Notre-Dame-des-Landes : report de l’évacuation
Un véritable serpent de mer un véritable serpent de mer ce dossier du futur aéroport de Notre-Dame des Landes. En fait un dossier ouvert il y a une cinquantaine d’années qui a suscité de nombreuses critiques et des réactions négatives. Du coup le bébé risque d’être transmis au nouveau gouvernement qui sera désigné après les élections de 2017. En cause un affaire relativement pourrie, économiquement discutable et très contestable sur le plan de l’environnement. Un projet en réalité qui consiste surtout à réaliser une vaste opération d’urbanisme pour récupérer les terrains de l’actuel aéroport. Un aéroport dont la capacité pourrait être augmentée. Comble du ridicule de gouvernement a organisé un référendum en Loire Atlantique seulement alors qu’il s’agit d’un projet d’intérêt national voir d’intérêt international. Valls parti, Hollande avec ce résout donc à ne rien décider se rangeant d’ailleurs l’avis de Ségolène Royal. Avec le départ de Manuel Valls de Matignon, les partisans d’une évacuation de la zone à défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes ont donc perdu leur plus fidèle soutien. Ces derniers mois, Manuel Valls n’avait ainsi cessé de répéter qu’il évacuerait les zadistes. « Donc maintenant, les choses doivent se faire, mais encore une fois, avec méthode, avec la volonté d’éviter la violence. Personne ne doit en douter, les travaux devront commencer, c’est prévu pas avant la fin 2017-2018″, disait-il encore en octobre. Mais ça c’était avant. »Il n’y a pas d’évacuation possible tant que le contentieux avec Bruxelles n’est pas réglé », a indiqué une source gouvernementale à l’AFP, confirmant de fait l’abandon de l’objectif d’une évacuation à l’automne, fixé lorsque le député d’Evry était Premier ministre. Il parait également peu probable que l’évacuation ait lieu en pleine campagne présidentielle, comme le note Europe 1. »Ma conviction, c’est que Cazeneuve ne bougera pas sur Notre-Dame-des-Landes. Il était ministre de l’Intérieur quand Rémi Fraisse est mort [à Sivens, NDLR] et sans vouloir décharger sa barque, c’est quelque chose qui l’a vraiment touché », décrypte un cadre écologiste auprès du JDD. Depuis plusieurs mois, la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, plaide pour l’abandon du projet, en contradiction flagrante avec la position du chef du gouvernement d’alors. »Je comprends l’exaspération devant l’occupation illégale du terrain, mais ma conception de l’État est qu’il doit être médiateur et aider chaque partie à sortir des postures. C’est d’autant plus son rôle qu’il s’agit ici d’un ouvrage qui coûtera entre 800 millions et 1 milliard d’euros alors qu’il y a tant besoin d’infrastructures dans toutes les régions. Aujourd’hui, un tel projet, qui remonte à des années, mal engagé, ne serait pas autorisé. [...] Devant le blocage sur le terrain, il vaut mieux arrêter les frais », expliquait-elle ainsi dans le JDD.
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