds dans ces territoires, dans ces cités, dans ces HLM où des bandes de désœuvrés imposent leurs lois. Ils n’y résident pas, n’envoient pas leurs enfants dans les écoles proches et ne fréquentent pas quotidiennement ces populations. Les principales victimes sont les habitants eux-mêmes de ces zones, c’est-à-dire 80 à 90 % de résidents qui courbent l’échine en traversant le hall de leur HLM pour ne pas attirer l’attention des petits caïds qui régulent la vie sociétale de ces quartiers. Encore une fois, les responsabilités sont multiples et on ne réglera pas cette question d’un coup de baguette magique ou avec des choix simplistes se résumant soit à imposer l’ordre par la force,  soit accepter (voire encourager) le désordre. Le symbole des voitures brûlées pour caractériser ce désordre est assez significatif de la méconnaissance de la vie réelle dans ces zones. Des voitures qui sont brûlées à l’occasion des manifestations qui se déroulent actuellement dans certaines banlieues. Mais on oublie qu’en temps  «  normal » chaque nuit ou presque des voitures sont brûlées sans parler évidemment des autres exactions souvent autrement plus importantes. Certains élus locaux ont même pris le parti d’acheter la complicité des journalistes locaux pour éviter d’en parler. Le manichéisme de certains analystes nourrit surtout une grande méconnaissance de la réalité des banlieues et  loin d’éclaircir la problématique, on  obscurcit encore davantage l’analyse d’une question aux multiples dimensions : économique, sociale, sociétale et culturelle. Bref la chienlit.

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