Primaire gauche-Hollande : entre égocentrisme et mépris
On ne peut qu’être surpris de l’attitude de François Hollande qui a snobé la primaire de la gauche ou plus exactement du parti socialiste. Un parti socialiste dont il a été secrétaire pendant 12 ans et qui lui a permis grâce notamment aux primaires d’accéder à la magistrature suprême. Certes on sait pourquoi François Hollande a renoncé. En raison de ses échecs aussi au fait que Valls l’a poussé dehors. Il y a cependant de quoi être étonné de la part celui qui a vécu de la politique toute sa vie grâce au parti socialiste, qui en a même été le chef pendant longtemps et qui décide d’ignorer la primaire en cours. Une attitude qui témoigne bien de la psychologie de nombre de responsables socialistes qui considèrent le parti comme un outil pour la promotion politique personnelle. Cela rend comte de la personnalité de l’intéressé dans l’égocentrisme domine tout autre caractère. Rappelons-nous par exemple comment il avait congédié Trierweiller (pas un cadeau il est vrai), par tweet ! Un comportement égocentrique qui met son propre personnage bien au-dessus de toute considération d’intérêt général. Un véritable mépris pour son ancien parti dont il est pourtant aussi responsable du déclin. Hollande ne veut pas se prononcer ni pour le frondeur Hamon qui a pourri sa majorité parlementaire, ni pour Valls qui lui a imposé son renoncement. À la limite, on pourrait sinon admettre au moins comprendre l’attitude de François Hollande. Encore faudrait-il qu’il s’explique sur les raisons de son nom choix. Il aura sans doute l’occasion de s’exprimer mais il n’aura jamais l’humilité et la lucidité de mettre en cause sa propre responsabilité dans le délitement du parti socialiste auquel pourtant il doit tout.
0 Réponses à “Primaire gauche-Hollande : entre égocentrisme et mépris”