Macron : propositions économiques et sociales

Macron :  propositions économiques et sociales

 

Dans un document adressé à ses 120 000 € adhérents Emmanuel macro reprécise sa ligne stratégique en matière économique. Son orientation est marquée par un certain équilibre entre la nécessité d’une certaine relance mais sans dérapage budgétaire aussi par le refus d’une rigueur trop brutale qui enfoncerait le pays un peu plus dans la crise. Un projet qui s’oppose donc aux politiques laxistes des extrêmes (de gauche ou de droite) mais aussi à la radicalité de la rigueur voulue par Fillon.  Une particularité propre à Macon : celle qui consiste à vouloir redonner du pouvoir d’achat aux salariés en opérant une réforme des charges salariales la CSG dans l’assiette est plus large car elle touche tous les revenus. À noter aussi l’allégement des cotisations patronales réduites de six points pour toutes les entreprises.  A noter aussi la volonté de Macron de décentraliser la question du temps de travail au plan de l’entreprise pour tenir compte des réalités sectorielles et locales  «Nous devons développer des activités, produire dans notre pays et ainsi construire les conditions d’une nouvelle prospérité. Ni relance ni rigueur dogmatique, il s’agit de trouver un équilibre entre réduction des dépenses et nécessité d’accompagner une économie qui souffre encore de la crise qu’elle a traversée», peut-on lire. Le projet prévoit ainsi de favoriser l’investissement privé au service de l’innovation. Emmanuel Macron veut notamment revoir le cadre fiscal pour «encourager la prise de risque et donner à nos entreprises l’accès aux capitaux dont elles ont besoin». Il veut notamment remplacer le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) par «une mesure plus pérenne», qui renforcerait leur compétitivité: les cotisations patronales serraient réduites de 6 points pour toutes les entreprises -y compris celles de l’Economie sociale et solidaire, longtemps oubliées du CICE et qui bénéficieront en 2017 d’une forme particulière de réduction du coût du travail. Selon Emmanuel Macron, «le rôle de la politique est de déployer un cadre qui permettra à chacune et à chacun de trouver sa voie, de devenir maître de son destin, d’exercer sa liberté, de pouvoir choisir sa vie, puis de pouvoir vivre de son travail». Il propose ainsi de «créer un vrai service public de l’activité et de la formation». Les chômeurs et les travailleurs pauvres verraient leurs droits renforcés et les Français pourraient s’adresser directement aux prestataires de formation, sans intermédiaire. Les 35 heures demeureraient mais «de nouvelles souplesses au niveau de l’entreprise ou de la branche» pourraient être trouvées. Par exemple, permettre des accords sur des seuils différents de déclenchement des heures supplémentaires selon les besoins des salariés (âge, pénibilité…) et la situation de l’entreprise (taille, difficultés…) L’ancien locataire de Bercy veut aussi «réduire l’écart entre le salaire brut et le salaire net». En d’autres termes, redonner du pouvoir d’achat aux Français. Il veut pour cela supprimer les cotisations maladie et chômage que paye le salarié -une solution serait aussi trouvée pour les indépendants et les fonctionnaires. Cette mesure sera financée par une hausse de la CSG de l’ordre de 1,7 point -sauf sur les petites retraites et les indemnités chômage. «Cette mesure est à l’opposé d’une hausse de la TVA qui frappe le plus ceux qui sont obligés de consommer tous leurs revenus, c’est-à-dire les plus modestes», insiste Macron, dans une allusion au programme de François Fillon.  Le candidat commence, dans cette partie de son projet, par balayer l’idée d’un revenu universel. Versé sans conditions de ressources, il coûterait «extrêmement cher. Mais, surtout, nous croyons dans la fierté et l’émancipation que le travail apporte», dit-il. Pour le reste, il veut «universaliser les droits». Côté retraite, il ne veut pas qu’elle reflète «un statut, mais la réalité du travail effectué; la question de la durée de cotisation doit être posée en fonction des besoins différents et non de manière uniforme», écrit-il. Côté assurance-chômage, il veut que les droits soient ouverts «aux démissionnaires, mais aussi aux indépendants, aux commerçants et aux artisans qui choisissent de prendre des risques pour développer leur activité». Il veut que le financement repose davantage sur l’impôt et moins sur les cotisations sociales, que le rôle de l’État soit renforcé dans le pilotage des décisions relatives à l’assurance-chômage, «aujourd’hui déléguées aux organisations qui ne représentent que les salariés et les employeurs», et réduire le plafond des indemnités (plus de 7000 euros) «très supérieur à la moyenne de l’UE», rappelle-t-il.

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