La page climat disparaît de la maison blanche
Comme pour le système de santé Obamacare, Trump fait un geste significatif et populiste afin de prouver sa détermination. Sitôt élu il a en effet fait disparaître du site de la Maison-Blanche la page changement climatique. Certes on sait que l’administration Trump compte notamment abandonner leur politique de réduction des énergies polluantes et reprendre le forage du pétrole et gaz de schiste pour créer des emplois et payer la rénovation des infrastructures publiques. Sur le climat, le président Trump « s’engage à éliminer les politiques non nécessaires et nuisibles tel le plan d’action pour le climat et les eaux », mis en place par Barack Obama, le prédécesseur de Donald Trump, indique un texte posté sur le site de la Maison Blanche sitôt le nouveau président républicain investi. Ce plan, baptisé « Climate Action Plan », adopté lors du second mandat de Barack Obama, a permis d’adopter des standards fédéraux pour éliminer les sources les plus polluantes, comme les centrales thermiques les plus anciennes, moderniser la production électrique, le tout sous la houlette de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) à qui de larges pouvoirs avaient été accordés. Dans l’immédiat, la Maison Blanche n’a pas encore annoncé sa décision sur l’accord de Paris. Mais Il y a les discours de campagne et les discours de gestion car au cours de la campagne. Donald Trump s’est dit aussi « ouvert » au sujet de l’accord de Paris sur le changement climatique, après avoir promis tout au long de sa campagne électorale d’en retirer les États-Unis. »Je regarde ça de très près. Je reste ouvert sur cette question », a dit le président-élu. « Je pense qu’il y a un lien (entre les humains et le changement climatique), il y a quelque chose, mais tout dépend combien », a aussi reconnu le milliardaire, notoirement climato-sceptique. Donald Trump a précisé qu’il fallait voir à propos de l’accord de Paris « combien cela va coûter à nos entreprises », et quels effets il pourrait avoir sur la compétitivité américaine. Si Donald Trump semble devoir faire preuve d’un peu de réalisme c’est que progressivement des clauses environnementales seront incluses dans les traités de libre échange. Du coup les États-Unis ne pourront pas se mettre à l’écart des traités qui vont peser sur les échanges internationaux. Le futur président américain a qualifié par le passé de « canular » le dérèglement climatique et menacé d’ »annuler » l’accord conclu lors de la COP21 adopté à Paris fin 2015 par 195 pays. Les États-Unis, deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la planète après la Chine, ont ratifié cet accord début septembre, sous l’impulsion notamment du président Barack Obama.
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