2017 -Valls : « moi ou la déculottée »

2017 -Valls : « moi ou la déculottée »

 

D’après un sondage Elabe  pour BFM,  Manuel Valls serait toujours en tête chez les sympathisants de gauche pour la désignation du candidat socialiste. Même  s’il est plus talonné par Arnaud Montebourg et Benoît Hamont. Dans certains sondages les trois intéressés sont même dans un mouchoir de poche. Reste qu’une éventuelle victoire de Benoît Hamon  voire d’Arnaud Montebourg serait du pain béni pour François Fillon et pour Macron. En effet cela laisserait disponible à large espace au centre-gauche et au centre Fillon et sans doute surtout pour Macron. Paradoxalement le candidat qui sort vainqueur des primaires n’est pas forcément celui qui a les meilleures chances de l’emporter au second tour des présidentielles. Fillon qui a brillamment remporté la primaire de droite se trouve aujourd’hui en nette difficulté et il est évident qu’Alain Juppé aurait été mieux en mesure de rassembler. Même chose pour la gauche. Valls qui traîne le boulet du bilan de Hollande pourrait perdre la primaire de la « belle alliance » alors que tous les sondages montrent qu’il serait en capacité d’atteindre et même dépasser les 10 % au premier tour des présidentielles tandis que Montebourg et surtout Hamon se traîneraient autour de 7 %- Manuel Valls estime que sa victoire à la primaire de la gauche créerait une nouvelle donne face aux pronostics qui donnent la majorité d’aujourd’hui absente du deuxième tour de la présidentielle. Du coup Emmanuel Manuel Valls sollicite les électeurs afin qu’ils jouent la stratégie gagnante en votant pour lui. Il fait d’ailleurs d’énormes efforts pour tenter de rassembler les différents courants lui qui il y a encore quelques années  considérait que les gauches aujourd’hui en présence au sein du parti socialiste étaient inconciliables. Des efforts qui l’ont amené à se gauchiser  et au point même de considérer que le libéralisme économique n’était pas adapté au problème de la France. Dans une interview publiée dans Le Monde du week-end, l’ancien Premier ministre déclare aussi se situer « au coeur des progressistes », qui vont selon lui « d’Emmanuel Macron à Benoît Hamon et Arnaud Montebourg » et qui « doivent se retrouver ». Mais il souligne aussi ses différences avec le premier, qui s’est installé dans les sondages pour la présidentielle solidement en troisième position derrière Marine Le Pen et François Fillon. Une enquête Elabe pour BFMTV publiée samedi place Manuel Valls toujours en tête des souhaits de victoire des sympathisants de gauche pour la primaire des 22 et 29 janvier, avec un score de 31%, inchangé par rapport à un précédente sondage. Suivent Benoît Hamon (25%, +1) et Arnaud Montebourg (24%, inchangé +1) et loin derrière l’ancien ministre de l’Education nationale Vincent Peillon (8%, -1 point). « Je suis convaincu que c’est la primaire qui donne de la force », déclare Manuel Valls dans le Monde. « Ma désignation serait, après la victoire de François Fillon, après la décision de François Hollande (NDLR de ne pas se représenter), le troisième élément d’une nouvelle donne », dit-il. « Je bénéficierai d’un élan. Chacun devra alors prendre ses responsabilités par rapport au risque de division et d’élimination de la gauche. La politique, ce n’est pas une addition, c’est une dynamique », ajoute l’ancien Premier ministre, « je veux casser l’esprit de défaite. Et créer l’espoir ». A la question de savoir s’il compte discuter avec Emmanuel Macron et le « candidat de la France insoumise » Jean-Luc Mélenchon s’il remporte la primaire du PS et de ses alliés, il répond : « Il faut toujours discuter mais l’élection présidentielle, ce n’est pas une négociation. Ce ne sont pas de petits arrangements. C’est un dialogue avec les Français. » Avec Emmanuel Macron, Manuel Valls estime avoir deux grands « désaccords ». « Le premier, je pense que le libéralisme économique n’est pas la réponse à la situation de la France (…) Ensuite, je ne crois pas que la France soit une juxtaposition de communautés à l’anglo-saxonne, ou que la laïcité stigmatise. Elle protège. Et je ne crois pas que la République soit responsable du terrorisme », indique-t-il. Emmanuel Macron avait dénoncé en octobre les dangers d’une « laïcité revancharde dangereuse » et estimé un mois plus tard que la société française devait assumer une « part de responsabilité » dans le développement du « terreau sur lequel les terroristes ont réussi à nourrir la violence, à détourner quelques individus. »

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