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Archive mensuelle de novembre 2016

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Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Apple : 400 millions d’impôts non payés en France

Apple : 400 millions d’impôts non payés en France

On sait que la commission européenne a mis en demeure Apple de payer 13 milliards d’arriérés d’impôts à l’Irlande ;  L’Irlande qui par ailleurs ne semble pas très enthousiaste pour récupérer cette somme attendu qu’elle a fait de l’avantage fiscal un de  ses atouts économiques. Du coup Apple a fait appel de cette décision. Mais si Apple ne paye pas ses impôts en Irlande ils ne les payent pas davantage dans les pays où il réalise réellement la vente de ces matériels et de ses services. Ainsi la société américaine doit-elle 400 millions d’euros au fisc français. D’après l’Express, les 400 millions d’euros sont réclamés au géant américain de l’informatique dans le cadre d’une enquête du fisc portant sur les exercices 2011 à 2013, qui a donné lieu à une perquisition.  Cette enquête, mentionnée dans des comptes déposés au tribunal de commerce, que l’AFP a pu consulter, concerne plus spécifiquement selon L’Express l’une des deux structures hexagonales de la multinationale, Apple France. Cette dernière, détenue par sa maison-mère irlandaise, « n’encaisse sur le territoire qu’une fraction des ventes d’iPhone, d’iPad ou de MacBook, réalisées chez des tiers », comme les boutiques d’opérateurs télécoms, écrit l’hebdomadaire.  . Plusieurs pays européens, dont l’Autriche et l’Espagne, ont indiqué après cette décision d’envisager de demander à Apple de leur rembourser une partie des impôts que le géant informatique américain aurait dû payer sur leur territoire.

20% des locataires HLM ont des difficultés à payer leur loyer

20% des locataires HLM ont des difficultés à payer leur  loyer

Preuve que la pauvreté ne cesse de croitre en France : près de 800.000 ménages ont eu des retards de paiement sur un an selon les derniers chiffres de l’Union sociale pour l’habitat. 19% à peu près : un taux élevé reconnaissent les auteurs de l’enquête. Mais ceux qui n’arrivent pas à payer leurs loyers sont rarement toujours les mêmes. Parce qu’il existe ce qu’on appelle des apurements à l’amiable ou encore des protocoles d’accord permettant à ceux dont le bail a été résilié par la justice de toucher encore les APL. Bref, il y a un gros travail de prévention de la part des bailleurs sociaux. Mais attention, il y a aussi une augmentation des contentieux : en un an, 150.000 fois, un huissier a toqué à la porte d’un locataire HLM pour lui donner l’ordre de payer son loyer.

Qui représente les 8 millions de pauvres ? personne

Qui représente les 8 millions de pauvres ? personne

Selon les définitions la France compte entre 5 et 8 millions de pauvres. Pourtant problématique de la pauvreté a été pratiquement absente jusque-là de la campagne présidentielle. Un nombre de pauvres qui ne cesse par ailleurs d’augmenter en raison de l’accroissement des inégalités et du chômage. Des pauvres qui ne disposent pas du minimum vital et où qui éprouvent des difficultés chaque mois pour faire face aux dépenses courantes. Exemple 20 % des habitants des HLM connaissent  des problèmes pour régler leur loyer.  Pourquoi cette question est-elle aussi peu présente lors de la campagne électorale ?  Simplement parce que la plupart de ces pauvres ne votent  pas et n’intéressent  donc pas les parties et les candidats. En outre parce que la plupart des candidats ne sont nullement représentatifs de la sociologie des Français. La plupart appartiennent aux  couches aisées de la population voir même très aisées  si l’on en juge par exemple par le nombre de ministres socialistes soumis à l’ISF mais la même remarque peut être faite aussi à l’égard de l’extrême droite et de la droite. Du coup la non prise en charge ou l’insuffisance de prise en charge de cette problématique renforce encore le décalage entre la vision des politiciens et la réalité socio-économique voire culturelle. Certes ce problème ne pourra être résolu d’un coup de baguette magique, certes pour une part il est lié à la situation du chômage qui concerne aussi 7 à 8 millions de personnes. Avec une différence par rapport à une vingtaine d’années il y a aujourd’hui de plus en plus de travailleurs pour. C’est-à-dire de personnes qui ont un emploi mais qui parviennent tout juste à survivre. C’est le cas de salariés en CDD, en tant partiel et/ou  qui travaillent  à plein temps pour 1000 € nets à peine. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.  La France compte 5 millions de pauvres au seuil à 50 % du revenu médian [ et 8,8 millions à celui de 60 %, selon les données 2014 de l’Insee (dernière année disponible). Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 8,1 %, dans le second de 14,1 %. Quelque soit le seuil retenu, le taux de pauvreté s’élève de 1,2 point. Au cours des dix dernières années (2004-2014), le nombre de pauvres a augmenté [2] de 950 000 au seuil à 50 % et de 1,2 million au seuil à 60 %. La pauvreté a fortement progressé à partir de 2008, avec l’accentuation des difficultés économiques liées à la crise financière. Entre 2008 et 2012, le nombre de pauvres, au seuil à 50 % comme à 60 %, a augmenté de 800 000. Le taux de pauvreté à 50 % s’est élevé de 7 à 8 %, celui à 60 % de 13 à 14 %. Depuis 2012, le taux et le nombre de pauvres stagnent selon l’Insee. Dans son étude annuelle sur le seuil de pauvreté,  l’Insee indique qu’en 2014, les 5 à 8,77 millions de personnes (selon le taux) qui vivaient en dessous du seuil de pauvreté touchaient donc moins de 840 ou de 1 008 euros par mois, quand le smic s’élève à 1 150 euros par mois, à peine plus. Il faut remonter à 1996 pour retrouver un pourcentage de plus de 14 % de la population sous le seuil de pauvreté (ou 8 %, si l’on choisit le seuil de 50 % du revenu médian). Autrement dit, peu importe que l’on choisisse comme indicateur 50 % ou 60 % – l’Observatoire des inégalités calcule aussi sur la base de 40 % –, le constat est le même : la proportion du nombre de personnes sous le seuil de pauvreté augmente en France.

 

Clinton : 2 millions de voix de plus que Trump mais pas élue

Clinton :   2 millions de voix de plus que Trump  mais pas élue

C’est le résultat de la complexité du système électoral américain puisque le président n’est pas élu directement par les électeurs mais par des représentants. Un système assez curieux qui au demeurant peut profiter à l’un  ou l’autre camp. Mais un système qui n’est pas prêt de changer car contrairement à de nombreux autres pays il est très difficile de changer la constitution au États-Unis. Est-ce à dire que les sélections seraient notoirement plus démocratiques si le président était élu au suffrage direct ? Pas sûr car pour être élu aux États-Unis il faut à la fois être soutenu soit par les conservateurs, soit par les démocrates et surtout disposer de milliards qui permettent de financer une campagne électorale qui se réduit le plus souvent à un grand cirque  médiatique. Les mêmes questions se posent sur la crise de la démocratie dans les pays occidentaux qui ne parviennent pas à dégager des candidats réellement représentatifs de la sociologie de leur pays  respectif d’où sans doute une évolution tendancielle forte vers l’abstention qui peut atteindre les 50 % y compris en France si on cumule les non-inscrits et l’abstention. Du coup,  les présidents (et autres élus ne sont soutenus que par  25 % environ du corps électoral parfois  moins. Le nombre total de voix en faveur de l’ancienne candidate démocrate dépasse désormais de plus de deux millions (soit 1,5 point de pourcentage selon les experts du Cook Political Report) celui en faveur du président élu, après un dernier décompte réalisé dans les États du New Jersey, de l’Illinois, du Maryland et de Californie. Toutefois, cette avance ne change rien au résultat de l’élection, scrutin indirect à un tour. Donald a remporté 290 grands électeurs contre 232 pour la démocrate, qui a concédé sa défaite. Il en fallait 270, soit la majorité des 538 grands électeurs en jeu, pour accéder au Bureau ovale. Hillary Clinton a recueilli 64.227.373 voix contre 62.212.752 pour Donald Trump, selon les dernières données compilées de sources officielles par le Cook Political Report et publiées mercredi 23 novembre.

« Touche pas à mon poste » : la vulgarité dénoncée par le CSA

« Touche pas à mon poste » : la vulgarité dénoncée par le CSA

 

La vulgarité et la nullité des émissions de Cyril Hanouna sur C8 (et maintenant sur Canal plus) plaît sans doute aux téléspectateurs au profil d’ado attardé mais commence à inquiéter sérieusement le conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Le CSA qui a donc adressé de sérieuses mises en garde à la direction des chaînes intéressées pour rappeler certaines règles éthiques. Culturellement les émissions de Hanouna sont évidemment complètement indigentes mais même sur le plan humoristique elles sont tout autant affligeantes ;  par exemple,  quand l’animateur met des nouilles dans le slip d’un de ses chroniqueurs ! Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel a donc engagé une procédure de sanction contre C8, doublée d’avertissements, à propos de trois séquences polémiques de l’émission animée par Cyril Hanouna. L’organisme avait reçu de nombreuses plaintes de téléspectateurs.  La séquence visée ? Celle où Cyril Hanouna a fait croire à l’un de ses chroniqueurs, Matthieu Delormeau, régulièrement malmené en plateau, qu’il avait tué un producteur et qu’il devait en porter la responsabilité à sa place. La scène, filmée en caméra cachée, avait été diffusée le 3 novembre dans l’émission, et avait poussé Matthieu Delormeau aux larmes. Le chroniqueur avait dit avoir eu très peur. La procédure engagée par le CSA, menée par un rapporteur indépendant, peut déboucher sur des sanctions ., jusqu’à la suspension de la chaîne.

L’euro en baisse

 

Progressivement l’euro se rapproche de la parité complète avec le dollar. Deux facteurs, le premier c’est la bonne santé de l’économie américaine comparée à la croissance relativement molle de l’Europe. Second élément d’explication l’certitude politique qui affecte l’union européenne en raison notamment des consultations démocratiques prochaines en France, en Allemagne et en Italie. En attendant d’une certaine manière la politique européenne est en  stand-by. La commission européenne ne peut engager de mesures significatives faute de soutien suffisant des Etats,  des Etats qui se recentrent sur leur problématique interne voir sur le protectionnisme. Dans ces conditions aucune perspective de relance économique significative ne peut être envisagée actuellement au plan européen. Du coup la monnaie européenne ne cesse de se baisser vis-à-vis du dollar ; ce qui en soi n’est pas forcément une mauvaise nouvelle pour les pays exportateurs même si cela renchérit les gens importations. Mais pour l’instant ce renchérissement ne fait pas gonfler de manière excessive l’inflation. Une inflation qui reste même encore trop basse au dire de la banque centrale européenne. L’euro baissait donc encor mercredi face au dollar, le billet vert reprenant son essor avec le soutien ponctuel d’une série d’éléments plutôt encourageants sur l’économie américaine dans la perspective d’une hausse imminente des taux d’intérêt. Vers 22H00 GMT (23H00 à Paris), l’euro valait 1,0551 dollar – après être tombé à 1,0526 dollar, au plus bas depuis près d’un an – contre 1,0627 dollar mardi vers la même heure.La devise européenne montait face à la monnaie nippone, à 118,67 yens – après avoir atteint 118,99 yens, au plus haut depuis cinq mois – contre 118,02 yens la veille. Le dollar montait fortement face à la devise japonaise, à 112,48 yens – après avoir monté à 112,97 yens, un sommet depuis fin mars – contre 111,05 yens mardi soir.

Fillon : dénonce le « microcosme » !

Fillon : dénonce le « microcosme » !

 

Le populisme  est une maladie contagieuse, elle touche une grande partie des candidats pour 2017 qui s’efforce de faire croire qu’ils sont antisystème. Même Fillon dénonce le microcosme qui s’opposerait à sa victoire. De quoi faire sourire car la quasi-totalité des candidats font partie du système et de ce microcosme. La plupart sont d’ailleurs des pros de la politique, ils en en vivent depuis 20, 30, ou 40 ans de l’extrême gauche à l’extrême droite en passant par les partis classiques de la droite et de la gauche. Un discours qui ressemble à celui de Trump qui certes n’avait pas trempé dans la politique mais qui comme milliardaire a largement profité du système tant pour obtenir des marchés que pour éviter de payer ses impôts. Certes les propositions des uns et des autres méritent d’être étudiées avec sérieux et dans le respecte démocratique mais on ne saurait tolérer qu’ils revendiquent une virginité et une pureté virtuelle. Ils ne sont pas représentatifs du peuple simplement parce que la démocratie est cadenassée par les partis et les oligarques.  De ce point de vue l’interview de Fillon dans le Figaro laisse perplexe quand i laisse entendre qu’il représente le peuple français alors qu’un sondage vient de démonter que plus de 50% des français rejettent ses orientations (idem pour Juppé mais dans une moindre proportion).

 

 

 INTERVIEW –

.- Avez-vous des doutes sur votre victoire dimanche?

François FILLON.- Il y avait 5000 personnes au meeting de Lyon. Nous en attendons 10.000 à Paris. Je garde mon cap et la tête froide, mais, à l’évidence, une dynamique puissante est enclenchée.

 

Y a-t-il selon vous un «tout sauf Fillon»?

Il y a un «tout sauf Fillon» dans le microcosme. Pour ce microcosme, je n’avais aucune chance il y a un mois. Il n’a pas vu arriver le succès du premier tour de la primaire. Il trouve insupportable d’être démenti et continue à ignorer le peuple français qui s’est librement exprimé.

 

Comment allez-vous faire pour que la mobilisation ne faiblisse pas au second tour?

L’affluence au premier tour a stupéfié tout le monde. À travers la primaire, c’est la présidentielle qui se joue: nous devons donner le signe que nous sommes plus forts et plus entraînants que la gauche. Déterminés à hisser ensemble la France vers le haut. Donc il faut continuer.

 

Sondage : une majorité de Français contre les programmes de Fillon et Juppé

Sondage : une majorité de Français contre les programmes de Fillon et Juppé

 

Un sondage qui démontre que les réformes voulues par Juppé et surtout Fillon rencontrent l’opposition d’une majorité de Français et qui permet de penser que le climat social risque d’être tendu en cas de victoire de la droite en 2017 et surtout si c’est Fillon. Fillon apparait en effet notoirement plus clivant que Juppé. Pourtant les Français pense que Fillon va cependant gagner la primaire et derrière l’élection de 2017. La conclusion c’est que Fillon aura bien du mal à faire passer ses orientations en douceur et que le climat social se détériorer avec nombre de conflits. D’autant que Fillon veut faire l’impasse sir la concertation avec les partenaires sociaux. Une majorité de Français se dit en effet opposée aux programmes des finalistes de la primaire de la droite. Mais François Fillon et Alain Juppé, sont, au contraire, plébiscités par les proches de la droite et du centre, selon un sondage Elabe publié ce mercredi. Le projet de François Fillon suscite le plus l’opposition des sondés (56 %) devant celui d’Alain Juppé (52 %). Le premier recueille au contraire 42 % d’avis favorables, le second 46 %. Trois proches de la droite et du centre sur quatre (76 %) se déclarent en revanche favorables au programme de François Fillon, 67 % à celui d’Alain Juppé, selon cette enquête pour BFMTV. Le programme de Juppé est jugé meilleur par les Français sur la protection sociale et la santé (55 % contre 36 %), la fiscalité et les impôts (53 % contre 38 %), les relations internationales (51 % contre 40 %), la famille (50 % contre 41 %), l’éducation (49 % contre 42 %) ou la situation économique et l’emploi (48 % contre 42 %).  Le projet de Fillon l’emporte en revanche sur la sécurité, la menace terroriste et l’immigration (49 % contre 42 %) et les valeurs et l’identité française (48 % contre 42 %). A quatre jours du second tour de la primaire, François Fillon apparaît comme celui qui a le plus de chance d’être élu à l’Élysée en 2017 (57 %, contre 34 % à Alain Juppé) auprès des Français. Il est perçu comme « le plus honnête » des deux (55 % contre 35 %) et celui qui « veut vraiment changer les choses » (54 % contre 36 %). Alain Juppé est vu comme celui qui « comprend le mieux les gens » (48 % contre 41 %) et qui « a le plus les qualités » pour être président (46 % contre 43 %).

 

Juppé : « Fillon, un libéral peu crédible »

Juppé : « Fillon, un libéral peu crédible »

C’est un Juppé très combatif qui s’exprime dans une interview au Parisien et qui souligne se différences tant en ce qui concerne sa démarche économique que sur se positions sociétales ou ses orientations de politique étrangère.

 

Le débat ce soir, c’est là que tout va se jouer ?

ALAIN JUPPÉ. C’est crucial, c’est l’occasion véritablement de comparer les projets. Les électeurs doivent voter en connaissance de cause. Entre nous, il y aura des convergences, mais surtout des différences, dont trois essentielles. La méthode de la réforme économique, d’abord. Il faut des réformes profondes et radicales, mais sans brutalité. La sécurité, ensuite, car les positions de François Fillon, notamment sur le renforcement des effectifs des forces de l’ordre, me semblent très insuffisantes. Enfin, la politique étrangère : je suis tout à fait ouvert à un dialogue avec la Russie, mais je pense qu’envisager une coalition entre la France, la Russie et l’Iran au Proche-Orient, c’est extraordinairement dangereux (NDLR : mercredi soir, Vladimir Poutine a salué en François Fillon un « grand professionnel »).

 

Le climat s’est tendu. Ce débat risque-t-il de tourner au pugilat ?

Je suis tout à fait serein. Je veux souligner nos différences pour que les électeurs se fassent leur opinion. Je parle des projets. Si on ne peut pas débattre des projets, à quoi bon débattre ? Je ne crains aucune question.

 

Faire le rapprochement entre François Fillon et l’extrême droite, ce n’est pas aller un peu loin ?

Je constate qu’il est soutenu par des personnalités d’extrême droite. On m’a tellement reproché d’être soutenu par François Bayrou ! Je me battrai pour dire qu’il y a deux sensibilités aujourd’hui. Une droite clivante et une droite de rassemblement. Je pense que la stratégie gagnante pour le premier tour de la présidentielle, c’est l’alliance de la droite et du centre.

 

Vous dénoncez le programme trop brutal de François Fillon. Son projet est-il dangereux ?

Ses mesures économiques ne sont pas réalisables et risquent de déstabiliser l’économie française. Supprimer 500 000 postes dans la fonction publique, ce n’est pas tenable. Il y aura dans les cinq prochaines années 550 000 départs à la retraite et peut-être moins si nous décalons le départ de l’âge à la retraite à 65 ans, donc ce sera plutôt 500 000 départs. Cela veut dire que pendant cinq ans, il n’y aura aucun nouveau policier, aucune nouvelle infirmière, aucun nouveau professeur. Ça ne peut pas se faire. Ne pas créer de poste de policiers aujourd’hui, ce n’est pas sérieux !

 

François Fillon assume son programme radical et dit que vous êtes un peu mou…

Comme vous le voyez, il ne m’attaque jamais ! (Rire.) Et il paraît que c’est moi qui suis désagréable…

 

Comment qualifiez-vous vos relations avec lui ?

Elles sont amicales et elles sont anciennes. Il a commencé la politique avant moi. Il a été élu pour la première fois en 1981 et moi en 1983. Nous avons eu des parcours différents, moi j’étais chiraquien, lui séguiniste. Il a été mon ministre, j’ai été son ministre. Ce n’est pas une question de relation personnelle. Mais de projets.

 

L’attaquer sur l’IVG, était-ce vraiment nécessaire ?

Je ne l’ai pas attaqué, j’ai demandé une précision. A écouter ses proches, je ne devrais poser aucune question. Je suis très heureux de la clarification qu’il a apportée. C’est un sujet d’une extrême gravité parce qu’une femme ne prend jamais ce genre de décision à la légère. Il avait changé son discours à un moment donné, il était utile qu’il s’explique.

 

Votre charge a été mal perçue, y compris dans votre propre camp…

Mais elle a aussi été extrêmement bien perçue par une grande majorité de femmes !

 

François Fillon a dit que vous étiez « tombé bien bas »…

S’est-il manifesté une seule fois quand on m’a qualifié de salafiste et d’antisémite sur Internet avant le premier tour ? J’ai été l’objet d’une campagne calomnieuse et anonyme sur les réseaux sociaux. Et il ne s’en est pas ému, je ne l’ai jamais entendu là-dessus. On parle du Fillon bashing, mais le Juppé bashing, c’est quelque chose que je connais aussi !

 

La pilule ne passe pas ?

Oui, cette campagne était dégueulasse. J’aurais bien aimé que François Fillon s’en émeuve. C’est dégueulasse quand on m’accuse d’antisémitisme ou de complaisance avec les islamistes. Au début, j’ai pris ces calomnies par le mépris, mais je le regrette aujourd’hui. Car contrairement à ce que j’ai pu penser, ça a eu un impact sur l’élection. Ça m’a fait beaucoup de tort.

 

C’est-à-dire ?

Cela m’a fait incontestablement perdre des voix. J’ai même eu des témoignages dans les files d’attente des bureaux de vote. Les gens disaient que j’étais proche des Frères musulmans et donc qu’ils allaient voter Fillon ! Donc, je n’ai pas de leçon à recevoir sur la hauteur ou la bassesse des campagnes électorales.

 

Votre femme Isabelle est montée sur scène mardi soir à Toulouse pour défendre votre candidature. C’est la première fois. Pourquoi ?

Quand on est candidat à l’Elysée, il est bien évident qu’on le fait en couple. Le rôle de mon épouse est essentiel, la stabilité d’un couple, c’est important. C’est le rôle qu’a eu Michelle Obama auprès de son mari, on l’a vu aussi chez nous avec Carla Sarkozy, Pénélope Fillon, Brigitte Macron… Avec M. Hollande, c’est un peu plus compliqué.

 

Vous aviez promis que vous seriez calme dans cette campagne, « le bonze de Bordeaux ». Vous perdez vos nerfs ?

Vous trouvez que j’ai l’air énervé ? François Fillon me trouve mou, il faudrait savoir ! Depuis deux ans, mes déclarations sont passées au crible et c’est normal. Je ne vois pas pourquoi il n’en serait pas de même pour tout le monde.

 

Le score de François Fillon comme la cote de popularité d’Emmanuel Macron disent quand même que la France d’aujourd’hui est très libérale…

Et je ne suis pas libéral, moi ? Il est impossible que M. Macron, qui est responsable de la politique économique depuis 2012, soit plus libéral que moi ! Quand j’ai publié mon livre « Cinq Ans pour l’emploi », tout le monde a même écrit que j’étais hyper-libéral. Ça me fait juste rigoler tout ça ! Moi je suis libéral, efficace et réaliste. Il y a des libéraux irréalistes et pas crédibles.

 

Manifestement, vous ne dites pas comme votre adversaire qu’il y a « un problème avec l’islam »…

Je ne suis pas d’accord. Il y a un problème avec les déviances de l’islam, c’est différent. Je serai inflexible avec les islamistes qui refusent les lois de la République.

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Trump « ouvert pour l’accord de Paris sur le climat

Trump « ouvert pour  l’accord de Paris sur le climat

 

Il y a les discours de campagne et les discours de gestion. Ce que démontre à nouveau Trump qui vient d’affirmer qu’il pourrait se montrer ouvert sur l’accord conclu dans le cadre de la COP 21 concernant le réchauffement climatique. Donald Trump s’est dit « ouvert » au sujet de l’accord de Paris sur le changement climatique, après avoir promis tout au long de sa campagne électorale d’en retirer les États-Unis.  »Je regarde ça de très près. Je reste ouvert sur cette question », a dit le président-élu. « Je pense qu’il y a un lien (entre les humains et le changement climatique), il y a quelque chose, mais tout dépend combien », a aussi reconnu le milliardaire, notoirement climato-sceptique. Donald Trump a précisé qu’il fallait voir à propos de l’accord de Paris « combien cela va coûter à nos entreprises », et quels effets il pourrait avoir sur la compétitivité américaine. Si Donald Trump  semble devoir faire preuve d’un peu de réalisme c’est que progressivement des clauses environnementales seront incluses  dans les traités de libre échange. Du coup les États-Unis ne pourront pas se mettre à l’écart des traités qui vont peser sur les échanges internationaux. Le futur président américain a qualifié par le passé de « canular » le dérèglement climatique et menacé d’ »annuler » l’accord conclu lors de la COP21 adopté à Paris fin 2015 par 195 pays. Les États-Unis, deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la planète après la Chine, ont ratifié cet accord début septembre, sous l’impulsion notamment du président Barack Obama.

 

Chute des millionnaires chute en France et Royaume-Uni : vite un fonds de solidarité

Chute des millionnaires chute en France et Royaume-Uni : vite un fonds de solidarité

 

On apprend évidemment avec une grande tristesse que le nombre de millionnaires à dramatiquement diminué en France comme au Royaume uni. Du coup on se demande s’il ne conviendrait pas de créer en toute urgence un fonds de solidarité pour aider les riches à reconstituer leur patrimoine. La vérité c’est sans doute que le nombre de millionnaires n’a pas diminué mais qu’il a encore fortement augmenté en raison de l’accroissement des inégalités en France comme partout dans le monde. Ces millionnaires sont bien toujours français mais ils ont sollicité l’ingénierie fiscale pour échapper à l’imposition en France notamment grâce à un changement fictif de lieu de résidence à l’étranger. Selon Crédit Suisse, c’est dans ces deux pays que le nombre  dont le patrimoine dépasser le million de dollars (résidence principale inclus) s’est le plus contracté depuis un an. Dans son enquête mondiale baptisée  »Global Wealth du Crédit Suisse  Report », on apprend ainsi que la France compte 154.000 millionnaires de moins que l’an passé. En 2016, 1,64 million de Français disposeraient d’un patrimoine dont la valeur atteint au moins 1 million de dollars. Ils étaient 1,8 million il y a encore un an. La chute est encore plus spectaculaire par rapport à 2014. Voici deux ans, la France comptait 2,4 millions de millionnaires en dollars. 46% de plus qu’aujourd’hui! Moins de millionnaires en France mais aussi un patrimoine par habitant qui progresse moins fortement qu’ailleurs. La France est ainsi tombée au 16ème rang mondial. En moyenne, les Français disposent d’un capital (hors résidence principale) de 105.000 dollars (99.000 euros). Si on prend en compte la résidence principale, les Français se hissent certes au 6ème rang mondial avec un patrimoine moyen de 244.300 dollars (230.000 euros).

Fillon : prévisions de déficit réduites avec des vents favorables !

Fillon : prévisions de déficit réduites  avec des vents favorables !

Si l’on en juge par les déclarations de l’équipe de Fillon les prévisions de déficit pourraient avoir été effectuées au doigt mouillé et les vents favorables pourraient infléchir l’ampleur du trou financier du budget. Au départ François Fillon envisageait  4,7 % de déficit pour 2017 et 4,5 % pour 2018. Des perspectives qui avaient inquiété des experts et surpris des observateurs d’autant plus que Fillon en 2012 avait dit qu’il était à la tête d’un État en faillite. Une contradiction qu’il semble vouloir gommer en rectifiant des perspectives de déséquilibre mais sans dire comment il y parvient. La vérité sans doute ce qu’il n’en sait rien car tout dépendra en fait du montant des recettes fiscales assises sur la croissance. La preuve s’il en était que les pronostics budgétaires des différents gouvernements relèvent d’une grande approximation Selon plusieurs personnes de son entourage citées par les Échos, l’ultra-favori pour le second tour de la primaire de la droite et du centre va changer sa prévision de déficit pour l’an prochain, actuellement à 4,7%. « Ce chiffre de 4,7 % était une hypothèse très prudente et pessimiste. Ça ne pourra être que mieux que ça et, avec des vents favorables, nous pourrions être plus proches de 4 %, voire en dessous », explique ainsi aux Échos Pierre Danon le directeur adjoint de campagne  Même François Fillon indique se préparer à revoir sa position.

 

Sarkozy au chômage ?

Sarkozy au chômage ?

Certains dans l’entourage de Sarkozy craignent que l’ancien président de la république se retrouve au chômage. Ce qui constituerait évidemment un drame social insupportable. Pour éviter sans doute qu’il ne s’inscrive à pôle emploi des proches de Sarkozy propose qu’il prenne la tête d’un grand organisme international par exemple font monétaire international, un poste en Europe où la direction d’une grande agence de l’ONU. Il est clair que de tels talents méritent d’être mis au service de l’intérêt général même si seulement 20 % d’électeurs de la primaire de la droite les gens reconnus. À défaut Sarkozy sera condamné à mettre ses talents au service de son enrichissement personnel par exemple comme Tony Blair en donnant des conférences d’une heure rémunérée 100 à 200 000 € chacune. Un accessoire de rémunération qui sera bien utile à celui qui sera déjà grassement rémunéré du fait de ses fonctions électives antérieures. Mais le vrai problème pour Sarkozy comme d’ailleurs pour Hollande c’est qu’ils ne savent pas faire autre chose que de la politique et que leur autre centre d’intérêt sont à peu près inexistant. Sans doute une raison qui explique leur incapacité à prendre en compte les réalités sociales, économiques et culturelles du plus grand nombre

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