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Archive mensuelle de février 2017

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Hausse du bio de 20 %

hausse du bio de 20 %

 

20 % d’augmentation en un an et ainsi d’affaires de 7 milliards en 2016, de plus en plus de Français s’intéressent et consomment du bio. Pas étonnant après le triomphe de la malle bouffe et ses conséquences tant sur la santé que sur l’environnement. Mais aussi sur les producteurs. En gros,  les multinationales de l’agro alimentaire et la grande distribution ont imposé des normes de produits dangereux pour la santé, gonflé de produits chimiques et des prix dérisoires aux producteurs qui un à un quittent le métier. . (Tomates chimique, lait et poulet  aux OGM, poulet aux antibiotiques gonflé en 1 mois quand il en faudrait 3 !) ; Bref de la merde, de la spéculation aussi pour les traders qui spéculent sur les denrées alimentaires et des paysans français dépendants et misérables. Les meilleures intentions du monde au départ, peuvent provoquer un désastre absolu à l’arrivée comme en Bretagne.  la Bretagne orientée dans les années 60 vers « le tout export » de cochons et volailles ou la décision des paysans français de « se mettre au tout soja » après avoir été inondés de films de propagande américains vantant les qualités miraculeuses de cette légumineuse sans voir et savoir que l’Amérique cherchait un second marché pour écouler ses excédents et « asservir » littéralement nos exploitants. Autre exemple celui poussins livrés pour être engraissés en batterie et en 31 jours top-chrono jusqu’à ce qu’ils atteignent 1,4 kg pile Même dérive pour d’autres productions animales. Et plus généralement agricoles gavés  de pesticides et  d’engrais. Tout cela pour faire du rendement et aboutir à des produits dangereux et souvent sans goût (comme les tomates, les pommes ou le blé non panifiable).  Les consommateurs montrent donc des changements dans leurs habitudes. Dans l’ordre, ils tendent à privilégier les légumes, les produits laitiers, les œufs, puis l’épicerie et la viande. Selon les données de l’agence, les Français souhaitent avant tout éviter les OGM, les produits artificiels et les colorants. Ils invoquent en masse une préoccupation en lien avec la santé, et pensent davantage au bien-être des animaux.   Les consommateurs justifient surtout leur préférence par un meilleur apport nutritionnel des produits bio, et la recherche de produits qui ont davantage de goût. Conséquence : la superficie des terres bio cultivées en France augmentent dans la même proportion, soit 16 % sur un an, à 1,54 million d’hectares.

Présidentielle 2017 : plus d’un Français sur deux indécis

Présidentielle 2017 : plus d’un Français sur deux  indécis

Jamais sans doute une campagne électorale n’aura atteint un tel niveau de nullité sur fond de scandales politiques ou financiers. Du coup,  plus d’un Français sur deux s’interroge sur son vote lors des présidentielles. Un sondage Odoxa, réalisé pour France 2, 13h15, le dimanche, révèle qu’un électeur sur deux se montre indécis devant le scrutin qui se profile. À deux mois du premier tour, seuls 46% des Français savent vers quel candidat ils se tourneront une fois dans l’isoloir.  Au contraire, 53% des électeurs sont indécis. Les soupçons d’emplois fictifs qui pèsent sur François Fillon et Marine Le Pen, les polémiques créées par Emmanuel Macron et la triple division de la gauche sont des indices qui peuvent expliquer cette situation. Dans le détail, un tiers des Français (33%) ne sont pas du tout décidés et un sur cinq (20%) hésitent encore entre deux candidats.

Macron-Bayrou : la nouvelle cible

Macron-Bayrou : la nouvelle cible

 

 

Il est clair que Macron  est en train de devenir la cible privilégiée de la plupart de ses concurrents. En cause, évidemment les sondages qui démontrent le candidat d’ »en marche » pourrait arriver en seconde position au  premier tour des présidentielles et éliminerait donc  tous les candidats excepté celui du FN toujours assez nettement en tête. Du fait de l’alliance avec Bayrou, les chances de Macron se renforcent sérieusement.   Du coup, Il faut s’attendre à un déferlement de critiques tant à l’égard de Macron que de Bayrou. Bayrou sera à nouveau traité de traitre, d’allié du diable  Quand les arguments ne suffisent pas,  on utilise déjà l’invective, la grossièreté et la caricature pour traiter Macron d’évangéliste de la politique, ou encore de créature médiatique. La palme de la nullité politique revient encore une fois à Nadine Morano qui déclare : « Macron, c’est du bidon ! ». Un jugement forcément pertinent de la part de celle qui a fait de la vulgarité sa dialectique de référence,  sans parler de ses orientations plus proches du Front national que du parti les républicains. Le plus savoureux sans doute et cette accusation contre Macron accusé d’être un produit du système. Une critique assez pathétique quand on sait que ceux qui en sont les auteurs sont des pros de la politique, à l’extrême droite comme à gauche et à l’extrême gauche.  bref des élus qui vivent de la politique depuis 10, 20 ou 30 ans. Le reproche le plus souvent adressé à Macron concerne le flou de son programme. La critique la plus dure à l’égard de Macron vient du « rigoureux » Fillon : « cas d’école de l’illusionnisme, cette nouvelle forme de populisme mondain qui a inventé la campagne présidentielle sans programme présidentiel ». La rigueur de Fillon est évidemment toute relative aussi bien concernant le détournement de fonds publics qu’en ce qui concerne sa gestion de premier ministre. Rappelons-nous, en 2007 Fillon avait déclaré qu’il était à la tête d’un État en faillite et qu’il entendait redresser la situation. Bilan de l’intéressé en 2012 : 600 000 chômeurs en plus (comme Hollande) et 600 milliards d’endettements supplémentaires. Ne parlons pas des promesses faites pour 2017 notamment de sa sulfureuse proposition de ne faire rembourser par la sécurité sociale que les maladies graves. Une proposition sans doute inspirée par le financement qu’il a reçu de l’assureur Axa (mais qu’il a rangé dans un placard hier !), sans parler de la  proposition (contestée par Baroin) tout aussi hypothétique (contestée par Baroin) : la suppression de 500 000 fonctionnaires sans indiquer où et comment. Autre fumisterie : celle de Benoît Hamon avec son revenu universel de 300 à 700 milliards par an dont on ne sait pas comment il serait financé. Dernier exemple, les promesses de Marine Le Pen consistant à sortir de l’euro ou à engager 40 milliards de dépenses supplémentaires. Des dépenses supplémentaires financées par 60 milliards d’économies. Où,  comment ? On ne le saura non plus  jamais. Sans doute le programme le plus surréaliste qui s’il était appliqué conduirait le pays vers la catastrophe financière et l’appauvrissement généralisé. La seule sortie de l’euro coûterait immédiatement 20 % de pouvoir d’achat aux Français du fait du différentiel de taux de change. On se souvient de ce qu’il est advenu des promesses dans le passé de Sarkozy ou de François Hollande. Pour le bien de la démocratie, il serait urgent d’interdire aux candidats d’élaborer des listes de promesses illusoires. Le premier objectif pour eux devrait être de définir les enjeux de la période actuelle, ensuite de donner une vision cohérente pour l’avenir du pays enfin de se limiter aux grandes réformes structurelles dont le pays a cruellement besoin pour mieux affronter les mutations en cours dans les domaines économique, social, environnemental, sanitaire et sociétal et cela évidemment resitué dans un environnement international. Pour satisfaire la demande paresseuse de certains journalistes de grands médias,  il suffira à Macron décrire programme à la place du mot projet. De toute façon,  les journalistes politiques n’entretiennent que des rapports approximatifs avec les réalités économiques et sociales. Ils sont bien incapables de vérifier la pertinence d’un bouclage financier. Un bouclage financier au demeurant parfaitement illusoire car tout repose sur la croissance. Pour preuve le dernier budget 2017 de François  Hollande a été très critiquée par la Cour des Comptes car il repose sur des perspectives peu crédibles notamment sur une croissance du libre de 1,5 % quand vraisemblablement la croissance sera proche de celle de 2016, à savoir un peu plus de 1,1 %.  Certes on peut et on doit agir sur le niveau des dépenses mais nombre de dépenses dépendent  précisément de la croissance et de l’emploi (par exemple UNEDIC, sécurité sociale, retraite etc.).  Cependant poussé par ses concurrents, Macron va récapituler ses propositions prochainement  et préciser ses orientations financières début mars. Cependant Macon devrait rester fidèle à sa philosophie pour ne pas se disperser sur des terrains accessoires par rapport aux enjeux essentiels de la période. De ce point de vue, ses récentes déclarations concernant la colonisation ou encore la manif pour tous paraissent  un peu hors sujet et sont sans doute à l’origine de son tassement dans les sondages. Macron doit se concentrer sur l’essentiel à savoir la croissance, l’emploi, la sécurité et la protection sociale,  sujets prioritaire pour l’opinion et surtout pour les couches fragilisées par les mutations structurelles en cours. Bref Macon doit jouer sur ses atouts : la pertinence de ses analyses, sa vision, la cohérence de ses orientations et sur le renouvellement d’une classe politique discréditée. Le renfort de Bayrou lui apporte de ce point de vue une caution morale indiscutable. 

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Banque Populaire et Caisse d’Epargne: 11.000 suppressions d’emplois

Banque Populaire et Caisse d’Epargne:  11.000 suppressions d’emplois

François Pérol, le président du groupe, prévoit  11.000 départs – à la retraite ou liés à la rotation « naturelle » des effectifs – dans les années à venir au sein des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne et au remplacement d’un peu moins de deux départs sur trois. Des suppressions qui s’inscrivent dans le scénario catastrophe générale des banques en matière d’emplois. Un secteur qui pourrait connaître le sort de la sidérurgie ou presque. En cause l’insuffisance de rentabilité des activités bancaires. Le taux de rentabilité des activités de dépôt est plombé par le coût de main-d’œuvre (notamment nombre  d’agences et personnel) Il est par ailleurs menacé par la future existence de nouveaux moyens de paiement et la dématérialisation de certaines opérations mais le second volet de l’activité des banques, l’activité d’investissement souffre aussi d’un manque de retour financier lui aussi très gourmand en personnel. Dans un premier temps est donc probable que les banques européennes devront s’aligner si les critères de gestion des banques américaines qui ont supprimé près de 7 % des postes quand les banques européennes n’ont supprimé que 4 %. À plus long terme c’est peut-être l’existence même des les activités bancaires en tout cas leur structure actuelle qui pourrait être en cause et engendrer jusqu’à la moitié des emplois existants d’ici 10 ans. Les réductions d’effectifs vont devoir encore s’accentuer et s’accélérer si le secteur bancaire européen veut améliorer sa rentabilité et se rapprocher des niveaux atteints par les banques américaines, estiment des investisseurs. « Nous interprétons les suppressions de postes comme le signe d’un changement structurel et pas seulement conjoncturel vers des banques de plus petite taille », a dit Jamie Clarke, qui codirige la recherche macroéconomique de la société de gestion Liontrust. Moins d’un tiers des banques de la zone euro présentaient une structure leur permettant d’espérer dégager une rentabilité satisfaisante sur la durée contre 80% des banques américaines, selon une étude sur 300 grandes banques internationales publiée l’année dernière par le Fonds monétaire international. « Les banques américaines ont presque toutes fait ce qu’il y avait à faire et sont sur une pente ascendante », dit Chris Wheeler, analyste sur le secteur bancaire chez Atlantic Equities. La baisse des effectifs peut certes résulter de cessions d’activités en bloc sans se traduire nécessairement pas des destructions d’emploi. Mais les changements technologiques poussent les banques à fermer des agences ou à migrer vers des systèmes moins intensifs en main-d’œuvre. « Nous sommes dans un marché durablement baissier pour l’emploi dans le secteur bancaire parce que nous voyons que la technologie et l’automation détruisent finalement des postes dans la banque de détail », dit à Reuters Xavier VanHove, associé de la société de gestion THS Partners. De nombreuses banques européennes sont en pleine réflexion sur le sort de leurs activités de banque d’investissement avec des activités de marché particulièrement sur la sellette car gourmandes en fonds propres et aux marges comprimées par les évolutions technologiques. Pour BCPR cela se traduira  par une réduction de ses caisses régionales, qui passeront au maximum à douze pour Banque Populaire (contre quinze actuellement) et à quatorze pour Caisse d’Epargne (contre 17 aujourd’hui). Dans le cadre de cette feuille de route, BPCE compte s’appuyer sur le numérique pour améliorer sa relation avec les clients. En cela, il prend un virage similaire à celui de la plupart de ses concurrents, qui ont tous mis l’accent sur cette dimension technologique pour les années à venir alors que les clients viennent de moins en moins en agence. Sur la période 2017/2020, il va investir 750 millions d’euros pour accélérer ses développements numériques, au cœur desquels la jeune pousse Fidor, banque en ligne acquise en 2016, doit tenir une place centrale.

 

Aménagement du territoire : presque la moitié des emplois dans 12 métropoles

Aménagement du territoire : presque la moitié des emplois dans 12 métropoles

La mode de la métropolisation risque d’aboutir à un aménagement du territoire composé d’un côté d’une dizaine de villes de plus d’un million d’habitants concentrant une majorité d’emplois et de l’autre des zones en voie de régression voire  de désertification. Un non-sens non seulement économique et social mais aussi environnementale et sociétal. En effet l’hyper concentration qui génère effectivement une croissance endogène provoque aussi des dégâts humains et environnementaux catastrophiques. Les créations d’emplois se en effet concentrent depuis une dizaine d’années sur les aires urbaines de plus de 500.000 habitants, zones où l’on trouve les métiers les plus dynamiques – notamment les postes de cadres - au détriment des villes petites et moyennes, constate une étude de France Stratégie. Au total, c’est une douzaine de métropoles régionales qui se partagent quasiment la moitié (46%) des emplois, dont 22% pour Paris et 24% en province. Et ce marché de l’emploi à deux vitesses se creuse. La situation est inédite: entre en 1968 et 1999, la croissance de l’emploi profitait à l’ensemble du pays… avant que les territoires ne se différencient de plus en plus, et que la fracture ne se transforme en fossé entre 2006 et 2013. C’est durant cette période que les aires urbaines de plus de 500.000 habitants ont massivement créé des emplois alors que les villes moyennes, les petites villes et les communes isolées ont subi des pertes, observe l’organisme placé auprès du Premier ministre. Ce phénomène a un nom: la «métropolisation». Or cet aménagement du territoire qui privilégie l’hyper concentration autour de quelques centres conduits le reste à la désertification.  . La mode aujourd’hui est à la métropolisation, c’est à dire à la sururbanisation (qui constitue pourtant une  aberration environnementale) tandis que certaines  petites villes, des villages s’appauvrissent, des villes moyennes stagnent ou régressent. L’élément le plus significatif de cette désertification c’est la raréfaction de l’emploi. Du coup,  les populations sont contraintes de rechercher des embauches de plus en plus loin de leur domicile (20, 30, 50 kms). Jusqu’au  jour où elles décident de quitter leur zone d’habitat pour  rejoindre des zones plus riches en emplois. Pour preuve de cette désertification : la baisse dramatique de la valeur du patrimoine immobilier. Par manque de populations,  les services rétrécissent comme peau de chagrin. Le cœur de la problématique de la désertification, c’est la disparition de l’emploi qui génère mécaniquement la fermeture des commerces et des services. La réactivation des villes moyennes, des  zones rurales défavorisées passe d’abord par une  analyse fine des réalités et de leur évolution sur longue période (emploi, PIB,  population, services etc.) ; aussi  par une prise en compte des  typologies différenciées des zones dont l’approche globale masque les disparités. Au-delà,  il convient d’agir sur les  leviers susceptibles d’abord de fixer la population active existante et d’encourager la création d’emplois. Bien entendu une  commune ne peut, à elle seule, inverser ces tendances lourdes même si elle peut intervenir utilement dans le champ actuel  de sa  responsabilité. Beaucoup de communes se préoccupent de leur développement pour autant l’environnement défavorable limite leur action (fiscalité, réglementation, transport, équipements et services). En fonction de certains scénarios économiques, sociaux et démographiques, en 2040 certains villages se transformeront en zones pour retraités voire même disparaîtront (d’autant qu’à cette date un  Français sur trois aura plus de 60 ans). L’activité économique interagit sur la qualité et le niveau des services et réciproquement. Si on se préoccupe légitimement des équipements et des services publics, par contre le soutien à l’emploi et à l’économie locale en particulier est plus déficient. Or en fonction du rythme de destruction  des emplois locaux, ce devrait être aussi une priorité. Encore une  fois compte tenu de la mode de la « métropolisation » ‘ pas spécifique à la France, il y a fort à parier qu’on pourra attendre encore longtemps des mesures significatives pour le développement rural des zones défavorisées. On ne saurait se limiter  à quelques dispositions certes utiles mais très insuffisantes (couverture internet, bureau de poste, quelques services …peut-être.

Juppé critique le programme de Fillon

Juppé critique le programme de Fillon

 

Juppé adresse une critique à peine voilée à François Fillon dont il considère que le programme ne prend pas assez en compte les attentes des électeurs. Une manière pour Juppé de se rappeler à l’opinion publique bien qu’il affirme toujours refuser le rôle de remplaçant dans le cadre d’un plan B. Il n’empêche les Juppéiste un peu mis sur la touche par François Fillon manifestent  ainsi leur présence pour modérer le programme Fillon dans un sens plus humaniste et peut-être aussi dans l’hypothèse d’un plan B. Alain Juppé presse donc  François Fillon, qu’il soutient pour la présidentielle par « un choix de raison », de « prendre davantage en compte » les attentes des électeurs qui l’ont plébiscité lors de la primaire de la droite et du centre. Dans un billet posté sur son blog sous le titre « Un choix de raison », le maire de Bordeaux, perdant du second tour de la primaire, sort de son silence pour réaffirmer qu’il ne se prêtera pas à « un plan B » visant à remplacer François Fillon, sous le coup d’une enquête judiciaire. « François Fillon a confirmé à plusieurs reprises qu’il était déterminé à aller jusqu’au bout. Je pense qu’il ne changera pas d’avis », écrit-il. « J’ai dit que ce serait dur. C’est une évidence tant la confusion politique est aujourd’hui grande. Mais Fillon peut et doit gagner. Le socle de l’électorat de droite lui reste fidèle », estime Alain Juppé. Pour l’ancien Premier ministre, la plus grande menace demeure la présidente du Front national, alors que « l’emballement pour Emmanuel Macron commence à refluer, au fur et à mesure que l’immaturité politique du candidat apparaît aux yeux de tous », et que la gauche socialiste, selon lui, est minée « par des divergences idéologiques extrêmement profondes. » « Une victoire de Marine Le Pen est improbable; mais elle n’est plus impossible. (…) Pour gagner, F. Fillon doit prendre davantage en compte les attentes de tous les électeurs de la droite et du centre, y compris de ceux qui m’ont fait confiance à la primaire », souligne-t-il. Alain Juppé plaide, comme il l’a fait durant la campagne de la primaire, pour « une droite humaniste » alors que François Fillon a amorcé un virage sécuritaire dans sa campagne avec l’aval de Nicolas Sarkozy, qu’il a rencontré mercredi dernier. Le candidat de la droite et du centre, qui s’était rendu le 25 janvier dernier à Bordeaux au début de ses ennuis judiciaires, doit recevoir Alain Juppé à Paris mercredi après-midi, a fait savoir son entourage. Les élus juppéistes, dont Valérie Pécresse et Jean-Pierre Raffarin, se réunissent mardi soir dans un bar proche de l’Assemblée nationale pour faire le point sur la campagne, dont les cahots inquiètent cadres et militants.

Economie : trop pauvre en France, trop riche en Allemagne (UE)

Economie : trop pauvre en France, trop riche en Allemagne (UE)

 

La France trop endettée, faiblement compétitive ; l’Allemagne au contraire qui dégage trop d’excédent et dont l’économie est florissante ;  c’est le constat de l’union européenne qui fait un diagnostic des pays dont les déséquilibres sont excessifs dans un sens ou dans un autre. La Commission européenne fera savoir à la France mercredi que son économie va mieux mais aussi qu’elle entretient toujours des déséquilibres excessifs, tout en morigénant l’Allemagne pour son compte courant débordant et avertissant l’Italie qu’elle doit réduire sa dette, a déclaré un responsable européen. L’exécutif européen doit publier un examen approfondi de la situation économique de plusieurs pays présentant des « déséquilibres » ou des « déséquilibres excessifs », tels qu’un gros déficit budgétaire, une dette qui gonfle ou à l’inverse des excédents commerciaux trop copieux. Les pays en question sont l’Allemagne, la Bulgarie, la Croatie, Chypre, l’Espagne, la Finlande, la France, l’Irlande, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Slovénie et la Suède. La Commission européenne (CE) avait dit en novembre que le principal déséquilibre économique de la France était l’augmentation de sa dette publique dans un contexte de moindre croissance de la productivité et de faible compétitivité. La France, dont l’élection présidentielle aura lieu en avril et en mai, verra sa dette atteindre 97% du Produit intérieur brut (PIB) en 2018 contre 96,7% prévus cette année, projetait la CE la semaine dernière. La situation économique de la France s’est améliorée dans la mesure où les réformes passées commencent à produire leurs fruits mais c’est insuffisant, a dit le responsable européen, au fait des conclusions de l’exécutif européen. La CE exhortera l’Allemagne, première économie d’Europe, à réduire son excédent des comptes courants, qui a atteint le pourcentage sans précédent de 8,7% du PIB en 2016 contre 8,5% en 2015, et à investir davantage pour alimenter la croissance dans le temps. La CE avait prévu la semaine dernière que l’investissement en Allemagne, qui enregistre des excédents budgétaires depuis 2014, fléchirait à 2,1% du PIB cette année contre 2,5% en 2016. L’Italie subit elle un gonflement de sa dette qui par ailleurs enfreint les règles communautaires. C’est le principal souci de ce pays, avait dit l’exécutif européen en novembre, avec un secteur bancaire éreinté par ses créances douteuses dans un contexte de faible croissance de la productivité. La dette de l’Italie atteindrait 133,3% du PIB cette année après 132,8% en 2016, projetait la Commission la semaine dernière, alors que, suivant le droit communautaire, la dette est censée se réduire de 3,65 points. La CE prendra des mesures disciplinaires contre l’Italie si celle-ci ne tient pas son engagement pris en février de réduire son déficit budgétaire structurel de 0,2% du PIB d’ici la fin avril, ont observé des hauts fonctionnaires européens. L’Espagne, quatrième économie de la zone euro, ne présenterait pas de problèmes particuliers: son taux de chômage, élevé, tomberait à 17,7% cette année contre 19,6% l’an passé et à 16% en 2018.

Affaire Fillon : Le déontologue de l’Assemblée, un curé privatif !

Affaire Fillon : Le déontologue de l’Assemblée, un curé privatif !

 

Un objet juridique non identifié ce déontologue de l’assemblée, un peu comme la cour de justice de la république.  Une sorte de confesseur dont se dotait les grands de l’antien régime pour absoudre les dérives un peu trop scandaleuse ; Bref une  sorte de curé privatif. Peu le savent  mais l’assemblée s’est dotée de son propre déontologue lequel vient de déclarer que juridiquement et déontologiquement Fillon n’avait rien à se reprocher dans le cadre de l’activité très sulfureuse de sa société de conseil 2 F conseil. Notons quand même que cette déontologue relativise son avis en reconnaissant qu’il ne dispose d’aucun pouvoir d’investigation. Théoriquement sur le plan juridique on ne peut reprocher à Fillon d’avoir créé sa société de conseil. Reste cependant à savoir s’il n’y a pas conflit d’intérêts voir abus de biens sociaux. Il faudrait pour cela identifier les clients de cette société de conseil et la nature des relations et contrats. Le déontologue de service n’en sait strictement rien. Ce curieux objet juridique non identifié ressemble bizarrement à cette autre institution qu’est la cour de justice de la république, justice d’exception pour traiter notamment des affaires politiques des ministres et autres présidents. Une cour de justice d’exception composée pour l’essentiel de politiques qui jugent  des politiques, cela avec beaucoup de clémence puisque rares ont été les sanctions prononcées. Bref Fillon a reçu l’absolution du curé parlementaire qui d’ailleurs ne dévoilera pas le secret de sa confession …. Par déontologie sans doute !  Pour le déontologue, la société de conseil que François Fillon a créée en juin 2012 ne pose aucun problème juridique et le candidat de la droite n’est pas intervenu en faveur d’un de ses clients, le groupe d’assurances Axa, lors des débats au Parlement, peut-on lire dans un courrier du déontologue de l’Assemblée nationale. Saisi par des députés de la majorité, Ferdinand Mélin-Soucramanien estime que, « sur le plan juridique, les activités de M. François Fillon au sein de la société 2F Conseil sont en conformité avec l’article (…) du Code pénal » dans la mesure où elles ont été entamées avant le début de son mandat. Sur le plan de la déontologie, il ajoute que le député LR de Paris « n’a pris aucune position, ni signé aucun amendement » et qu’en outre il n’est intervenu « à aucun moment » dans le débat sur la transposition en droit national de la directive européenne relative aux activités d’assurance, poursuit ce texte obtenu par Reuters et dévoilé par Le Monde. Lors de sa conférence de presse début février, François Fillon avait confirmé qu’il avait exercé une activité de conseil de 2012 à 2016 avec sa société 2F Conseil, et que l’assureur Axa figurait parmi ses clients. Un porte-parole du groupe Axa a confirmé à Reuters que le groupe avait eu recours aux services de 2F Conseil « de mi-2012 à mi-2014″ « pour des missions de conseil stratégique sur les réformes structurelles aux niveaux européen et international ». Une mission dont l’objet est tellement vague qu’elle peut couvrir n’importe quoi ou même rien du tout.

 

Santé: Les candidats promettent la lune

Santé: Les candidats promettent la lune

 

En réaction au programme radical de Fillon qui proposait pratiquement de privatiser la sécurité sociale au profit des les assurances (seul les maladies dites graves auraient été prises en charge par la sécu), chaque candidat s’efforce désormais d’en rajouter pour améliorer le système de santé et en même temps augmenter les dépenses. Englué dans des affaires politico financières, Fillon lui-même a abandonné son programme radical et promet aussi des prises en charge nouvelles. Parmi les propositions des candidats, on notera surtout une meilleure couverture des frais dentaires et de l’optique, il est vrai très mal remboursés. Évidemment aucun des candidats ne livre avec précision les conséquences financières de ces nouvelles orientations. Fillon, comme d’autres d’ailleurs, évoque des économies en luttant contre les abus et les recours excessifs à l’hôpital. La question est de savoir ce qu’on appelle un abus. Il y en a c’est évident mais la difficulté est de les repérer même si on peut ici ou là citer quelques exemples comme le recours aux cures thermales ou le gâchis des médicaments. Par contre on peut se demander ce que Fillon appelle le recours excessif à l’hôpital. Ce n’est sans doute pas par plaisir que les patients se rendent dans un établissement hospitalier même si effectivement il y aurait du ménage à faire du côté des services d’urgence devenus de véritables dépotoirs de toutes les misères humaines et qui devraient t relever de services sociaux. Certains des experts avancent un chiffre de 30 % de gaspillage, un chiffre sans doute approximatif qui ne repose pas sur des fondements scientifiques et de toute façon difficile à préciser.  Une réorganisation des services de santé serait évidemment nécessaire mais heurtera à l’opposition de nombreux lobbys médicaux et pharmaceutiques.  En attendant, les principaux candidats à l’élection présidentielle rivalisent de propositions pour améliorer les remboursements de soins et comptent sur la prévention et une rationalisation du système de santé français pour réduire le déficit de la Sécurité sociale. Une convergence qui colle aux souhaits des Français révélés par un sondage publié à l’occasion d’une audition de cinq candidats organisée mardi par la Mutualité Française. Selon cette enquête, les Français font de l’accès aux soins pour tous et du financement de la protection sociale deux enjeux majeurs de la campagne présidentielle. Plus de huit sur dix jugent que la réduction du déficit de la Sécurité sociale passe d’abord par l’amélioration du système de santé (89%), le contrôle des abus (88%) et la prévention (83%), non par des restrictions de remboursement (25% à 37%). Le candidat de la droite, François Fillon, a définitivement enterré lundi l’idée, décriée jusque dans son camp, de centrer l’assurance maladie sur les affections graves et de laisser mutuelles et assurances privées couvrir « les petits risques ». « J’ai voulu placer la santé au coeur de mon projet. Ça m’a valu d’être caricaturé, d’être dénoncé comme le chantre de la privatisation de la Sécurité sociale et le faux nez des assureurs privés », s’est-il encore plaint lors de son audition. Son projet révisé, également exposé dans Le Parisien, ressemble désormais sur nombre de points à celui d’Emmanuel Macron et sur d’autres aux propositions de la présidente du Front national, Marine Le Pen. L’ex-ministre de l’Economie de François Hollande n’a d’ailleurs pas manqué d’ironiser : « Parfois on dit que vous n’avez pas de programme, mais on peut le recopier. » François Fillon veut ramener l’assurance maladie à l’équilibre d’ici à 2022 en faisant 20 milliards d’euros d’économies en cinq ans et en maintenant l’objectif annuel d’évolution des dépenses (Ondam) sous 2%. Il mise notamment sur la chasse aux soins inutiles, au « recours excessif à l’hôpital », aux fraudes et abus, à la « bureaucratie excessive », notamment dans les établissements hospitaliers, ainsi que sur le développement du numérique. Comme Marine Le Pen, il promet de supprimer l’aide médicale d’Etat (AME) « pour mettre fin à la pression de l’immigration irrégulière » sur le système de santé. Il propose en revanche que l’Assurance maladie rembourse à 100% le coût de « lunettes de qualité » pour les enfants. Il vise un remboursement le « plus proche possible » de 100% d’ici 2022 pour les dépenses les plus coûteuses, dont l’optique, les prothèses dentaires et audio, les dépassements d’honoraire. Cela suppose, a-t-il précisé, « un nouveau partenariat entre la Sécurité sociale et les complémentaires », sous la houlette d’une « Agence de garantie de la couverture solidaire », qui contrôlera l’évolution des cotisations des mutuelles.

Fillon – Macron : la guerre des sondages

Fillon – Macron : la guerre des sondages

 

Curieux ces sondages qui un jour mettent Macron ou Fillon à 23 % et un autre jour à 17 %. Ou le thermomètre doit être  e déréglé ou certains procèdent à quelques manipulations statistiques en fonction de leurs préférences politiques. De toute manière,  ces  sondage sont à prendre avec des pincettes compte tenu en particulier des incertitudes relatives aux abstentions, aussi compte tenu des interrogations de nombre d’électeurs quant à leur choix définitif. En tout cas la période électorale offre un potentiel d’activité extraordinaire pour les organismes chargés de mesurer l’opinion  puisque chaque jour ou presque la température politique concernant 2017 est mesurée r. Une sorte de météo politique assez aléatoire et parfois partisane. Les deux derniers sondages connus laissent songeur quant aux rapports de force entre Fillon et Macron. selon un sondage Elabe pour BFM TV et L’Express diffusé mardi Marine Le Pen reste en tête des intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle avec 27% à 28% selon les hypothèses, devant François Fillon (20-21%), qui, avec un gain de trois points, relègue Emmanuel Macron en troisième position (17-18,5%, -5),  Deux scénarios ont été testés pour le premier tour, qui se déroulera le 23 avril. Dans l’hypothèse où le président du MoDem François Bayrou, qui dévoile ses intentions mercredi, se présente, Marine Le Pen recueillerait 27% des voix (+1,5), devant François Fillon (20%, +3) et Emmanuel Macron (17%, -5). Le candidat socialiste Benoît Hamon perd trois points à 12% d’intentions de vote, à égalité avec le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, dont le score est inchangé. Dans l’hypothèse où François Bayrou ne serait pas candidat, les mesures seraient les suivantes : Marine Le Pen (28%, +2), François Fillon (21%, +3), Emmanuel Macron (18,5%, -5), Benoît Hamon (13%, -2,5), Jean-Luc Mélenchon (13%, =). Mais dans le « rolling » Ifop-Fiducial pour Paris Match, iTELE et Sud Radio, mesure quotidienne des intentions de vote pour la présidentielle, Marine Le Pen reste en tête avec 26% (stable), devant François Fillon (+0,5) et Emmanuel Macron (stable), désormais à égalité avec 19%.

Simplification/entreprises: tout reste à faire

Simplification/entreprises: tout reste à faire

Les sénateurs ne sont guère convaincus du mini plan de simplification décidée par le gouvernement. Et malgré les efforts du gouvernement, qui a annoncé 463 mesures de simplification depuis 2012, le résultat laisse à désirer, estiment les sénateurs.  »L’effectivité des mesures est loin d’être assurée (43 % des mesures annoncées par le Conseil de la simplification ne sont pas effectives), du fait d’une volonté politique défaillante du gouvernement, voire de blocages systémiques dus à la résistance de ceux à qui profite la complexité ou à l’inquiétude liée au changement », indiquent-ils. Effectivement le chaque qui avait été annoncé par François Hollande en mars 2013 n’a pas donné les résultats escomptés. En fait comme d’habitude ce micro choc de simplification ressemble à une auberge espagnole où chaque ministère a bien voulu mettre dans le pot commun de la simplification quelques  dispositions dont la plupart sont anecdotiques même si certaines peuvent être utiles. Ce ne sont pas quelques centaines de mesures qui peuvent être à la hauteur de l’enjeu. Le véritable problème c’est que la France est engluée dans dispositif réglementaire indémêlable qui découle des 10 500 lois et 130 000 décrets existants (record mondial) qui définissent les millions de contraintes auxquelles sont soumis entreprises et particuliers (il faut aussi prendre en compte la réglementation relevant de la responsabilité des collectivités territoriales.) Pourquoi une telle complexité ? Simplement parce que le pays compte trop de fonctionnaires inutiles qui comblent leur vide existentiel en imposant chaque jour de nouvelles réglementations. Une bureaucratie française qui s’ajoute en outre à celle de Bruxelles (de la France). Le caractère dérisoire du fameux choc de simplification se vérifie à la lecture des mesures prises. Au chapitre de la construction, le gouvernement propose par exemple d’autoriser les promoteurs à livrer des logements sans évier si l’acquéreur est d’accord,  Les entreprises funéraires n’auront plus besoin de mentionner leur statut ni leur capital dans leurs dépliants publicitaires. Les professionnels de la collecte du sperme des chevaux n’auront plus besoin d’une licence mais d’un simple « enregistrement conditionné par la détention du diplôme nécessaire à l’exercice de cette activité (…) ». : les millions d’automobilistes seront heureux d’apprendre qu’il sera possible de « simplifier, fusionner et dématérialiser les formulaires du permis de conduire » à partir du quatrième trimestre 2016. Tout choc  de simplification sera impossible tant que les fonctionnaires inutiles seront maintenus en fonction. La complexité administrative qui leur permet de vivre et de se développer est telle que les politiques d’abord n’y comprennent rien, ensuite sont incapables de la maîtriser.

 

 

Macron : la nouvelle cible

Macron : la nouvelle cible

 

 

Il est clair que Macron  est en train de devenir la cible privilégiée de la plupart de ses concurrents. En cause, évidemment les sondages qui démontrent le candidat d’ »en marche » pourrait arriver en seconde position au  premier tour des présidentielles et éliminerait donc  tous les candidats excepté celui du FN toujours assez nettement en tête. Du coup, quand les arguments ne suffisent pas,  on utilise l’invective, la grossièreté et la caricature pour traiter Macron d’évangéliste de la politique, ou encore de créature médiatique. La palme de la nullité politique revient encore une fois à Nadine Morano qui déclare : « Macron, c’est du bidon ! ». Un jugement forcément pertinent de la part de celle qui a fait de la vulgarité sa dialectique de référence,  sans parler de ses orientations plus proches du Front national que du parti les républicains. Le plus savoureux sans doute et cette accusation contre Macron accusé d’être un produit du système. Une critique assez pathétique quand on sait que ceux qui en sont les auteurs sont des pros de la politique, à l’extrême droite comme à gauche et à l’extrême gauche.  bref des élus qui vivent de la politique depuis 10, 20 ou 30 ans. Le reproche le plus souvent adressé à Macron concerne le flou de son programme. La critique la plus dure vient du « rigoureux » Fillon : « cas d’école de l’illusionnisme, cette nouvelle forme de populisme mondain qui a inventé la campagne présidentielle sans programme présidentiel ». La rigueur de Fillon est évidemment toute relative aussi bien concernant le détournement de fonds publics qu’en ce qui concerne sa gestion de premier ministre. Rappelons-nous, en 2007 Fillon avait déclaré qu’il était à la tête d’un État en faillite et qu’il entendait redresser la situation. Bilan de l’intéressé en 2012 : 600 000 chômeurs en plus (comme Hollande) et 600 milliards d’endettements supplémentaires. Ne parlons pas des promesses faites pour 2017 notamment de sa sulfureuse proposition de ne faire rembourser par la sécurité sociale que les maladies graves. Une proposition sans doute inspirée par le financement qu’il a reçu de l’assureur Axa (mais qu’il a rangé dans un placard hier !) Autre proposition tout aussi hypothétique : la suppression de 500 000 fonctionnaires sans indiquer où et comment. Autre fumisterie : celle de Benoît Hamon avec son revenu universel de 300 à 700 milliards par an dont on ne sait pas comment il serait financé. Dernier exemple, les promesses de Marine Le Pen consistant à sortir de l’euro ou à engager 40 milliards de dépenses supplémentaires. Des dépenses supplémentaires financées par 60 milliards d’économies. Où,  comment ? On ne le saura jamais. Sans doute le programme le plus surréaliste qui s’il était appliqué conduirait le pays vers la catastrophe financière et l’appauvrissement généralisé. La seule sortie de l’euro coûterait immédiatement 20 % de pouvoir d’achat aux Français du fait du différentiel de taux de change. On se souvient de ce qu’il est advenu des promesses dans le passé de Sarkozy ou de François Hollande. Pour le bien de la démocratie, il serait urgent d’interdire aux candidats d’élaborer des listes de promesses illusoires. Le premier objectif pour eux devrait être de définir les enjeux de la période actuelle, ensuite de donner une vision cohérente pour l’avenir du pays enfin de se limiter aux grandes réformes structurelles dont le pays a cruellement besoin pour mieux affronter les mutations en cours dans les domaines économique, social, environnemental, sanitaire et sociétal et cela évidemment resitué dans un environnement international. Pour satisfaire la demande paresseuse de certains journalistes de grands médias,  il suffira à Macron décrire programme à la place du mot projet. De toute façon,  les journalistes politiques n’entretiennent que des rapports approximatifs avec les réalités économiques et sociales. Ils sont bien incapables de vérifier la pertinence d’un bouclage financier. Un bouclage financier au demeurant parfaitement illusoire car tout repose sur la croissance. Pour preuve le dernier budget 2017 de François  Hollande a été très critiquée par la Cour des Comptes car il repose sur des perspectives peu crédibles notamment sur une croissance du libre de 1,5 % quand vraisemblablement la croissance sera proche de celle de 2016, à savoir un peu plus de 1,1 %.  Certes on peut et on doit agir sur le niveau des dépenses mais nombre de dépenses dépendent  précisément de la croissance et de l’emploi (par exemple UNEDIC, sécurité sociale, retraite etc.).  Cependant poussé par ses concurrents, Macron va récapituler ses propositions le 22 février et préciser ses orientations financières début mars. Cependant Macron devrait rester fidèle à sa philosophie pour ne pas se disperser sur des terrains accessoires par rapport aux enjeux essentiels de la période. De ce point de vue, ses récentes déclarations concernant la colonisation ou encore la manif pour tous paraissent  un peu hors sujet et sont sans doute à l’origine de son tassement dans les sondages. Macron doit se concentrer sur l’essentiel à savoir la croissance, l’emploi, la sécurité et la protection sociale,  sujets prioritaire pour l’opinion et surtout pour les couches fragilisées par les mutations structurelles en cours. Bref Macon doit jouer sur ses atouts : la pertinence de ses analyses, sa vision, la cohérence de ses orientations et sur le renouvellement d’une classe politique discréditée. 

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2017: Macron gagnerait à 61,5% (IFOP)

2017: Macron gagnerait à 61,5% (IFOP)

 

d’après le Figaro qui s’appuie sur une enquête Ifop, macro serait le mieux placé pour battre Marine Le Pen au deuxième tour François Fillon et Emmanuel Macron restent au coude-à-coude dans les intentions de vote pour le premier tour de l’élection présidentielle, avec de nouveau un léger avantage d’un demi-point pour l’ex-ministre de l’Economie dans une enquête Ifop-Fiducial pour Paris Match, iTELE et Sud-Radio. La présidente du Front national, Marine Le Pen, reste quant à elle largement en tête au premier tour mais battue dans tous les cas de figure au second, même si les écarts se réduisent.  Selon le sondage Ifop-Fiducial, qui prend en compte une éventuelle candidature du président du MoDem, François Bayrou, Marine Le Pen recueillerait 26% des suffrages au premier tour, Emmanuel Macron 19% et François Fillon 18,5%. Benoît Hamon est crédité de 14% des voix, Jean-Luc Mélenchon de 11,5% et François Bayrou de 5,5%. Au second tour, selon cette enquête réalisée auprès de 1 397 personnes entre le 16 et le 20 février, Emmanuel Macron battrait Marine Le Pen au second tour par 61,5% des voix contre 38,5%. L’ex-ministre de François Hollande reste en tête des pronostics de victoire (24%) devant la candidate d’extrême droite (19%). Le pronostic de victoire pour François Fillon, englué dans les soupçons d’emplois fictifs dont aurait bénéficié sa famille, s’est effondré, de 25% le 1er février à 15% le 20. Mais ce qui domine, c’est l’incertitude, avec 26% des sondés qui disent ne pas savoir qui sera élu.

 

 

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