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Archive mensuelle de février 2017

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« Penelope Fillon ? Jamais vue à l’assemblée » (Jean-Louis Debré)

« Penelope Fillon ? Jamais vue à l’assemblée  » (Jean-Louis Debré)

 

Jean-Louis Debré, ancien premier ministre, ancien président de l’assemblée, ancien président du conseil constitutionnel sans doute le plus proche de Jacques Chirac affirme n’avoir jamais vu Penelope Fillon au Parlement où elle était supposée assurer un poste d’assistante de François Fillon. Pire, Jean-Louis Debré a salué le travail du canard enchaîné. Une claque supplémentaire pour Fillon déjà en pleine déconfiture. Depuis qu’il a quitté son poste de président du Conseil constitutionnel en mars 2016, Jean-Louis Debré sort de sa réserve et ne mâche pas ses mots lorsqu’il a un message à faire passer, usant parfois d’humour. Invité de Salut les terriens, le 11 févier, l’homme politique a été fidèle à lui-même. Interrogé par Thierry Ardisson pour savoir si celui qui a été président de l’Assemblée nationale entre 2002 et 2007, a souvent vu Penelope Fillon il a répondu dans un sourire : « À mon âge je n’ai plus la mémoire des gens que je ne vois pas« . L’ancien ministre ne s’est pas arrêté là affirmant : « Je ne connais pas les 577 collaborateurs des députés, surtout ceux qui ne viennent pas« . Thierry Ardisson a ensuite estimé que sans Mediapart et le Canard enchaîné (qui ont révélé plusieurs volets dans l’affaire Fillon, ndlr), « on aurait l’impression du République exemplaire ». Une réflexion qui a fait réagir Jean-Louis Debré. « La République s’est construite parce qu’il y avait des journaux satiriques l’Assiette au beurreLe Charivari, qui ont été des aiguillons qui ont empêché un certain nombre de déraillements« , a-t-il estimé. L’ancien soutien d’Alain Juppé à la primaire de la droite et du centre a également salué le travail du Canard enchaîné. « Aujourd’hui, le Canard enchaîné a joué un rôle important pour éviter que lorsqu’on est au pouvoir, on abuse du pouvoir ». (Info RTL)

Goldman Sachs mouillée dans la déréglementation financière de Trump

Goldman Sachs mouillée  dans la déréglementation financière de Trump

 

On soupçonne la banque Goldman Sachs d’être mouillée vis-à-vis de l’intention du nouveau président de la république des États-Unis de mettre en place une dérégulation financière profitable aux établissements financiers concernés. En gros,  de faire sauter les règles prudentielles pour donner davantage de liberté aux banques créant peut-être ainsi les conditions d’une crise semblable à celle de 2008. Du coup,  deux membres du Sénat américain ont demandé par écrit au PDG de l’influente banque d’affaires Goldman Sachs de s’expliquer sur l’implication éventuelle de salariés de son groupe dans la rédaction de certains des décrets présidentiels signés par Donald Trump sur la réglementation bancaire et financière. Dans leur lettre, datée du 9 février et rendue publique vendredi, les élues démocrates Elizabeth Warren et Tammy Baldwin demandent à Lloyd Blankfein des précisions sur les activités de « lobbying » de la banque liées à la remise en question de la loi Dodd-Frank et de la règle fiduciaire sur le conseil en investissement. Blankfein est également prié de détailler les profits que pourrait réaliser Goldman Sachs si ces réformes entraient en vigueur. « Nous n’avons joué aucun rôle dans la rédaction d’un quelconque décret présidentiel », a déclaré vendredi un porte-parole de la banque. En décembre, Donald Trump a nommé Gary Cohn, ancien président et directeur général adjoint de Goldman Sachs, à la tête du Conseil économique national de la Maison blanche, une instance chargée de coordonner la politique économique fédérale. La semaine dernière, le président a ordonné par décret un réexamen des règles d’encadrement des activités bancaires entrées en vigueur depuis la crise financière de 2008, s’attirant des critiques du camp démocrate, qui lui reproche de défendre les intérêts de Wall Street. « Les décrets présidentiels publiés par le président Trump vendredi de la semaine dernière nous conduisent à nous demander à quel point les conseils de Cohn à Trump sont bons pour Wall Street mais mauvais pour les Américains », écrivent les deux sénatrices. « Goldman Sachs serait un important bénéficiaire de ces efforts de dérégulation du secteur financier. » Outre Gary Cohn, Donald Trump a choisi un autre ancien de Goldman Sachs, Steven Mnuchin, comme secrétaire au Trésor. Dans leur lettre, Elizabeth Warren et Tammy Baldwin demandent que leur soient transmis tous les échanges entre des salariés de la banque et Cohn, Mnuchin, Jay Clayton, pressentie pour prendre la présidence de la SEC, le gendarme des marchés américains, ou encore Steve Bannon, « stratège en chef » de la Maison blanche.

Affaire Fillon : décision imminente de la justice

Affaire Fillon : décision imminente de la justice

D’après le JDD,  la décision du parquet national financier (PNF) sur l’affaire Fillon devrait intervenir cette semaine, le PNF opterait pour des poursuites contre les époux Fillon. Même les proches de l’ancien Premier ministre semblent désormais écarter l’hypothèse d’un classement sans suite. Après dix-sept jours d’enquête et d’auditions, deux scénarios seraient à l’étude : soit l’ouverture d’une information judiciaire, confiée à un ou des juges d’instruction ; soit une citation directe devant le tribunal correctionnel. Dans le premier cas, l’information serait ouverte contre personnes dénommées et non « contre X » ; il appartiendrait alors aux magistrats instructeurs de convoquer les intéressés pour les mettre en examen. Dans le second cas, le calendrier s’annonce serré. Au plus tôt, une citation directe pourrait donner lieu à un procès dans un délai de onze jours. L’audience pourrait durer plusieurs jours et le délibéré avant la décision, plusieurs semaines. Quasi inenvisageable, donc, avant le 17 mars, date butoir pour le dépôt des candidatures à la présidentielle. Ensuite, la justice peut choisir (ou non) d’observer une « trêve électorale » et s’interdire toute poursuite avant le scrutin

Affaire Fillon : les crocodiles de la droite refuse la justice

Affaire Fillon : les crocodiles de la droite refuse la justice

Finalement plusieurs crocodiles de la droite reprennent l’argutie de François Fillon : la justice n’a pas compétence pour juger le candidat Fillon. D’une certaine manière,  ils ont raison car les lois sont surtout destinées à réguler la vie des pauvres. Il suffit pour s’en persuader de constater que des affaires politico-financières traînent pendant des années voir des dizaines d’années comme l’affaire Tapie.  Quand le voleur de mobylette, lui, est sanctionné immédiatement (et au demeurant logiquement) devant le tribunal des flagrants délits. Ces responsables qui affirment par ailleurs que le dossier Fillon n’a pas lieu d’être puisqu’il s’agit d’un parlementaire, autant dire qu’il n’a pas à rendre de comptes à la justice. On se demande quelle sera la réaction des intéressés quand ils apprendront que les Fillon sont susceptibles d’être mis en examen officiellement par un juge dés la semaine prochaine. Ci-dessous  texte publié dans le JDD et cosigné par Christian Jacob, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée Nationale, Philippe Vigier Président du groupe Union des démocrates et indépendants à l’Assemblée Nationale, Bruno Retailleau Président du groupe Les Républicains au Sénat et François Zocchetto Président de groupe Union centriste au Sénat.

 

« Notre démocratie est régie par des principes que l’émotion et l‘approximation médiatique ne devraient pas nous faire oublier. Il est de notre devoir en tant que Présidents de groupes parlementaires de les rappeler. La séparation des pouvoirs a été malmenée dans la procédure qui vise François Fillon. Comment ne pas voir que cette attaque avait été préparée de longue date ? Comment ne pas voir que le moment était choisi pour atteindre le représentant de la droite et du centre ? Avec une réactivité surprenante une procédure d’enquête a été engagée sur la base d’un délit qui n’existe pas pour un parlementaire et de surcroît avec l’objectif de contrôler dans le détail l’activité d’un député et de ses collaborateurs. Le principe d’indépendance que consacre le droit parlementaire n’est pas un privilège ; il est la garantie d’une parole libre des élus représentants de la Nation. En écartant le principe de séparation des pouvoirs, l’élection présidentielle a été prise en otage. Au travers d’un dossier présenté systématiquement à charge et dont le contenu et la pertinence s’effritent chaque jour un peu plus, on voit bien le risque de priver les électeurs du droit fondamental à exercer leur choix souverain si près de l’élection présidentielle. Ceux qui ont en charge d’appliquer la loi doivent la respecter. Une faute a été commise par ceux qui se sont exonérer du secret de l’enquête et qui ont préférer le bruit médiatique au droit. Notre justice ne doit pas s’aventurer sur le terrain de la politique et des médias. Elle doit garder ses distances avec le bruit qui l’entoure et ne connaître que le droit, ses principes et à sa stricte application. » Amen !

Le projet Macron n’est pas socialiste »(Jean-Pisani Ferry)

Le projet Macron n’est pas socialiste »(Jean-Pisani Ferry)

 

L’ancien patron de France stratégie expert en prospective reconnaît que le projet Macron n’est pas socialiste mais progressiste. On entend d’ici les cris de frais des gardiens du temple de gauche ;  on pourrait objecter que la même question pouvait se poser vis-à-vis de la gestion de Mitterrand et de François Hollande. Avec une différence de taille : le projet des ces deux  présidents de la république était bien socialiste mais pour l’essentiel leur politique était très libérale. Un libéralisme par ailleurs contradictoire et mal assumé qui les a conduits rapidement à faire l’inverse de ce qu’ils avaient annoncé.

 

 Extrait de l’interview de Jean-Pisani Ferry  dans le JDD

A deux mois du premier tour, le candidat Macron a-t-il un programme?
Il a commencé à décliner une série de propositions thématiques dans de nombreux secteurs. Il va continuer, notamment la semaine prochaine, sur la sécurité. Début mars, il récapitulera ses propositions et les grands engagements sur lesquels il investira le capital politique conféré par l’élection et demandera à être jugé au terme du quinquennat. On attend d’un candidat à la présidentielle qu’il donne son avis sur tous les sujets. Y compris sur les poules en batterie, et d’ailleurs il l’a donné. Mais c’est autour de quelques grands engagements qu’un candidat noue un contrat de transformation avec la nation […]

Quelle différence entre ce projet et la politique économique de Hollande, à laquelle Macron a longtemps participé?
Macron n’est pas lesté des tabous de la gauche, ni de ceux de la droite. Il met sur la table des propositions tranchantes […]

Comment expliquez-vous que ses adversaires pilonnent Macron sur son absence de programme?
Ce programme part de loin. Il a été construit à partir d’une méthode originale de consultation des Français et de débat à la base au sein du mouvement En Marche! Par ailleurs, les candidats du PS et de LR ont été désignés par des primaires et ont été amenés à faire, tôt, une offre qui se voulait complète – même si beaucoup ont bougé depuis. Mais rappelez-vous, Jospin n’avait présenté son programme qu’à la mi-mars.

Jospin, dont le projet n’était pas socialiste…
Concernant Macron, je vous le confirme : son projet n’est pas socialiste! Il est progressiste.

Orange au capital de Canal + ?

Orange au capital de Canal + ?

 

Il se confirme chaque jour un peu plus qu’Orange a l’intention d’opérer un rapprochement commercial avec Canal+ mais au-delà d’envisager aussi rapprochement capitalistique. D’après Reuters, Bolloré pourrait proposer à Stéphane Richard de lui céder 50% [de Canal +] en échange de titres Orange». L’éditeur du Grand Journal étant valorisé quelque 6 milliards d’euros, la moitié de l’entreprise correspondrait donc plus ou moins à 10% du capital d’un Orange qui s’en trouverait grandement renforcé dans le domaine des contenus. Sur ce créneau, dont Stéphane Richard ne voulait pas entendre parler il y a encore quelques mois, l’opérateur fait face à la concurrence agressive de SFR (propriétaire de Libération). La société détenue par Patrick Drahi en a fait la pièce maîtresse de sa stratégie de recrutement d’abonnés, pour se distinguer de son rival, qui joue plutôt sur la qualité de service et de réseau.  Dans l’immédiat, une simple prise de participation d’Orange dans Canal +, doublée d’accords commerciaux, semble réalisable. On voit mal l’Etat, détenteur de 23% du capital de l’opérateur télécoms, accepter une opération plus vaste, touchant l’actionnariat de ce fleuron aux 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel, avant l’élection présidentielle de 2017. Après cela, tout est possible et dépendra beaucoup de l’identité des futurs chefs de l’Etat et du gouvernement et du prochain ministre de l’Economie

2017 : La fumisterie des programmes

2017 : La fumisterie des programmes

La fumisterie que constituent les programmes n’empêche nullement les opposants à Macron de tirer à boulet rouge  sur l’intéressé qui n’a  pas produit de catalogue de promesses. La critique la plus dure vient du « rigoureux » Fillon :  »cas d’école de l’illusionnisme, cette nouvelle forme de populisme mondain qui a inventé la campagne présidentielle sans programme présidentiel ». La rigueur de Fillon est évidemment toute relative aussi bien concernant le détournement de fonds publics qu’en ce qui concerne sa gestion de premier ministre. Rappelons-nous, en 207Fillons avait déclaré qu’il était à la tête d’un État en faillite et qu’il entendait redresser la situation. Bilan de l’intéressé en 2012 : 600 000 chômeurs en plus (comme Hollande) et 600 milliards d’endettements supplémentaires. Ne parlons pas des promesses faites pour 2017 notamment de sa sulfureuse proposition de ne faire rembourser par la sécurité sociale que les maladies graves. Une proposition sans doute inspiré par le financement qu’il a reçu de l’assureur Axa. Autre proposition tout aussi hypothétique : la suppression de 500 000 fonctionnaires sans indiquer où et comment. Autre fumisterie celle de Benoît Hamon avec son fumeux revenu universel de 300 à 700 milliards par an dont on ne sait pas comment il serait financé. Dernier exemple les promesses de Marine Le Pen consistant à sortir de l’euro ou à engager 40 milliards de dépenses supplémentaires. Des dépenses supplémentaires financées par 60 milliards d’économies. Où,  comment ? On ne le saura jamais. Sans doute le programme le plus surréaliste qui s’il était appliqué conduirait le pays vers la catastrophe financière et l’appauvrissement généralisé. La seule sortie de l’euro coûterait immédiatement 20 % de pouvoir d’achat aux Français du fait du différentiel de taux de change. On se souvient de ce qu’il est advenu des promesses dans le passé de Sarkozy ou de François Hollande. Pour le bien de la démocratie il serait urgent d’interdire aux candidats d’élaborer des listes de promesses illusoires. Le premier objectif pour eux devrait être de définir les enjeux de la période actuelle, ensuite de donner une vision cohérente pour l’avenir du pays enfin de se limiter aux grandes réformes structurelles dont le pays a cruellement besoin pour mieux affronter les mutations en cours dans les domaines économique, sociale, environnementale, sanitaire et sociétale et cela évidemment resitué dans un environnement international. Pour satisfaire la demande paresseuse de certains journalistes de grands médias,  il suffira à Macron décrire programme à la place du mot projet. De toute façon,  les journalistes politiques n’entretiennent que des rapports approximatifs avec les réalités économiques et sociales. Ils sont bien incapables de vérifier la pertinence d’un bouclage financier. Un bouclage financier au demeurant parfaitement illusoire car tout repose sur la croissance. Pour preuve le dernier budget 2017 de François  Hollande a été très critiquée par la Cour des Comptes car il repose sur des perspectives peu crédibles notamment sur une croissance du libre de 1,5 % quand vraisemblablement la croissance sera proche de celle de 2016, à savoir un peu plus de 1,1 %.  Certes on peut et on doit agir sur le niveau des dépenses mais nombre de dépenses dépendent  précisément de la croissance et de l’emploi (par exemple UNEDIC, sécurité sociale, retraite etc.).  Cependant poussé par ses concurrents, Macron va récapituler ses propositions le 22 février et préciser ses orientations financières début mars. Pour satisfaire à la demande des illusionnistes, il suffira peut-être de remplacer le mot projet par le mot programme. Bref quand la sémantique politicienne donne raison à l’incompétence et à la paresse des experts politiques.

2017 : les affaires de Marine Le Pen

2017 : les affaires de Marine Le Pen

 

Curieusement les casseroles que traîne Marine Le Pen affecte peu son électorat raciste et ou primaire. La plupart veulent ignorer les innombrables affaires qui concernent le front national. Marine Le Pen qui se présente en candidate du peuple est en réalité une millionnaire qui a dissimulé son patrimoine. ?  Les Le Pen sont soupçonne d’avoir sous-évalué leur patrimoine détenu en commun, notamment leur propriété de Montretout à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Au total, cela représenterait plus d’un million d’euros pour Jean-Marie Le Pen et plusieurs centaines de milliers d’euros pour sa fille. Selon le JDD, le fisc leur réclame près de 3 millions d’euros. Si Jean-Marie Le Pen est la cible principale de Bercy dans cette enquête, la présidente du FN risque tout de même une peine allant jusqu’à trois ans de prison, 45 000 euros d’amende et de dix ans d’inéligibilité. Pour différentes élections, le Front National et accusé d’Escroquerie, recel d’abus de biens sociaux, faux et usage de faux. Le Front national est soupçonné d’avoir mis en place des pratiques frauduleuses pour financer ses campagnes électorales depuis 2011. Dans le viseur des enquêteurs : un système de vase clos entre le FN, Jeanne – le micro-parti de Marine Le Pen – et la société Riwal, dirigée par Frédéric Chatillon, un proche de la présidente frontiste. Riwal est soupçonnée d’avoir vendu des kits aux candidats investis par le FN, contenant des tracts et des affiches, à des coûts largement surfacturés. Ces kits, imposés à tous les candidats frontistes, leur étaient fournis via le micro-parti Jeanne, qui leur prêtait l’argent nécessaire à cet achat avec un taux d’intérêt de 6,5%. Comme le veut le code électoral, tous les frais de campagnes sont ensuite remboursés par l’Etat si le candidat obtient plus de 5% des voix. Les candidats remboursaient alors Jeanne, en incluant des intérêts. Le micro-parti de Marine Le Pen gagnait alors environ 1 000 euros par kit, selon Les EchosA cela, s’ajoutent les bénéfices de Riwal dûs à la surfacturation des kits au préjudice final de l’Etat. Pour parler clair, le FN a vendu ses investitures et réalisé des bénéfices sur les remboursements de l’Etat. Notons aussi que la justice soupçonne les Le Pen d’avoir détourné à leur profit une partie des fonds du micro parti du FN pour l’achat de biens immobiliers dont sont propriétaires Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen. Il y a également l’affaire des les emplois fictifs du Parlement européen, Parlement européen qui a mis en demeure Marine Le Pen de rembourser 330 000 €. D’autres affaires encore comme l’emprunt du FN à une banque russe et jamais remboursée! Certaines de ses affaires traînent depuis cinq ou six ans.

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Moralisation de la vie politique : la France en retard (Transparency International)

Moralisation de la vie politique : la France en retard (Transparency International)

 

Des réflexions intéressantes de la section française de l’ONG Transparency International qui fait des propositions pour la moralisation de la politique française. Mais des propositions cependant bien insuffisantes qui ne posent pas les questions fondamentales relatives par exemple à la sociologie des élus, au rôle des partis, à la présence écrasante de fonctionnaires dans le système politique et au manque dramatique de démocratie participative qui fait qu’une fois élus les responsables font à peu près ce qu’ils veulent.  Enfin pas sûr que Daniel Lebègue (président de Transparency International ) ancien énarque, ancien haut fonctionnaire soit le mieux placé pour philosopher sur la réforme du système politique.

 

Daniel Lebègue, répond cependant aux questions de franceinfo.

 

Franceinfo : Les débats sur la transparence de la vie publique sont-ils sains à l’approche d’échéances électorales importantes ?

Daniel Lebègue : On peut se réjouir que la question de la transparence et de l’intégrité de la vie politique, de ses acteurs et de ses institutions, émerge comme une question de première importance à la veille de l’élection présidentielle, qui est le grand rendez-vous des citoyens en France avec la démocratie. Il est tout à fait naturel qu’au moment où les citoyens sont appelés à désigner le premier des décideurs publics, la clé de voûte de notre système politique, on puisse interroger les candidats pour s’assurer de leur intégrité, de leur sens de l’intérêt public, examiner leur situation, notamment financière, mais aussi leur poser des questions sur ce qu’il faudrait faire pour améliorer la transparence et l’éthique de la vie publique. Car il reste du chemin à parcourir.

L’affaire Fillon jette à nouveau la suspicion sur la classe politique. Ce scandale traduit-il un échec des tentatives de moralisation de la vie politique ?

Je ne le pense pas. Beaucoup de chemin a été fait. Il y a encore quelques années, la France était très en retard par rapport aux autres démocraties européennes, que ce soit en matière de lutte contre la délinquance financière (corruption, fraude fiscale, etc.), ou en matière de cumul des mandats, dont elle était championne du monde. L’affaire Cahuzac, en 2013, a été un électrochoc salutaire qui a permis de revoir en profondeur les règles sur la transparence et les moyens pour lutter contre la délinquance financière, avec la création de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique et du parquet national financier. Il y a aussi eu la loi sur le non-cumul des mandats, puis, en 2016, le vote de la loi Sapin II : pour la première fois, des règles sur le lobbying ont été édictées, un statut a été créé pour protéger les lanceurs d’alerte, et une agence anticorruption a été mise en place. Ce sont des avancées incontestables que nous, Transparency International, avons saluées.

Nous avons réalisé, en décembre, un état des lieux du quinquennat de François Hollande, que nous avons jugé plutôt positif en la matière. En cinq ans, nous avons parcouru plus de chemin que lors des vingt années qui ont précédé. Est-ce que cela suffit ? Non, on le voit chaque jour.

 

Quelles sont les améliorations encore possibles ?

Il faut surtout changer les pratiques des acteurs. Nous adressons 11 recommandations aux candidats à l’élection présidentielle, en leur demandant de se positionner. Nous rendrons publiques toutes leurs réponses et surveilleront si leurs engagements ont été respectés.

Nous recommandons, par exemple, de rendre plus transparente l’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) des députés et sénateurs. Quel type de dépenses peut-on engager avec cette indemnité ? Comment contrôler son utilisation ? Plutôt que de passer par une loi organique, dont l’adoption serait longue et incertaine, il serait possible d’inclure ces règles dans les codes de déontologie de l’Assemblée nationale et du Sénat. Une décision du bureau de chaque chambre suffirait, cela peut être fait en huit jours !

Autre recommandation : que tout candidat à une élection au suffrage universel produise un extrait de casier judiciaire. C’est incroyable qu’on n’y ait pas pensé avant ! En France, on peut, aujourd’hui, avoir été condamné pour des atteintes graves à la probité et être candidat à l’exercice d’un mandat public sans que les électeurs en soient informés. C’est une anomalie.

Un dernier exemple d’amélioration possible : pour éviter une nouvelle affaire Bygmalion et assurer le respect du plafonnement des dépenses de campagne, nous proposons qu’en période de campagne, chaque candidat adresse, tous les mois, l’état de ses dépenses effectives à la Commission des comptes de campagne, mais aussi que cette règle concerne tous les partis politiques, y compris les quelque 200 micro-partis recensés. Cela permettrait une double vérification.

 

Malgré les avancées, de nouvelles affaires éclatent et la défiance des Français envers le personnel politique semble toujours aussi forte. Comment l’expliquer ?

Les règles nouvelles (déclarations d’intérêts, de patrimoine, transparence des revenus, etc.) ne peuvent pas changer les comportements du jour au lendemain. Cela commence à évoluer, mais nous ne sommes qu’au début du processus. Il est normal que les citoyens attendent pour s’en convaincre, mais les choses changent réellement.

En 2010, nous avions réalisé une comparaison européenne, qui plaçait la France en 26e position sur 27 en termes de transparence. Aujourd’hui, je n’hésite pas à dire qu’elle est au niveau des meilleurs pays en Europe.

 

Jusqu’où peut-on aller dans la moralisation de la vie publique ? Certains dénoncent une « demande totalitaire de transparence »…

La transparence est indispensable à la démocratie. « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration », dispose l’article 15 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Le principe de redevabilité de ceux qui exercent un mandat public ou une charge publique est un principe fondamental de toute démocratie.

Il y a, bien sûr, des limites à la transparence. Tout citoyen a droit à protéger sa vie privée ou au secret de ses correspondances avec son avocat, par exemple. Mais ces limites ne se situent pas au même niveau pour le citoyen ordinaire et pour celui qui exerce un mandat public. Ce dernier doit accepter d’être soumis à une exigence de transparence plus forte que le citoyen ordinaire. Personne n’est obligé d’être candidat à une élection !

 

En imposant une transparence accrue, ne risque-t-on pas de jeter encore davantage l’opprobre sur la classe politique ? Cette exigence n’est-elle pas finalement contre-productive ?

Quand on passe de l’opacité à un monde plus transparent, il y a un effet de dévoilement. On révèle ce qui était caché, ce qui peut produire un choc. Mais ce choc ne pèse pas grand chose par rapport à ce qu’apporte la transparence.

La transparence impose de chasser les mauvais comportements et d’adopter les bons. A chacune de leur action, les acteurs publics sont ainsi poussés à s’interroger sur ce qui se produirait si elle venait à être rendue publique : « Est-elle susceptible de susciter des réactions négatives ? Est-elle assumable ? » Grâce au regard de l’opinion, la transparence est donc le levier principal pour faire évoluer les pratiques et les comportements.

Dans la société surinformée et éduquée qui est la nôtre, les citoyens ont le droit de savoir. C’est à partir du moment où ils savent qu’ils peuvent manifester leur confiance ou leur défiance. C’est aussi pour cela que des choses qu’on acceptait il y a encore dix ans sont devenues intolérables aujourd’hui. Depuis la crise financière de 2008, le niveau d’exigence s’est accru partout dans le monde. Il ne suffit plus de respecter la loi pour être quitte et être considéré comme irréprochable.

 

On entend souvent dire que les pays anglo-saxons ou scandinaves seraient plus vertueux. Y a-t-il un modèle à suivre ?

Depuis des années, ce sont les pays du nord de l’Europe qui sont les plus transparents et vertueux (Danemark, Suède, Finlande, Pays-Bas, Allemagne…). Les pays du Sud et de l’Est, hélas, ne sont pas toujours exemplaires.

Il y a cependant de bonnes pratiques dans plusieurs pays dans le monde. Le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont mis en place de nombreuses choses intéressantes dont on pourrait s’inspirer. En matière de lobbying, par exemple, le modèle à suivre est le Canada, qui a institué un commissaire au lobbyisme chargé de surveiller les relations entre les groupes d’intérêts et les décideurs publics. La France, elle, a aujourd’hui le meilleur système du monde pour protéger les lanceurs d’alerte.

 

Comment expliquer ces efforts de transparence à géométrie variable entre le nord et le sud de l’Europe ?

Dans les pays du Nord, la culture de la collectivité et le sens de la responsabilité des dirigeants sont historiquement plus importants. Souvenez-vous des guildes du Moyen-âge et de la Renaissance. Il y a aussi une approche protestante de l’éthique, qui implique une rigueur, voire une austérité dans leur mode de vie. A l’inverse, la France est le pays où un monarque a osé dire « L’Etat, c’est moi ». Il en reste sans doute quelque chose.

: éle

La France va demander l’arrêt des conflits pendant un an et demi son seul porte-avions est en réparation !

La France va demander l’arrêt des conflits pendant un an et demi son seul porte-avions est en réparation !

 

 

Sans doute la France va-t-elle demander à l’ONU de se prononcer sur une motion pour l’arrêt des conflits pendant un an et demi. C’est-à-dire le temps nécessaire pour réparer son seul porte-avions  le d Charles-de-Gaulle. La situation est évidemment ubuesque. Ou bien la France renonce à tout porte-avion ou décide  d’en disposer d’ au moins deux. Une problématique posée un peu naïvement le ministre de la défense. «  Peut-être qu’il serait souhaitable d’avoir un deuxième porte-avions », soulignait en novembre le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian. « Peut-être que la question se posera quand on élaborera la loi de programmation militaire qui commencera en 2020. » Loin d’être nouvelle, l’idée d’un second porte-avions a émergé dès le début des années 2000. Face aux contraintes budgétaires, la France propose à la Grande-Bretagne de coopérer sur un projet qui prévoit la construction de trois porte-avions, dont un pour la Marine française. Un accord est signé en 2006 mais le programme est suspendu en 2008 avant d’être définitivement abandonné en 2013. Dans un rapport publié en 2014, la Cour des comptes épinglera un projet dans lequel « des sommes importantes » ont été engagées « alors que l’impasse de la coopération était très largement prévisible ». Depuis, le chantier est au point mort. Lors d’une conférence de presse consacrée aux questions de défense le 6 janvier, Benoît Hamon a estimé que la mise à l’arrêt du Charles-de-Gaulle posait la question. « S’il n’y a pas deux porte-avions, il n’y a pas de permanence à la mer », a dit le candidat socialiste. « La question qui nous sera posée c’est : est-ce qu’on fait deux porte-avions, l’un pour succéder au Charles-de-Gaulle et un autre à côté, ou est-ce qu’on en fait un seul mais avec le même problème qui se posera plus tard ? », a-t-il demandé. « Mais il est incontestable que vu le prix d’un deuxième PA, cette question doit être appréciée au regard des efforts que nous pouvons consentir sur le plan budgétaire. Je ne l’écarte pas mais je ne la retiens pas non plus ». François Fillon, candidat de la droite et du centre, s’est lui montré plus catégorique. « Le porte-avions, accompagné du groupe aéronaval, est un instrument de projection de forces et de puissance », soulignait l’ancien Premier ministre dans un entretien à Valeurs Actuelles en novembre dernier. « Cependant, il faut être lucide : nous n’avons pas les moyens d’en construire un deuxième », ajoutait-il. « Il nous faudra en revanche lancer dès le début des années 2020 les études pour construire le successeur du Charles-de-Gaulle, qui devra le remplacer à partir des années 2035. » La France ne peut toutefois pas faire pendant 18 mois sans porte-avions comme si elle en avait un, a souligné le chef d’état-major de la Marine, l’amiral Christophe Prazuck, devant le Sénat, le 16 novembre dernier. « Aujourd’hui, on voit bien que les choses changent : les Chinois veulent construire quatre porte-avions, les Indiens veulent en construire trois, les Anglais sont en train d’en construire deux », a souligné l’amiral Prazuck. « Il existe donc un intérêt largement partagé pour cet outil ».

Nouvelle contre-expertise sur le Rio-Paris

Nouvelle contre-expertise sur le Rio-Paris

 

Une nouvelle enquête qui n’aboutira sans doute à rien tellement les expertises sont cadenassées par certains lobbies. Les juges d’instruction ont ordonné début février une nouvelle contre-expertise pour faire la lumière sur les causes de l’accident du vol Rio-Paris d’Air France, qui avait fait 228 morts en juin 2009, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Les experts désignés doivent rendre un rapport provisoire le 3 septembre prochain, précise-t-on de même source, confirmant des informations de France Télévisions. Une expertise et une contre-expertise ont déjà été menées mais cette dernière, accablante pour l’équipage d’Air France, avait été annulée en 2015 par la cour d’appel de Paris pour une question de procédure. Le premier rapport d’enquête administrative, remis en 2012, concluait à la fois à des causes humaines et techniques ainsi qu’à des problèmes de formation et de prévention. Les enquêtes menées jusque la sont surtout le fait du BEA. Un BEA qui dépend sous contrôle de l’Etat en fait souvent aussi sous contrôle des intérêts économiques. A juste titre le syndicat des pilotes demande une réelle indépendance politique et financière du BEA. Trop souvent en effet la responsabilité a été reportée indûment sur les pilotes Le SNPL demande depuis longtemps une réforme du mode de fonctionnement global du BEA. L’une des premières pistes étant la participation des pilotes aux enquêtes. «Nous ne sommes pas présents en tant que représentants de cette fonction dans un BEA qui s’attache à trouver les circonstances d’un accident», déplore le SNPL. Le SNPL souhaite aussi un BEA plus indépendant d’un point de vue politique et budgétaire. «Lorsque nous sommes dans l’émotion, il y a un besoin purement politique de se saisir de l’affaire, d’avoir les informations avant les autres. « Or le seul rôle du BEA est d’émettre des recommandations après avoir identifié des menaces», affirme Jean-Jacques Elbaz.  Le débat sur l’indépendance du BEA avait déjà été lancé en 2009, après le crash du vol Rio-Paris. En 2011, des familles des victimes ont ainsi porté plainte auprès du procureur de la République pour «entrave à la manifestation de la vérité». A l’époque, le SNPL pointait aussi du doigt le manque d’indépendance du BEA à l’égard de l’autorité de tutelle, à savoir le ministère des Transports qui nomme par décret son directeur général, ou des industriels. «Le BEA ne doit pas être un outil qui sert les intérêts des uns et des autres», rappelle aujourd’hui le syndicat. Air France et Airbus sont mis en examen pour « homicides involontaires » depuis mars 2011 mais aucun procès ne s’est tenu à ce jour.

Croissance France : recul production industrielle

 

 

La production industrielle de la France est repartie en baisse en décembre après son vif rebond du mois précédent, se contractant de 0,9% sous l’effet d’un recul dans la quasi totalité des grands secteurs, selon les données publiées vendredi par l’Insee. La seule production manufacturière a elle aussi accusé une baisse en décembre, de 0,8%, après avoir également augmenté en novembre. L’institut a dans le même temps révisé en hausse à 2,4% l’évolution de la production industrielle de novembre, initialement annoncée à 2,2%, et à 2,4% également (contre 2,3% précédemment) celle de la production manufacturière du même mois. Le recul de la production industrielle de décembre est supérieur aux attentes des économistes interrogés par Reuters, qui tablaient en moyenne sur -0,7%. Sur l’ensemble de l’année 2016, la production industrielle affiche une hausse de 0,4% et la production manufacturière connaît une progression légèrement moins marquée, de 0,2%. Sur l’ensemble du quatrième trimestre, la production industrielle s’inscrit en hausse de 1,1% tandis que la production manufacturière progresse de 0,8%. La progression de la production en fin d’année était déjà indiquée dans la première estimation du produit intérieur brut (PIB) du quatrième trimestre (+0,4%), rendue publique par l’Insee fin janvier. Le repli de la production du mois de décembre est notamment lié à la chute de la production dans la cokéfaction et le raffinage (−4,3% après +6,0%), en raison de l’arrêt d’une raffinerie en décembre. La tendance s’est également inversée dans les industries extractives (−2,0% après +1,8%), dans les matériels de transport (−1,6% après +3,7%), dans l’agroalimentaire (−0,7% après +1,0%). La production s’est également contractée dans les « autres industries », dont la métallurgie (-1,9%) et la pharmacie (-1,3%).l La tendance devrait peser sur la croissance du premier trimestre 2017. Pour l’instant la tendance est très proche de celle de 2016. En clair on dépassera peut-être un tout petit peu 1 % de croissance en 2017 et pour le premier trimestre il faudra se contenter de quelque chose comme plus 0, 3 % Comme la plupart des instituts économiques la BdF prévoit uen croissance molle en 2017  identique  à 2016 soit 1.2 ou 1.3%. En cause  les difficultés à modéliser les incertitudes qui vont surtout structurer l’évolution de l’activité notamment au plan international. Incertitudes sur la véritable politique des Etats Unis, incertitudes sur l’évolution des taux, sur le pétrole, sur les négociations du Brexit   et surtout incertitudes politiques découlant des élections en particulier en Allemagne et  en France. Sans parler des conflits militaires et du terrorisme.

Davantage d’emplois : un mensonge, davantage d’emplois précaires

Davantage d’emplois : un mensonge, davantage d’emplois précaires

 

Par quel miracle la France aurait elle créé des emplois nets en 2016 avec seulement 1.1% de croissance ? On ne trouvera pas la réponse dans les grands médias qui ont repris bêtement la dépêche du gouvernement et de l’INSEE qui annonce le record de création d’emplois marchands depuis 2007 : 191.700 postes dans le secteur marchand (1,2%) en 2016, soit la meilleure performance sur le front de l’emploi privé depuis 2007, selon une estimation de l’Insee publiée vendredi. Cet indicateur concerne principalement les postes salariés du secteur privé non agricole. Et la ministre du travail de claironner  «Le redressement de notre économie est aujourd’hui pleinement confirmé: le soutien aux entreprises a permis à celles-ci de retrouver des marges qui leur permettent d’investir de façon très dynamique et de recréer de l’emploi à un rythme que nous n’avions pas connu depuis neuf ans  Cette estimation du nombre de créations d’emploi est en outre supérieure à celle de la hausse de la population active en 2016 (+126.000 selon l’Insee), ce qui laisse donc présager une baisse du chômage. Dit encore le gouvernement ». Mais d’une certaine manière,  il s’agit d’une baisse en trompe-l’œil car si effectivement les chômeurs de catégorie A  (c’est-à-dire sans aucune activité) a  diminuée depuis  trois mois, dans le même temps on constate que le nombre d’inscrits à pôle emploi incluant les précaires (catégorie B et C) a globalement augmenté. On ne peut donc parler réellement d’inversion de la courbe du chômage d’autant que ce chômage aura progressé de près de 600 000 depuis 2012). La diminution constatée provient aussi de deux autres phénomènes : d’une part du plan de formation, d’autre part des mesures d’aide à l’embauche pour les bas salaires. Un plan de formation évidemment utile voire indispensable mais qui a permis aussi d’exclure des statistiques les chômeurs intéressés. Par ailleurs,  les embauches de personnel à  bas salaire bénéficiant d’aides de l’État ne sont pas forcément pérennes. Conclusion, l’année 2016 n’est pas réellement marquée par l’inversion de la courbe du chômage espérée par l’exécutif depuis 2013. Certes Depuis le début de l’année, les effectifs de la catégorie A ont reflué de 133.500 et le cumul des inscrits dans les catégories A, B et C a diminué de 28.000. amis e nombre d’inscrits en catégorie D – qui regroupe les demandeurs d’emploi non tenus de rechercher un emploi, en raison par exemple d’une formation ou d’une maladie – a augmenté de 4,3% sur un mois, soit 14.100 personnes supplémentaires, pour un total de 338.300. Les effectifs de cette catégorie sont notamment alimentés par le plan de 500.000 formations supplémentaires pour les demandeurs d’emploi annoncé par François Hollande mi-janvier. Ils affichent un bond de 21,9% sur un an, avec 64.100 inscrits supplémentaires depuis le début de l’année. La baisse du nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A en novembre a principalement concerné les moins de 25 ans, avec un recul de 2,3% du nombre d’inscrits. A 472.700, le nombre de jeunes inscrits à Pôle emploi revient ainsi à un plus bas depuis mai 2011. Alors où est me miracle alors que la croissance est tout juste supérieur à 1%. Il ya les emplois aidés  pas forcément pérennes aussi surtout la mutation des emplois de moins en moins de CDI et de plus en plus de CDD et d’emplois d’intérim. Des emplois précaires souvent partiels (des petits boulots) qui se substituent à des emplois plus surs comme les CDD.

Emplois en hausse mais surtout des petits des petits boulots

 

Emplois en hausse mais surtout des petits des petits boulots

 

Les incertitudes économiques se traduisent en emplois plus précaires avec la montée de l’intérim et des CDD dont la durée est de plus en plus courte. Jusque là  le rythme de croissance de l’emploi intérimaire était  considéré comme un indicateur avancé de la situation générale de l’emploi mais il se substitue de plus en plus à des embauches en CDD et CDI et ne peut plus être révélateur de la conjoncture économique. Pour preuve, l’intérim  a progressé  6,7% en 2016 alors que la croissance est tout juste au dessus de 1%. ,. Le nombre de chômeurs, lui, a bien baissé d’environ 50 000 en un an mais les autres catégories (petits boulots) ont augmenté, sans parler des emplois soutenus et des chômeurs en formation qui ont changé de catégorie statistiques. Bref l’emploi précaire progresse notamment l’intérim.  Cette progression de l’intérim, qui fait suite à une hausse de 4,4% en 2015, correspond à la création de 36.500 emplois en équivalent temps plein sur l’ensemble de l’année et a concerné toutes les régions métropolitaines. Tous les grands secteurs ont contribué à alimenter la progression de l’intérim l’an dernier, l’emploi intérimaire dans le BTP ayant renoué avec la croissance après deux années particulièrement difficiles, souligne Prism’emploi, qui regroupe plus de 600 entreprises de recrutement et d’intérim. La croissance de l’emploi intérimaire a été particulièrement marquée en 2016 dans les transports, avec une hausse de 14,3% après celle de 7,2% relevée en 2015.La progression des effectifs intérimaires s’est également révélée dynamique l’an dernier dans le BTP (à +8,1% contre -6,4% en 2015), les services (+7,3% après +5,7%) et l’industrie (+5,4% après +5,1%). L’évolution de l’emploi intérimaire a en revanche nettement ralenti dans le commerce, avec une hausse limitée à 1,5% l’an dernier, contre une progression de 9,9% en 2015. La hausse de l’intérim accompagne la progression des CDD de plus en plus courts.  Pour les nouveaux emplois, de plus en plus de CDD, de plus en plus courts et qui débouchent de moins en moins sur des CDI. Le résultat du coût du travail aussi des incertitudes économiques.  Le nombre des embauches en CDD de moins d’un mois a progressé de 166% en quinze ans et ces contrats débouchent de moins en moins sur un CDI. C’est le constat majeur qui ressort de deux études distinctes, l’une de l’Unédic, l’autre de France Stratégie, que l’AFP a pu consulter. Selon les données collectées par l’assurance-chômage, de 2000 à 2016, les embauches en CDD d’un mois ou moins sont passées d’un peu plus de 1,5 million par trimestre à plus de 4 millions, tandis que celles de plus d’un mois n’ont pas bougé (environ 1 million). Ce document a été présenté aux partenaires sociaux mercredi 25 janvier lors d’une réunion de diagnostic du marché du travail, préalable à une éventuelle reprise des négociations sur l’assurance chômage.  Malgré cette tendance au raccourcissement des CDD, la part globale de ces contrats dans l’emploi reste stable sur cette période, à 9%, alors que les CDI représentent 76% de l’emploi total. Arts et spectacles, édition et audiovisuel, activités pour la santé, hôtellerie-restauration, immobilier et enseignement privé notamment sont les secteurs qui ont eu, en 2012, le plus recours à des contrats de moins d’un mois, voire quelques jours. L’étude de l’Unédic, qui gère l’assurance chômage, souligne aussi le « poids croissant » de la réembauche. En 2012, 84% des CDD de moins d’un mois étant des réembauches par un ancien employeur. « Dans certains secteurs, certains employeurs s’entendent implicitement avec leurs salariés sur la possibilité d’embauches successives avec parfois des engagements d’exclusivité », observe l’Unédic, sans plus de précisions. Un exemple dans uen socité chargé de la sécurité du Maine et Loire, certains salariés en sont à 7 CDD successifs !!!!!

 

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