« EDF : danger de mort » (François de Rugy)
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Le propos de François de Rugy, candidat écologiste à la primaire organisée par le PS est sans doute excessif mais l’analyse des finances d’EDF parait quand même pertinente. Témoins l’action qui valait 32 € en 2005 et qui est passée sous la barre des 10 € ; en cause, la prolongation de la durée de vie des centrales pour un de coût de 100 milliards d’euros sur 15 ans. , la dette de 40 milliards, les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle enfin un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. Sans parler des coûts de démantèlement.
« On a accumulé les dettes et (on) a devant nous un mur d’investissements (…) à 100 milliards d’euros, si l’on veut prolonger les centrales nucléaires. Donc moi je propose au contraire que ces 100 milliards d’euros, on les investisse dans le développement des énergies renouvelables », a expliqué le député de Loire-Atlantique, qui vise dans son programme d’arriver à 100% d’énergie renouvelable d’ici à 2050. Il faut donc dire aux salariés d’EDF, oui on va fermer les centrales, on ne va pas vous mentir, on va le faire ensemble, vous serez tous reconvertis, vous serez tous gardés au sein de l’entreprise EDF », a-t-il ajouté. Selon François de Rugy, « c’est d’ailleurs en faisant ce virage qu’on sauvera EDF, sans quoi (l’entreprise) risque de mourir à cause des boulets financiers qu’elle a aux pieds à cause du nucléaire ». François de Rugy a aussi estimé que la fermeture de la centrale de Fessenheim, une promesse de campagne de François Hollande, était « tout à fait possible » d’ici la fin du quinquennat. « Il est encore temps de le faire avant la fin du mandat », a-t-il déclaré.
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