La direction d’Airbus qui envisage la suppression de plus de 1000 postes n’exclut plus maintenant des licenciements secs. une décision difficile à comprendre quand on sait que les commandes commerciales représentent enviton 1000 milliards. Airbus doit une grande partie de ses commandes à l’obligation de délocaliser certaines productions en particulier dans les pays acheteurs y compris parfois avec des transferts de technologies. Un phénomène qui ne touche pas seulement la construction aéronautique mais aussi par exemple la construction ferroviaire et bien d’autres produits. Il n’est pas si simple de s’opposer à cette forme de mondialisation. Si par exemple la France devait fermer ses frontières on se demande acquis les usines d’Airbus situées en France pourraient vendre ses avions. Certes la régulation mérite d’être régulée mais elle ne peut s’effectuer de manière irresponsable. Le PDG d’Airbus Group, Tom Enders, a donc jeté un froid sur l’avenir du groupe aéronautique européen, dans un entretien publié ce lundi 5 décembre dans le Figaro. Dans les colonnes du quotidien, Tom Enders affirme qu’il « ne peut pas garantir » que le plan de suppression de 1.164 postes chez l’avionneur n’entraînera pas de licenciement sec. Alors qu’on lui demande s’il peut prendre l’engagement qu’il n’y aura pas de licenciements secs, le PDG d’Airbus se contente de répondre : « Non, je ne peux pas le garantir ». « Nous nous préoccupons de nos employés. Nous mettrons en place toutes les mesures d’accompagnement possibles, notamment de formation, de mobilité et de reclassements internes », assure le PDG d’Airbus Group. La direction d’Airbus a annoncé mardi dernier la suppression de 1.164 postes en Europe, tout en promettant de tout faire pour éviter des licenciements secs, mais le site de Suresnes, près de Paris, sera fermé selon les syndicats.
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