Primaire gauche: toujours les mêmes clivages
Nucléaire, cannabis, réfugiés, Europe, austérité des sujets qui ont divisé les candidats de la primaire de la gauche à peu près en désaccord complet sur ces questions mais plus à l’aise sur l’école et la laïcité. Un débat en tout cas moins ennuyeux que le précédent avec des les échanges plus vifs. Mais un débat qui reste quand même anecdotique tellement les perspectives de victoire pour se qualifier pour les élections présidentielles sont hypothétiques voire nulles. Finalement, les clivages au sein du parti socialiste sont les mêmes depuis une dizaine d’années voir bien davantage. Pour schématiser à outrance, il y a d’un côté les altermondialistes libertaires avec Hamon notamment et de l’autre des sociaux libéraux qui se positionnent en gestionnaire. Bref d’un côté des gauchistes qui n’ont pas tort surtout mais dont les positions paraissent très utopiques et souvent illusoires, de l’autre un courant qui se positionne comme un parti de gouvernement tenant compte des réalités mais en contradiction avec l’idéologie affichée. Bref un clivage qui finalement a été tranché mais à l’extérieur du parti socialiste d’un côté par Mélenchon à l’extrême gauche, de l’autre par Macron au centre. Le premier débat avait été assez ennuyeux mais il avait quand même dégagé trois candidats possible pour la victoire : Valls, Montebourg et Benoît à mon point ce second débat a confirmé la domination assez nette de ses leaders par rapport aux autres. Cependant entre rien n’est joué car si une nouvelle fois Montebourg semble avoir la préférence de l’ensemble des téléspectateurs par compte pour les partisans de la gauche il semblerait que Benoît à mon figure en tête. Cependant les écarts sont très faibles surtout si l’on tient compte du billet statistique avec la marge d’erreur possible. L’un des trois déjà cités pourra l’emporter. Reste à savoir si ces les candidats qui sera ensuite le plus en capacité d’une part de rassembler les socialistes d’autre part de rassembler le maximum de sympathisants de gauche. Rien n’est certain dans ce domaine et même à droite on en fait la démonstration. Si Fillon a indiscutablement remporté la primaire de droite, par contre, il peine à se montrer rassembleur et les critiques concernant sa radicalité ne manque pas à l’intérieur de son camp aussi bien chez les partisans de Juppé que chez ceux de Sarkozy. Si Benoît Hamon devait l’emporter pour la primaire de la gauche, on pourrait connaître le même phénomène avec des critiques acerbes des représentants des sociaux démocrates et des sociaux libéraux. Avec au bout des incertitudes sérieuses sur les scores finaux des candidats : Fillon pouvant ne pas se qualifier au second tour des présidentielles et Benoist Hamon, lui, pouvant marginaliser complètement le parti socialiste.
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