Primaire de la gauche : une querelle de chiffonniers (Macron)
Macron a refusé de répondre favorablement à l’appel lancé par le premier secrétaire du parti socialiste, il ne participera donc pas à la primaire de la gauche. Une primaire qu’il considère un peu comme une querelle de chiffonniers où chaque clan va s’affronter pour se partager les dépouilles d’un parti socialiste auquel les sondages ne prévoient qu’un score de l’ordre de 10 %. Lui, Macron, peut se flatter d’un score supérieur. Autre raison de ce refus les trop grandes différences qui traversent les courants du parti socialiste : marxiste, sociaux-démocrates et sociaux libéraux. Les oppositions sont tellement fortes que la primaire de la gauche pourrait ressembler à un pugilat et dégrader encore un peu plus l’image d’un parti en voie d’obsolescence. Il faut en effet prévoir que le parti socialiste qui dispose aujourd’hui de 250 députés devra se contenter de 50 à 80 lors des prochaines élections législatives. Malgré le renoncement de François Hollande, et en dépit des appels de Jean-Christophe Cambadélis, Emmanuel Macron refuse donc catégoriquement de se soumettre à la primaire organisée par le Parti socialiste malgré le renoncement de François Hollande, parce qu’il n’est « pas là pour s’enfermer dans des querelles de clans ». Alors que le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis a de nouveau appelé Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, tous deux crédités entre 12 et 15% d’intentions de vote dans les sondages, à participer à la primaire, l’ancien ministre de l’Économie lui répond par la négative dans le Journal du Dimanche. « Quand on prétend présider aux destinées d’un pays, on n’est pas là pour s’enfermer dans des querelles de clans », explique-t-il, ajoutant que, selon lui, « cette primaire, c’est OK Corral ! ».
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