• Accueil
  • > Archives pour novembre 2016

Archive mensuelle de novembre 2016

Page 3 sur 20

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Manuel Valls : je suis prêt », à quoi ?

Manuel Valls : je suis prêt »,  à quoi ?

 

Je suis prêt déclare Manuel Valls au JDD. Prêt a la  primaire mais surtout à démolir Hollande dans le cadre de cette consultation. Un exercice inédit sous la Ve République qui verra s’affronter le président et le Premier ministre en exercice. De quoi se régaler par avance de ce cirque médiatique mais qui ne grandira pas forcément la démocratie. On voit mal en effet comment Valls pourrait ce démarquer de Hollande et réciproquement puisqu’ils sont coresponsables de la politique menée par la gauche. Du coup on va se rabattre sur des questions de personnalité, une sorte de concours Miss France., Manuel Valls met une nouvelle fois la pression à François Hollande et n’exclue donc pas de se présenter face à lui. « Je demande à tous les progressistes, à la gauche réformiste et à toute la gauche, de se ressaisir. C’est pour cela que notre primaire ne doit pas se résumer à de petits calculs d’appareils. Elle doit donner un élan, de l’espoir. Il faut se préparer au face à face. Je m’y prépare, j’y suis prêt ». Dans une interview au Journal du DimancheManuel Valls met une nouvelle fois la pression à François Hollande. Le Premier ministre, qui souhaite que la gauche mette « le FN sur la touche dès le premier tour de la présidentielle », en appelle à ce qu’ »une dynamique » soit créée autour de la primaire du PS. François Hollande peut-il le faire ?   ».  »J’ai des rapports de respect, d’amitié, et de loyauté avec le président. Mais la loyauté n’exclut pas la franchise. Force est de constater qu’au cours de ces dernières semaines, le contexte a changé. La parution du livre de confidences a créé un profond désarroi à gauche », répond le chef du gouvernement, dont la candidature semble se profiler de jour en jour. S’il n’a pas encore fait part de ses intentions précises, il assure en tout cas qu’il est prêt. Et il laisse entendre que François Hollande l’est beaucoup moins. « Comme chef de la majorité, ma responsabilité est de tenir compte de ce climat. Face au désarroi, au doute, à la déception, à l’idée que la gauche n’a aucune chance, je veux casser cette mécanique qui nous conduirait à la défaite. Je n’oublie pas que le Président a été élu par les Français en 2012. Mais toute candidature doit intégrer le rapport avec les Français, avec la gauche, avec notre famille politique. Toute décision qui ferait fi de ces trois dimensions apparaîtrait comme bancale ou fragile. Me concernant, j’intègre en permanence ces trois éléments », avance Manuel Valls.

(Avec le JDD et Europe 1)

Castro : une utopie qui finit en dictature

Castro : une utopie qui finit en dictature

 

Castro aura marqué l’histoire du XXe siècle mais reste à savoir ce qu’il en restera. Pour Obama : l’histoire jugera. Le père de la révolution cubaine aura mis fin à une telle dictature mais pour lui en substituer une autre avec des objectifs de démocratie et de progrès mais qui ont plongé finalement le pays dans la pauvreté et dans un régime totalitaire. Certes des aspects positifs seront à retenir en matière d’égalité, de formation, de santé, de réussite sportive aussi ;  cependant le propre frère de Fidel aura été contraint de se résoudre à des réformes caractérisées par l’ouverture au libéralisme à fin d’éviter la faillite au pays. Encore une ambition utopique, certes louable mais qui se termine de manière lamentable. Il faut reconnaître que l’embargo décidé par les États-Unis a aussi contribué à maintenir Cuba dans une situation économique désastreuse mais la responsabilité première en revient à Fidel Castro. L’un des derniers révolutionnaires de la planète qui a voulu mettre le peuple au centre de la problématique démocratique mais finalement qui s’est complètement substitué  à lui. À l’échec démocratique bien sûr tout autant qu’un échec économique. En France il n’y a guère que Mélenchon pour trouver des vertus à ce régime

Foot- PSG : Patrick Kluivert « recherche un buteur, il serait temps !

Foot-  PSG : Patrick Kluivert « recherche un buteur, il serait temps !

 

Dans une interview au JDD le directeur du PSG annonce qu’il recherche un buteur. Il serait temps car ce qui caractérise le PSG c’est la qualité de son jeu et sa maîtrise. Le plus souvent le PSG contrôle le ballon pendant 60 à 70 % mais se montre incapable de concrétiser du fait d’une attaque impuissante. En cause notamment un avant-centre qui passe son temps à arroser autour de la cage. Cavani est certes un joueur très généreux en attaque comme en défense mais il est beaucoup trop maladroit. En outre il doit être épaulé. Or Cavani n’a pas de doublure. En clair le PSG dispose d’une équipe aux exceptionnelles qualités techniques mais n’a pas d’avant-centre digne de ce nom et même pas un remplaçant. On ne peut donc que se réjouir que la direction du PSG prenne enfin conscience de cette déficience dramatique pour un club qui envisage la plus haute marche en Europe. À un mois de l’ouverture du Mercato, Patrick Kluivert laisse entendre qu’il y aura du mouvement à Paris. S’il ne veut pas confirmer la piste de l’Argentin Lucas Alario (River Plate), le directeur du football du PSG admet qu’il aimerait trouver une doublure à Edinson Cavani. « Je recherche un buteur. On analyse la situation pour faire le meilleur choix », confie l’ancien international néerlandais de 40 ans au JDD. Idem en défense centrale où il manque un élément depuis le départ de David Luiz à la dernière minute cet été. Patrick Kluivert fait aussi le point sur les prolongations actuellement en négociations, celles de Thiago Silva, Marquinhos, Cavani et Matuidi. « On veut prolonger tous ces joueurs. Mais pas seulement eux. Je pense notamment à Rabiot. Un jeune talent comme Adrien, à l’image également de Marquinhos, incarne le futur du club. Ils sont extrêmement importants dans notre projet. Avec tous ces joueurs, les jeunes comme les expérimentés, on aimerait finaliser aussi vite que possible. Je suis optimiste de nature, je pense qu’ils vont signer. » Concernant Thiago Motta, qui a annoncé qu’il disputait sa dernière saison à Paris, Kluivert se montre très élogieux. « Mais c’est sa décision, il faut la respecter. On doit d’ores et déjà plancher sur sa succession. »

Ralliement à Mélenchon : la fin du parti communiste ?

Ralliement à Mélenchon : la fin du parti communiste ?

En se ralliant à la candidature de Mélenchon, on peut se demander si la fin du parti communiste n’est pas programmée. En effet c’est la démonstration que le parti communiste est incapable de présenter un candidat suffisamment crédible pour recueillir un score pas trop ridicule. Ce ralliement à un homme n’est guère dans la tradition du parti communiste. Certes on peut comprendre que le PC ne souhaite pas cette fois une union avec des socialistes avec lesquels ils sont en désaccord à peu près surtout. Pour autant le soutien à Mélenchon repose sur des bases très fragiles et relativement éphémères. Mélenchon ne dispose pas d’un véritable parti ; le parti de gauche est une sorte de rassemblement qui tient surtout à la personnalité de Mélenchon et à sa qualité indiscutable de tribun. Le parti communiste lui tient encore grâce à son organisation et à ses élus. La démarche un peu bonapartiste et autoritaire risque de faire des vagues au sein de communiste qui pourraient s’engager après cette alliance d’abord dans la voie de la soumission à un homme puis  vers l’extinction progressive. Les militants du Parti communiste français (PCF) ont voté à 53,6% en faveur d’un soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour l’élection présidentielle, contre 46,4% qui lui préféraient une candidature indépendante, annonce samedi 26 novembre la direction du PCF. La conférence nationale du PCF – qui réunit les cadres du parti – avait voté au début du mois pour une candidature communiste indépendante à 55,69%, l’option du soutien au co-fondateur du Parti de gauche ne recueillant que 44,31% des voix. Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, qui avait initialement soutenu sans grande conviction un rapprochement avec Jean-Luc Mélenchon, au nom du rassemblement, s’est depuis engagé plus franchement en faveur de cette approche. Le grand gagnant de cette opération de rapprochement sera sans doute Mélenchon qui pourra ainsi tenir les parrainages nécessaires pour 2017. Une victoire de l’ancien trotskiste qui laissera des traces au sein du PCF.

Pétrole : la réduction de production de l’OPEP n’est pas acquise

Pétrole : la réduction de production de l’OPEP n’est pas acquise

 

Depuis des mois et des mois les membres de l’OPEP et les autres pays producteurs tentent vainement de se mettre d’accord sur une limitation de la production. L’objectif est évidemment de rééquilibrer l’offre par rapport à la demande et de faire remonter des prix très bas. Jusque-là l’OPEP  s’était mise d’accord sur un quasi gel de la production à son niveau actuel. L’organisation souhaite maintenant réduire la production d’environ 5 %. Pas certain que l’OPEP parvienne à se mettre d’accord sur ce nouvel objectif certain pays demandant des dérogations notamment l’Iran ou d’Irak. Face à ces divergences de position l’Arabie Saoudite a donc décidé de ne pas ouvrir cette discussion au producteur non membre de l’OPEP pour l’instant  L’Arabie saoudite a donc  informé les autres membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole qu’elle ne participerait pas à des discussions prévues lundi à Vienne avec des pays extérieurs à l’OPEP, a-t-on appris vendredi de sources proches du cartel. Cette réunion visait à débattre de la contribution éventuelle de ces pays au projet de limitation de la production de l’OPEP. Elle cédera la place à des discussions réservées aux seuls membres de l’OPEP, dont les ministres doivent entériner cet accord de plafonnement de la production mercredi à Vienne, a-t-on appris de sources au sein du cartel. Les ministres de l’OPEP débattront mercredi d’une réduction de 4% à 4,5% de la production de la plupart des pays membres de l’organisation, Libye et Nigeria exclus, mais le soutien de l’Irak et de l’Iran à cette proposition est loin d’être acquis. Le cartel est parvenu en septembre à se mettre d’ accord pour ramener sa production globale entre 32,5 millions et 33 millions de barils par jour (bpj), contre 33,8 millions de bpj actuellement. L’OPEP souhaite également que les producteurs extérieurs à l’organisation, à commencer par la Russie, réduisent leur production. Le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak, a déclaré jeudi que l’OPEP avait demandé aux pays extérieurs au cartel de réduire leur production de 500.000 bpj.

2017 : et encore une de plus pour la gauche Sylvia Pinel (PRG)

2017 : et encore une de plus pour la gauche Sylvia Pinel (PRG)

 

La jeune oligarque, comme la plupart, sitôt après ses études est entrée en politique ; elle  veut aussi exister et se présente donc comme candidate en 2017 sans passer par les primaires. Avec cette candidature la gauche risque d’atteindre le record de divisions possibles. Il y aura  en effet comme traditionnellement les candidats de l’extrême gauche, le PRG, aussi la candidature de Mélenchon, la candidature du parti socialiste, celle des écolos et la candidature de Macron. Tout cela pour se partager au mieux 25 % des voix voire 30 % dans le meilleur des cas. Ce qui signifie que ces  différents candidats à gauche auront bien du mal à atteindre 10 % pour les plus importants. Bref une véritable opération organisée pour faire éclater la gauche voir pour faciliter sa disparition. Cette candidature  du PRG permettra au moins à l’opinion publique de se rappeler que Sylvia Pinel issue du groupuscule parti radical de gauche (PRG). Le seul intérêt de cette candidature pour l’intéressée,  c’est sans doute de rappeler qu’elle a été a été ministre du commerce puis ministre du logement. On aura bien eu mal à se souvenir des projets et surtout des réalisations de l’intéressée dans un gouvernement pléthorique où plus de la moitié ne sert qu’à faire de la représentation.  Réunis samedi à Paris pour une convention nationale consacrée au programme et à la stratégie du parti pour 2017, les militants se sont prononcés en faveur de cette candidature directe par 344 voix pour, 46 voix contre et 18 absentions. Un vote qui donne vraiment un minimum de légitimité puisque s’appuyant sur un électorat de 400 personnes! Même les écolos font mieux

Bartolone lance Valls pour tuer Hollande

Bartolone lance Valls pour tuer Hollande

 

Nouveau malaise au parti socialiste Claude Bartolone veut se venger de François Hollande après les propos de celui-ci considérant que le président de l’Assemblée nationale n’avait guère d’envergure et de charisme. Blessé dans son ego, Bartolone se venge en ajoutant encore un peu plus de pagaille à gauche et au parti socialiste. D’un côté c’est l’incantation pour l’unité de toute la gauche dans le cadre de la même primaire et de l’autre l’invitation à Valls de semer la zizanie au sein du PS. Une position évidemment complètement incohérent et irresponsable de la part de ce bobo de gauche qui appartient aux couches très aisées et qui avait par ailleurs opposé son refus à une transparence du patrimoine des élus. Ce qui ne l’empêche pas de vouloir se marquer à gauche tendance Fabius, lui aussi bobo aisé parfois gauchisant mais en réalité social libéral, comme Bartolone. Pour ajouter à la crise et mettre encore davantage le parti socialiste dans l’embarras,  on se demande pourquoi Bartolone n’a pas appelé aussi Fabius ou Jospin à se présenter à la primaire de gauche avec Valls et Hollande   »Je souhaite que Valls participe à la primaire, je souhaite que Hollande participe à la primaire, je préférerais qu’ils participent tous les deux à la primaire plutôt que l’un puisse se dire ‘là je suis éliminé sur le tapis vert, donc je m’éloigne de la campagne, je m’éloigne des socialistes, je m’éloigne de l’action gouvernementale », a déclaré à la presse l’élu socialiste de Seine-Saint-Denis à son arrivée au Carrefour citoyen des gauches et de l’écologie organisé par Martine Aubry à Bondy, au nord de Paris. « Puisque depuis maintenant quinze jours il semble y avoir un débat entre le président de la République et le Premier ministre, qu’ils aillent devant les militants de gauche et soient tous les deux aussi candidats à la primaire », a-t-il poursuivi, en ajoutant « on ne peut pas continuer avec les petites phrases ». Pourtant Bartolone qui prône l’union propose encore davantage de division. Du coup à ce rythme de déchirement interne le parti socialiste pourrait recueillir moins de 10 % en 2017 et voir ses députés passer de 250 à 50. Bartolone organise un peu plus la division en utilisant la dialectique de l’union. Bref une rhétorique qui nous rappelle Guy Mollet et la SFIO. Une rhétorique et surtout une pratique qui feront  connaître au PS  le même sort que la  SFIO.

Les Primaires : un concours Miss France

Les Primaires : un concours Miss France

 

 

 

En théorie, le processus des primaires constitue un progrès démocratique pour choisir les candidats à l’élection présidentielle. En réalité, c’est davantage un concours de beauté qu’un processus réellement démocratique. Première observation les candidats aux primaires doivent être désignés par les parties politiques, du coup c’est une sorte d’entorse à l’esprit même de la Ve République. C’est surtout la démonstration que nous sommes encore à l’ère de la Préhistoire de la démocratie. Celui qui présidera aux destinées du pays ne sera pas forcément le plus compétent, le plus efficace mais celui qui présente le mieux. Le choix s’effectue en effet essentiellement sur la qualité orale du prétendant et non sur ses capacités d’action ;  pour preuve à droite on va sans doute choisir Fillon essentiellement parce qu’il s’exprime mieux que Juppé. À gauche ce sera aussi le même processus. En outre surtout sur le fond la démocratie se réduit surtout au dépôt d’un bulletin de vote dans l’urne qui donne tout pouvoir  à l’élu puisque la concertation et le contrôle relève de l’illusion. Les différentes enquêtes ont d’ailleurs démontré que les Français se fondent assez peu sur les orientations ou sur les programmes des candidats mais plutôt sur leur supposée personnalités et leur apparence. Bref comme un concours Miss France ; Ces primaires auront peut-être constitué quand même une certaine avancée mais pas au point de constituer une grande modernité  démocratique. Pour preuve la plupart des têtes d’affiche ont  derrière eux déjà 20 30 ou 40 ans de vie politique. Bref des oligarques, qui se découvrent soudainement des qualités de réformateurs, de libéraux et de modernistes. Des démocrates aussi qui parlent d du concept de peuple sans vraiment le connaître puisque pour la plupart ils appartiennent aux couches aisées. Bref des sélections qui seront encore ignorées par une grande partie de la population puisque les abstentions et les non-inscrits représentent environ 50 % de l’électorat potentiel. Il est évident que le candidat élu ne mettra pas en œuvre la moitié des promesses qui ont permis de le faire élire. Ce qui est vrai pour Trump  aux États-Unis est également vrai pour l’élu gagnant en 2017. C’est tout le processus démocratiques qui doit être remis en cause avec notamment deux exigences une sociologie des candidats représentative des couches sociales du pays et une démocratie participative qui associe en permanence les acteurs aux décisions stratégiques.

Cuba : Hollande contre l’embargo

Cuba : Hollande contre   l’embargo

 

L’embargo allégé par Obama en 2015 doit être entièrement supprimé déclare Hollande. « Je veux, à l’occasion de la disparition de Fidel Castro, encore insister pour que l’embargo qui pénalise Cuba puisse être levé, définitivement levé et qu’il puisse y avoir une ouverture un échange et que Cuba puisse être pleinement dans la communauté internationale regardé comme un partenaire », a-t-il déclaré depuis Madagascar, où il assiste au sommet de la francophonie. « J’ai toujours considéré que l’embargo était une décision unilatérale inacceptable », a-t-il précisé. Le chef de l’Etat français, qui s’était exprimé par le biais d’un communiqué en début de matinée, a salué depuis Antananarivo « une grande figure du XXe siècle », qui a « suscité beaucoup d’espoirs » mais « aussi des désillusions ». Il avait déjà appelé à une levée totale de l’embargo américain contre l’île communiste lors d’une visite à Cuba en mai 2015.L’embargo américain en vigueur depuis 1962 a été assoupli en janvier 2015, sur fond de normalisation des relations entre les Etats-Unis et Cuba.

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus