PS : « la déprime » Vallaud-Belkacem

PS : « la déprime »  Vallaud-Belkacem

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Au parti socialiste la déprime s’installe, la division aussi ce que constate Vallaud Belkacem qui regrette que le parti ne soit pas mobilisé derrière Benoît Hamon qui stagne toujours autour de 13 à 14 % en dépit du renfort de Jadot qui il est vrai pèse de l’ordre de 1 %. D’une certaine façon, la déprime est justifiée car les sélections législatives qui suivront la présidentielle risque d’être catastrophiques. Le parti socialiste qui dispose d’environ 250 députés actuellement pourrait voir les trois quarts de ses candidats éliminés. Vallaud Belkacem reconnaît que le candidat du PRS est loin d’être soutenu par l’ensemble du parti. Il y a d’abord les réformateurs qui ont fait valoir leur droit de retrait de la campagne, en clair qui refusent  de voter pour Benoît Hamon ; d’autres réformateurs font scission et se prononcent  pour Macron  Dans le Journal du Dimanche, le député et chef de file des réformateurs Christophe Caresche, enfonce le clou, jugeant que le « moment est venu » de soutenir Emmanuel Macron, candidat du mouvement « En Marche! » et ex-ministre de l’Economie de François Hollande. « On est un peu dans la situation de 2007 où il n’y a pas le soutien évident de tout le parti, avec en plus une offre concurrentielle, ce qui dédouane ceux qui n’ont pas une sympathie évidente pour notre candidat », estime Najat Vallaud-Belkacem dans les colonnes du Parisien. Le problème c’est que Benoît à mon ne parer pas vraiment présidentiable surtout avec ses propositions utopiques. Élu par surprise il ne parvient pas à imposer son leadership au sein du parti socialiste. À l’extérieur sa candidature ne prend pas. Il faut dire qu’ils pas ce sont en à rechercher des petits alliances depuis des semaines d’une part avec les écolos d’autre part avec Mélenchon. Du temps perdu évidemment car les écolos politisés d’Europe écologie les Verts (ce qu’il en reste) ne représente guère plus de 1 % dans l’opinion. Quant à l’alliance avec Mélenchon c’est une chimère. L’intéressé entend bien ce maintenir jusqu’au bout et a déclaré ne pas vouloir monter « dans le corbillard du parti socialiste. Du coup Valaud Belkacem s’attaque à macro. « Je n’ai toujours pas la réponse à une question simple : dans un attelage composé aussi bien de gens de gauche que de l’ex-directeur de campagne de Bruno Le Maire, ou encore d’Alain Minc, qui décidera de la ligne politique ? Quelle majorité gouvernera ? », dit-elle.  Elle pose la question de l’homogénéité des soutiens de Macron mais pourrait se poser la même question concernant le parti socialiste. On peut en effet se demander quelle cohérence il y a entre les positions gauchistes des frondeurs, les orientations européennes de Vincent Peillon et les partisans de la synthèse molle de Hollande.

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