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Avant la trêve, les sondages donnaient autour de 13% à Macron mais désormais Macron se situe entre 18 et 24% selon les scénarios. En clair, ses chances de se qualifier pour le second tour deviennent sérieuses. L’ex-ministre de l’Economie pourrait ainsi prendre la place de la présidente du Front national si Arnaud Montebourg est le candidat du Parti socialiste et si le président du Modem, François Bayrou, ne se présente pas. Dans ce cas de figure, Emmanuel Macron est crédité de 24% des intentions de vote, contre 22% pour Marine Le Pen, et il talonnerait alors le candidat de droite François Fillon (26%). Il ferait jeu égal avec la candidate d’extrême droite, également avec 24% des suffrages, si Vincent Peillon portait les couleurs du PS, et la talonnerait avec 23% des voix contre 24% si Benoît Hamon était le candidat socialiste. « Trois candidats apparaissent aujourd’hui en mesure de se qualifier pour le second tour de l’élection présidentielle », résume Elabe : « François Fillon pour chacune des hypothèses testées, Marine Le Pen (…) dans six hypothèses testées sur huit, Emmanuel Macron (…) en l’absence de François Bayrou, sauf si Manuel Valls est le candidat du PS. » En revanche, le candidat socialiste qui sortira de la primaire de la gauche est donné largement battu dès le premier tour, quel qu’il soit et dans toutes les configurations. Selon cette enquête réalisée les 3 et 4 janvier auprès de 995 personnes, François Fillon rallierait 26% à 28% des voix selon les cas de figure en l’absence du président du Modem, qui n’a toujours pas dévoilé ses intentions. Mais l’écart avec ses poursuivants immédiats se resserre, par rapport à la même enquête réalisée fin novembre. Dans la même configuration, Emmanuel Macron est crédité de 18% à 24% des voix, Marine Le Pen de 22% à 24%, le candidat de « La France insoumise », Jean-Luc Mélenchon, de 14% à 15% et l’ex-Premier ministre socialiste Manuel Valls de 13%. Les autres candidats socialistes à la primaire de la gauche, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Vincent Peillon, sont pour leur part respectivement crédités de 9%, 6% et 3% des intentions de vote au premier tour de la présidentielle. Une candidature de François Bayrou aurait surtout pour effet de prendre à François Fillon et Emmanuel Macron des électeurs centristes sans remettre en cause la hiérarchie des candidats. Dans ce cas de figure, François Fillon ne devancerait plus Marine Le Pen que d’un point (23% à 25% contre 22% à 24%) et perdrait ainsi sept à huit points par rapport à novembre, selon l’identité du candidat socialiste. Emmanuel Macron resterait le troisième homme avec 16% à 22%, Jean-Luc Mélenchon se stabilisant à 13-14%. Le candidat du PS serait là encore largement battu, quel qu’il soit, avec 12% d’intentions de vote pour Manuel Valls, 7% pour Arnaud Montebourg, 6% pour Benoît Hamon et 3% pour Vincent Peillon.
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