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C’est en France que les dividendes ont le plus grimpé en 2017

C’est en France que les dividendes ont le plus grimpé en 2017

D’après  une étude de la société de gestion Henderson Global Investors que révèle BFM,  Les dividendes mondiaux ont prsque stagné  (+)0,1% pour atteindre en 2016 1.154,5 milliards de dollars l’an dernier, contre 1.152,7 milliards en 2015″  Par contre, La France affiche la plus forte progression: +11,8% à 54,3 milliards de dollars. « Les banques françaises, dont la situation est de nouveau bonne, ont le plus contribué au résultat, augmentant leurs paiements de 53% par rapport à 2015, soit une hausse de 2,8 milliards de dollars ». Voilà déjà trois ans que la France est le champion d’Europe des dividendes. C’est le pays qui en verse le plus. Cette année encore, elle occupe la première place du podium,  En cause pas tellement la bonne santé économique du pays puisque la croissance a été limitée à 1,1 % ce qui ce répercute évidemment sur le niveau d’activité des entreprises.pas davantage les résultats financiers mais un arbitrage qui favorise les actionnaires. Mais trop de dividendes tuent les dividendes.  Les plus grosses entreprises cotées ont actuellement tendance à raisonner à trop court terme et à gaspiller leur argent pour faire plaisir à leurs actionnaires, au détriment de leur propre avenir. L’auteur de cette sortie n’est pas forcément celui qu’on pense : cette critique est signé Larry Fink, qui est accessoirement le directeur général de BlackRock, le plus gros fonds d’investissement au monde chargé de gérer plus de 4.000 milliards d’euros. Ou quand une star de la finance dénonce les excès du capitalisme financier, et ce n’est pas la première fois. Pour faire passer son message, le patron de BlackRock n’y est pas allé par quatre chemins : il a envoyé une lettre aux dirigeants des 500 plus grandes sociétés cotées des Etats-Unis, missive qui s’est évidemment rapidement retrouvée dans la presse. Larry Fink y invite les entreprises du S&P 500 à ne pas succomber aux pressions de plus en plus fortes des actionnaires activistes. « Il est essentiel (…) de comprendre que le devoir d’attention et de loyauté des dirigeants d’entreprise ne concerne pas tous les investisseurs ou les traders qui détiennent des actions de leur entreprise à un instant donné, mais l’entreprise et ses détenteurs à long terme », écrit Larry Fink, avant de prévenir : les entreprises qui raisonnent à long terme « peuvent compter sur notre soutien ». Pour les autres, la menace est claire : BlackRock pourrait se retirer de ces sociétés, quitte à malmener le cours boursier de leurs actions. . Lorsqu’une entreprise gagne de l’argent, elle a plusieurs possibilités : le réinvestir pour se moderniser ou développer de nouveaux projets, l’utiliser pour embaucher ou remercier ses salariés (augmentations, intéressement, participation) et enfin le rendre aux actionnaires sous forme de dividende ou de rachat d’action (afin de faire remonter le cours de l’action). La répartition entre ces trois postes a évidemment évolué au cours de l’histoire. Au cours des années 1950, les dividendes représentaient en moyenne 20% des bénéfices (au sens de l’excédent brut d’exploitation), avant d’osciller entre 10 et 15% au cours des années 1970 et 1980. Depuis les années 1990, cette proportion a sensiblement augmenté pour friser les 30% depuis 2009. Les actionnaires récupèrent donc une part croissante de la valeur ajoutée, et les chefs d’entreprises sont incités à jouer le jeu : ils sont de plus en plus souvent rémunérés en actions et ont donc intérêt à ce que le cours en bourse et le dividende soient élevés. Avec le risque que leur intérêt personnel soit aligné sur celui des actionnaires et non sur ceux de l’entreprise qu’il dirige. Un risque qui concerne notamment la France.  Cette année, la France se démarque encore des autres pays dans le monde, en raison de la progression des dividendes versés : +11,2 % (après ajustement des taux de change, des changements effectués au sein de l’indice et après des variations de dividendes exceptionnels). Conséquence, elle se hisse à la troisième place dans le monde en termes de hausse, derrière les Pays -Bas et la Corée du Sud. Dans le détail, toujours selon l’étude d’Henderson, quasiment neuf sociétés françaises sur dix ont augmenté leurs dividendes ou les ont maintenus. Les banques françaises, la Société Générale, BNP Paribas et Crédit Agricole ont notamment continué de reconstruire leurs paiements de dividendes suite à la crise financière, avec des distributions en hausse de 50 à 70 %. La situation a été aussi bonne sur une vaste gamme de secteurs, des sociétés aussi variées que Renault, LVMH, et Safran ont toutes augmenté leurs dividendes. Ailleurs, les Pays-Bas devancent la France avec la croissance la plus rapide. Les dividendes versés ont bondi de 28,3 % pour atteindre 7,6 milliards de dollars. A l’échelle internationale, seule la Corée du Sud a réussi à surpasser cette générosité à l’égard des actionnaires (+33 %) Toutes les sociétés hollandaises de l’indice ont augmenté leurs dividendes, mais ING a été le principal contributeur à la croissance globale et a été de loin le plus gros payeur au cours de la période. La société a plus que triplé son dividende. De son côté, la compagnie d’assurance NN a augmenté son dividende total de quasiment 75 %. L’année 2016 a vu un essoufflement de la croissance des dividendes aux États-Unis, mais une accélération en Europe. Certaines régions asiatiques affichent une forte expansion, à l’opposé du Royaume-Uni », résume Alex Crooke, spécialiste des dividendes chez Henderson Global Investors dans un communiqué. Selon lui, « les perspectives de croissance économique apparaissent plus encourageantes en 2017″ puisque « la nouvelle administration en place à la Maison Blanche a promis d’augmenter les dépenses et de réduire l’imposition des sociétés, ce qui devrait avoir une incidence positive sur les bénéfices des sociétés américaines ».        Au Royaume-Uni en revanche, les dividendes ont reflué de 3,5% à 92,9 milliards de dollars, soit le « plus bas niveau depuis 2012″, même si le pays garde sa place de « deuxième plus gros payeur de dividende au monde » derrière les États-Unis. « Les gros groupes miniers et d’autres sociétés de premier plan ont sensiblement réduit leurs dividendes et la chute de la livre sterling, à la suite du Brexit, a amputé » le total de 7 milliards de dollars, poursuit le document.        En Asie, les dividendes de la Chine ont diminué pour la deuxième année consécutive pour finir à 28,4 milliards de dollars (-13,4%), tandis qu’au Japon la solidité du yen a assuré une forte progression de 24,4% à 65,1 milliards.         En revanche, la solidité du dollar pourrait assombrir l’année 2017, souligne l’étude qui table sur une hausse de 0,3% à 1.158 milliards de dollars. La vigueur du billet vert pourrait en effet « masquer la croissance des dividendes en devises locales », précise Alex Crooke. Aux États-Unis, « qui représentent 2/5 de la masse mondiale », les dividendes ont atteint 412,5 milliards de dollars soit une hausse de 4,1% « qui contraste avec les progressions à deux chiffres enregistrée en 2014 et 2015″, détaille le rapport. « La croissance anémique des bénéfices, l’accent mis sur le renforcement des bilans et la faiblesse du secteur de l’énergie expliquent » l’essoufflement.       

Sondage : Marine Le Pen largement en tête ou le triomphe de l’ignorance

Sondage : Marine Le Pen largement en tête ou le triomphe de l’ignorance

 

 

Un nouveau sondage place Marine Le Pen encore davantage en tête devant Fillon et Macron (à égalité). D’une certaine manière, c’est le triomphe de l’ignorance, du racisme aussi. La conséquence d’une incompréhension totale des mutations en cours très complexe qui affectent  les domaines économiques, sociaux, technologiques et environnementaux. Du coup par paresse autant que par ignorance, nombre de Français adhèrent à l’analyse simpliste et caricaturale de Marine Le Pen qui promet tout à tout le monde. Une sorte de cocktail de mesures d’extrême-gauche, de socialisme, d’étatisme, de nationalisme et de xénophobie. Un breuvage imbuvable et mortifère mais qui plaît à une partie des électeurs qui font l’impasse sur l’analyse économique et les contradictions d’un programme qui conduira à la ruine du pays. Pas étonnant une étude du groupe Allianz a démontré que les Français occupaient la 19e place en Europe en matière de connaissances économiques et financières, y compris d’ailleurs pour la gestion de leurs finances personnelles. C’est d’ailleurs le drame de ce pays dans lequel les élus  politiques entretiennent des relations ésotériques avec l’économie. Et pour cause la plupart sont des professionnels de la politique et ignorent tout des réalités du monde de la production. D’une certaine manière ces politiques sont aussi à l’image d’une partie de l’électorat qui depuis 35 ans prête une oreille attentive aux promesses les plus illusoires. Rappelons-nous de l’époque Mitterrand qui a voulu faire une politique de relance par la demande et qui rapidement confrontée aux réalités a été contraint d’engager une politique d’austérité au bout de deux ans. Même chose pour les présidents qui ont suivi. Mais les contradictions et l’inefficacité de la droite comme de la gauche ne sauraient  cependant justifier le suicide économique vers lequel se précipitent certains Français avec le vote pour Marine Le Pen. Marine Le Pen est en effet toujours largement en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle et son retard par rapport à ses principaux concurrents pour le second tour diminue, selon un sondage OpinionWay-Orpi pour les Echos et Radio Classique publié lundi. Créditée de 27% des voix au premier tour, la présidente du Front national gagne un point par rapport à la précédente enquête, publiée vendredi, alors que François Fillon et Emmanuel Macron stagnent derrière elle à 20% d’intentions de vote chacun. Le candidat du Parti socialiste, Benoît Hamon, est lui aussi stable à 16%, alors que le chef de file de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, perd un point à 12%. Au second tour, Emmanuel Macron l’emporterait face à Marine Le Pen par 58-42 (contre 60-40 dans le précédent sondage) et François Fillon par 56-44 (57-43).

Mélenchon 273 milliards dépenses mais envolée de la dette et du chômage

Mélenchon 273 milliards dépenses mais envolée  de la dette et  du chômage

 

La gauche en général entretient de mauvaises relations avec l’économie mais avec Mélenchon c’est l’ignorance complète. Son programme de dépenses se traduirait rapidement par une  hausse de fiscalité, par l’inflation et par une croissance du chômage. Le taux de prélèvement obligatoire passerait de 46 % à près  50 % ce qui amputerait la compétitivité des entreprises et le pouvoir d’achat. Jean-Luc Mélenchon promet notamment une Augmentation des salaires, uen sixième semaine de congés 100 milliards d’euros d’investissements dans des projets écologiques et « socialement utiles » sont prévus ainsi que 173 milliards d’euros de dépenses nouvelles pour financer, notamment, une hausse du salaire minimum de 16% (à 1.300 euros nets par mois) dès 2017, la retraite à taux plein à 60 ans ou encore un plan de construction d’un million de logements. Notons que les importations seraient taxées entraînant un renchérissement des produits et services consommés par les Français du fait de cette taxation mais aussi en raison de la dégradation de la compétitivité des entreprises françaises. Au bas mot l’ensemble des mesures provoquerait  un chômage supplémentaire d’environ 1 million. Théoriquement il y aurait bien une hausse de la demande intérieure mais elle serait satisfaite soit par une production interne ou par des importations dont les prix seraient en nette hausse. Le plus grave serait évidemment de plomber la compétitivité des entreprises françaises ce qui ce répercuterait sur les consommateurs, sur la demande étrangère et déséquilibrerait  encore un peu plus une balance commerciale déjà catastrophique. En clair le risque est de détruire massivement des emplois. Ne parlons pas des grands équilibres financiers car cela aggraverait la dette et son coût de près de 200 milliards. Un programme économique et social finalement assez proche de celui de Marine Le Pen même si dans le domaine sociétal les propositions sont assez opposées. Pour résumer,  un programme qui promet tout à tout le monde mais aussi le contraire. À savoir notamment l’augmentation des salaires, des pensions mais avec rapidement une envolée de l’inflation qu’il chiffre à 4 % mais qui pourrait être beaucoup plus considérable avec la croissance notamment des taux d’intérêt. Taux  d’intérêt en nette hausse compte tenu du manque total de crédibilité d’un tel programme. Un programme qui aurait pu être inspiré par Fidel Castro ou Hugo Chavez qui ont conduit leur pays au désastre économique.

 

Fin de la neige dans nombre de stations d’ici la fin du siècle

Fin  de la neige dans nombre de stations d’ici la fin du siècle

Si les grandes stations se trouvent à une altitude suffisante pour espérer avoir de la neige pendant la saison par contre  nombre de petites et moyennes stations situées à moins de 1500 m pourrait voir leur enneigement très réduit voire même disparaître en dessous de 1200 m d’ici la fin du siècle. Une Nouvelle étude scientifique confirme qu’il va neiger de moins en moins en raison du réchauffement climatique. « Si nous ne faisons rien, on peut s’attendre à avoir à peu près 70% d’enneigement en moins à la fin du siècle », a expliqué lundi 20 février, sur franceinfo, Mathias Bavay, chercheur, scientifique au sein de l’institut WSL, qui a réalisé l’étude. Cela signifierait que  »la saison de ski sur neige naturelle commencerait beaucoup plus tard, et finirait beaucoup plus tôt », anticipe-t-il.

 

: Peut-on sauver les stations de ski ?

Mathias Bavay : Si nous ne faisons rien, on peut s’attendre à avoir à peu près 70% d’enneigement en moins à la fin du siècle. Une telle réduction signifie un recours plus grand à la neige artificielle. Un quart des stations sont en-dessous de 1 200 mètres. Ces stations-là n’auraient sans doute plus d’enneigement permanent pendant l’hiver.

Que va entraîner ce déneigement ?

Cela aura un impact sur le tourisme hivernal pour toutes ces stations qui n’auraient plus d’enneigement correct. La saison de ski sur neige naturelle commencerait beaucoup plus tard, et finirait beaucoup plus tôt. Cela aura aussi des conséquences sur l’écologie. Il y aura des répercussions au niveau du lit des rivières et donc sur l’irrigation et la production électrique. En début de saison, la neige pourrait être remplacée par de la pluie.

Est-il trop tard ?

Aujourd’hui, on a un réchauffement, au niveau global, qui est d’un degré, mais il y a une amplification dans les régions alpines. Cela veut dire que dans les Alpes, le réchauffement est de 1,8 degré. Un réchauffement global de deux degrés serait équivalent à quatre degrés dans les Alpes. Ces deux degrés sont les objectifs qui ont été discutés à la COP 15 et je ne sais pas si on peut les tenir.

Début du sauvetage d’Air France avec la filiale low-cost ?

Début du sauvetage d’Air France  avec la filiale low-cost ?

 

 

Le syndicat corpo du SNPL a été désavoué par les pilotes qui se sont prononcés à 58 % pour la création d’une filiale Low cost. Consultés par référendum par leur principal syndicat, le SNPL, les pilotes ont approuvé lundi soir à 58,1% le principe de cette entité controversée.  Les pilotes ont voté en masse (73,8 % de participation) lors de cette consultation, ils n’ont pas hésité à aller à l’encontre du SNPL. «Ils ont sans doute l’impression de ne pas avancer aussi vite que leurs concurrents», décrypte l’un de leurs porte-parole. Le SNPL n’a eu de cesse de pointer du doigt les risques liés à l’externalisation, craignant le «glissement de la compagnie mère vers une compagnie à bas coûts». Il militait plutôt pour le développement d’une nouvelle marque en interne. Pourtant Il apparaît de plus en plus évident que compte tenu de la résistance des syndicats corpos, la classique compagnie Air France est impossible à réformer. Du coup,  la société multiplie les filiales et vient en particulier de créer une société low cost long courrier. Pour ne pas heurter les pilotes ces derniers conserveront leur statut sur cette compagnie mais pas les autres personnels. En clair il s’agit de faire retrouver la compétitivité à une société dont les surcoûts plombent la rentabilité. On voit mal quel peut être l’intérêt d’une aussi petite société prévue au départ avec seulement une dizaine d’avions et supposée concurrencer les compagnies du golfe qui comptent  des centaines d’appareils. L’objectif est évidemment de ne pas affoler les pilotes d’Air France notamment du très corpo SNPL en leur faisant, pour débuter la nouvelle compagnie, une sorte de fleur. Par la suite, il est vraisemblable que la compagnie va s’étoffer et qu’on observera des transferts entre la société Air France classique et celle filiale ou encore les autres. De toute façon sans réforme la société Air France actuelle n’est pas viable. Le risque pour Air France, c’est qu’avec le niveau et la structure de ses coûts, elle soit  un jour complètement délocalisée  par exemple aux Pays-Bas chez la sœur KLM,  membre du groupe. Notons d’ailleurs que les personnels de KLM sont en désaccord le plus souvent avec la position des syndicats français d’Air France.

 

Revenu universel: un coût entre 300 et 700 milliards

Revenu universel: un coût entre 300 et 700 milliards

 

Différents organismes ont tenté d’évaluer le coût du revenu universel de Benoît Hamon, coût  qui varie de 300 à 700 milliards par an selon les niveaux de ce revenu et leurs conditions d’attribution. Ce que confirme l’institut Montaigne dans le journal Les Échos sur son site internet. En gros ce coût  serait de l’ordre de 300 milliards pour un RSA à 600 €, de 400 milliards pour RSA à 750 € et de 500 milliards pour un coût RSA à 1000 €. Notons que la totalité du budget de l’État représente 387 milliards de dépenses en 2017. Revenant sur sa proposition initiale après ce chiffrage Benoît Hamon a tenté de rassurer en indiquant un étalement sur 10 ans. Reste que la somme est encore considérable, qu’elle constitue un non-sens économique mais aussi sociétal. Première observation, la France serait sans doute le premier pays à généraliser ce revenu universel qui s’appuie sur l’hypothèse fantaisiste de la disparition du travail. A noter  que la France est déjà très endettée : de l’ordre de 100 % du PIB soit environ 2200 milliards ou 33 000 € par habitant. Il faudrait donc emprunter encore davantage ou alors  comme le propose encore Benoît Hamon faire payait des robots ; Benoît Hamon qui oublie sans doute que les robots sont encore davantage dès localisables que le travail effectué par des humains. Normal, Benoît amont comme beaucoup d’autres n’a jamais mis les pieds dans une entreprise, il a fait toute sa carrière dans la politique et n’entretient qu’un rapport très approximatif avec les réalités économiques et sociales voire sociétales. Notons aussi que l’éventualité d’un tel revenu universel serait catastrophique pour les couches sociales défavorisées qui seraient incapables de gérer un tel capital pour couvrir les risques notamment maladie, retraite et chômage (Benoît Hamon pourrait toujours considérer que le risque chômage disparaît en même temps que le travail !). Dernière observation très peu d’individus sont incapacités de structurer leur vie sans le travail. Le travail constitue en effet un élément déterminant de structuration sociale et sociétale. Enfin il faut souligner que ce revenu universel est aussi défendu par certains ultras libéraux pas mécontents de se séparer de la gestion des risques maladie, retraite et chômage. Pour en revenir au chiffre pour l’institut Montaigne le coût du farfelu revenu universel serait compris « entre 305 et 424 milliards (213 et 297 milliards si le revenu universel est versé sous conditions de ressources), soit un montant médian de 349 milliards » d’euros. Dans une première étape, le RSA serait relevé à 600 euros et versé automatiquement à tous les ayant-droits et aux 18-25 ans sans conditions de ressources. Le think-tank estime la dépense entre « 37,9 et 44,7 milliards d’euros ». Dans un second temps, avec un revenu universel de 600 euros versé à toute la population, il passerait à « un coût brut de 372 milliards, susceptible d’être ramené à 260 milliards si l’on se limite aux personnes gagnant moins de 2.000 euros, comme Benoît Hamon l’a un temps évoqué », ajoute-t-il. Enfin, dans une troisième étape, avec un revenu universel à 750 euros pour tous, la dépense est évaluée à « 464 milliards, ou 325 milliards si son versement est conditionné » aux ressources. Remarquons toutefois que le revenu minimal décent  se situe entre 1000 et 1200, ce qui ferait monter la facture au moins à 700 milliards.

Le Pen : sa candidature coûte déjà 20 milliards à la France

Le Pen : sa candidature coûte déjà  20 milliards à la France

Pour donner un ordre de grandeur c’est l’équivalent du coût de 150 000 logements. C’est le « risque Le Pen », qui  se traduit par une hausse immédiate des taux d’intérêt et par une baisse de la valeur et les entreprises. Pour éviter ce « risque Le Pen » les investisseurs quittent la France ou lui font payer plus cher ce qu’elle emprunte. Toujours pour l’immédiat la hausse des taux se traduit par un coût supplémentaire de 10 milliards pour l’État et à peu près autant pour les entreprises et les particuliers. Il faut ajouter à cela la baisse du cours des actions des entreprises françaises. D’ici les élections de 2017 ce coût pourrait être doublé. Au total avant même que Marine peine soit éventuellement élue ce sont 50 milliards qui pourraient s’envoler. En cause évidemment, un programme économique complètement démentiel. Si Marine Le Pen  devait être élue se serait rapidement la ruine du pays avec un coup d’environ 1000 milliards  découlant de la dévaluation, de l’inflation, des taux d’intérêt et de la perte de pouvoir d’achat. Le seul coût de la dette augmenterait de 500 milliards. La  tension s’accroît à deux mois du premier tour de l’élection présidentielle. Le rendement des obligations françaises à 10 ans a grimpé de sept points de base à 1,14% ce lundi vers midi, un pic d’une semaine et demi. Dans le même temps, celui des obligations allemandes à deux ans s’est replié de 4 points de base à un record : -0,85%. Le spread, c’est-à-dire l’écart de rendement entre l’OAT (obligations assimilables du Trésor) et le « Bund » à 10 ans, s’est élargi à 84 points de base, à son plus haut niveau depuis la fin 2012. Ce risque Le Pen va sans doute s’amplifier avec les derniers résultats des sondages.  En effet un sondage OpinionWay pour Orpi, les Echos et Radio Classique publié ce lundi montre justement que Marine Le Pen comble son retard sur ses principaux concurrents, François Fillon et Emmanuel Macron, au second tour : la présidente du Front national perdrait face au candidat LR à 44% contre 56% et face au meneur d’En Marche! par 42% contre 58%. Par rapport au précédent sondage du 6 février, elle a progressé de 7 points et 5 points respectivement dans chaque hypothèse. Pour les investisseurs, cette progression représente un risque accru de « Frexit », de sortie de l’euro. Cette crainte touche tous les types d’actifs, y compris les actions des entreprises françaises. Les investisseurs voient dans le marché allemand un refuge. « Nous pensons que l’Allemagne est un bon moyen de se couvrir du risque politique français », conseillent ainsi les stratégistes Equity de J.P.Morgan.  « Dans le cas d’une victoire de Le Pen, l’indice DAX sera un relatif placement refuge dans l’Eurozone, comme cela fut le cas durant la crise de 2011-2012″. Ils n’hésitent pas à recommander de « shorter » le CAC 40, autrement dit être acheteur du DAX, le principal indice de la Bourse de Francfort, et « vendeur » du CAC, spéculer sur sa baisse. L’indice phare de la Bourse de Paris a d’ailleurs accusé le coup en milieu de séance ce lundi, avant de finir quasi inchangé.

François Fillon : changement de programme sur la santé !

François Fillon : changement de programme sur la santé !

Exit le programme radical de privatisation de la sécurité sociale. Fillon change son fusil d’épaule et promet même d’améliorer encore les remboursements. Du coup, l’ancien programme tombe à l’eau pour cause d’écroulement dans les sondages. C’est aujourd’hui que François Fillon va présenter ses nouvelles orientations dans ce domaine. Il va même presque s’excuser d’avoir envisagé une santé à deux vitesses en indiquant que son interrogation était légitime. Mais depuis très critiqué à l’intérieur de sa propre majorité notamment par Sarkozy et Juppé, Fillon a dû avaler son chapeau. D’autant plus que les affaires qu’il trimbale ne le mette pas en position d’imposer des mesures radicales aux Français. Du coup, fini la perspective de limiter les remboursements de la sécurité sociale aux maladies graves. Fillon promettra même un meilleur remboursement. Il promettra aussi de mieux articuler le rôle de la sécurité sociale et des mutuelles. Bref il promettra, comme d’autres, mais sans s’avancer sur les conséquences financières qui seraient susceptibles de contribuer à sa disqualification pour le deuxième tour de 2017. Comme le dit le monde : « c’est donc un programme nettement plus consensuel et attrayant que celui qu’il avait défendu en novembre 2016 à la primaire de la droite que François Fillon doit présenter mardi 21 février, à la tribune du palais Brongniart, à Paris, lors d’une rencontre organisée par la Mutualité française sur cette thématique. Après deux semaines de polémiques sur les emplois présumés fictifs de son épouse et de ses enfants, il s’agit pour le candidat de la droite de revenir sur le terrain des idées, tout en mettant fin aux accusations de privatisation de la Sécu qui avaient suscité le trouble jusque dans son propre camp. »

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Prescription pénale pour les affaires: le dernier cadeau de l’assemblée nationale

Prescription pénale pour les affaires: le dernier cadeau de l’assemblée nationale

Avec la nouvelle loi votée par l’assemblée nationale relative aux affaires politico-financières ce n’est plus la date de révélation des faits qui comptent mais la date des faits. En clair le délai de prescription est nettement réduit et nombre d’affaires concernant Sarkozy ou même Fillon pourront être enterrées. Une manière pour les parlementaires de se protéger eux-mêmes pour les futurs scandales financiers. Le dossier Fillon aurait été partiellement enterré, s’étrangle Le Canard enchaîné. En effet, les enquêteurs n’auraient pu remonter que sur une période de douze ans. Donc, dans le cas d’affaire révélée en 2017, tous les faits commis avant 2005 auraient été « oubliés, périmés, terminés », explique l’hebdomadaire, à l’origine des révélations sur le candidat de la droite et les emplois présumés fictifs de son épouse. « La loi ne s’appliquera qu’aux affaires futures, précise Alain Tourret, député radical de gauche et coauteur de la proposition de loi, interrogé par franceinfo. Aucune affaire en cours d’instruction, comme celle de Karachi [un attentat avait tué 11 Français en 2002 au Pakistan, peut-être par représailles à la suite de conditions non respectées pour une vente d'armes], n’est concernée. » Mais faut-il voir dans ce nouveau dispositif une volonté d’enterrer les affaires politico-financières ? Le législateur explique tout autrement ses motivations. Mais personne n’est réellement convaincu.

Trump invente un attentat en Suède ?

Trump invente un attentat en Suède ?

 

Pour les besoins de sa philosophie raciste Trump  a inventé un faux attentat en Suède. « Regardez ce qu’il se passe en Allemagne, regardez ce qu’il s’est passé la nuit dernière en Suède… La Suède… qui pourrait le croire », a-t-il ainsi lancé à ses partisans.   Plusieurs journalistes américains ont toutefois relevé une coïncidence : la veille, soit le vendredi soir évoqué par Donald Trump dans ses propos, la chaîne conservatrice Fox News a diffusé un reportage faisant état de violences commises par des réfugiés en Suède. Le président américain y ferait donc allusion, dans une expression – volontairement ou non – alambiquée. Chez Donald Trump, ce qui compte, c’est avant tout de paraître ultra convaincu par… soi-même. C’était la méthode utilisée par le milliardaire durant sa campagne, celle à laquelle il a aussi recours depuis son arrivée à la Maison-Blanche. Preuve en est, le ton utilisé à Melbourne samedi soir : offensif, combatif, parfois même agressif. Oubliée la semaine un peu chaotique pour son administration, marquée par la démission de son conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, la révélation des liens entre l’équipe de campagne du milliardaire et le Kremlin, des déclarations contradictoires sur la situation au Proche-Orient et une conférence de presse surréaliste, lors de laquelle ses propos ont été contredits en direct par des journalistes. Mais pour Donald Trump, tout ça ne relève que d’un vaste complot visant à le déstabiliser. Vaste complot dont font évidemment partie les médias, sa cible préférée depuis son arrivée à la Maison-Blanche. Le républicain n’a d’ailleurs pas hésité à se réclamer de ses illustres prédécesseurs, Thomas Jefferson et Abraham Lincoln, des présidents qui se sont, comme lui, « battus contre les médias ». La foule en redemande. Alors Donald Trump continue. Selon lui, la presse « est devenue une grande partie du problème, une partie d’un système corrompu ». Avant son meeting, il avait déjà écrit sur Twitter : « Les MEDIAS MENSONGERS ne sont pas mes ennemis, ce sont les ennemis des Américains », utilisant une énième fois cette expression devenue une sorte de mantra : « Fake news media ».

Campagne de Fillon « c’est le bordel! »

Campagne de Fillon « c’est le bordel! »

 

Le JDD rapporte le très grand mécontentement qui règne au sein même des troupes de Fillon désarçonnées évidemment par les affaires mais aussi par les changements de programme. Une conséquence des tentatives de rapprochement avec les partisans de Sarkozy et de Juppé. Par exemple, François Baroin ne s’est pas privé de contredire Fillon à propos de la sécurité sociale et de la réduction des fonctionnaires. « J’en ai marre! C’est vraiment n’importe quoi, cette campagne! » À bout de fatigue et d’énervement, cette petite main de l’équipe Fillon ne cache même plus son découragement : « De toute façon, ça n’a plus d’importance… » Une autre soupire : « C’est comme s’il n’y avait pas de pilote dans l’avion… » Ordres et contre-ordres, changements de programme de dernière minute, militants qui se plaignent d’être mis à l’écart quand ils ne refusent pas carrément de distribuer les tracts, frictions au sein du QG et candidat bunkérisé… Du simple adhérent jusqu’au cadre du parti, la plainte revient en boucle : « C’est le bordel! »  Avant même le « Penelopegate », ce poids lourd LR tirait la sonnette d’alarme : « Les élus râlent. Ils n’arrivent pas à savoir qui fait quoi dans le staff, qui contacter », mettait-il en garde. « On est en février et je ne sais même pas qui s’occupe de la campagne de Fillon dans mon département! » s’énervait voilà quelques jours un député LR. Et le patron d’une puissante fédération de s’encolérer en privé : « Chez moi, je me fais envoyer paître par les comités Fillon! » Sur le terrain, le maintien d’une structure de campagne bicéphale génère des tensions. Les comités de soutien à François Fillon, créés par Patrick Stefanini lors de la campagne de la primaire, coexistent désormais avec les fédérations du parti. Non sans heurts : les vainqueurs de la primaire sont parfois réticents à travailler avec les élus en place, d’autant plus que le triomphe surprise de leur champion leur a donné des ailes. « Paris est obligé de rappeler à l’ordre des gens qui, du coup, se verraient bien investis aux législatives, explique un ancien ministre. C’est un peu compliqué, mais l’équipe nationale essaie plutôt d’arrondir les angles. »  Enfin, pas toujours. Dans les Bouches-du-Rhône, le torchon brûle entre les fillonistes et le patron de la fédération, Bruno Gilles, surtout depuis que le maire des 4e et 5e arrondissements de Marseille a publiquement appelé le candidat à « arrêter » sa campagne. « Le problème, c’est que [les fillonistes] Valérie Boyer et Guy Teissier se voient déjà maire de Marseille et ministre de la Défense », ironise un élu du Sud. « Ces tensions, je les assume totalement, rétorque Patrick Stefanini au JDD. Le vrai sujet, c’est qu’à Marseille, ils n’ont pas envie de soutenir Fillon. Comment voulez-vous que je fasse campagne avec des gens comme ça? »(Info JDD

Mélenchon : la relance par l’impôt, l’emprunt et l’inflation

Mélenchon : la relance par l’impôt, l’emprunt et l’inflation

 

 

Bien qu’il s’en défende Mélenchon reprend les vieilles méthodes socialistes qui consistent à augmenter les dépenses sans les recettes équivalentes. Paradoxe,  Mélenchon qui souhaitait  ne pas remboursait la dette (plus de 2000 milliards soit environ 33 000 € par habitant) prévoit de faire un emprunt de 100 milliards. Et bien sûr il promet la croissance, la réduction du chômage l’augmentation des salaires. l’embauche de nombreux fonctionnaires.  Les prélèvements obligatoires (c’est-à-dire le tout d’impôt) dont la France détient déjà le record du monde avec 46 % passerait à 50 %. Le miracle de ce bouclage économique de coin de table c’est  qu’il aboutirait à une réduction du déficit public. On se demande bien comment !  Finalement un programme qui n’est pas trop éloigné de celui du front national. Les divergences par ailleurs assez fondamentales se situent essentiellement sur le terrain sociétal. Mélenchon promet donc ramener le taux de chômage de 10% aujourd’hui à 6% en 2022 et promet une croissance de la richesse nationale supérieure à 2% par an dès l’année prochaine. Des prévisions largement supérieures à celles du gouvernement actuel, de la Commission européenne ou du FMI. Mais l’équipe de Jean-Luc Mélenchon justifie ce sursaut économique par « l’efficacité » de son programme, « l’Avenir en commun ». Très vite après son arrivée à l’Élysée, Jean-Luc Mélenchon débloquerait  100 milliards d’euros d’investissements, financés par l’emprunt. Lors d’une émission entièrement consacrée au chiffrage et de son projet et retransmise en direct sur YouTube et Facebook, le candidat a expliqué qu’il s’agit « d’injecter une masse suffisante qui remette en route l’activité ».  Parallèlement, quelque 173 milliards d’euros supplémentaires seront ajoutés, sur l’ensemble du quinquennat, à la dépense publique actuelle, compensés notamment par la suppression du pacte de responsabilité ou la lutte contre la fraude fiscale. L’équipe d’experts du candidat compte en outre sur une forte progression des recettes (190 milliards d’euros sur cinq ans), liée à la baisse du chômage, mais aussi à un taux d’inflation qui bondirait de proche de zéro aujourd’hui à plus de 4% à la fin du quinquennat.  Ce cadrage prévoit également l’augmentation des salaires de six points en moyenne, avec notamment une augmentation du Smic net de 173 euros par mois, quelque 3,5 millions d’emplois créés, dont 2 millions dans le secteur marchand. Il prévoit également une augmentation du taux de prélèvements obligatoires, passant de 45% du PIB aujourd’hui à 49,2% en 2022, compensé par de meilleurs services publics.  Effet vertueux de cette politique économique, le déficit public (Etat, protection sociale et collectivités territoriales) serait réduit de 3,3% en 2016 à 2,5% du PIB à la fin du quinquennat. Mais en dérogeant à la règle européenne des 3% en 2018, où il se creuserait à 4,8%. Et la part de la dette publique passerait de 95,8% du PIB à l’heure actuelle à 87% en 2022, après également un sursaut à 96,8% en 2018.

La « privatisation » des radars embarqués critiqués

La « privatisation » des radars embarqués critiqués

 

La privatisation des radars embarqués suscitent  de nombreuses interrogations et des critiques légitimes. Confier à un organisme privé le soin d’assumer une tâche régalienne paraît en effet incompatible avec l’objet même d’une société privée qui consiste à faire du profit. Certes dans certains cas les pouvoirs publics peuvent par délégation de service public confié une mission ad organisme ne relevant pas directement de l’État. Mais dans le champ visé la mission consiste essentiellement à relever les infractions à la loi, un domaine qui ne peut relever que des forces de la police et de la gendarmerie. Il s’agit en effet de lutter contre l’insécurité routière pour limiter le nombre de blessés et de morts. Ce n’est donc pas tout à fait la même problématique par exemple que celle du contrôle technique des véhicules qui comme son nom l’indique se réduit à une mission technique. Pourquoi sur cette tendance ne pas aussi privatiser l’ensemble des forces de l’ordre ou même la justice ? Il est clair cependant que les conditions de la gestion de la sécurité routière doivent être renforcées. Pour cela il conviendrait notamment de créer un service spécialisé entièrement dédié à cette tâche mais relevant évidemment de l’État. « La privatisation des radars embarqués n’a d’autre but que de générer, grâce aux amendes issues des contraventions, d’importantes sommes d’argent qui finiront dans les caisses de l’État (…) En revanche, il n’existe aucune preuve que cette mesure ait un quelconque effet positif sur la sécurité routière », affirme le président de 40 millions d’automobilistes, Daniel Quero. L’association estime qu’à plein régime, ce dispositif permettra à l’État d’engranger 2,2 milliards d’euros par an. Après avoir réuni près de 300.000 signatures dans une pétition contre cette « mesure scandaleuse », elle appelle les automobilistes à lui faire parvenir leurs photos, qui seront ensuite diffusées pour une « manifestation numérique ». Le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux a annoncé le 8 janvier que l’appel d’offres avait été lancé « pour que ces radars (embarqués, ndlr) soient confiés à des sociétés qui vont uniquement les faire rouler ».  »Ils resteront sous la responsabilité de l’État », a-t-il assuré, puisque les infractions sont constatées par le radar automatique embarqué et que le PV est rédigé par un officier de police au centre de traitement des infractions routières de Rennes.  »La moyenne d’utilisation d’un de ces radars est d’un peu plus une heure par jour (1h13, ndlr), c’est du matériel qui est sous-utilisé. Il faut beaucoup plus l’utiliser pour faire en sorte que les comportements de dépassement de vitesse soient sanctionnés », a expliqué M. Le Roux. Les sociétés privées « ne seront pas rémunérées au nombre d’infractions mais au temps que le radar aura passé sur la route », a-t-il rappelé. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie pour tenter d’enrayer la hausse de la mortalité routière enregistrée depuis 2014. En 2016, 3.469 personnes sont mortes sur les routes, pour la troisième année consécutive, une première depuis 1972.

 

Sondage Fillon : 65 % des Français contre sa candidature

Sondage Fillon : 65 % des Français contre sa  candidature

 

Les Français sont lucides, ils ont compris que François Fillon maintiendra sa candidature même s’il est mis en examen. Pourtant 65 % des Français souhaitent qu’il renonce. Mais Fillon pour échapper à la prison est prêt à tout,  même à faire battre son camp voire à faire élire Marine Le Pen. En étant élu président de la république il pourra faire enterrer ses casseroles par la cour de justice de la république ou une autre juridiction ou plus simplement faire classer sans suite la totalité de ses affaires. Près de deux Français sur trois restent donc hostiles à une candidature de François Fillon à l’élection présidentielle mais celle-ci recueille un soutien croissant chez les sympathisants de droite, selon un sondage Ifop publié par le Journal du dimanche. Soixante-cinq pour cent des personnes interrogées ne souhaitent pas que l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, cible d’accusations sur des emplois présumés fictifs de son épouse Penelope, maintienne sa candidature. Par comparaison, ils étaient 68% à penser de même dans un précédent sondage publié il y a deux semaines. Dans le même temps, 70% des partisans de sa formation, Les Républicains, sont favorables au maintien de celle-ci, contre 64% précédemment. A la question de savoir si François Fillon va se maintenir, 88% des Français pensent que ce sera le cas, contre 64% il y a deux semaines, la proportion montant à 96% (+21 points) chez les sympathisants des Républicains. Le sondage a été effectué auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus de 1.004 personnes interrogées par téléphone les 17 et 18 février.

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