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Archive mensuelle de février 2017

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Macron : la chanson du programme réclamée par les médias

 

Macron : la chanson du programme réclamée par les médias

 

En mal de copie, les médias depuis quelques jours reprennent en chœur les arguments de Fillon : Macron n’a pas de programme. Demandez le programme vocifèrent les médias  qui évidemment n’ont pas pris le temps d’analyser en profondeur  le programme des autres candidats. Des programmes bidon évidemment. Si l’on se réfère à quelques exemples de propositions. Il y a le programme de Benoît Hamon et son fameux revenu universel d’un coût de 300 à 700 milliards dont on ne sait pas comment il serait financé. Il y a l’aussi fameuse proposition de Fillon concernant la sécurité sociale qui viserait à ne faire rembourser par la sécurité sociale que les maladies graves dont il ne donne aucune définition aussi sa proposition de supprimer 500 000 fonctionnaires sans dire où et comment. Sans parler évidemment du catalogue de la Redoute de Marine Le Pen qui promet tout à tout le monde, le contraire aussi notamment la sortie de l’euro, en ignorant sans doute que mécaniquement la perte de pouvoir d’achat serait de l’ordre de 20 % pour les Français. À signaler aussi le programme de Mélenchon qui propose tout simplement de ne plus rembourser la dette. Bref autant de programmes qui constituent des catalogues de promesses utopiques et où démagogiques. Depuis quelques jours dans les salons parisiens les journalistes ont repris en chœur la thématique du programme de Macron. Comme si les promesses des deux autres candidats avaient la moindre chance d’être mises en œuvre. Comme si le rôle d’un président de la république consistait  à faire une liste de commissions électoralistes et de promesses illusoires. Comme la plupart des médias sont à peu près nul en matière d’économie,  ils évitent cependant d’adresser des reproches à Macron sur l’économie et du coup se rabattent  sur le vide de ses propositions en matière sociétale. Comme si on pouvait accorder le moindre crédit aux propositions des autres candidats dans ce domaine. Deux questions centrales constituent les enjeux de cette élection : l’emploi et la sécurité. Sur l’emploi, les propositions économiques de Macron sont prudentes et sans conteste les plus pertinentes et les mieux construites. Sur la sécurité, mieux vaudrait être modeste et surtout pas de déclarations intempestives afin de ne pas mettre la France en situation de cible du terrorisme. C’est précisément parce que l’échec a été total au plan économique que les deux présidents présidents  ont tenté de se refaire une santé électorale au plan international en s’investissant de manière excessive dans des opérations de guerre pour détourner l’attention. Du coup, la France est devenue l’une des principales cibles du terrorisme. Sur cette question comme sur les autres problématiques sociétales, il convient de rester modeste et sérieux. En faire davantage, mieux,  mais en parler moins. Avec Sarkozy puis Hollande,  la France a surtout connu une présidence de la parole, on attend maintenant une présidence de l’action. On espère moins de fanfaronnade mais davantage de courage, de pertinence et de détermination. En outre il faudrait que la France apprenne à sortir de sa monarchie républicaine pour ne pas faire du président le seul décideur de tout. Le parlement, le gouvernement, les facteurs économiques doivent assumer leur rôle et non raisonner en permanence de manière étatique avec des lois, des décrets et forcément des fiscalités pour tout régler. De ce point de vue, les Français ont aussi à faire leur révolution culturelle car si la France est dans un état aussi catastrophique depuis une trentaine d’années, la responsabilité en incombe sans doute aux responsables politiques mais tout autant aux Français eux-mêmes qui du fait de leurs contradictions contribuent à la fois à la perte de compétitivité de l’économie mais aussi à l’affaiblissement des valeurs de la république.

Elections 2017 : « le choix entre un corrompu et une démagogue » (presse étrangère)

Elections 2017 : « le choix entre un corrompu et une démagogue » (presse étrangère)

 

 «Choisir entre un corrompu sans charisme et une démagogue charismatique», indique le journal espagnol « El Periódico », selon lequel François Fillon « sent le cadavre politique ». Emmanuel Macron intéresse. « Son programme combine valeurs de gauche et mesures libérales. Un intéressant cocktail pour qui joue le piano comme Sam dans « Casablanca » », relève « La Vanguardia ».  La presse étrangère est toujours aussi sévère vis-à-vis de François Fillon et de la classe politique française. Après la conférence de presse de l’ancien Premier ministre,  beaucoup ont cependant salué la prestation de François Fillon qui a réussi un extraordinaire numéro de claquettes pour écraser toute velléité de contestation dans son camp sans pour autant apporter la moindre preuve susceptible de le disculper. « Chapeau l’artiste » a dit un correspondant étranger. Mais pour la presse étrangère, une affaire Fillon serait impossible dans nombre de pays. «C’est à la fois très amusant et très intéressant, témoigne Nicole, journaliste à la chaîne allemande ARD. Une affaire d’une telle ampleur n’aurait pas été envisageable en Allemagne. Le candidat aurait dû se retirer immédiatement à la demande du parti.» Et la journaliste de citer le cas de l’ancien président, Christian Wulff, qui avait dû démissionner en 2012 pour un prêt de 500.000 euros contracté auprès de la femme d’un homme d’affaires. «En Allemagne, les salaires des hommes politiques sont plus modestes. Là, on parle de près d’un million d’euros quand même», renchérit un concurrent de Nicole, qui travaille pour la chaîne ZDF. En Grande-Bretagne, l’épisode est vu comme étant symptomatique de la classe politique française, régulièrement empêtrée dans des affaires de ce type. «Chez nous, il est interdit depuis quelques années d’employer sa famille en tant que parlementaire. Jusque-là, on n’avait pas traité cette affaire, mais là on attend de voir ce qu’il va dire parce qu’il était quand même le favori. C’est une catastrophe pour lui», témoigne la correspondante à Paris de la chaîne ITV News. La presse anglaise juge régulièrement que ce type de scandale est «totalement normal en France», jugeait The Independant . Pour le Daily Telegraph sept de conférence de Fillon et » un magnifique écran de fumée.”  Comme le quotidien britannique conservateur, nombreux sont les journaux étrangers à s’interroger aussi sur le fond de l’affaire. Ainsi, The Times estime que “sa posture combative a été perçue comme une tentative désespérée pour sauver sa candidature après deux semaines de scandale qui l’ont conduit de grand favori pour la présidentielle à la troisième place”. Le journal suisse Le Temps a, lui, admiré la stratégie mise en place par l’équipe de François Fillon : Le présidentiable du camp conservateur a fait d’une pierre trois coups, éliminant définitivement tous ceux qui auraient pu songer à se présenter à sa place, mettant les médias au pied du mur en répétant qu’il ne sera pas candidat s’il est mis en examen, et affirmant qu’il a ‘la certitude qu’aucune décision de justice ne viendra désormais perturber son parcours’. La posture est béton.” “Fillon se voit comme l’homme chassé, il ne montre aucun signe d’une prise de conscience”, estime de son côté le journal allemand Zeit Online. The New York Times a également remarqué que, “de manière répétée, M. Fillon a exprimé son mépris et sa colère contre les médias”.  Pour le quotidien espagnol La Vanguardia, l’exposé de François Fillon est la preuve qu’en France, “on peut expier ses péchés grâce à la confession, mais cela laisse des traces” The Daily Telegraph  conclut sur un sentiment partagé par de nombreux médias étrangers « Le problème (de Fillon) est qu’il décrit sa campagne comme une rupture avec le passé. Mais ce genre de scandale ne représente en rien cette intention. Au contraire, c’est juste une illustration supplémentaire de ce refrain bien connu : une règle pour l’élite, une autre pour le reste de la population. »” 

Insécurité routière: Le nombre de morts en hausse de 8,9 % et la même rengaine de l’incompétence

Insécurité routière: Le nombre de morts en hausse de 8,9 % et la même rengaine de l’incompétence

« 257 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en janvier 2017, contre 236 en janvier 2016, soit une augmentation de 8,9 % », indique  l’ONISR, qui appelle, « au moment des grands chassés-croisés des vacances de février », à une « extrême prudence » sur les routes en cas de météo instable. Bref toujours le même bla-bla, la même tragique incompétence.  En fait, les pouvoirs publics sont incapables d’expliquer les variations. Une raison fondamentale à cela il n’existe en France aucun organisme scientifique capable d’analyser les facteurs explicatifs et de préconiser des mesures pertinentes. De ce point de vue le comité interministériel de la sécurité routière est une fiction, une sorte de comité virtuel sans réel moyen et sans compétence.  Le Comité interministériel de la sécurité routière (CISR), créé par décret du 5 juillet 19723, comprend tous les ministères concernés par la sécurité routière. Il comprend à sa création le ministre chargé de la défense nationale, le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre de l’intérieur, le ministre de l’économie et des finances, le ministre de l’éducation nationale, le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé du Plan et de l’aménagement du territoire, le ministre du développement industriel et scientifique, le ministre de l’équipement et du logement, le ministre des postes et télécommunications, le ministre des transports, le ministre de la santé publique et de la sécurité sociale et le secrétaire d’état auprès du Premier ministre. Le Groupe interministériel permanent de sécurité routière (GIPSR) se réunit plusieurs fois par an pour préparer les dossiers abordés par le CISR. Même constat d’impuissance pour  le conseil national de la sécurité routière mis en place le 25 octobre 2001. C’est un organisme composé d’élus, de représentants des entreprises et associations intéressées par la sécurité routière et de représentants de l’administration. Selon son décret de création, il « est associé à l’élaboration et à l’évaluation de la politique des pouvoirs publics en matière de sécurité routière ». Il prépare des recommandations au gouvernement pour lutter contre l’accidentalité routière. L’objectif fixé par le ministre de l’intérieur lors de l’installation du 3e mandat de cette instance, le 27 novembre 2012, est de diviser par deux la mortalité routière entre 2010 et 2020, soit compter moins de 2 000 personnes tuées sur les routes de France métropolitaine en 2020. Le conseil se réunit au moins deux fois par an sur convocation de son président et de plein droit à la demande du délégué interministériel à la sécurité routière (DISR) ou d’un quart de ses membres. Un bureau, ayant pour rôle de préparer et de diffuser les travaux du conseil, se réunit au moins quatre fois par an et entre chaque séance du conseil, sur convocation du président. Il est clair que ce n’est pas en se réunissant quelque fois par an qu’on peut sérieusement traiter d’une question aussi importante que la sécurité routière. Il faudrait évidemment une véritable professionnalisation des services tant au plan de l’analyse, de l’évaluation, des orientations et du contrôle. Bref un vrai service public de la sécurité routière unifiée et qui se consacre uniquement à cette tâche. Au lieu de cela la responsabilité est éparpillée entre nombre de ministères et de services. Du coup au lieu de viser les situations accidentogènes les plus graves on se contente le plus souvent de verbaliser « vite fait »  des infractions souvent secondaires pour faire du chiffre aussi pour remplir les caisses de l’État.  Les premières estimations du nombre de tués sur les routes sont en hausse de quelques unités en 2016 par rapport à l’année précédente, où 3.461 personnes avaient trouvé la mort en France métropolitaine. Après 2014 (3.384 morts, +116 tués par rapport à 2013, soit +3,5%) et 2015 (3.461 morts, +77 tués, soit +2,3%), la France connaît donc une troisième année consécutive de hausse, une première depuis 1972. Ces trois mauvaises années -qui interviennent après douze années de baisse conclues sur un plus bas historique en 2013 (3.268 morts)- ternissent le bilan du quinquennat de François Hollande en matière de sécurité routière. Même si la mortalité devrait être globalement en baisse sur l’ensemble du mandat, l’objectif fixé en 2012 par Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, de passer sous la barre des 2.000 morts en 2020 semble lointain. Sans avoir pu amorcer une baisse, le gouvernement se félicitera d’avoir quasiment stabilisé la situation, après avoir notamment lancé deux plans en janvier (26 mesures) et octobre 2015 (22 mesures principales et 33 complémentaires) face au « relâchement des comportements » à l’origine de ces mauvais chiffres, selon le ministre de l’Intérieur de l’époque Bernard Cazeneuve. Parmi ces mesures : l’interdiction du kit mains libres au volant, l’abaissement du taux d’alcoolémie pour les conducteurs novices (0,2 g/l de sang), l’expérimentation de tests salivaires pour détecter les stupéfiants et l’augmentation du nombre de radars (500 supplémentaires d’ici à fin 2018 et 10.000 radars « leurres »). Certes certaines mesures ne sont pas inutiles mais ce sont des mesures trop partielles.

 

 

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2017 : refuser l’escroquerie des programmes

2017 : refuser l’escroquerie des programmes

 

Politiques, journalistes et forcément électeurs un peu naïfs  tombent dans le piège du programme des candidats à élection présidentielle. D’abord comme si c’était le rôle d’un président de faire la liste des commissions et promesses électorales. On se souvient du programme du PS écrit par Chevènement avant 1981, puis des 110 propositions de Mitterrand ou plus près de nous du programme de Sarkozy ou celui  du Bourget de Hollande. Des programmes mis aux oubliettes le lendemain des élections. Pour 2017,  de l’extrême droite à l’extrême gauche en passant par la droite, les promesses ne manquent pas ; d’une certaine manière c’est un peu le catalogue de la Redoute. Il y en a pour toutes les catégories socioprofessionnelles auxquelles on promet de raser gratis. Évidemment, une fois au pouvoir, les dirigeants s’empressent de contredire leurs intentions initiales au prétexte qu’ils avaient sous-estimé la gravité de la situation du pays notamment sur le plan financier.  Une contradiction récurrente qui a largement nourri tous les populismes et qui a d’une certaine manière discrédité le système politique. L’urgence n’est sans doute pas de promettre tout à tout le monde avec des propositions tout aussi illusoires que  démagogiques comme  le  relèvement significatif de tous les revenus en même temps que la baisse d’impôts générale et le plein-emploi d’ici 2022. Autant de propositions irréalistes et mensongères. Certes, le progrès social est indispensable mais il n’est envisageable qu’avec des progrès économiques au moins équivalents  à moins de conduire le pays vers la faillite ; Le rôle d’un président c’est d’abord  éclairer les problématiques des grands enjeux économiques, sociaux et sociétaux. Ce travail d’analyse est un préalable pour ne pas tomber dans la démagogie.  De ce point de vue,  nombre de Français ne sont pas très matures pour comprendre la complexité de la crise systémique actuelle en particulier celle de la France qui accumule les retards en matière de mutations structurelles. Du coup, la paresse  et l’incompétence conduisent  nombre de candidats à adopter dans le simplisme pour mieux donner une légitimité à des propositions irresponsables et bâclées. Une récente étude d’Allianz a confirmé l’insuffisance de culture  économique et financière des Français. Des Français qui se situent au dernier rang en Europe pour leurs connaissances en matière de gestion financière y compris pour leurs finances personnelles. (Étude Allianz en Europe). Le déficit de compréhension des facteurs explicatifs de la crise française est immense. Pour le combler, il ne faut   pas être  prisonnier de l’idéologie d’un appareil et de la logique des partis. Une logique des partis qui, pour satisfaire les différents courants, consiste le plus souvent à promettre tout et le contraire. La responsabilité d’un chef d’État consiste à faire d’abord un travail d’explication pour permettre une adhésion plus consciente et plus active aux enjeux du moment. Ensuite, il lui appartient de définir des orientations qui se révéleront pertinente dans le temps. Bref une vision, un projet mais pas l’auberge Espagnole ou l’inventaire à la Prévert. Il sera toujours temps le moment venu -et ce sera alors nécessaire notamment lors des législatives- de traduire ces orientations en politiques sectorielles. Un candidat président  doit s’en tenir à cette philosophie et non tomber dans le piège de la posture des marchands d’illusions qui ont conduit la France dans l’état dans lequel elle est depuis plus de 30 ans. Pour résumer, priorité surtout à l’analyse, à la vision et au projet de société.

 

Propositions pour lutter contre la corruption en politique (association Transparency International France)

Propositions pour lutter contre la corruption en politique  (association Transparency International France)

 

 

L’association Transparency International France, qui lutte contre la corruption, propose

notamment de « limiter le cumul de mandats » et de « publier les frais de mission » des parlementaires. (Intreview France Info)

 

Franceinfo : L’une des recommandations concerne la publication des frais de mission. Ce n’est pas déjà le cas, avec l’IRFM (indemnité représentative de frais de mandat) ?

 

Laurène Bounaud : Non, pas du tout. Les parlementaires, par exemple, disposent d’une enveloppe de frais de mission de 5 805 euros brut. Il existe des indications sur l’utilisation de ces fonds, des interdictions aussi. Or, il n’y a aucun contrôle, aucune transparence sur cette enveloppe. Quelques-uns publient ces frais de mission spontanément, mais ils sont trop peu. C’est le moment de changer les choses.

 

Vous recommandez de limiter dans le temps le cumul des mandats, et d’appliquer les textes de loi existants.

Les textes ne sont pas appliqués, et c’est global à l’Europe, d’ailleurs, hormis l’Italie où les maires de collectivités de plus de 3 000 habitants ne peuvent pas faire plus de deux mandats consécutifs.

Selon un sondage*, 54% des Français pensent que les politiques sont corrompus. Pensez-vous que l’on est moins corrompu quand on reste moins longtemps au pouvoir ?

Des dérives clientélistes ont déjà été soulignées par le service central de prévention de la corruption. Il y a plus de risques, après un mandat, d’être condamné pour atteinte à la probité. Limitons ces dérives clientélistes, mais permettons aussi un véritable renouvellement de la classe politique. On voit une déconnexion entre les attentes des citoyens et des pratiques encore un peu vieillottes. Cela participe à nourrir ce sentiment d’impunité. Alors que, finalement, on voit aussi émerger de nouvelles générations d’élus qui, eux, intègrent complètement ces questions de transparence et d’éthique. Il en faut plus aujourd’hui.

La publication des propositions est lancée. Qu’attendez-vous en retour ?

 

Nous allons envoyer ces recommandations aux candidats. Nous allons leur demander de prendre des positions fermes et, ensuite, nous ferons un bilan à un mois du premier tour, sur toutes leurs réponses.

*Sondage Harris Interactive pour Transparency International France et Tilder publié en octobre 2016.

 

Pour le président de Transparency International France, Daniel Lebègue, le constat est sans appel: « notre démocratie est très malade ». Il en veut pour preuve les résultats inquiétants de la dernière étude menée par son association sur la perception de la corruption en France, publiée en octobre  en partenariat avec Harris Interactive et Tilder. Et pour cause: plus de la moitié des sondés estime que les personnes exerçant des responsabilités importantes ou ayant du pouvoir (élus, dirigeants de grandes entreprises, experts, syndicalistes, journalistes…), sont pour une grande partie d’entre elles corrompues. « Un avis partagé par 77% des répondants pour les seuls parlementaires français! C’est un niveau de défiance record! », s’alarme Daniel Lebègue. Le pouvoir exécutif national, qu’il s’agisse du président de la République du Premier ministre ou des ministres, n’est guère mieux loti. A peine plus du quart des personnes interrogées estiment que ces personnalités ne sont pas corrompues. La sphère économique est de même loin d’être épargnée -71% des sondés doutant de l’intégrité des dirigeants de grandes entreprises publiques et privées. Les initiatives politiques comme les lois sur la transparence de la vie publique ou contre la délinquance financière de 2013 n’y auront rien fait. Le divorce semble plus que jamais consommé entre les citoyens et leurs représentants. Et le nouvel essai de Christian Chesnot et Georges Malbrunot Nos très chers émirs, qui relate les liaisons dangereuses entre certains politiques français de premier plan et les monarchies du Golfe, risque bien d’enfoncer encore davantage le clou.  Les causes de cette méfiance généralisée sont nombreuses, du manque de transparence sur la mise en œuvre de leurs missions (conditions d’exercice, rémunération, conflits d’intérêts éventuels…) à l’accumulation des mandats en passant par un sentiment d’exclusion des citoyens à la vie publique. « La moitié des jeunes de 18 à 24 ans interrogés voudraient être davantage sollicités sur les grands projets qui les concernent », évoque notamment le président de l’association anti-corruption. Au-delà de ce piètre bilan, Daniel Lebègue reste tout de même optimiste. « Contrairement à une idée reçue, les Français n’adhèrent pas au discours du « tous pourris ». Les fonctionnaires et les maires sont à ce titre considérés comme intègres par la majorité des personnes interrogées. Et malgré cette mauvaise perception du monde politique, ils ne semblent pas ni fatalistes, ni résignés. 88% des sondés ont par exemple spontanément cité des pistes qui pourraient renforcer la transparence de la vie publique et limiter le risque de corruption. » Parmi lesquelles, la limitation du renouvellement des mandats, l’encadrement du financement de la vie politique et du lobbying ou encore le renforcement de l’indépendance de la justice emportent une large adhésion.

Emission politique de Marine Le Pen : des propos de bistrot grossiers, vulgaires et mensongers

Emission politique de Marine Le Pen : des propos de bistrot grossiers, vulgaires et mensongers

 

La caricature, la vulgarité, l’insulte et le mensonge  caractérisent les interventions de Marine Le Pen. Des propos de bistrot sans doute pour des électeurs dans un état psychique proche de celui de clients de café très avinés. La technique est connue, c’est celle qu’emploient Trump, Poutine et autres démagogues. On prend un élément de vérité qu’on déforme pour donner uen légitimité à des orientations ineptes voire abjectes. Exemple à propos de la nationalisation automatique des conjoints immigré de Français. La vérité dans ce domaine c’est que les conjoints immigrés de français peuvent effectivement présenter une demande de nationalité mais le processus demande des années avant que le ministère de l’intérieur après de nombreuses enquêtes relatives en particulier à l’intégration ne donne son avis. Il n’y a aucun droit à la naturalisation. Dans de nombreux cas les dossiers sont d’ailleurs enterrés et le demandeur ne reçoit aucune réponse. Marine Le Pen affirme aussi que cette naturalisation automatique est y compris accordée aux étrangers condamnés. Ce qui est encore totalement faux En France, la demande de naturalisation d’un étranger ayant été condamné pour des crimes ou des délits constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou pour un acte de terrorisme ou à une peine égale ou supérieure à six mois de prison sans sursis est irrecevable. De plus, une enquête préfectorale de « bonnes vies et mœurs » vient compléter ces premières conditions, pendant laquelle les condamnations pénales – en France ou à l’étranger – sont vérifiées. Ces conditions ne sont toutefois pas applicables à un condamné ayant bénéficié d’une réhabilitation de plein droit ou à une personne dont la condamnation a été exclue du bulletin numéro 2 – excluant les peines pour des faits mineurs - du casier judiciaire. Autre exemple de manipulation : Marine Le Pen affirme que 500 000 migrants venus en Allemagne ce sont répandus dans le reste de l’union européenne du fait de l’accord de Schengen. Elle semble faire référence à un chiffre publié en avril 2016 par le tabloïd allemand Bild. Le ministère allemand de l’intérieur indiquait que 500 000 réfugiés vivaient dans le pays sans s’être enregistrés comme demandeurs d’asile – notamment par peur d’être expulsés en cas de rejet de leur demande. Rien n’indique toutefois que ces personnes se sont « dispersées » dans le reste de l’Europe. Dernier exemple elle se fonde sur l’exemple allemand qui interdirait la bille nationalités pour l’imposer aussi en France.: « c’est le cas en Allemagne,». Là encore ses totalement faux puisque la binationalité est autorisée outre-Rhin depuis 2000 et son obtention a été facilitée en 2014 (y compris pour les nationalités extracommunautaires). Autre contradiction face à la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, Marine Le Pen a affirmé que tous ses enfants avaient, comme elle, effectué leur scolarité dans des établissements publics. Pourtant, en 2014, le Courrier de l’Ouest relevait que sa fille de 15 ans était en fait scolarisée dans un établissement catholique à Nyoiseau (Maine-et-Loire). Enfin et surtout il y a l’invective, l’insulte comme celle adressée à Benoît Hamon qualifié d’ « islamo-gauchiste». Certes on peut convenir que Benoît Ha mon propose des orientations clairement gauchistes pour autant il est intolérable de considérer qu’il est un partisan des thèses islamiques. Le pire sans doute et sans doute le culot de Marine Le Pen de se présenter comme une candidate du peuple anti système. Celle qui a bénéficié de la fortune de son père et qui a même dissimulé une partie de son patrimoine (plusieurs enquêtes judiciaire sont en cours) et est bien elle aussi une candidate du «  nanti-système » comme l’a qualifier l’humoriste Vanhoenacker (intervenue dans son émission politique) en se fondant sur le «joli patrimoine immobilier » de la député européenne -et est ajoutant « Fillon, il fait tellement petit bourgeois à côté de vous » -, avant de conclure : « c’est bien la preuve que vous, vous êtes la candidate du nanti-système ».

Fillon doit renoncer pour 70 % des Français dont 53 % des proches de la droite

Fillon doit renoncer pour 70 % des Français dont 53 % des proches de la droite

 

Sept Français sur dix et une majorité de sympathisants de droite pensent désormais que François Fillon, empêtré dans une affaire d’emplois présumés fictifs, devrait renoncer à l’élection présidentielle, selon un sondage Odoxa publié vendredi. 79% des personnes interrogées n’ont pas été convaincues par les explications fournies par le candidat de la droite et du centre, qui a reconnu avoir commis une « erreur » lors d’une conférence de presse lundi et a publié une « lettre aux Français », selon ce sondage réalisé pour franceinfo. Cette opinion est partagée par 61% des sympathisants de droite. En conséquence, 70% des Français et 53% des proches de la droite estiment que le candidat devrait renoncer à se présenter. Les trois quarts des personnes interrogées (74%, 53% des sympathisants de droite) disent avoir désormais une « mauvaise opinion » de François Fillon, relégué en 3ème position dans les sondages depuis l’ouverture d’une enquête sur les soupçons d’emplois fictifs dont aurait bénéficié son épouse. 25% conservent une « bonne opinion » de lui, alors qu’elles étaient 38% selon un précédent sondage publié le 27 janvier.
Si François Fillon décidait finalement de renoncer, 50% des personnes interrogées pensent qu’Alain Juppé, battu à la primaire de la droite, serait le meilleur candidat, loin devant François Baroin (15%) et Xavier Bertrand (13%).
Enquête réalisée par internet les 8 et 9 février auprès d’un échantillon de 1.001 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.

Fillon conteste le droit d’être jugé

Fillon conteste le droit d’être jugé

 

Sans doute un des derniers avatars de la descente aux enfers de François Fillon avec son incroyable système de défense qui réfute la justice. En fait, il réfute  le droit du parquet national financier (PNF) à enquêter sur le détournement de fonds publics et cela au motif que les députés sont exonérés de la responsabilité puisque non d’autorité publique. Système de défense invraisemblable car si des élus disposent bien d’autorité publique, ce sont en premier les députés qui votent les lois. Au-delà de l’argutie tordue, Fillon démontre son mépris de l’institution judiciaire.  Le parquet national financier est une institution judiciaire instaurée le 1er février 2014 par décret d’application de la loi organique n° 2013-1115 du 6 décembre 20131ainsi que de la loi n° 2013-1117 du 6 décembre 2013 relative à la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière, à la suite de l’affaire Cahuzac et des lois relatives à la transparence de la vie publique. Ce parquet a pour objectif de prendre en charge les dossiers d’une grande complexité, concernant la lutte contre la fraude fiscale, la corruption ainsi que les affaires boursières (délit boursier, délit de manipulation des cours) qui relèvent de la compétence exclusive du nouveau procureur financier5 : en effet, « l’instauration du parquet financier permet une spécialisation du ministère public permettant d’accroître son action contre la très grande délinquance économique et financière, ». Les affaires Fillon relève dune incroyable complexité puisque 5 ou 6 faits qui s’enchevêtrent et entre donc pleinement dans le champ de compétence du PNF. Notons par ailleurs la timide et relative contre-offensive de Fillon qui se limite à demander au PNF d’abandonner ses poursuites alors qu’il aurait pu porter plainte. Fillon a le culot de considérer comme illégale l’enquête de même  qu’une  éventuelle mise en examen.   Les avocats du couple Fillon ont annoncé jeudi avoir demandé au Parquet national financier (PNF) de se dessaisir de l’enquête sur des emplois présumés fictifs dont auraient bénéficié l’épouse et deux enfants de l’ex-Premier ministre au Parlement. Ils estiment en effet que l’enquête, ouverte le 25 janvier des chefs de détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits, est « illégale ». « Nous avons aujourd’hui demandé au Parquet national financier de se dessaisir de l’enquête préliminaire en cours », a déclaré lors d’un point presse Me Antonin Lévy, qui représente François Fillon. « Nous avons fait cette demande en conscience, afin de préserver les intérêts de nos clients bien sûr, mais aussi et peut-être surtout au nom de l’Etat de droit démocratique », a-t-il ajouté. « Cette enquête viole les principes les plus fondamentaux du droit constitutionnel. » Les avocats reprochent au PNF de s’être saisi, en vertu de sa compétence limitée, sur un délit qui lui revient, le détournement de fonds publics, mais qui est d’après eux inapplicable en l’espèce. Ils affirment en effet que ce délit ne peut être reproché à un parlementaire. Ben voyons !!!!

Fillon de plus en plus bas, éliminé avec 17,5% (IFOP)

Fillon  de plus en plus bas, éliminé avec 17,5% (IFOP)

 

François Fillon plonge encore d’après le  sondage quotidien de l’IFOP-Fiducial et serait éliminé dès le premier tour de la présidentielle, avec 17,5%, si le scrutin devait avoir lieu ce dimanche. Toujours devancé par Emmanuel Macron (21%) et Marine Le Pen (26%), le vainqueur de la primaire de la droite perd un demi-point par rapport à la précédente étude réalisée pour Paris Match, iTELE et Sud Radio. Les intentions de vote en faveur de l’ex-Premier ministre n’ont cessé de fléchir depuis le début de la controverse déclenchée fin janvier par les révélations du Canard enchaîné sur les emplois potentiellement fictifs dont aurait bénéficié son épouse et deux de ses enfants. Derrière le trio de tête, suivent Benoît Hamon (15%), Jean-Luc-Mélenchon (10,5%), François Bayrou (5,5%), lequel entretient le suspense sur ses intentions, et une série de candidats à moins de 5%. Dans l’hypothèse d’un second tour Macron-Le Pen, la seule testée par l’Ifop, l’ancien ministre de l’Economie l’emporterait avec 63% contre 37% à la présidente du Front national. Cette enquête a été menée en ligne du 6 au 9 février auprès d’un échantillon de 1,407 personnes inscrites sur les listes électorales.

Nucléaire : Macron pour la réduction du nucléaire à 50%.

Nucléaire : Macron pour la réduction  du nucléaire à 50%.

 

« Je garderai le cap de la loi de transition énergétique parce que je pense qu’il est bon », a  déclaré Macron (notons que les directives du gouvernement rendent irréalisable cet objectif).  Cette loi, adoptée en 2015, prévoit la réduction à 50% au lieu d’environ 75% aujourd’hui de la part du nucléaire dans la production électrique française à l’horizon 2025. « Tout n’est pas à jeter (dans le nucléaire). Et en même temps on a un problème de dépendance parce que ce n’est pas bon d’avoir 75% de notre énergie électrique qui dépend du nucléaire », a dit l’ex-ministre de l’Economie, qui a aussi invoqué des raisons de sûreté et de coût. Au-delà de la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) déjà prévue pour 2018, l’ancien ministre de l’Economie a indiqué que le devenir des centrales dépendra de l’audit de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur l’éventuelle prolongation d’une partie du parc nucléaire français, dont les conclusions sont attendues fin 2018-début 2019. « A ce moment-là nous verrons les tranches qui sont à fermer, celles qui sont à maintenir, celles qui sont à moderniser », a-t-il indiqué à la presse après son intervention au WWF. Concernant l’objectif de 32% pour la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2030, également fixé par la loi de transition énergétique, Emmanuel Macron propose de soumettre « dès le début du quinquennat » le calendrier de l’ensemble des appels d’offres prévus sur la période dans le renouvelable. Ces appels d’offres porteront sur un total de 26.000 mégawatts (l’équivalent de six centrales nucléaires), « ce qui équivaut à accompagner l’équivalent de 30 milliards d’euros d’investissements privés », a-t-il précisé. La sortie des énergies fossiles passera quant à elle par la fermeture des dernières centrales à charbon françaises – une promesse de François Hollande dont l’application a finalement été étalée dans le temps – et la fin des permis d’exploitation des hydrocarbures, qu’il s’agisse des gaz de schiste en métropole ou des forages dans les territoires ultramarins. Une sortie progressive du diesel est également programmée, avec une accélération de la conversion du parc français en accompagnant à la fois les ménages (avec une prime à la conversion de 1.000 euros) et les industriels, accompagnée d’une augmentation de la fiscalité sur l’essence pour une convergence totale avec celle du diesel.

Croissance Chine : du mieux en janvier

Croissance Chine : du mieux en janvier

 

Les exportations chinoises ont progressé en janvier à un rythme supérieur aux attentes, comme les importations qui ont elles aussi dépassé les anticipations des analystes, montrent les chiffres préliminaires officiels. Les exportations ont progressé de 7,9% le mois dernier (+3,3% attendus), tandis que les importations ont augmenté de 16,7% (+10% attendus), faisant ressortir un excédent commercial de 51,35 milliards de dollars. La croissance des services a conservé un rythme élevé en janvier en Chine, malgré un léger tassement par rapport à décembre, montre l’enquête Caixin/Markit auprès des directeurs d’achats publiée lundi. L’indice PMI des services s’établit à 53,1 en janvier sur une base ajustée des variations saisonnières, contre 53,4 en décembre.  L’activité manufacturière a continué de se développer en janvier pour le septième mois consécutif, mais à un rythme inférieur aux attentes, montre l’enquête Caixin/Markit publiée vendredi. L’indice PMI manufacturier mesuré par cette étude privée s’est établi à 51,0 le mois dernier, sur une base ajustée des variations saisonnières, en baisse après 51,9 en décembre. Les économistes anticipaient un indice à 51,8. Avec sept mois de progrès, la production manufacturière chinoise connaît sa plus longue période d’expansion depuis 2011.

Immigration : La justice inflige un camouflet à Trump

Immigration : La justice  inflige un camouflet à Trump

 

Un véritable camouflet pour Donald Trump, Le décret interdisant l’accès aux États-Unis pour les ressortissants de sept pays musulmans et pour les réfugiés, reste suspendu, selon une décision rendue jeudi par la cour d’appel de San Francisco. Donald Trump a promis de se battre en justice. La cour d’appel de San Francisco a maintenu ce jeudi soir la suspension du décret anti-immigration initié par le président américain, une des mesures les plus emblématiques de son début de mandat. La demande d’appel d’urgence du gouvernement fédéral a été «rejetée» à l’unanimité, ont écrit les trois juges de la cour d’appel dans leur décision, insistant sur la nécessité de protéger «l’intérêt général». Ils ont également souligné que le gouvernement n’avait «pas fait la preuve qu’un étranger d’un des pays incriminés a perpétré un attentat aux États-Unis» par le passé.  Donald Trump n’a pas tardé à réagir sur Twitter. «Rendez-vous devant la justice, la sécurité de notre nation est en jeu», a-t-il écrit en majuscules. La présidence peut désormais saisir la Cour suprême des États-Unis pour contester l’arrêt de la cour d’appel

2030 : la Chine première puissance économique et la France en 12ème position.

2030 : la Chine première puissance économique et la France en 12ème position.

Et selon une étude de PwC publiée notamment par BFM, c’est la Chine qui sera, et de loin, la première puissance du monde en 2030. Ce qui est déjà le cas d’ailleurs en 2016 en termes de PIB PPA. Avec 38.008 milliards de dollars, la puissance asiatique devrait creuser l’écart avec les États-Unis, relégués loin derrière avec 23.475 milliards de dollars. En 2030, l’Inde devrait par ailleurs monter sur la 3ème marche du podium (une position qu’elle occupe déjà), avec un PIB PPA de 19.511 milliards de dollars. Avec la montée en puissance des pays émergents, elle devrait mécaniquement reculer. Actuellement 10ème pays du monde avec un PIB PPA de 2.737 milliards de dollars, l’Hexagone devrait perdre une place et se retrouver 11ème avec 3.377 milliards de dollars, malgré une croissance cumulée de 23% d’ici 2030 (1,6% par an en moyenne). La France perdrait sa place dans le top 10 avec l’arrivée du Mexique dans le gotha mondial. D’ici 2050, l’Hexagone perdrait encore une place et se retrouverait 12ème puissance mondiale avec un PIB PPA de 4.705 milliards de dollars. Avec la montée en puissance des pays émergents, elle devrait mécaniquement reculer. Actuellement 10ème pays du monde avec un PIB PPA de 2.737 milliards de dollars, l’Hexagone devrait perdre une place et se retrouver 11ème avec 3.377 milliards de dollars, malgré une croissance cumulée de 23% d’ici 2030 (1,6% par an en moyenne). La France perdrait sa place dans le top 10 avec l’arrivée du Mexique dans le gotha mondial. D’ici 2050, l’Hexagone perdrait encore une place et se retrouverait 12ème puissance mondiale avec un PIB PPA de 4.705 milliards de dollars.  La croissance mondiale devrait être tirée en grande partie par les pays émergents et les pays en développement. La Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Mexique, la Russie et la Turquie vont voir leur économie augmenter à un taux annuel moyen de 3,5% au cours des 34 prochaines années, contre seulement 1,6% pour les pays avancés du G7 que sont les États-Unis, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni et le Japon. PwC prévoit par ailleurs que l’économie mondiale doublera de taille d’ici à 2042, augmentant à un rythme annuel moyen d’un peu plus de 2,5% entre 2016 et 2050. Une prévision plutôt pessimiste qui marquerait, si elle était avérée, une rupture avec les périodes précédentes. En effet, selon les estimations historiques d’Angus Maddison, ancien professeur à l’université de Groningue, la croissance n’a cessé de s’accélérer depuis un millénaire. Avec une forte accélération au XXème siècle. Il a fallu 40 ans pour que le PIB mondial double entre 1913 et 1950, 15 ans entre 1950 et 1965 et 12 ans entre 1998 et 2010.    Le modèle de prédiction de PwC s’appuie sur plusieurs critères comme l’innovation, la productivité, le niveau d’éducation ainsi que la croissance démographique globale et la croissance de la population active. Or le taux de croissance de la population mondiale va continuer à décélérer d’ici 2050. Une décélération qui s’explique par la chute globale du taux de fécondité dans le monde. Il était en moyenne de 5,06 enfants par femme en 1964. Il est tombé à 2,45 en 2014 selon la Banque Mondiale.

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